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    Arthur Rambo
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    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2022
    En réalisant "Arthur Rambo", Laurent Cantet avait pour objectif de percer le mystère de Mehdi Meklat, le mystère d’un jeune homme au double visage, une face brillante, une face odieuse. Dire qu’il y parvient totalement serait mentir, sauf à résumer le personnage à un gamin qui a écrit des tweets « trash » pour faire le buzz et qui se les prend en pleine figure lorsque, devenu adulte, il fait preuve de qualités d’écriture unanimement reconnues. Mais ces tweets dont il dit aujourd’hui que c’était de l’humour, que c’était du 3ème degré, qu’il attendait des réactions qui ne venaient jamais, ce qui le poussait à aller toujours plus loin dans la provocation, quelle part de lui-même y avait-il quand il les a écrit, quelle part de lui-même y a-t-il encore aujourd’hui ? Questions qui restent sans réponse. De plus, le fait de se concentrer sur une période très courte oblige les protagonistes à avoir très rapidement, trop rapidement, des comportements tranchés au sujet de Karim.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    143 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2022
    "mièvre" = d'une grâce affectée et fade, qui manque de vigueur, d'accent... FILM D'UNE MIEVRERIE ABSOLUE...! L'idée de départ m'excitait beaucoup mais celle-ci n'est absolument pas développée... tout tourne en rond sans aspérité et surtout sans intelligence... L'acteur fait ce qu'il peut mais on ne l'imagine pas une seconde écrire un livre bouleversant comme le voudrait le rôle : n'est pas Tahar Rahim qui veut:))
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Laurent Cantet s’inspire avec finesse de l’affaire si dérangeante de Mehdi Meklat. Le film nous laisse dans nos questionnements et soulève des thématiques importantes : l’usage des réseaux sociaux et leurs limites. Un casting au top.
    Nad Eau
    Nad Eau

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Film non seulement historiquement nul, mais malsain. Vous pensiez retrouver le Laurent Cantet de l'Emploi du temps, magistral dans le traitement de la complexité psychologique et des zones d'ombre? Vous aurez droit au Laurent idéologue et paternaliste, qui en oublie son savoir faire dans une réalisation et une direction d'acteurs poussives, pataudes, au gros fil. Sans doute parce que son personnage principal est maghrébin, il faut qu'il soit "bon"... le trait est poussé jusqu'à la niaiserie, renforcée par l'interprétation insipide du rôle titre. Sous le regard parternaliste et gauchiste de Cantet, Mehdi Meklat n'a plus droit à sa part d'ombre, pas plus qu'à sa responsabilité. Il devient un ectoplasme bellâtre souriant niaisement sur presque toutes les prises, affublé d'office d'un "talent d'écriture" aussi surdimensionné que le scénario est mince. En une pirouette, Cantet nous explique que les tweets antisémites et haineux de Meklat n'était que de l'ironie rebelle hypocritement mal comprise par une société mercantile avide de buzz et systémiquement raciste. En deux répliques, on passe de la chambre à gaz à la défense de la liberté d'expression et de création du grand écrivain maudit. Abyssal de bêtise et de complaisance...
    Jipéhel
    Jipéhel

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2021
    Autopsie de l’ambivalence

    Laurent Cantet continue, de film en film, son exploration de l’âme humaine. Depuis 1999 et l’excellent Ressources Humaines, puis son immense succès de 2008 – auréolé d’une Palme d’Or -, avec Entre les murs, il ne nous a proposé que des bijoux comme Foxfire, confession d’un gang de filles, 7 Jours à la Havane, Retour à Ithaque et surtout L’Atelier en 2017. Cette fois ce sont les dangers des réseaux sociaux, mais surtout la révélation d’une double personnalité qui sont sondés durant ces 87 minutes menées tambour battant. Qui est Karim D. ? Ce jeune écrivain engagé au succès annoncé ou son alias Arthur Rambo qui poste des messages haineux que l’on exhume un jour des réseaux sociaux… Un brûlot qui pose beaucoup de questions dramatiquement d’actualité.
    L'histoire se base sur celle, réelle, de Mehdi Meklat, auteur français de 25 ans qui avait acquis une notoriété en chroniquant notamment les quartiers défavorisés, avant de tout arrêter face à la découverte en 2017 de milliers de ses tweets antisémites, homophobes, racistes et sexistes. Cantet nous présente un personnage très représentatif de notre époque, représentatif aussi d'une fracture sociale très marquée en France et surtout entre le monde parisien et la banlieue. Une caméra trépidante suit pas à pas le « héros » tiraillé entre un passé trouble et sa nouvelle notoriété qui le catapulte dans un monde tout en apparences comme ce fond vert devant lequel, pour la télé, il pose dès le 1er plan du film, ce fond vert qui dissimile un décor virtuel. Le faux, le virtuel, la dissimulation… les mots clés de ce thriller pas comme les autres.
    C’est Rabah Naït Oufella, l'ancien élève poil à gratter d'Entre les murs, qui assume le rôle titre avec force et aisance. A ses côtés, Sofian Khammes et Antoine Reinartz apportent la réplique nécessaire à toutes les questions que l’on se pose jusqu’à la fin du film. Quelle face de Janus reflète sa réalité ? Un sujet éminemment sensible, à la fois médiatique et politique : de l'impact des réseaux sociaux, de leur maîtrise et de la maîtrise aussi des codes culturels et donc, en toile de fond de la question des inégalités sociales. Cantet pose les questions mais se garde bien d’y répondre. Le spectateur se fera son idée… C’est sans doute mieux comme cela. Mais il vous faudra attendre le 2 février pour voir ce film sur vos écrans.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Qui se souvient encore de Mehdi Meklat, cet écrivain et journaliste à la mode dans certains médias et dont la chute fut brutale après l'exhumation d'une ribambelle de tweets haineux, écrits durant ses années de jeunesse, comme des chroniques d'une hyène ordinaire ? Laurent Cantet s'inspire de son cas dans Arthur Rambo, un film qui trace aussi bien le portrait d'un homme déchu que celle d'une époque où les tweets cinglants ont remplacé les discours argumentés. On like puis on brûle et on passe à autre chose. Le personnage d'Arthur Rambo est fascinant par ses contradictions, sa propension à surenchérir dans la provocation (avec 200 000 Followers à la clé) puis à tenter de se justifier avant de rentrer la tête dans le sable. La force du film tient à la passionnante introspection personnelle et sociétale qu'il réalise, sans émettre de jugement moral, laissant au spectateur le soin de tirer ses propres conclusions, tout en le laissant s'interroger sur sa propre addiction aux réseaux sociaux. Arthur Rambo a cependant un côté frustrant, de par sa brièveté (1h27) et sa volonté de ne pas élargir le débat, privilégiant son personnage principal dans sa descente aux enfers. Tel quel, le film est évidemment propice à toutes les discussions sur la pseudo modernité de notre monde, où les "penseurs" s'expriment en à peine une centaine de caractères, au même titre que les tribunaux populaires qui les lynchent à l'occasion. Et sinon, il fait quoi maintenant, Mehdi Meklat ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2022
    Dans le film 48h suffiront pour détruire la réputation littéraire et médiatique toute neuve de Karim D., suite à un passage remarqué dans une émission télévisée phare. Moins d’1h30 sont nécessaires à Laurent Cantet pour nous raconter, dans une transposition semble-t-il assez fidèle de l'affaire Mehdi Meklat, la mécanique du scandale. Le scénario est bien construit, l’acteur Rabah Nait Oufella, l'un des élèves d' « Entre les murs » du même Cantet, est très convaincant. Film après film, Laurent Cantet trace depuis plus de vingt ans un sillon original et intéressant dans le cinéma français. Ses films nous questionnent toujours intelligemment.

    Arthur Rambo, contrairement à ce que son pseudonyme sur les réseaux sociaux pourrait laisser croire, n’est pas un Dr Jekyll et Mr Hyde. Arthur donc, comme Rimbaud, et Rambo, comme le personnage bas de plafond incarné au cinéma par Stallone. Sous ce masque, le futur jeune auteur à succès déversera pendant des années des tonnes de tweets provocateurs, antisémites, homophobes, racistes, j’en passe et pas des meilleurs. Sauf que le but n’était pas de s’inscrire dans une idéologie d’extrême-droite, même si celle-ci aura tôt fait de récupérer son personnage. Non, sa seule ambition est d’augmenter le nombre de ses followers et sa notoriété souterraine, de sortir du lot, dans cet univers glauque et sans espoir des banlieues immigrées.

    Ce passé peu glorieux lui reviendra en pleine tête le soir même de son explosion médiatique, suite à sa prestation dans l’émission littéraire. Maladresse de ne pas avoir effacé préalablement les messages, hypocrisie de ses co-auteurs qui l’ont accompagné anonymement pendant des années, couardise de sa maison d’édition et des élites bien-pensantes ? Il y a un peu de tout cela derrière les causes de cette chute spectaculaire. Mais cela pourrait rester presque anecdotique. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est le poison qu’Arthur Rambo a instillé dans la tête de ses petits frères des banlieues, qui tenaient leur héros qui à coup de slogans vengeurs et de punchlines percutantes, leur donnait une raison d’exister et leur avait permis d’identifier l’ennemi à combattre. En gros, tout ceux qui ne vivaient pas leur propre misère. Absurdité que le héros ne finira par comprendre, après sa déchéance, qu’en écoutant parler son petit frère...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2022
    Laurent Cantet n'a jamais été un très bon cinéaste. Son dernier film est le pire de tous, décevant dans son propos et sa narration convenue. Il vaut mieux le voir à la télé un soir d'ennui. La mise en scène est laide et ressemble à celle d'un téléfilm pourri, inintéressant, inspiré de l'infâme histoire de Medhi Meklat. Ce triste personnage ne méritait pas qu'on s'arrête sur lui. En résumé, l'unique intérêt de ce film est la description du milieu de l'édition, du journalisme où la vulgarité et la compromission font figures de lois. Arthur Rambo donne la nausée.
    Guillaume W
    Guillaume W

    26 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2022
    Une daube infâme, sans vie et sans talent. Une pathétique tentative aculturelle de réhabiliter un bon gros enfoiré.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2022
    Tiré de l'affaire de l'écrivain Mehdi Meklat (2017), ce film met en scène un jeune homme issu des quartiers populaires qui, après avoir posté pendant des années des tweets haineux sous le pseudonyme d'Arthur Rambo, voit son dernier roman couronné de succès et encensé par tout le monde (sous le pseudo de Karim D. cette fois).
    Lorsque les réseaux sociaux s'emballent en annonçant que Karim D. et Arthur Rambo ne font en réalité qu'un, la vie de ce romancier en herbe va rapidement sombrer dans les grosses complications...
    Le sujet est hyper moderne et très intéressant : trop de gens (jeunes et moins jeunes) pensent que se cacher derrière un écran et écrire des horreurs ne fait de mal à personne et n'engage à rien ou presque.
    Tout ce que l'on dit ou écrit envoie forcément les signaux d'une partie de notre personnalité, il faut être prudent quand on tente de manier le second degré ou l'humour trash face à un public non préparé qui ne vous connait pas.
    A défaut d'être génial, ce drame totalement dans l'air du temps reflète parfaitement l'époque actuelle dérivant de plus en plus en une course virtuelle et effrénée vers toujours plus de visibilité et de "pouces vers le haut" !
    Une analyse de notre temps plutôt pas mal !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2022
    J'adore les commentaires alambiqués essayant de trouver un quelconque intérêt, une recherche compulsive probablement à un film complexe (!). Au contraire, je pense qu'il faut savoir regarder en face, un fiasco d'une tentative sans doute, de dénoncer la dure et dangerosité des réseaux sociaux, capables de vous hisser en quelques minutes au zenith (?) et/ou vous descendre en flamme, brutalement. Bref, le film nous met mal à l'aise, cherche à ouvrir des fenêtres ouvertes sur le néant, et nous laisse dans un état de sidération. A fuir..!!**
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    C’est une réalisation de Laurent Cantet qui avait notamment reçu le César de la Meilleure adaptation pour Entre les murs en 2009. Pour écrire ce scénario avec le duo Fanny Burdino et Samuel Doux, de La Prière, ils se sont inspirés de l’affaire Mehdi Meklat survenue en 2017.

    Arthur Rambo va aborder la thématique du cyber-harcèlement. Pour vous rendre compte, une étude réalisée par E-enfance montre que 20% des jeunes de 8 à 18 ans ont déjà été victimes de cyber-harcèlement. Sachant que 63% des enfants et adolescents de 8 à 18 ans sont inscrits sur les réseaux sociaux, ce chiffre est considérable. Dans cette histoire, Karim n’est pas un adolescent, mais un écrivain sur la pente montante. Le fait que d’anciens tweets ressortent va faire déferler sur lui toute la violence que peut contenir Internet.

    Bien entendu, ce drame remet en question la construction sociale à travers les réseaux comme Twitter ou Facebook. Ce système, construit autour de l’anonymat, qui d’un côté permet de s’exprimer librement, a aussi comme penchant négatif de libérer la haine de certains. Le problème prend encore plus d’ampleur lorsque cela commence à avoir une influence sur le “monde réel”. Déjà par l’atteinte psychologique qui est destructrice sur la personne harcelée. Puis ensuite, l’image négative que fait le “bad buzz” peut ostraciser la personne, car il devient un “infréquentable”. On voit que les effets des réseaux sociaux éclaboussent le quotidien de tous, qu’on le veuille ou pas. Même la mère de Karim, pourtant, a priori loin de ça, va être impactée. Cette dérive devient donc extrêmement nocive.


    De façon pertinente, Arthur Rambo va aussi poser la question sur la liberté d’expression de façon enflammée. En effet, ces tweets sont plus que polémiques. Certains sont pour mettre l’auteur au bûcher et d’autres acceptent l'explication de la liberté d’expression artistique. Un débat qui va donc diviser. Comme le souligne Karim, pourquoi certains ont droit d’utiliser cette carte quoi qu’il arrive, on pense notamment à Charlie Hebdo et des Une qui ont fait polémique après des catastrophes. Alors, que lui se fait huer sur la place publique. Où est donc la limite de cette liberté d’expression, et qui la fixe ? Cela joue brillamment sur les points de vue. On peut aussi mettre une critique sociale, car on ne peut s’empêcher de penser que si Karim était venu d’un autre milieu, cette polémique n’aurait pas autant dérivé.


    Pour l’incarner, Rabah Naït Oufella est parfait. Cet acteur, qui brille actuellement dans des rôles plus secondaires comme dans Grave, montre qu’il a l’étoffe pour le haut de l’affiche. À l'image de son personnage, on sent son combat intérieur d’un homme perdu ne sachant pas comment se positionner pour stopper la tempête. Il va prendre tellement de place que les rôles secondaires ne vont pas avoir beaucoup de place. Cependant, Antoine Reinartz et Sofian Khammes laissent une belle impression.
    dan47
    dan47

    58 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2022
    que de clichés !!!!! il faut arrêter de filmer ce qu'on voit malheureusement très souvent mais qui n'est pas le réel reflet de la jeunesse des cités. par contre quand on tweete des propos haineux inconscient on les pense et c'est regrettable et entraîne la chute. voilà ce que dit ce film sans aucun intérêt.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2022
    Deux façons de voir Arthur Rambo. Soit on considère que Karim D est l’incarnation de cette jonction entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite, un personnage immonde antisémite, raciste, homophobe et complaisant avec les idéologies les plus rances. Soit on considère qu’il est un inconscient qui, à force de chercher le buzz et la lumière à n’importe quel prix, s’est brûlé les ailes et ne se rend même pas compte de la gravité de ce qu’il a fait. Le personnage navigue probablement entre les deux, on le voit à travers les deux plus belles scènes du film : spoiler: celle où il avoue son antisémitisme face caméra dans un moment de vérité soudain, et celle où il réalise, face à son petit frère radicalisé, qu’il a été un instrument de propagande ignoble auprès de toute une jeunesse.
    Difficile de comprendre alors la thèse de Laurent Cantet puisque les deux points de vue peuvent se défendre. La critique à la fois des réseaux sociaux qui véhiculent tous les messages de haine et celles des médias qui ont encensé le jeune homme, alors qu’ils connaissaient déjà ses forfaits est en revanche limpide.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2022
    Une œuvre incisive sur les dérives des réseaux sociaux et les ambiguïtés de la personnalité. Encore une réussite pour Laurent Cantet et une interprétation au diapason.
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