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    After Yang
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    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2022
    Dans un futur où androïdes et clones vivent en harmonie avec les humains pour les aider au quotidien, la panne subite de Yang, un "techno-sapiens" chargé à l'origine d'enseigner la culture chinoise à leur fille adoptive Mika et devenu depuis un membre à part entière de la famille, bouleverse la vie de Jake et Kyra. Non seulement Mika est rendue inconsolable par la disparition de son "frère" mais son absence semble peu à peu mettre en lumière le terrible manque de communication entre les parents.
    Pour tenter de sauver l'androïde, Jake l'amène à un réparateur clandestin qui fait une étonnante découverte : Yang était un prototype évolué ayant la faculté d'enregistrer une fois par jour un moment qu'il jugeait parfait de son existence...

    Un seul androïde vous manque et tout est dépeuplé. Si le générique d'ouverture de "After Yang" surprend par le ton décalé (et génial) de ce qu'il met en scène, il n'en reste pas moins très révélateur en termes de symbolique du fonctionnement de cette famille devant ici agir dans une forme de synergie forcée que seul Yang se retrouve ensuite à faire perdurer une fois l'épreuve passée à cause de son disfonctionnement. Tout est dit sur l'importance de l'androïde au sein de cette petite tribu, d'un simple accessoire d'apprentissage culturelle et domestique, Yang est devenu un des ciments qui unissait ses propriétaires au-delà de leurs problèmes intimes et relationnels. Et le trou béant laissée par sa soudaine disparition ne fait que remettre sur le devant de la scène leurs manques refoulés.

    Par l'entremise du point de vue de Jake, père et mari démissionnaire au fil des années à cause d'un état dépressif manifeste, qui cherche par tous les moyens à faire réparer Yang afin de soulager la peine de sa fille, on découvre donc que l'androïde était bien plus qu'une simple machine servile, que ses capacités l'emmenaient même à transcender sa condition pour prétendre à une forme d'humanité. La découverte de sa mémoire visualisée via une mosaïque d'instants de vie précieux et sublimés tout autant par l'onirisme de la mise en scène de Kogonada que par la magnifique et délicate musique d'Aska Matsumiya (avec le concours de Ryuichi Sakamoto) va évidemment faire office d'électrochoc pour Jake. Faire de lui un spectateur de ces moments ne fait que le mettre un peu plus devant le fait qu'il était lui-même devenu un spectateur de sa propre existence mais il réalise aussi la part d'inconnu que représentait les secrets de Yang avec le vécu et ressenti personnels de ses expériences.

    En articulant la suite du récit autour de trois (remarquables) conversations décisives du passé où Yang faisait exprimer métaphoriquement les doutes et failles de chacun des membres de la famille pour leur en donner sa lecture imprégnée d'une profonde philosophie, "After Yang" en fait brillamment rejaillir l'essence de chacune d'entre elles dans la découverte de la destinée de son androïde par un chemin finalement inverse à la plupart des films de SF se questionnant sur la naissance d'émotions au sein d'une intelligence artificielle (une interrogation si humaine comme le soulignera tout haut un personnage).
    À travers l'exploration mélancolique de la mémoire de Yang, cette superbe fable de SF intimiste brasse avec poésie un large éventail de doutes et bouleversements inhérents à toute existence et laisse le soin à cette famille d'en tirer à son tour les conséquences en vue d'un possible renouveau dans l'épreuve. Comme les protagonistes interprétés par un casting irréprochable (mention spéciale à un immense Colin Farrell tout en retenue), la manière dont Kogonada s'attache à traduire esthétiquement la vérité d'instants simples pour mieux illustrer la portée profonde d'échanges cruciaux fait du spectateur de "After Yang" l'hôte de l'esprit d'un cinéaste à la voix magnifiquement singulière et dont on ne peut que déjà attendre avec impatience le prochain projet au vu de la grande qualité de celui-ci.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Un film où l'on cite Lao Tseu et où l'on discute suavement de la mystérieuse nature du thé ne saurait être anodin. L'ambiance de After Yang, très particulière, dans la douceur et la mélancolie, rappellera quelque chose à ceux qui ont lu le dernier roman du Nobel Kazuo Ishiguro, l'énigmatique Klara et le soleil. Ce n'est sans doute pas un hasard si les deux œuvres, étiquetées SF, sont signées d'un écrivain britannique aux origines japonaises et d'un réalisateur américain aux racines coréennes. Si le film s'intitule After Yang, c'est peut-être pour mieux retrouver le Yin, dans une contemplation ô combien délicate, sur les thèmes de la famille et des souvenirs, suscités par la présence et la défaillance d'un Techno-sapiens, révélateur, au sens photographique du terme, de nos valeurs et émotions humaines. Tout n'est pas explicable dans le film, et c'est tant mieux, dans ce monde immédiat qui se profile où les connexions de toutes sortes ne semblent pas davantage qu'un moyen d'activer l'iceberg de nos sentiments, en partie enfouis sous l'urgence du temps et l'ambition d'avoir plutôt que d'être. Récit poétique, philosophique et sage méditation, After Yang a certainement de quoi laisser dubitatif, dans le sens où il laisse planer une certaine brume dans ses intentions. Mais c'est précisément sa part opaque qui lui donne sa ténébreuse beauté.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    772 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Après 10 première minutes rythmées et plutôt attirantes se déroulant dans un futur proche dans lequel un androïde pourra faire partie intégrante de chaque foyer, cette oeuvre de science-fiction bascule dans le vide... ou presque.
    Le robot appelé "Yang" va tomber en panne, et l'on va suivre le bon père de famille Colin Farrell passer tout le film à tenter de comprendre pourquoi il ne fonctionne plus et s'il est réparable ou non.
    Le tempo est d'une lenteur inouïe, accompagné par des musiques violon/piano monotones et assoupissantes au possible.
    J'adore pourtant le thème de l'intelligence artificielle en général (et tout ce qui en découle), mais dans le cas présent, la réalisation est si molle que cela dessert grandement ce long-métrage du cinéaste américain d'origine sud-coréenne Kogonada.
    Léthargique et ennuyeux malgré de bonnes intentions.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    378 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2022
    Ce film de science-fiction raconte l’histoire d’un androïde qui tombe en panne. Bien sûr, c’est très original et parfois poétique, mais au final ce n’est guère palpitant et cela devient même plutôt ennuyeux au cours du déroulement du film.

    Bernard CORIC
    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2022
    "After Yang" se déroule dans un avenir proche à l'ère des "techno-sapiens", des androïdes faisant partie intégrante de la famille. Ici, il n'est pas question d'un robot qui aiderait à faire les tâches ménagères, mais bien d'un membre de la famille. Lorsque Yang cesse de fonctionner, c'est toute la famille qui touchée, de la petite de Mika, qui perd son grand-frère et mentor, à Jake, le père qui se démène pour le réparer. Avec son nouveau film, Kogonada aborde des thèmes assez communs comme le deuil ou la famille lorsqu'il est question de l'équilibre familial ou de culture et d'héritage concernant la petite fille, mais amène une réflexion plus poétique et philosophique lorsque l'on se plonge dans les souvenirs de Yang. On découvre un garçon qui s'interroge sur sa propre identité, sur son rôle de frère, sur ses différences avec les humains. À travers cette conscience et ces souvenirs explorés, le réalisateur donne son âme et son humanité à cet androïde, qui est le cœur de cette famille. Si les personnages restent impassibles mis à part la petite fille, il s'agit d'une histoire étonnamment touchante et humaine, le tout dans une ambiance mélancolique et onirique. En somme, c'est vraiment pas mal.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Une première cannoise réussite est une première qui ose tout et qui mesure tout par son propos et sa forme qui l'enrobe. Le second long de Kogonada coche toutes ces cases, avec un bonus certain à sa mise en scène soignée et en accord parfait avec son ambiance à la fois relaxante, ténébreuse et dynamique. De cette manière, il concilie plusieurs genres, sans qu'ils ne se fassent obstacle, sans qu’ils ne se dénaturent les uns des autres. C'est un paradis perdu, au cœur d'une "réalité virtuelle" qui nous interpelle, car nous y sommes déjà plongés. Le numérique est partout et les donnes prennent bien des formes inattendues. Mais comment ce genre d'information nous connecte les uns aux autres et comment peut-on y percevoir notre culture, nos origines et nos sentiments, constamment assistés par la présence d'une technologie omniprésente ? L'œuvre y répond avec grâce et sagesse.

    De nombreuses familles recherchent une forme de synchronisation, une harmonie parfaite, une symétrie parfaite. C'est ainsi que l'on ouvre sur l’une d’elles, dont on apprend la perte de l'un d'eux. Oui, l'un d'eux. Ce sont des mots que le réalisateur apprécie manier à leur juste valeur, que ce soit dans une ouverture électriquement pop ou dans la sérénité des infusions de thés. Tout est une affaire de symbole, une affaire de famille, morcelée par la diversité, mais unis dans une étroite bulle, qui les ramène toujours à Yang. Fils admirable, grand frère admirable, le récit nous interroge sur sa condition de vie et de la conception qu'il a de la vie. Un détour par les réplicants de "Blade Runner", ou encore par "Her", n'est pas anodin, mais ce que l'on cherche à capter, ce sont les sentiments qu'il aura parsemés, tout le long du deuil familial.

    Le techno-sapien est avant tout conçu comme une boîte à données, mais dont la nature flirte à la frontière de l'amour et de la dépendance qu'il représente. Yang (Justin H. Min) constitue ainsi un miroir, celui de l'Homme, émotif et qui recherchera sans cesse à combler une affection. Mika (Malea Emma Tjandrawidjaja), est une fille adoptée, qui a elle-même adopté son frère, un accompagnateur, un confident. Il est le noyau fort d'une famille qui tient absolument à l'inscrire dans son histoire. Une photo dans les champs et une compétition de danse ne sont que des illustrations mineures qui justifient sa présence et sa mutation au cours de sa traversée du désert. Et par le biais de Jake (Colin Farrell) et de son épouse Kyra (Jodie Turner-Smith), nous avons le sentiment fort de projeter ce besoin de réparer l'androïde, afin de rétablir l'équilibre. Les choses ne sont donc pas si faciles dans cette brumeuse aventure, qui n'hésite pas à se heurter au thriller ou à la romance, sans oublier son éveil de conscience comme point de départ.

    Ainsi, c'est dans la fraîcheur et une originalité à mordre une grosse par de réflexions sur la base de données sentimentales. "After Yang" transpire de passion de bout en bout et ne laisse aux protagonistes que l'espoir et la mélancolie pour se délivrer. Ce curieux mélange lyrique et savoureux accepte ainsi sa part de condition humaine, finalement affectée par l'entité numérique, qu'elle chérit, qu'elle partage et qui rend souvent service et soulagement à ceux qui comprennent le point de vue de l'émancipation.
    Alex V
    Alex V

    14 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Long.. Très long... Du piano et du violoncelle qui dégouline. C'est limite supportable. Passez votre chemin.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Après le tendre Columbus, le retour de Kogonada !
    Un bien beau film de SF intimiste, où notre futur multi-ethnique m'a fait penser à un mix de Her, Ex Machina, The Tree of Life et Blade Runner
    Techno-sapiens et clones co-existent dans des familles recomposées, et le métrage nous invite à suivre un père (Colin Farrell) tentant de reparer Yang (fils androide), lui meme techo-sapiens asiatique utilisé comme grand-frere de Mika (fille adoptive chinoise) pour qu'elle puisse mieux se connecter a ses racines
    Et tout le film jouera sur la découverte des mémoires de Yang, qui tel un Replicant, questionne son humanité, son ethnie (qu'est-ce qui fait que je suis asiatique), ses sentiments...et donc la nature humaine

    C'est sensible, beau, et malgré un budget riquiqui, brin ils arrivent a créer un monde futuriste crédible (dont l'influence asiatique n'est là encore pas s'en rappeler du K.Dick)

    Je trouve juste dommage que le film n'aille pas plus loin dans son exploration thématique, et que le recit fait pas mal de surplace dans son dernier acte. Mais bon ça fait plaisir de voir un bon film de SF singulier et authentique

    Cerise sur le gateau : BO par Ryuichi Sakamoto !
    Benito G
    Benito G

    671 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Dans le futur... L'androïde Yang est HS, la famille qui l'a adopté comme grand frère pour la jeune Mika est bouleversée. par ce qui va suivre et qui en quelques sortes pourra amener certains a penser à de la anticipation quoiqu'on l on dise. On est plutôt sur del'anticipation cérébrale qui propose de réfléchir sur la notion de famille et sur le rôle qu'ont a tenir les parents 3.0. Sans omettre une réflexion sur ces "techno-sapiens" faisant appel à l'avancée technologique et leur façon quelque peu pouvant être mis en doute (clonage, robotique, partage des données...).
    Au travers d'une mise en scène subtile et raffinée, un strict travail sur le cadre, After Yang marque des points même sur le côté visuel. Pourtant ce n'est pas tant le rythme lent qui alourdit le film, c'est sa manière de butiner les sujets, de se disperser et de forcément les diluer entre les problématiques familiales, les images enregistrées du passé, le rôle de l'inconnue, la réparation de l'androïde et le problème de son fonctionnement, le degré d'humanité de la très haute technologie...etc. Et il ne dure malheureusement qu'une heure et demi.... Intéressant mais manquant de développer quoique ce soit, on finit peut trouver le temps long par moment mais non demeure pas moins pour un second long-métrage un film plein d'idées qui peut se montrer intéressant. peut-être pas mal plus ou moins intéressant mais qui sur une heure et demie s'avère être un peu boire beaucoup trop court à développer et mettre en application.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    film très très lent , sans aucune logique ni intérêt, je comprends que la pte fille s'attache à un robot comme elle le ferait pour un nounours mais pour les parents ,ridicule
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2021
    Au Festival de Cannes, toute la salle Debussy était unanime : "C'était bien, même si on n'a rien compris". C'est avec une certaine sympathie pour ce film aux acteurs investis, aux jolis flashbacks (bien qu'au montage en bazar), et avec une envie d'innover dans le visuel (les filtres de couleurs), qu'on avoue qu'After Yang nous a souvent perdu avec son intrigue futuriste mêlée à une esthétique qui a "un peu fumé" ("Un Certain Regard" oblige...). On n'a toujours pas compris ce délire de "familles composées" (en fait, les membres ne sont pas parents entre eux... mais comment sont-ils choisis ? Pour quoi faire ?) qui font des concours de danse avec d'autres familles, dont l'enjeu semble important (lequel ? On n'en sait rien), sur filtres de couleurs criardes (ne nous demandez pas, on n'a rien compris). Et l'on peut aussi se demander pourquoi le père est d'abord obnubilé par la réparation de son robot de famille (on pense alors qu'il s'agit de l'intrigue, l'épopée du père pour sauver le robot), pour au final oublier bien vite cet aspect du scénario pour simplement enchaîner des flashbacks jusqu'à la fin du film... Une symbolique de la résignation à la perte d'un être cher, le deuil qui passe par une multitude de nostalgie et de souvenirs ? On essaie de combler les trous avec notre interprétation, bien humblement. On aurait eu besoin que la fin ne vienne pas si brutalement, qu'elle nous donne quelques pistes pour conclure, surtout qu'elle ne nous laisse pas plantés au milieu de nos réflexions, car à demander les avis des voisins de siège, on n'a pas eu les mêmes interprétations (avec de sacrés écarts, ce qui est déroutant)... Le rythme était très bien défendu, l'esthétique intéressante, le casting bien choisi jusqu'à la petite fille (adorable), mais on aurait encore plus aimé comprendre le film. Un bon cru, malgré nos doutes sur notre compréhension à la sortie.
    Ciné-13
    Ciné-13

    119 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Belle atmosphère avec cet univers futuriste au bord de la dystopie, avec clones et techno-sapiens qui jouent le rôle de frères et de soeurs. YANG fait partie intégrante de la famille jusqu'à la défaillance technique qui traumatise la petite soeur.
    LAO TSEU est cité plusieurs fois, maître de la réflexion philosophique chinoise. Le parcours de la mémoire et des souvenirs de YANG génère des séquences graphiques splendides spectaculaires. Les décors sont aussi futuristes et singuliers.
    On reste un peu sur la fin, enveloppés par des musiques envoûtantes et tranquillisantes. Pas mal du tout!
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    360 abonnés 1 804 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    C’est une réalisation de Kogonada qui adapte la nouvelle Saying Goodbye to Yang d'Alexander Weinstein. After Yang a été présenté dans la sélection Un Certain regard du Festival de Cannes 2021.

    Des affiches soigneusement travaillées, un casting avec Collin Farrell, et surtout une ambiance qui fait mouche, sont les pierres angulaires qui attirent pour voir After Yang. Il faut dire que le contexte futuriste est une pure réussite. Tout est bien pensé sans pour autant apporter de la lourdeur dans l'intrigue. On se fond parfaitement dans l'histoire produite par la réputée société A24 Films.

    La première chose qui vient en tête est la beauté de la réalisation. Du début à la fin, c'est sublime. Que ce soit la photographie ou le montage, chaque détail est pensé. Il y a un véritable travail pour offrir une expérience permettant de s'élever. À ce niveau-là, c'est donc un total régal. Cela va grandement faciliter la tâche dans l'exploitation des différentes thématiques. Elles sont nombreuses à être amenées et surtout profondes. À travers les différentes situations vont être abordés le sens de la vie, de la mort, la force de l'amour, les liens de parenté, d'où l'on vient, où l’on va... Le panorama des pensées va donc être large.

    On pourrait même dire qu’il y en trop tant elles sont vastes. After Yang nécessite plusieurs visionnages pour être bien digéré. De plus, certains passages ne sont pas des plus faciles à aborder. On pense notamment à la scène où Yang échange avec Jake autour du thé. Cela fait penser au passage de la tarte dans A Ghost Story, qui pour la petite anecdote était distribué déjà par A24 Films. Un moment long et fort de sens, mais qui par sa lenteur peut en rejeter plus d'un. Nous n’étions pas loin du chef-d'œuvre quand on considère le nombre d'éléments brillants, mais il aurait juste fallu les doser plus justement.

    Surtout que le casting est génial. Colin Farrell donne beaucoup de profondeur à son personnage et l'interprète parfaitement. Il veut instaurer toute une remise en cause d'un système préétabli. Les autres acteurs vont apporter leur touche dans le cheminement intellectuel. Jodie Turner-Smith et Malea Emma Tjandrawidjaja sont géniales. On remarque aussi l'excellente performance de Justin H. Min dans la peau du robot. Une satisfaction après s’être révélé dans la série Umbrella Academy. L’androïde va être au sein de toutes les intrigues et permet le développement de beaucoup de réflexions.
    Cool_92
    Cool_92

    287 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un film de SF extrêmement lent qui n'apporte quasi rien dans son développement. On est devant du vide cinématographique, entre discours pompeux et violon derrière. Le temps ne passe pas du tout. Que c'était long...
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Note lourde je dois le concéder. Comprenez pas là qu'on éprouve une somnolence lourde également à suivre l'ensemble des images du film. Il s'agit en effet souvent d'une succession de photographies et non de péripéties. Il y a ceci dit une émotion étrange qui nous transperce à certains moments sans vraiment savoir pourquoi. Le sujet est autant vaste qu'intéressant, remettant peut-être en cause notre humanité.
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