Mon compte
    After Yang
    Note moyenne
    2,8
    865 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur After Yang ?

    74 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    10 critiques
    3
    22 critiques
    2
    17 critiques
    1
    15 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    mat niro
    mat niro

    359 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2022
    Voila un film de Science fiction avec Colin Farrell qui ne m'a guère enthousiasmé. En effet, Yang est un "techno-sapiens" qui assure l'équilibre de la famille et notamment de la petite fille. A son extinction, Jake va se retrouver gravement perturbé. Cette réflexion sur un futur où tout le monde a un robot ne mène qu'à un ennui profond. Le réalisateur, Kogonana, se prend pour Terrence Malik en nous abreuvant d'images hypnotiques jusqu'à saturation. Le seul point positif est la chorégraphie familiale endiablée dès le début du film. Pour le reste, passez votre chemin devant ce film prétentieux!
    CinemaxGhinozzi
    CinemaxGhinozzi

    14 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Dans un mois de juillet où les grosses productions peinent à se montrer, la nouveau film mélangeant drame et science-fiction avec Colin Farrell en tête d'affiche paraissait bien alléchant. Pour son premier long-métrage sorti en salles, Kogonada prouve que ce n'est pas le budget qui fait la qualité de l'oeuvre.
    Le réalisateur nous plonge dans un drame futuriste ressemblant sur de nombreux points à Blade Runner avec, tout d'abord, cette lumière d'un jaune très fort omniprésente pendant 1h30. On retrouve aussi un Colin Farrell assez similaire à Ryan Gosling dans Blade Runner 2049 dans ce rôle de père de famille inexpressif et froid. Le scénario aussi se rapproche de l'oeuvre de Philip K. Dick avec des humains plutôt asociaux et qui ne montre pas leurs émotions à l'inverse des clônes et des androïds en quête d'humanité ou plus exactement de sentiments. Par ailleurs, beaucoup de scénaristes, afin de dévoiler un monde futuriste, font l'erreur d'utiliser une séquence introductive accompagné d'une voix off qui apporterait des éléments pas toujours utiles au récit, dans After Yang, on développe et détaille le monde avant-gardiste au fur à mesure que l'histoire avance. Je trouve cet apologue réellement crédible, spoiler: avec des enfants chinois adoptés par des occidentaux pour gérer la population mondiale qui devient trop élevé.
    De plus, ce que j'ai trouvé hyper intéressant avec le scénario, c'est que ce qui tourne autour de l'entrepise Borthers & Siters est mise au second plan pour laisser place à un drame familial dans une époque pas si lointaine. C'est plutôt rare car les films se déroulant dans le futur mettent souvent une grosse entreprise comme responsable du mal au coeur de l'histoire comme dans Solyent Green ou Ready Player One par exemple. Il y a des idées de mise en scène excellentes : j'ai apprécié que les plans fixes soient utilisés seulement pour les séquences dans le monde réel et des travellings soient utilisés uniquement quand Jake spoiler: se rend dans la carte mémoire de Yang
    . Ces séquences sont d'ailleurs saisissantes : l'espace mentale de l'androïd est semblable à une galaxie et ses pensées des étoiles scintillantes composées cette toujours lumière jaune. Enfin, la bande-son est très agréable avec ces notes de piano ou de violon qui viennent ponctuées l'intrigue tout comme la musique Glide de Mitski qui a été incroyablement remixée pour l'occasion. Ce que je vais vraiment retenir, c'est la capacitė du réalisateur à tourné un film de science-fiction avec 4 lieux différents, 3 plans de coupe pour montrer l'extérieur et un même-lieu pour les dėplacements des personnages : c'est vraiment remarquable.
    C'est vraiment ce genre de film qui doivent être propulsé au devant de l'affiche car ça vaut clairement le détour. C'est un merveilleux long-métrage d'anticipation et je suis sûr que Kogonada parviendra à s'inscrire dans le paysage cinématographique mondial d'ici quelques années.
    Aldrium
    Aldrium

    12 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2022
    J'ai vraiment trs apprécié ce film, qui en déroutera plus d'un par l'aspect totalement contemplatif, fort éloigné des films de Collin Farrel que je trouve superbe dans ce film où il incarne un marchand de thé à la recherche du thé absolu (ce concept fait partie du film), et père d'une famille atypique : il a fait le choix, avec sa femme (africaine), d'adopter une petite fille chinoise... Et pour que la fille ait une référence culturelle, ils se sont saignés aux 4 veines pour lui acheter, après sa venue, d'un "second frère", autrement dit un androïde, qu'ils ont appelé Yang et qui est considéré comme un membre à part entière de la famille.
    Mais voila, Yang tombe en panne après une douzaine d'années de bons et loyaux services...

    A partir de là, toute la famille est déstabilisée... Est-ce qu'ils pourront réparer Yang ?

    After Yang fait partie de ces films de science-fiction très intelligent qui traite avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance de questions du souvenir que laisse une personne après un deuil, de l'importance des relations qu'il y a entre individus, et évidement, de ce qu'il pourrait y avoir après la mort (qu'on soit androïde ou humain), bref, de questions existentialistes, le tout enrobé dans un cocon où on se sent bien...
    J'ai adoré, mais je doute que ce film plaise à tout le monde... Pour moi ça reste un de ces un ou deux films qui ne me laissent pas à peu prs indifférent et qui sortent réellement du lot.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    « After Yang » est une fresque inspirante et apaisante qui conte l’histoire d’une famille traversant le deuil de leur « techno-sapiens », Yang, sorte d’IA tout de chair vêtue. On suit la lente enquête de Jake, père de famille quelque peu déprimé, qui s’efforce de comprendre les raisons du bug de la créature.

    Il faut reconnaitre que les couleurs, les décors, l’architecture, les plans, les costumes, les jeux d'acteurs sont sublimes. La réalisation audacieuse et épurée se dépose sur nos rétines telles de silencieuses et immobiles peintures japonaises. Le rythme impose la contemplation et on peut imaginer qu’il déplaise à certains amoureux de montages dynamiques. Dans la droite ligne de « Her », on s'immerge dans une société futuriste sur-technicisée, dépeinte par un minimalisme absolu, où toute innovation n’est que pure suggestion. La narration sort des sentiers battus et se montre exploratoire à la manière d’un Tarkovski.

    Cette investigation au ralenti offre d’admirables réflexions. On se surprend à découvrir que l’IA est le personnage le plus humain et poétique. Malgré l’infinité de données qu’il abrite dans sa mémoire vive, Yang recherche un sens à ce qui lui échappe, à la vie. Et c’est littéralement à travers ses yeux qu’une partie de ce sens nous est révélé (que c'est beau et touchant!). On applaudit le message profondément philosophique et actuel qui invoque qu’au-delà de la maitrise absolue de la technique, nous restons toujours et encore tourmentés par les mystères des liens qui se tissent entre les êtres et ceux de nos origines.

    Un belle découverte qui, malgré toutes ses qualités, souffre, sans que l’on puisse en identifier les causes, de parts un peu creuses.
    Jorik V
    Jorik V

    1 278 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2022
    Un film rare. Très rare. Et beau. Très beau. « After Yang » est comme une caresse sur le visage ou un murmure à l’oreille. Il fait l’effet d’une goutte de pluie qui coule sur la peau lors d’un orage d’été. Ou du souffle du vent chaud qui effleure le corps. Tout y est douceur et sérénité à tel point que l’on pourrait le qualifier de film feng-shui. Très inspiré dans ses décors, ses images, ses valeurs et les sensations qu’il procure par une certaine forme de pensée asiatique, du Japon particulièrement, il apaise le spectateur comme pourrait le faire ses disques vendus dans les magasins « Nature et découverte », qui simulent les bruits de la nature. En cas de stress ou d’anxiété, c’est véritablement une œuvre qui détend et fait du bien. Le rythme est lent mais jamais ennuyant. C’est presque une œuvre hypnotique et son originalité est vraiment une qualité indéniable.

    « After Yang » est une espèce rare qui mélange la science-fiction et le drame. Un film d’anticipation minimaliste au possible où le futur représenté à l’écran nous apparaît parfaitement plausible et, pour une fois, réalisme dans tous les aspects qu’il présente. De l’apparition de clones ou de robots d’aide en tous genres (ici, de manière inédite et en l’occurrence, qui permettent aux enfants adoptés de s’approprier leur culture) en passant par l’architecture et le design des maisons du futur, tout est aseptisé mais pragmatique, probant et pertinent. Et c’est montré de manière simple, humble et discrète par le cinéaste Kogonada dont c’est l’étonnant premier film. Partant de l’adage selon lequel les robots rêveraient de moutons électriques comme le sous-entend le roman de Philip K. Dick (enfin il parlait d’androïdes), ce film est ici adapté d’une nouvelle qui va plus loin en supposant que ceux-ci sont peut-être capables de sentiments. Et toute la quête du propriétaire de robot Yang va être de comprendre le ressenti de celui-ci.

    Et c’est d’une poésie folle et d’une beauté plastique indécente. Dès le générique où toutes ces familles dansent sur une compétition virtuelle bercé par une musique électro du meilleur effet, on sait et on sent que l’on va assister à quelque chose de singulier et différent. Et cette impression ne se démentira pas. Ce n’est peut-être pas fait pour tout le monde à cause d’un rythme volontairement languissant et d’une intrigue qui pourrait sembler nébuleuse pour ceux n’adhérant pas à ce genre de proposition mais sinon on se laisse emporter dans ce voyage sensoriel à base souvenirs robotiques et d’enquête en catimini. Les valeurs sur la famille sont de plus distillées de la meilleure des façons. En plus de cela, Colin Farrell, qui revient fort sur les écrans après son rôle mémorable du Pingouin dans le dernier Batman, prouve qu’il est un comédien de talent très sous-estimé. Peut-être pas un chef-d’œuvre mais très certainement un film unique et dont la douce musique résonne longtemps en nous.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Acidus
    Acidus

    732 abonnés 3 717 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2023
    "After Yang" propose une photographie agréable et d'intéressantes thématiques métaphysiques; le tout dans un contexte science-fictionnel. Cerise sur le gâteau : la présence de Colin Farrell au casting. Mais voilà ! On s'ennuie ferme durant 1h30 ! Aucun rythme, traitement des réflexions ronflant au possible et une émotion complètement anesthésiée.
    Un bon remède contre les insomnies mais un désagréable moment de cinéma.
    moket
    moket

    539 abonnés 4 341 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 août 2023
    Si vous appréciez les films d'une longueur abyssale aux dialogues insipides et murmurés, lancez-vous dans le visionnage de celui-ci les yeux fermés. Autrement, c'est lui qui se chargera de vous les fermer... Il y a certainement un peu de poésie et une réflexion philosophique à avoir, mais c'est si ennuyeux...
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2023
    Une fable d’anticipation mélancolique lorgnant chez Malick par sa mise en scène contemplative et enivrante, mais sans la même intensité. 2,75
    Artriste
    Artriste

    122 abonnés 2 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2024
    Film de science-fiction minimaliste, écrit et réalisé par Kogonada, After Yang est un long-métrage assez moyen. L'histoire se déroule dans un futur proche où la mode est marquée par des androïdes domestiques sous forme humaine qui sont considérés comme des nounous, et nous fait suivre des parents et leur fille qui tentent de sauver Yang, leur robot devenu inerte. Hélas, ce scénario pourtant prometteur n'est pas à la hauteur des attentes, et même s'il ne s'avère pas déplaisant à visionner pendant sa durée d'une heure et demie, on sort déçu de ce récit manquant de consistance. Pourtant, les premières minutes sont intrigantes, mais passé un certain temps, on se rend compte des limites. Cela ne décolle jamais car l'action est inexistante, tout comme la tension, et son rythme lent lui confère des longueurs. L'intérêt fini par s'estomper, d'autant plus que certaines scènes sont clairement trop répétitives. En outre, les sujets abordés ne sont pas assez approfondis et ne poussent pas à la réflexion malgré un aspect technologique assez imaginatif et une plongée dans la mémoire. L'ambiance se veut pour sa part douce et calme, certainement trop, au point d'être souvent ennuyante. Malgré toutes ces carences, l'ensemble est porté par des personnages appréciables, interprétés par une distribution qui l'est tout autant comportant Colin Farrell, Jodie Turner-Smith et Malea Emma Tjandrawidjaja pour les membres de la famille. Justin H. Min incarne lui l'androïde. Ils sont entourés par des rôles secondaires joués par Ritchie Coster, Haley Lu Richardson, Sarita Choudhury, Clifton Collins Jr. et Brett Dier. Tous ces individus entretiennent des rapports ne procurant malheureusement que très peu d'émotions. C'est trop neutre en émotions en dépit du caractère dramatique. La faute en partie à de nombreux dialogues pas assez touchants. Pourtant, ces derniers sont déclamés avec douceur par des voix apaisantes nous berçant de leurs mots. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain est grandement coupable du manque de dynamisme. En effet, sa mise en scène est très statique. Les plans sont fixes et la caméra fait très peu de mouvements. Cependant, ses cadres sont soignés et son esthétisme naturel est très beau. Ce charmant visuel est accompagné par une b.o. en retrait mais qui sait se faire remarquer quand elle apparaît à l'écran. Ses compositions sont agréables mais loin d'être mémorables. Reste une fin plutôt faible, venant mettre un terme à After Yang, qui, en conclusion, est un film proposant une vision futuriste assez soporifique malgré quelques jolies qualités formelles.
    Fabien S.
    Fabien S.

    559 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2022
    Un très bon film futuriste, cosmétique, philosophique, poétique sur les robots et la question existentielle de l'homme sur la Terre.
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    189 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2022
    After Yang est ce genre de film difficile à appréhender. C'est comme mettre en pause un moment pour réfléchir. Réfléchir à la vie, au sens de la famille, au deuil, à l'existence, aux façons de voir les choses, de penser. L'intrigue repose là-dessus : si on pouvait voir à travers le regard d'un proche, entrevoir ce qu'il pense, ressent, une autre perspective qui donne du recul sur tout. La mise en scène n'est pas spectaculaire, pas mal de plans fixes, mais les images sont belles, les voix des acteurs sont douces et mélancoliques. C'est un film très posé, dans la réflexion. Je pense que pour rentrer dedans, il faut aussi rentrer en vous, mêler le film à vos expériences de vie liées aux thèmes abordés. Si vous vous laissez porter comme moi, vous en ressortirez calme et apaisé. Mais si vous chercher du divertissement sans connexion avec vous, il va vous paraître interminable ! Bref, un voyage intérieur sur écran, un cauchemar statique pour les réfractaires.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    189 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    Film à l'ambiance très singulière, c'est lent mais ça reste convaincant et ça fait réfléchir. Nous ne sommes pas si loin de cette possibilité de robot domestique ménager. Les acteurs sont tous bons.. La photographie est magnifique. Et une très belle bande son. Le film a fait un passage éclair au cinéma, mais il aurait une meilleure campagne de publicité. Pour les amoureux de westword, un film à découvrir..
    Michael R
    Michael R

    106 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2023
    Une expérience sensorielle d'une zenitude et d'une beauté folles. Il faut accepter de se laisser happer, de suivre son rythme indolent, le film est magnifié par le travail sur le son et les images. Colin Farrell est beau, sobre et bon. Avec "After Yang" A24 offre encore une proposition originale, cette fois sans violence, mais au contraire, par une réflexion d'une douceur absolue sur le deuil, la conscience des machines. Comme un poème qui se situerait dans un futur serein, empruntant beaucoup à la culture coréenne.
    S5Clem
    S5Clem

    84 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Le seul intérêt du film est son générique d'introduction plutôt pas mal artistiquement parlant. Pour le reste on a droit à 90 minutes qui semblent interminables. C'est long, lent, chiant, pseudo-intellectuel.. Absolument aucun intérêt
    podilato14
    podilato14

    35 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2024
    NUL, au début on se dit que ça va être bien puis au fur et à mesure on voit que ça va être nul et en fait c'est nul, aucun sens,
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top