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    L'Infirmière
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    83 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 403 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2020
    Tout n'est pas limpide dans L'infirmière, loin de là, et son début peu même désorienter mais le sentiment s'évanouit dès lors que le spectateur comprend (plus ou moins tard) que le film se déroule sur deux temporalités différentes. S'y ajoutent également des séquences oniriques qui contribuent à opacifier l'état mental réel de son personnage principal, la dénommée Ichiko, jouée à la perfection dans l'ambigüité par l'excellente Mariko Tsutsui (née en 1960, ce qui semble hallucinant eu égard à son allure presque juvénile). Kôji Fukada (dé)construit peu à peu le portrait psychologique d'Ichiko sur la durée, ne cherchant en aucun cas la sympathie ou la compréhension mais lui laissant plutôt sa part de mystère dans l'affaire qui provoque sa chute sociale. Certains ne seront sans doute pas sensibles au dispositif arachnéen du dispositif mis en place qui exclut toute forme d'humour et suscite le trouble, voire un certain malaise. La mise en scène est somptueuse, d'une précision diabolique dans le cadre, sans pour autant verser dans l'esthétisme. C'est sans doute plus l'analyse du dérèglement mental de son héroïne qui intéresse le réalisateur, l'aspect sociétal avec la meute affamée des médias restant plutôt classique, ne faisant d'ailleurs pas intervenir le désormais traditionnel tribunal populaire constitué par les réseaux sociaux. Tel quel, L'infirmière peut paraître frustrant par ses ellipses et sa subtile rétention d'informations. Plus que son scénario torturé, c'est son jeu avec les apparences, la psychologie et la chronologie qui suscite l'adhésion pour peu que l'on aime ce type de cinéma ludique et un tantinet pervers.
    Vanin0_o
    Vanin0_o

    16 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2020
    Le brillant jeu sur les strates de temps du film permet de montrer brillamment les différents contours de la personnalité de cette infirmière, d’en saisir la complexité, à la fois complice et victime, dans le crime et dans son châtiment. En trame de fond, un commentaire social passionnant se dessine finement, sans en être le sujet central comme dans un film de Hirokazu Kore-Eda. On y voit combien la société japonaise est empreinte de solitude – mais quelle société moderne ne l’est pas ? – et qu’une destitution sociale a un impact sans retour sur l’équilibre de celui qui la subit. Le harcèlement est une composante de la société féodale japonaise et sa spirale est vertigineuse pour ceux qui, comme les infirmières, sont en lien avec les « impurs ». L’infirmière est ainsi un film plus qu’incontournable de l’été, d’autant qu’il fait écho à la bravoure du personnel soignant qui continue à prodiguer du soin même dans les pires moments. Un thriller psychologique aussi machiavélique qu'intelligent, en en somme !
    Henning P
    Henning P

    49 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2020
    Film vu en avant première.
    Remarquablement mis en scène, ce thriller psychologue nous dévoile peu à peu la métamorphose d'une infirmière dévouée spoiler: en une personne détruite qui cherchera à se venger..
    Sans en dévoiler l'intrigue, Fukada nous livre un objet filmique d'une grande finesse, d'une grande pureté qui tient toutes ses promesses.
    18/20
    ffred
    ffred

    1 625 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2020
    J'ai toujours été assez friand de cinéma asiatique, et de ce genre de thriller familial psychologique venant du pays du soleil levant. Malheureusement cette fois je n'ai pas accroché. Tous les ingrédients étaient pourtant réunis : une mise en scène élégante, un scénario alambiqué juste ce qu'il faut (un moment avant de comprendre que le récit est sur plusieurs époques), une interprétation convaincante. Mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris. Je me suis ennuyé tout le long, je ne me suis jamais attaché aux personnages, leur sort me laissant totalement indifférent. L’héroïne ne sait pas de quel côté pencher, et nous non plus. Magnifique sur la forme, glacé et sans émotion sur le fond, L'infirmière est pour moi une belle déception...
    vidalger
    vidalger

    310 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2020
    Kôji Fukada, le réalisateur nous plonge immédiatement dans cette ambiance à la fois si proche de la nôtre et si exotique de la vie quotidienne au Japon. Le spectateur occidental est toujours frappé par le fonctionnement mental des Japonais, les bizarreries de la vie sociale ou des rapports entre générations. Dans ce film, au scénario millimétré, on pénètre au sein d’une famille bourgeoise deTokyo par l’intermédiaire d’Ichiko (la parfaite Marilo Tsutsui) qui œuvre en tant qu’infirmière-assistante à domicile de l’aïeule de la famille. La disparition d’une jeune adolescente de cette famille sera le catalyseur d’un écroulement progressif de la petite vie tranquille d’Ichiko, ce que le film nous montre étape par étape. L’image, le montage, les dialogues complètent les qualités de la réalisation et de l’interprétation. Du beau travail, assez bien rythmé contrairement au cinéma japonais habituel, au service à mon avis, d’une histoire où l’on peine à s’immerger, tant certains enchaînements nous paraissent artificiels ou trop mélodramatiques.
    islander29
    islander29

    827 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2020
    Koji Fukada un nom à retenir . Il réalise ici un petit bijou de thriller psychologique...Entre obsessions pathologiques et névroses subtiles, les personnages (notamment l'infirmière et la jeune étudiante ) offrent une palette de sentiments qui vont du doute sur l'existence aux troubles de la personnalité, chacun se raccrochant aux autres, ou aux démons de son enfance...Cela a par moments quelque chose d'envoutant, porté par le style d'une caméra aux travellings et cadres d'une pureté douce, en harmonie totale avec le sujet ...c'est un film délicat avec des allers et retours dans une chronologie qui laisse place souvent à de la poésie....On ne peut que s'immerger avec les personnages, car ils sont rares et ordinaires à la fois, et que ce qui leur arrive au fond peut arriver à chacun....Les histoires s'entremêlent, comme dans une sorte de choralité, et l'infirmière se révèle comme un film élégant et dont la personnalité sort des sentiers battus...Enthousiasmant....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2020
    Super film, très troublant ! C'est à la fois complexe, intelligent et l'intrigue se développe petit à petit, en nous laissant percevoir toutes les facettes de la personnalité du personnage. Le petit masque qu'on a eu avec la séance était très joli !
    Kurama93
    Kurama93

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2020
    Koji Fukada, brillant réalisateur japonais, nous revient avec un thriller des plus prenants ! On distingue deux franges dans son cinéma, celle plus douce et mélancolique d'un Au revoir l'été ou d'un Sayonara, et celle plus trouble et angoissante de son film emblématique Harmonium. L'Infirmière se place clairement dans la lignée de ce dernier, et sonde les noirceurs de l'âme humaine. La performance de Mariko Tsutsui est remarquable, et nous captive de bout en bout. Le meilleur film que j'ai pu voir depuis la réouverture des salles !!
    Christoblog
    Christoblog

    784 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2020
    De film en film, Koji Fukada construit une oeuvre riche et singulière, qui en fait un des réalisateurs les plus intéressants au niveau mondial.

    Après la violence feutrée et intense de Harmonium, et le climat élégiaque de Au revoir l'été, le réalisateur japonais s'essaye ici à un exercice de style hitchockien de très haut niveau. Comme maître Alfred, Fukada parvient ici à brouiller les pistes d'une façon limpide, tout en ne psychologisant jamais : l'avancée de l'intrigue ne résulte que de la succession des évènements à l'écran, et non de l'expression des sentiments des personnages.

    Elégance de la mise en scène, sûreté du jeu d'acteurs, richesse et profondeur des thématiques abordées, précision du montage et du son : le film est intellectuellement jouissif et raisonnablement pervers.

    A noter que c'est l'une des premières fois où je vois évoquée (même indirectement) l'homosexualité féminine dans un film japonais contemporain.

    Je le conseille vivement.
    Cinememories
    Cinememories

    465 abonnés 1 448 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2020
    Le cinéma de Kôji Fukada trouve à présent plus de cohérence et de consistance, dès lors que le mystère qu’il entretient caresse davantage son ambiguïté. Dans la lignée de son succès cannois « Harmonium », le metteur en scène japonais frappe de nouveau là où on ne l’attend pas, à savoir dans le reflet de ses personnages. Il reste fasciné par deux entités féminines, mais c’est bien l’héroïne qui dominera le récit, au détriment de nous autres spectateurs, qui chassons allègrement chaque indice nous permettant d’identifier les enjeux. Mais ironiquement, le réalisateur se permet de nous laisser quelques coups d’avance, afin de mieux briser les apparences et l’équilibre d’une société. Le hasard peut bien faire les choses mais il ne saura pas libérer les protagonistes de leurs doutes et de leurs désirs.

    Un changement de coupe nous introduit d’entrée de jeu deux temporalités complémentaires. De cette décision en découle une narration d’une effroyable précision chirurgicale, bien qu’il faille patiemment attendre la mise en place avant que tout finisse par imploser. Cela nous permet tout de même de nous familiariser avec Ichiko (Mariko Tsutsui), l’aide-soignante à domicile, d’une grande précaution et d’indulgence, si bien qu’on nous donne de la matière à travailler comme des raisins dans un pressoir. Pourtant, elle possède deux faces, deux images ou deux identités. S’agit-il de la considérer pour ses compétences ou pour sa maternité remise en cause ? Tout l’œuvre nous questionne sur ces possibilités, bien que l’on s’accorde à nous raconter le strict minimum, du moins dans les maigres échanges verbaux. Le plus important réside dans un non-dit méticuleux et le thriller psychologique nous apparait plus évident au fur et à mesure.

    Comme pour la grand-mère au bout de son existence, le réalisateur ne reste pas sénile mais patiente juste assez pour ajuster son puzzle auquel nous participons inconsciemment. L’exemple du cadrage et de l’inertie des personnages dans le plan justifient toute cette tension qui se relâche peu et qui coïncide avec un malaise certain. En utilisant le décor pour resserrer encore plus le cadre, Ichiko finit par étouffer et ne peut plus accéder à l’horizon qu’elle s’est initialement accordée. Son opposition à Motoko (Mikako Ichikawa), l’une des petites-filles de sa patiente, suggère tout un élan de curiosité, mais également tout un mécanisme qui entraine un tapage médiatique, qui tombe ironiquement à pic, question de crise sanitaire. Un parallélisme prend ainsi forme et qu’on l’anticipe ou non, il fera du bien par là où ça passe.

    En somme, l’intrigue s’est contextualisée dans la confusion et soudoie même l’émotion de rester à l’écart, quelque part entre nos yeux attentifs et un écran trop petit pour des personnages aussi complexes. La dualité caractérise ainsi une femme qui tente d’exister au sein d’une famille, mais refuse pourtant de l’épouser jusque dans la folie des passions. Et c’est là que réside toute la pertinence du discours sur les vertus japonaises que l’on éclipse souvent sous des apparences, tantôt trompeuses, tantôt ravageuses pour autrui. C’est pourquoi « L’Infirmière » ou dans son titre original « Yokogao », qui se traduit par « de profil », porte bien son nom, car concorde humblement avec une composition hémisphérique d’une société amputée de sa crédibilité et de sa confiance.
    Jmartine
    Jmartine

    161 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2020
    Présenté comme un thriller teinté de chronique sociale, « L’infirmière » du japonais Kôji Kukada ne m’a pas convaincu…si thriller il y a, il est minimaliste !!! L’infirmière Ichiko qui doit se remarier avec le médecin probablement veuf et père d’un garçon en « surpoids », travaille dans un cabinet et intervient à domicile dans une famille où elle prend soin de la grand-mère sénile et grabataire tout en aidant curieusement les deux adolescentes de la famille à faire leurs devoirs…La famille la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque, Saki, la cadette de la famille disparaît à la sortie de son cours du soir, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement tout cela que l’on découvre que le coupable est son neveu Tatsuo…Tout ceci est un peu mince et l’on a du mal à croire le scénario…Kôji Kukada voudrait au fur et à mesure que les évènements s’enchainent que le trouble grandisse et que on s’interroge sur la personnalité d’Ichiko…..jusqu’à puiser dans une psychanalyse de bazar….tout est fait pour mettre en valeur Mariko Tsutsui qui joue Ichiko , mais un jeu désincarné, dénué d’émotions…le personnage qui instillerait le plus de trouble est la fille ainée, Motoko, dont la personnalité inquiète plus que celle de l’infirmière… C’est un film désincarné, dénué d’émotion, au scénario boursouflé auquel on ne croit nullement où tout semble y faire figure de métaphore ou de symbole…C’est long et extrêmement ennuyeux….
    mat niro
    mat niro

    337 abonnés 1 774 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2020
    Victime ou manipulatrice? Voilà tout l'enjeu de ce thriller japonais de Kôji Fukada. En jouant avec la temporalité de l'histoire, le cinéaste demande au spectateur une grosse concentration. Mariko Tsutsui semble habitée par son personnage, mais malheureusement ce kidnapping traité de manière assez anodine ne parvient pas à faire monter la tension. L'ensemble souffre de nombreuses longueurs et de situations légèrement tortueuses. spoiler: Cela vaut quand même la peine d'aller au bout, ne serait-ce que pour connaître le dénouement (ou le deviner) de ce thriller psychologique assez poussif et globalement décevant.
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2020
    Thriller psychologique quelque peu insaisissable mais néanmoins assez absorbant. Mariko Tsutsui joue à merveille et Mikako Ichikawa (la grande fille) a un charisme incroyable. Vaut le coup d’œil.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    333 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2020
    J’ai trouvé ce drame pas mal. Je ne suis pas familier du cinéma Japonais « live » mais plutôt à l’animation. Je ne sais donc pas si c’est le style qui veut ça, ou si c’est la pâte du réalisateur, mais en tout cas, le rythme était très lent et surtout plat. Le paysage est bien construit mais ça met un temps fou. J’ai eu du mal à m’accrocher mais à force, on s’y habitue. Le gros problème, est que d’un coup sur la fin, cela va accélérer d’un coup. Une prise de vitesse soudaine qui déphase un peu. Je n’ai pas apprécié de prendre autant de temps à peindre un tableau, pour au final se dépêcher sur les finitions nécessaires à bien clôturer l’histoire. Les personnages, quand on les connaît mieux, sont fort intéressant. C’est celui d'Ichiko qui est le plus profond. Un peu logique comme tout tourne autour d’elle. L’actrice Mariko Tsutsui m’a impressionné. Elle incarne parfaitement son rôle. J’aime ce côté effacé qui fait qu’elle subit l’histoire tout en essayant de ne pas sombrer. On sait qu’elle a un bon fond, mais les événements sont trop forts pour elle. Une fois rentrer dedans, il y a un attachement à elle. Son histoire devient prenante et on veut voir comment elle s’en sort. Les protagonistes secondaires font des bonnes interventions même si finalement on en sait peu sur eux. Mikako Ichikawa fait aussi une belle performance.
    FaRem
    FaRem

    8 210 abonnés 9 242 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2020
    Nous ne sommes pas responsables des actes de nos proches et pourtant leurs actions peuvent avoir des conséquences sur nos vies. Ichiko Shirakawa va l'apprendre à ses dépens... Elle travaille en tant qu'infirmière à domicile chez une famille qui la considère comme un membre à part entière, mais lorsque l'une des filles du foyer disparaît et que son neveu est soupçonné de l'avoir enlevé, sa vie bascule et le regard des autres change... Kôji Fukada propose un drame psychologique qui fait également office d'analyse sociale sur la notion de culpabilité avec ces gens qui cherchent à tout prix un coupable lors de l'emballement médiatique. "Yokogao" est intéressant sur le papier, mais il est inutilement complexe. Je fais notamment référence à cette narration "coupée" en deux qui aurait été plus efficace si le récit était moins alambiqué. J'ai également trouvé que le film manquait de rythme et que les personnages n'étaient vraiment pas attachants. Bref, un film plutôt ennuyeux que j'ai suivi avec un certain désintérêt.
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