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Roman A
6 abonnés
23 critiques
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1,5
Publiée le 14 août 2020
Une succession d'incohérence. Une œuvre réalisée pour mettre en valeur Mariko TSUTSUI, mais qui ne suffit pas à offrir une réalité à ce film. Un sac Birkin de chez Hermès et des tenues de luxe rendent cette infirmière peu crédible.
Très beau film. Sobre et puissant. Comment la vie d'une femme simple, pleine d'attention, compétente dans son métier peut basculer à cause d'événements qui ne la concernent pas, en tous pas directement et dont elle n'est absolument pas responsable. Tout cela à cause de l'incompréhension, des amalgames, des maladresses voire de la méchanceté et de l'acharnement médiatique. Ce film est une réflexion sur les rapports humains qui peuvent être pervertis par une petite étincelle qui déclenche un incendie qui se propage. L'actrice principale est très touchante dans son rôle de femme, victime expiatoire d'une société intolérante.
Un film japonais comme on les aime. Tout en nuances et déclinaisons. Comment, un événement, une rencontre, le hasard peut faire basculer une vie jusqu'au tragique, jusqu'à l'inconcevable. Une femme dont la vie se déroule de façon très simple va faire les frais, par ricochet, d'un épisode de sa vie qui sera en mesure de la détruire. Beau film bien mené et avec une actrice majeure qui donne au personnage de l'infirmière une dimension puissante.
Si délectablement japonais... A voir surtout pour celles et ceux qui aiment et connaissent un peu le Japon : avec ses très mystérieuses et si codées relations sociales. L’infirmière mystérieuse « Ichiko » est merveilleusement interprétée par l’actrice Mariko Tsutsui. La toute fin vient comme une terrible interrogation qui ne peut laisser le spectateur indifférent.
C'est sûrement une très bonne analyse de la société japonaise. Pour ma part c'est trop dans l'étude des cas psychologiques. C'est glaçant, distant. Cela met mal à l'aise. J'aurai aimé une ouverture qui laisse de la place à une émotion, à une empathie pour un personnage, à une humanité ou le bien, le mal, l'humour peuvent se côtoyer.
C'est superbe, il faut s'habituer a gérer les temporalités différentes. Mais tout est fait en douceur. Un film où l'on se laisse prendre sans s'en rendre compte. Une interrogation sur "Toute vérité est elle bonne a dire?" le tout au Japon ou l’honnêteté, l'honneur et le respect sont érigés au niveau de dogme de vie.
C'était long...Bien trop long, le réalisateur veut ici montré un film qui ce rapproche le plus possible de la réalité d'un fait diver au japon, tous est sobre a l’extrême, On s'attend a un drame acide et a des personnages complexe mais ce qu'on voit finalement a l’écran ce sont des gens qui ne bouge pas, une intrigue qui bouge si peut qu'on la croirait presque inexistante pendant 3/4 du film. C'est bien dommage car avec un matériel de base tel que celui là le film aurais pus justement venir casser cette monotonie, venir rompre cette ambiance plate avec un changement radicale de genre vers sa moitié, cela aurais d'autant plus marché car le film était pour le coup parvenue a nous encré dans cette tranche de vie banal et sans saveur, venir mètre de la folie la dedans aurais été percutant. Mais non on reste toujours sur une note plate. Seul le dernier quart vient un peu relevé tout ça spoiler: (après que le fameux secret est été dit a la télé) en nous montrant la chute de l'infirmière, mais encore une fois pas assez poussé dans le dramatique, tous reste en surface. Rien a dire sur l'actrice principale en revanche qui a du être dirigé pour paraître comme sont film ...froide et elle est totalement en accord avec le film, ce ne doit pas être un exercice si facile. Bref pas assez de rythme, une intrigue qui n'avance pas et un manque flagrant de saveur rende "L'infirmière" ennuyeux a suivre, heureusement que la fin rattrape un peu tout ça mais trop tard.
Il y a 3 ans, la vision de "Harmonium" m'avait amené à voir en Kôji Fukada un potentiel futur grand du cinéma nippon (il n'a que 40 ans !), tout en me posant la question de savoir si il était préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre, ce qu'il faisait depuis ses débuts, ou bien de se fixer sur un genre bien précis. Eh bien, avec ce qui est son 6ème long métrage (2 autres vont sortir prochainement), c'est encore un genre nouveau pour lui que vient fréquenter Kôji Fukada ! Un genre qu'il est d'ailleurs difficile de cataloguer, quelque part entre thriller psychologique et mélodrame, avec une immersion dans une société japonaise que nous, occidentaux, avons souvent beaucoup de mal à bien comprendre. Au point que l'histoire du film (cf. le synopsis : "Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d'une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement. En retraçant la chaîne des événements, un trouble grandit : est-elle coupable ? Qui est-elle vraiment ?") nous apparait comme plutôt bancale et pas très crédible alors qu'elle ne doit pas poser de problème particulier aux spectateurs japonais. En fait, l'intérêt principal du film se situe probablement dans la description de la cellule familiale dans laquelle travaille l'infirmière, dans le rôle qu'elle y joue, ainsi que dans l'organisation de "Cocon", le groupe d'infirmières dont elle fait partie. Le film est traversé de sauts dans le temps qu'on arrive heureusement à suivre assez facilement, ne serait-ce qu'en se focalisant sur la coupe de cheveux de l'héroïne. Celle ci est interprétée par Mariko Tsutsui qui tenait déjà le rôle féminin principal dans "Harmonium", le film précédant de Kôji Fukada.
C'est long, c'est lent, je m'attendais un film vraiment dans le style polar, thriller, avec une intrigue, une vraie enquête avec des rebondissements. Or il n'y a rien de tout cela. Presque parfois surréaliste ! Les flashbacks sont intéressants mais je me suis ennuyée. Dommage. Il ne vaut pas la peine d'être étiqueter "thriller".
Une construction hallucinante pour décrire la complexité de nos réactions face aux événements. Ce scénario est un cas d’école et l’actrice qui l’incarne en est la quintessence ! Foudroyant.
Le film débute doucement, outre 2-3 détails il ne se passe franchement pas grand chose avant presque 1 heure ! Malheureusement le thriller n'en est pas un, c'est un concept fantoche que nous sert Koji Fukada malgré une mise en scène clinique assez envoûtante et une actrice absolument parfaite de justesse. Mais encore faut-il une intrigue cohérente jusqu'au bout. Ainsi comment et pourquoi la Police n'aurait-elle pas fait le rapprochement bien avant entre l'auteur et Ichiko ?! Et pourquoi un tel brouhaha et une telle rage journalistique pour un fait divers si banal finalement ?! Il faut forcer l'intérêt pour suivre ce jeu de piste où les indices poussent à croire à un enjeu de dupes (protagoniste et spectateurs). Site : Selenie
Le préambule et le final de ce film très énigmatique, voire déroutant sont tout à fait dans l’esprit de ce thriller familial qui autour de l’enlèvement d’une jeune fille par un proche remet en question l’identité de tout un chacun. L’infirmière qui soigne la grand-mère est-elle victime ou coupable des actes de son neveu? En est-elle la complice ? Le trouble qui s’empare de la grande sœur est-il de l’ordre de la morale, ou des sentiments ? C’est dans ces questionnements que nous entraîne avec malice un réalisateur avant tout soucieux des rapports humains qui rythment le quotidien de la famille. L’art de la mise en scène au service d’un scénario parfait. Mariko Tsutsui dans son double jeu conserve ainsi la part d’ombre bénéfique au doute et à l’attente intrigante d’une fin qui n’en finit pas. Ou l’esprit d’un film résolument secret. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com