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Yves G.
1 447 abonnés
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2,0
Publiée le 1 septembre 2020
Ichiko est infirmière à domicile. Elle a notamment la charge, dont elle s’acquitte consciencieusement, d’une personne âgée, une grand-mère en fin de vie qui fut une grande artiste-peintre. Ichiko s’attache à cette grabataire et à sa famille. Elle va même jusqu’à aider ses deux petites-filles dans leurs révisions scolaires. Sa vie éclate lorsque la plus jeune des deux sœurs est kidnappée. L’auteur du crime est le propre neveu d’Ichiko. Une part de responsabilité rejaillit sur elle après le témoignage de la sœur aînée, liée à Ichiko par une attirance malsaine. Ichiko voit bientôt son nom jeté en pâture à la presse et sa vie s’écrouler.
"L’Infirmière" raconte une histoire passablement compliquée – que j’ai essayé non sans mal de résumer dans les quelques lignes qui précèdent. Pour ne rien simplifier, il le fait sous une forme très alambiquée en intercalant des plans d’une différente temporalité : certains sont situés au moment du kidnapping, d’autre racontent quelques mois plus tard la vengeance qu’Ichiko fourbit.
"L’Infirmière" soulève des questions passionnantes : la responsabilité des crimes commis par les siens (le « suis-je le gardien de mon frère ? » biblique), la vendetta des médias, expéditifs à stigmatiser les accusés, la vengeance et les formes qu’elle emprunte.
"L’Infirmière" fait partie de ces films intelligents qui laissent une marque, longtemps après son visionnage, par les questions, souvent sans réponse, qu’ils suscitent. Mais, en sortant de la salle, j’avoue honteusement ne pas y avoir compris grand-chose et, pire, m’en être franchement désintéressée faute de toute empathie avec son héroïne – aussi brillamment interprétée soit-elle par Mariko Tsutsui qu’on avait déjà remarquée dans "Harmonium", le précédent film de Kôji Fukada
Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d'une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement.
La pauvreté de l’offre cinématographique suite au COVID 19, est l’occasion de découvrir des films de pays souvent sous représenté en temps normal : c’est notamment le cas du cinéma asiatique, si on fait abstraction des films d’art martiaux. Si certains sont de bonnes surprises (le coréen LUCKY STRIKE) , d’autres beaucoup moins. C’est le cas de ce L’INFERMIERE. Le rythme est très long , voir ennuyeux, et le scénario alambiqué spoiler: (il faut un moment pour comprendre qu’il se déroule sur deux temporalités différentes ) n’arrange rien.
On aurait pu s'attendre à un drame psychologique... Il n'en est rien. Le film navigue entre le pas grand chose et le rien....Pas de quoi en faire un fromage...
Quelle claque ! Comme d'habitude Koji Fukada nous fait passer par toutes les émotions grâce à des situations d'ambiguïté d'une subtilité magistrale ! A voir !
Je pensais aimé le cinéma asiatique et bien je pense me limiter au cinéma coréen ... je me suis ennuyé tout le film, même si c'est bien joué ... c'est long , peu rythmé , aucun humour.... enfin bref vous avez compris
C'est long .... ET ennuyeux. Catalogué comme un thriller, par bienveillance sans doute, cette coproduction franco japonaise n'en possède aucun des ressorts. Des personnages peu développés et sans grand intérêt et un scénario qui se veut d'ambiance et qui devient d'une mollesse extrême.
Après l’excellent « Harmonium », Koji Fukada revient avec « L’infirmière » qui m’a scotchée... Un thriller psychologique passionnant qui nous livre un portait de femme riche et complexe. Ambiguïté et suspense tout au long du récit. Je recommande fortement.
Remarquable de tension narrative et de subtilité, ce drame psychologique axé sur une trame policière annexe est à voir absolument. L'actrice principale incarne admirablement cet être à la dérive victime d'une injuste stigmatisation. Magistral.
Après Harmonium, Fukada poursuit son exploration du sentiment de culpabilité dans un film qui, s'il utilise une structure narrative éclatée aussi artificielle qu'inutile, distille un profond trouble du, en partie, à l'interprétation magistrale de son interprète principale. La mise en scène soignée de Fukada participe à la réussite d'un film qui traite de manière assez convaincante de l'influence néfaste des médias et du désir de vengeance. Si les rebondissements du scénario ne sont pas d'une grande originalité, le film est assez ambigu pour emporter l'adhésion. Fukada est un réalisateur à suivre !
Excellent interprétation et tensions au cordeau avec des plans ultra millimétrés. Le défaut est le scénario : beaucoup trop de trous et d'incohérences, le seul intérêt dans ce polar psychologique est d'afficher la spécificité de la culture japonaise : la notion de culpabilité, l'excuse permanente et tout autre acte de contrition exigée à tout japonais qui est montré du doigt parce qu'il aurait supposément commis une faute. Une bonne partie de l'intrigue repose sur ce ressort psychologique. Mais bon, tout nippocinéphile le sait déjà...
Histoire ambiguë et cauchemardesque, portrait d'une femme aux deux visages... Le film se suit globalement avec intérêt, mais pâtit d'une réalisation un peu froide, de certaines lourdeurs dans l'expression de l'homosexualité refoulée et de la culpabilité. Par ailleurs, la trame vengeresse n'est pas sans grosses ficelles et se conclut laborieusement. On retiendra du film les scènes oniriques, déconcertantes et angoissantes, ainsi que la belle performance de l'actrice principale, Mariko Tsutsui.
La démarche du réalisateur est tout autant affirmée que risquée. Il a dénué son film de tout artifice, de toute fioriture, de tout humour afin d’être focus sur le fond, de créer une ambiance de malaise et nous faire ressentir avec un maximum d’intensité la descente aux enfers et l’injustice dont est victime son personnage. C’est assez réussi sur ce plan mais cette austérité est aussi source d’absence de rythme, d’ennui et au final de détachement.
De Kôji Fukada (2020) Le film a de nombreuses qualités notamment dans le jeu énigmatique de Mariko Tsutsui. C'est incontestable ! L'autre qualité est l'immersion dans une vie de quartier, et la vie de tous les jours d'une profession à savoir celle d'infirmières à domicile. Mais, le film reste difficile à suivre et jusqu'à la fin on a du mal à se faire vraiement un idée sur la culpabilité ou l'aspect victimaire des personnages. Le film n'arrive pas a développé de quelconques sentiments d'empathie. On ne ressent rien et on a du mal à s'identifier voire à avoir de la sympathe pour l'un ou l'autre des personnages. Pas de frémissements pour un récit où on est souvent perdu tant le film en pmus joue par symboles parfois nébuleux. Ce qui fait que le film semble parfois bien long. Avec Mikako Ichikawa, Sosuke Ikematsu.
Un très bon thriller psychologique à l'ambiance typiquement japonaise. L'actrice principale est belle, troublante et effrayante à souhait. La mise en scène est subtile et le climat est tendu à souhait.