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    Nomadland
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    3,9
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    366 critiques spectateurs

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    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Ce film est triste, il raconte la vie de gens qui ont été mis en dehors de la société, cette société où seul l'argent et la rentabilité comptent, c'est encore profiter des pauvres que de montrer leur histoire et s'en mettre plein les poches. ..
    Carla.Csgn
    Carla.Csgn

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2021
    L'intensité de la vie de nomade : rencontres et solitude, extase et tristesse, plaisir et subir. Un film tout en émotions avec une tendre compassion.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Après l’effondrement économique de la cité ouvrière où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade.

    C'est Chloé Zhao, remarqué par son second long métrage The Rider (2018), qui adapte le livre "Nomadland : Surviving America in the Twenty-First Century" écrit par la journaliste Jessica Bruder. Le film a obtenu trois Oscars (Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleure actrice) ainsi que quatre BAFTA Awards, deux Golden Globes et le prestigieux Lion d'Or à la Mostra de Venise.

    Avec son palmarès impressionnant, il était temps que ce drame arrive en France. J'avais peur d'être déçu avec tant d'attente, mais finalement je l'ai trouvé très bon.

    J'ai eu cependant beaucoup de mal à rentrer dedans. Sa construction n'est pas linéaire avec un fils conducteur clair, comme la grande majorité des films. Ici, on va suivre le destin de Fern, qui se laisse porter par son envie de liberté. Ne pas avoir de but clair m'a un peu perturbé. Cependant, une fois que je m'y étais fait, tout prend une autre dimension.

    On va donc se laisser porter par un sentiment de plénitude maximum. Les paysages sont tout simplement sublimes avec une impression de grandeur. La nature s'offre à nous. Certains passages sont d'ailleurs magnifiques en étant sublimé par une bande originale parfaitement adaptée.

    Ce drame brille donc par sa "simplicité". Les passages qui m'ont le plus ému sont d'ailleurs presque les plus basiques. Un paysage bien filmé, une douce musique, et notre réflexion s'enclenche. Pas besoin de grand dialogue pour vibrer.

    On se prend d'affection pour ces gens voulant vivre au rythme de la nature. Ne pas être enfermé dans une case, et se laisser porter par leurs envies. Ils le font de manière noble et c'est un bel hommage qui leur est rendu.

    Le personnage de Fern est donc une touchante symbolique. On découvre sur le tard sa poignante histoire, et ce qui laisse planer un mystère sur ses motivations profondes. Frances McDormand est encore une fois parfaite dans ce rôle.
    Philippe A.
    Philippe A.

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Un road trip décousu. Il semble que les US découvre des gens laissés pour compte lors de la crise. Des blancs, pas d'indiens dans les Badlands. J'ai voulu partir avant la fin tellement ça n'en finissait pas avec comme seul fil conducteur un malaise d'intégration et une volonté de se rapprocher de la nature qu'on ne découvre pas vraiment. Comme le personnage principal magnifique dans les billboards, j'ai ressenti un moment de solitude...
    fanfanrapetou
    fanfanrapetou

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Film admirable que Nomadland, de la poésie, de l’humanité, une profondeur de pensée parmi ces gens qui font avec ce qu’ils ont.
    Ce road trip est vivifiant à bien des égards .
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2021
    C’est l’envers du rêve américain, ou peut-être un nouveau rêve, celui de “pionniers” des temps modernes, comme dit un personnage du film. On est en tout cas en marge de l’actuel american way of life, du côté des laissés-pour-compte d’un système économique et social chaotique, du côté de ceux qui adopté, par choix ou par contrainte, un mode de vie alternatif. Sur la route. On est dans l’Amérique des vans, des petits boulots, du troc et de la débrouille. Il est beaucoup question de pertes et de vides, mais aussi de liberté et d’une fraternité nouvelle.
    C’est Frances McDormand, productrice et actrice du film, qui est allée chercher Chloé Zhao (The Rider) pour mettre en scène cette histoire adaptée d’un livre d’une journaliste (Jessica Bruder). Bon choix. La réalisatrice aborde le sujet avec simplicité et humilité, à hauteur d’hommes et de femmes, captant avec un souci d’authenticité leur quotidien, leurs joies et leurs peines, la rudesse de leurs conditions de vie tout autant que la beauté des paysages qu’ils traversent. C’est du cinéma intimiste dans de grands espaces. Minimaliste et ample. On apprécie la sensibilité de la cinéaste, qui transpire à l’écran. Pudeur et empathie. Humanisme délicatement émouvant. Justesse épurée. Pas de pamphlet sociopolitique ici, mais un réalisme pointilliste qui dit le monde d’aujourd’hui, ses errances, ses impasses, ses espoirs. Une poésie de l’essentiel. Chloé Zhao a le regard subtil des gens discrets.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Récompensé par 3 Oscars (film, réalisatrice et actrice), un road-movie dans la mouvance du cinéma vérité, et traversé par certains effets Malickiens, dans lequel Chloé Zhao ("The Rider") nous montre l'Amérique récente d'un autre point de vue.
    Frances McDormand et son visage marqué y sillonne les environs à bord de son van, au gré des jobs qu'elle peut décrocher et des rencontres qu'elle peut y faire.

    À travers son histoire personnelle, entre deuil et prise de conscience, entre solitude et entraide, "Nomadland" nous dresse surtout le portrait et le quotidien de ces nomades des temps modernes, "houseless" (sans maison) et non "homeless" (sans abri), de ces oubliés du système américain, qui ne rentrent dans aucune des cases mises en place par la société.
    Une communauté atypique qui s'est constituée au sein de la même société qui a fini par les laisser sur le bord de la route.

    Un docu-fiction où les parcours de vies et les vérités s'entrecroisent, et très intéressant de par le sujet, relativement inconnu, qu'il aborde et qu'il traite avec pas mal d'humanité, le tout doté d'un casting mélangeant acteurs et vrais nomades.

    Une œuvre libre et réussie dans son ensemble, même si j'ai toujours une légère préférence pour le précédent film de Zhao.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Une belle de manière de ne rien filmer. Un message poignant mené par un vide qui m’a parfois donné envie de dormir. Heureusement la photographie est incroyable et Frances McDormand est comme toujours épatante.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    "Nomadland" est un portrait sans concession des classes défavorisées aux Etats-Unis à travers le parcours en Van de Fern (Frances McDormand) à travers le pays. Chloé Zhao ("The rider") montre bien la solidarité des nomades passant d'un petit boulot à un autre suite à la crise économique. McDormand est une nouvelle fois exceptionnelle, n'hésitant pas à s'enlaidir pour les besoins du film. Le bémol de cette oeuvre réside peut-être dans le fait de filmer à outrance les paysages, au demeurant magnifiques (on sent l'influence de Terence Malik). C'est plus le portrait d'une femme en errance, avec le poids de son passé à porter qui m'a séduit dans ce film sur l'Amérique des laissés-pour-compte.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2021
    2008 : crise économique mondiale.
    Fern, la soixantaine, perd tout et décide de survivre en parcourant les Etats-Unis à bord de sa vieille fourgonnette aménagée.
    Rapidement, elle se rend compte qu'elle est loin d'être la seule à subsister de cette manière dans une Amérique des laissés-pour-compte.
    Tourné presque comme un documentaire, "Nomadland" se révèle puissant, touchant et terriblement de notre temps.
    Frances McDormand irradie l'écran de sa force emplie de bienveillance et d'une pointe de détresse.
    Beau et triste à la fois, ce drame nous ramène à notre propre fragilité et à cette société capitaliste censée être le modèle idéal.
    Profond.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    12 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2021
    très déçu, je ne comprends pas pourquoi ce film a été autant récompensé .
    Au-delà de belles images, ce film effleure les sujets sans jamais creuser ni s'intéresser à l'histoire des personnages.
    Peu de scènes "sombres" c'est déjà formaté pour Netflix et autres, la consensualité étant la caractéristique majeure
    de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Plébiscitée par les Oscars, je viens de regarder ce navet, une sorte de de road movie sale, des images inintéressantes d'une Amérique terne, une sorte de tranche de vie ou on regarde cette victime du capitalisme sombrer dans un univers psycho-sentimentalo-suicidaire. A moins d'être profondément dépressif, on a du mal à s'identifier au personnage, excepté son côté "en dehors de la société" qui la fait plus humaine. Aucune poésie, c'est brut, c'est triste, mal écrit, ça sent la crasse et le cinéma de bas niveau. Seule l'actrice principale arrive à se tirer de ce bourbier ou elle a eu le malheur de s'engager ! Il y a tant de personnes qui vivent en dehors du système et qui pourtant sont pleines de vie et fières d'en être sorties, pourquoi peindre une nature si sombre ? Est ce la mode des films dépressifs, intimistes, chiants ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Il y a bien entendu les superbes paysages, les belles images et le regard cru sur les déclassés et la vie des nomades mais les images se succèdent dans une certaine monotonie. Décevant.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Nomadland est une baffe cinématographique. Une femme ruinée décide d'adopter le mode de vie nomade, en vivant dans un van et en sillonant le magnifique continent nord-américain. Chloé Zhao, la réalisatrice, a la bonne idée d'entourer la fabuleuse Frances McDormand de véritables nomades, dont les histoires hérissent les poils. Le traitement de l'image, les paysages grandioses et la musique de Ludovico Einaudi sont superbes, dignes d'un Terrence Mallick. Après son déjà très réussi Les Chansons que mes frères m'ont apprises, elle met une pierre de plus au bel édifice de sa carrière et nous fait, en un mot, voyager.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Doit on se montrer surpris de ne pas se trouver totalement enthousiasmé par le début de ce film, d'autant plus lorsqu'on avait vu et apprécié les 2 films précédents de Chloé Zhao, "Les chansons que mes frères m'ont apprises" et "The Rider", d'autant plus lorsqu'on sait qu'il a raflé un maximum de récompenses à Venise, aux Golden Globes et aux Oscars ? Pas tellement en fait car "Les chansons que mes frères m'ont apprises" avait connu chez moi le même phénomène. En fait, avec Chloé Zhao, il semble bien qu'il faille un certain temps pour se laisser gagner par le sujet et l'atmosphère qu'elle met en scène. Cette fois ci, elle abandonne les amérindiens de ses 2 premiers films pour nous faire rencontrer une autre tribu, celle des nomades : des gens qui, pour une raison ou pour une autre (le plus souvent du fait des pensions très faibles que peuvent toucher des retraité.e.s même après avoir travaillé pendant 50 ans !) n'ont plus de domicile fixe et vivent qui dans des vans, qui dans des motor-homes. Des gens solidaires qui, lorsqu'ils se séparent, ne se disent pas adieu : un jour, leurs routes se croiseront à nouveau et, même, comme le croient certains, lorsque la mort les aura frappés. Dans ce film produit par Frances McDormand, on retrouve ... Frances McDormand comme tête d'affiche. Elle interprète le rôle de Fern, une sexagénaire qui, en 2011, a perdu à la fois son travail, son mari et la maison qu'elle habitait avec lui, la compagnie qui les employait et les logeait à Empire, dans le Nevada, ayant mis la clé sous la porte. Travaillant de temps à autre chez Amazon, dans des fastfoods ou dans des campings, elle vivote tant bien que mal tout en faisant des rencontres d'autres nomades. Petit à petit, le film devient de plus en plus émouvant. A part Frances McDormand, les autres "comédiens", à l'exception de David Strathairn, ne sont pas des professionnels et ils portent dans le film le prénom qu'ils ou elles ont dans la vie ce qui laisse supposer que ce sont de véritables nomades. La belle musique du compositeur et pianiste italien Ludovico Einaudi vient contribuer à la montée progressive de l'émotion, sans jamais se montrer envahissante. On peut également entendre d'autres chansons dont l'une, sur le générique de fin, interprétée par Cat Clifford qui jouait son propre rôle dans "Les chansons que mes frères m'ont apprises" et dans "The rider".
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