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    Nomadland
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    366 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Il y a de belles images, bien soignées, ça pourrait faire de belles cartes postales ? Mais après ?

    Parce qu'en vrai voir un film sur des déclassés aux États-Unis, tentant de se persuader qu'ils ne sont pas des sans abris vivant dans une précarité immense, ça m'intéresse, mais ce qu'en fait Chloé Zhao ne me parle juste pas.
    C'est un film gentil, lisse, où il ne se passe pas grand chose, où les conversations inconséquentes s'étalent sur quasiment deux heures. Je ne suis pas certain de comprendre le projet. Parce qu'en fait à la fin du film si j'ai appris des choses sur le passé du personnage de Frances McDormand, je ne sais rien d'elle, de quelle femme elle est, j'ai eu cette désagréable impression de voir un avatar totalement creux qui fait ce qu'on lui dit de faire : là tu es triste, là tu t'amuses... Mais que tout ça était désincarné...

    Je ne suis pas du tout investi émotionnellement dans le film, aucune situation ne dure assez longtemps pour qu'on ressente quelque chose, pour que quelque chose se développe...
    Elle rencontre des gens, on sent qu'ils passent du temps ensemble (Zhao abuse de l'ellipse on ne sait jamais réellement quand on est (ni où d'ailleurs), combien de temps se sont écoulés, il faut le deviner), mais le film semble se refuser d'explorer un peu ses personnages.

    Je veux dire qu'on a une vieille dame qui veut lui donner des conseils : il te faut une roue de secours, il faut repeindre ton camion... et on sent bien que McDormand n'en veut pas, que ça la saoule, mais le film n'en fait rien, il ne va pas plus loin... Alors que c'est quelque chose de très vrai comme situation et d'universel d'avoir quelqu'un de plus âgé qui te dit comment tu devrais faire les choses quand bien même on n'en a juste pas envie et qu'on veut juste faire à notre façon.

    C'est dommage... ça aurait donné de la consistance à ce monde, à ces personnages... En fait c'est comme si rien n'avait la moindre conséquence, jamais... peu importe qui elle rencontre, peu importe ce qu'elle fait, ce qu'elle dit, le film montre toujours et encore la même chose : des couchers de soleil... parfois on a une petite mélodie mélancolique qui vient accompagner le tout...

    Mais clairement il n'y a rien de nouveau qui nous est offert là. J'ai déjà vu ça, je connais tout ça... on se tape quand même pas mal de lieux communs, de banalités... le personnage qui est au bord de la mer et qui est tout content en écartant les bras... mais pitié, faut arrêter de faire ça, c'est plus possible (ou alors faut le faire autrement).

    Bref ce film me semble être un beau projet, mais qui tourne en rond, qui n'arrive pas à exploiter ses personnages, ses situations et surtout qui n'ose pas contrarier, troubler, c'est juste plat. J'ai vu ce film, je l'aurai oublié demain... Je ne dirais cependant que c'est mauvais, c'est juste que ça n'a aucun intérêt... C'est un film sage et poli, je suis sûr qu'il tient la porte et qu'il dit bonjour... par contre éveiller une émotion chez le spectateur, c'est une autre paire de manche...

    Parce qu'en fait le pire c'est que le film n'ose rien critiquer... La fille travaille chez Amazon pour la période de Noël et elle est toute contente, à aucun moment le film ne fait sentir une lassitude face à ce travail non qualifié totalement rébarbatif... jamais il ne montre les conditions de travail, non on a McDormand qui est tout sourire et qui salue tout le monde. Et je ne parle pas de montrer Amazon en monstre, mais juste de s'intéresser à ce que c'est que de travailler pour Amazon et de ne pas faire comme si c'était le paradis sur terre...

    C'est là le plus gros échec, en refusant de parler du travail, il échoue à être un film social qui dirait quelque chose sur son époque...

    Mais il reste les zolies cartes postales...
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Dans son premier film « Les chansons que mes frères m’ont apprises » Chloé Zhao, jeune réalisatrice new-yorkaise, d’origine chinoise, portait un regard doux et amer sur la vie dans une réserve indienne dans le Dakota du Sud. Un film réaliste, presque un documentaire (la réalisatrice a vécu plusieurs années dans cette réserve), au ton poétique et mélancolique, ballade désespérée mais néanmoins d’une esthétique magnifique, paysages arides, sols ravinés, ciels d’orages, immenses prairies qui ondulent au vent….C’est sur ce tournage que Chloé Zhao avait rencontré un groupe de cowboys Lakota, qui sont à la fois des Sioux Lakota Oglala et d’authentiques cowboys qui portent des plumes à leurs chapeaux en l’honneur de leurs ancêtres Lakota – des cowboys indiens – une réelle contradiction américaine. Cette rencontre a donné « The Rider »
    Ces deux films pouvaient être considéré comme des docu-fictions, à la forte dimension ethnographique. On pourrait en dire autant de son dernier film, « Nomadland » Un film beau et bouleversant, aux frontières du documentaire, à la rencontre des nouveaux nomades qui prennent la route en quête d’un nouvel horizon, mais aussi d’un travail. Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Empire, et la mort de son mari, Fern décide de quitter cette ville devenue fantôme et de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. Elle va de petits boulots en petits boulots, d’Amazon, à la récolte des betteraves, en passant par un fast-food…elle croise et recroise des compagnons d’infortune, souvent des retraités âgés et désargentés, déshérités de l’Amérique d’aujourd’hui, garant son van sur des terrains en bordure de désert, à peine aménagés…
    C’est une errance nostalgique qui peut rappeler les road-movies des sixties, les raisins de la colère de Steinbeck ou l’image des déclassés de l’Amérique de Trump…C’est un beau film mélancolique qui fait l’éloge d’un mode de vie simple dans le sillage des pionniers et des hobos, trimardeurs mythiques de l’identité nomade américaine, ils sont ces « vans dwellers » cette communauté laborieuse et solidaire de routards…C’est une ode à une héroïne libre, sociable mais solitaire, sensible mais pudique, généreuse mais farouchement indépendante…Frances McDormand a reçu l’oscar de la meilleure actrice, et le film a reçu une pluie de récompenses…Chloé Zhao comme dans ses précédents films a eu l’intelligence d’associer aux acteurs professionnels, des amateurs dans leurs vrais rôles, comme Linda May, Swankie et le gourou Bob Wells qui chaque année organise une réunion de ces déclassés pour échanger tuyaux et confidences…Chloé Zhao nous offre un film poignant et intense, d’une grande beauté et d’une douce mélancolie dans le prolongement de ces précédents films.
    Maryannick Guillot
    Maryannick Guillot

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2021
    De l'émotion sur ce sujet de la vie "seule"après le décès de son conjoint...je m'y suis reconnue a travers plusieurs passages...
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Avant toutes choses, je n'ai rien contre le cinéma qui traite des désastres que produit la société de libre-échange ( Ainsi, j'aime les films de Loach, de Guedigian et de Stéphane Brize). J'avais vu lors de sa sortie "the rider" film précédent de C Zaho et je m'étais promis de ne plus aller voir un film de cette réalisatrice. Porté par les prix ( Oscar et lion d'or à Venise en 2020), qu'a remporté Nomadland, je décide d'aller tout de même voir ce film. Mal m'en a pris. Je reconnais que "nomadland "est un peu meilleur que "the rider", mais quel ennui, là encore !. Pour ne pas être trop désagréable, je sauverai les dernières 15 minutes de "nomadland " et aussi quelques scènes éparses, certes peu nombreuses . Le film manque cruellement de rythme et meme si le point de départ est intéressant, le scénario est finalement proche de la vacuité. Quant aux dialogues, ils sont inconsistants pour la plupart. La bande son est plutôt réussie, mais tout ceci est vraiment très maigre. J'avais lu une critique de "Nomadland" qui faisait référence au film de Sean Penn "into the wild" que j'avais beaucoup aimé. Ce n est vraiment pas gentil pour Sean Penn, car le film de Chloé Zaho n'arrive pas à la semelle des chaussures d"into the wild". L'actrice principale Frances Mc Dormand ést à la ville l'épouse d'un des frères Coen : ceci explique t il cela ? Je l'ignore. En tout cas , selon moi un film très largement survendu. On se souviendra du film d'Agnes Varda "sans toit ni loi" lui aussi lion d'or à Venise qui peut faire penser à "Nomadland" Mais là encore la référence plus ancienne était très supérieure à ce "nomadland". Terminons par des références aux films de Mallick que j'ai lues dans une critique de "Télérama ". Moi qui aime les films de Mallick que je suis depuis la sortie de son premier opus et venant de la critique professionnelle, les bras m'en tombent.
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Nomadland raconte avec simplicité son histoire, et il le fait bien. Une expérience croisant le documentaire et le naturalisme avec un travail esthétique sublimé par le directeur de la photographie
    Missa
    Missa

    29 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2021
    A la suite de la fermeture de son emploi et de la mort de son mari, une femme quitte sa maison et parcours les USA avec son camion aménagé. Sur sa route, elle va cumuler les jobs et les rencontres.
    J'avais peur en regardant ce film de tomber sur encore un film social et larmoyant. Si l'émotion est présente, je retiens surtout les rencontres, la dignité de cette femme et son jeu tout en intériorité, la beauté et la majesté des paysages.
    C'est un film un peu nostalgique et contemplatif sur des hommes et des femmes qui ont choisi une vie différente.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Ce film peut se voir avec différents regards.
    Un road movie sur la précarité de cette autre amérique : une amérique de solitude de ceux qu'on appelle les homeless ,laisser pour compte... des personnages aux blessures qui s'égarent sur les routes à  la recherche d'un job ...
    Mais c'est aussi et surtout  un hymne à la liberté ; celle de ne plus être comme tout  le monde  . Celle de choisir sa route , de croiser les autres, de rester ou non ...
    Et la solitude devient solidarité,entraide  amitié.
    Ces "sans maison" ont une toute autre  richesse :  celle de la route , de la découverte.
    La richesse du monde... parcequ'on peut aussi décider de vivre ainsi.
    Superbe interprétation de France Mc Dormand attachante et sobre.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2021
    J'attendais vraiment ce film car je suis accro aux road mobiles. Le dernier que j'ai aimé est ce film sur une jeune russe qui traverse les EU jusqu'en Alaska pour rejoindre la Russie. Avec Nomadsland, on est sur autre chose. Pas de dénonciation sociale (Libé n'a pas aimé) d'une Amérique où l'on travaille tard pour continuer à vivre. Pas de pathos inutile ou de révolte. Plutôt une vie sur les routes choisie de plein gré qui est dans l'ADN de pas mal de gens là-bas. On renoue avec une attitude états-unienne ancienne du "ailleurs est mieux que demain" (P. Morand). Pas de misérabilisme. On consent à un nomadisme qui paraît plus enviable qu'une vie en lotissement. Le rapport à la nature relève de l'évidence et le film prend parfois l'allure d'un documentaire sans tomber dans le plaidoyer ou l'hagiographie. Enfin et c'est un point qui fait du bien car c'est rarement dit au cinéma, les nomades présentent des valeurs d'entraide qui tranchent avec la vie de sédentaire. Ces gens en ultime partie de leur vie sont heureux et ça peut gêner. Moi, ça m'a plu. Le film m'a transporté. Je les rejoindrai sans doute.
    Mathieu D.
    Mathieu D.

    17 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Nous sommes plongé dans l'Amérique, un film réalisant la réalité de dur personne aujourd'hui. Le film étant poignant, dur est triste. Magnifique et surtout ont ressort bouche B.
    A voir sans hésitation !
    Michele le saux
    Michele le saux

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Errance en van sur les routes des Usa
    des personnages marqués par leur parcours de vie, perte d'un être cher, d'un job.
    Rencontres, au hasard du parcours, d'amitié et de partage qui rend plus fort pour retrouver un nouveau sens à leur vie.
    Gens simples, touchants et attachants..
    dillinger75
    dillinger75

    10 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Un beau film qui s'apparente presque à un documentaire. Frances McDormand est parfaite dans ce rôle engagé, qui met en lumière la vie de ces américains de la route dont on parle peu. Les paysages sont magnifiques.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Nomadland ne me semble pas avoir l'ampleur qu'on nous annonçait, mais cela reste un bon film, très représentatif du cinéma social alternatif américain. Une bonne heure m'a été nécessaire pour entrer dans ce parcours de vie, fondé sur le souvenir, la solitude, le travail et la Nature. L'absence d'intrigue et le thème général du film apparentent celui-ci à un documentaire. Et pendant de longues minutes, je ne voyais pas l'intérêt d'avoir opté pour la fiction. Frances McDormand me semblait être et rester Frances McDormand au pays des nomades contemporains ; tout semblait artificiel, j'en venais à imaginer le contraste entre la vie hollywoodienne de l'actrice et les situations misérables que le tournage du film lui impose. La musique, assez conventionnelle et sentimentale, n'arrangeait rien. Et puis, petit à petit, se dessine une trajectoire plus complexe où les douleurs du passé convainquent de rester seule au présent, où le travail et l'utilité sociale sont des valeurs-clés, où la Nature devient un refuge dans un monde d'hommes cupides. L'errance éternelle du personnage principal est ponctuée de belles rencontres, d'autant plus pertinentes qu'il s'agit de vrais nomades parcourant ainsi les USA, de petits boulots en réunions politiques alter-mondialistes. Très dans la veine Sundance, mais bien exécuté dans ce genre.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Le film vainqueur des Oscars 2020 possède une belle mise en scène et un scénario approximatif. Le voyage est tout en sensibilité, Chloé Zhao filme pour la 3e fois sur les terres des 'badlands", montrant un talent naturel pour filmer les paysages majestueux, Terrence Malick n'a qu'a bien se tenir... Montrant des êtres entre précarité et choix de vie, la réalisatrice braque ses projecteurs sur ceux que le monde ne regarde pas toujours, mais c'est avant tout par son regard sur le rapport entre l'homme et la nature, et le monde dans son entier que la réalisatrice convainc. Le scénario en plus de quelques répétitions, édulcore certains aspects plus inconvenants de ces modes de vie, la réalisatrice a voulu un film lumineux, mais on peut aussi le lui reprocher.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    " Nomadland" récompensé par 3 oscars cette année (meilleur film, réalisateur et actrice) m'a laissé un peu sur ma faim. En effet le film doit être vu avant tout pour la performance de Frances McDormand (meilleure actrice au oscar cette année), j'ai beaucoup aimé le réalisme du film (la réalisatrice Chloé Zhao nous décrit les conséquences de la crise des subprimes en 2008 sur les individus aux Etats Unis) , la beauté des images et une belle bande sonore . Cependant j'ai trouvé parfois le temps long, le propos manque de force et d'émotions, vite oubliable à la fin de la projection.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Depuis son premier film (Les Chansons que mes frères m'ont apprises), Chloé Zhao entremêle si bien réalité et fiction qu'on s'en imprègne l'air de rien. Nomadland porte la marque de son auteure en cela qu'il convoque le spectre d'une Amérique fantasmée alors qu'il la dévoile dans sa vérité nue. Comme l'indique un personnage à mi-parcours, Fern (Frances McDormand, magnifique) et ses amis voyageurs prolongent un peu le mythe des pionniers en sillonnant le pays de part et d'autres. À la différence près que ces héritiers ne cherchent point de richesse à exploiter, mais simplement une communion avec la nature et entre tous.
    Qu'est ce qui différencie alors le film d'un documentaire, puisque le frontière est ténue comme le démontre Zhao au travers de toutes ses œuvres ? En creux, le sujet tourne bel et bien autour d'une partie de la nation déclassée par les transformations technologiques et les chocs économiques. Bienvenue dans une ère où on efface une ville aussi facilement qu'un millier d'employés. Mais tout cela passe d'abord par le voyage de son héroïne, et on ne peut pas plier la réalité face à un relais aussi puissant. En tant que spectateur, on épouse les perspectives de Fern. On assiste à tous ces petits riens qui font les grands touts : rencontres, petits boulots, échanges au coin du feu, entraide dans les aires, excursion dans la nature. Narrativement, le dispositif est réduit à sa part congrue et pourtant jamais Nomadland n'est trop contemplatif ou pas assez posé. Bon nombre d'images renvoient à un Americana desséché. Comme Fern. Malgré son apparente vitalité, elle-aussi semble coincée dans une boucle temporelle qui se rejoue quoi qu'il arrive, même si d'autres perspectives sont possibles.
    Zhao joue constamment sur un entre-deux qui donne au long-métrage un goût étrange, à la fois mélancolique et enjoué, profondément humaniste sans être pontifiant. À la sortie, on sera libre d'en tirer une conclusion résignée ou à l'inverse optimiste. J'ai plutôt tendance à penser que ces nomades sans attaches invitent à l'humilité et à se retrouver. En ce sens, Nomadland est une belle révérence, et un vrai moment de dépaysement, truffé de moments d'une grande beauté naturaliste, que ce soit en plan-large, à la courte focale ou dans les moments où le steadicam suit Fern dans l'agitation crépusculaire. Dépaysant oui, c'est le mot.
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