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    Nomadland
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    3,9
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    366 critiques spectateurs

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    Harma
    Harma

    28 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Personnellement j'ai trouvé ce film assez ennuyeux. On trouve là une extrême solitude, peu de joie et des gens à la marge d'une société. Fausse idée de liberté car ces personnes sont dépendante finalement de leur famille et aussi de la société et de petits boulots ingrats pour subsister. Ce film est démoralisant.
    Stig H.
    Stig H.

    16 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Nomadland est un film qui exploite sans vergogne le terrible quotidien de travailleurs américains misérables pour mettre en valeur une histoire nombriliste et soporifique dont l'absence de mise en scène est à peine masquée par la répétition indigeste des gros plans de Frances McDormand. Les symboles bien lourds égrenés dans le scénario et tous les ressorts narratifs de l'histoire sont tellement prévisibles qu'on a l'impression d'un concours de clichés. Enfin, ces "nomades" pauvres qui courent après les contrats de travail, État après État, comédiens non professionnels qui auraient pu être le cœur vibrant d'un film réellement émouvant sont juste exploités par la réalisatrice pour faire de la figuration et servir son regard opportuniste, bourgeois et politiquement correct : le triptyque parfait pour gagner aux Oscars en ce moment. Après une heure de ce naufrage, on hésite entre sommeil et nausée. A fuir !
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2021
    "Nomadland", film aux multiples récompenses. Grandes légitimes donc.
    Mais déception à la hauteur de ces mêmes espérances. Si Frances McDormand incarne avec force ce personnage cabossé dans des décors où le seul silence se suffit souvent à lui-même, la monotonie narrative est désespérante. En un mot : on s'ennuie. Quelques scènes ou dialogues réveillent en vous votre humanité, mais c'est au prix d'une létargie prenant source dès le premier quart d'heure.
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Le voici le film primé de partout et le favori dans la course aux Oscars de cette année si particulière et il faut avouer que les louanges qui lui sont attribuées sont pleinement méritées. « Nomadland » se positionne, toutes proportions gardées, comme le « Into the Wild » de cette décennie en vantant les mérites de la vie des gens qui vivent sur la route. Mais ici, le film se pare d’un constat social fort sur les oubliés du rêve américain quand le film de Sean Penn se concentrait davantage sur la communion avec la nature. Chloë Zaho coche toutes les cases d’une œuvre réussie et marquante. On est en immersion totale avec le personnage principal magnifiquement incarné par la stupéfiante Frances McDormand, clairement favorite pour l’Oscar de la meilleure actrice. Au-dessus de tout qualificatif, elle est au-delà de toute interprétation : elle est et vit comme son personnage. Le rôle d’une vie et qui couronne une belle carrière.



    Dès les premières images on suit donc les traces de Fern, son personnage, et une année avec elle sur les routes américaines entre petits boulots de subsistance et rencontres avec d’autres nomades comme elle dans ces étendues immenses où se trouve des camps pour les gens de la route. La force du film est que toutes ces rencontres sonnent vraies. Et que les personnes croisées soient des acteurs non professionnels rajoute encore à l’authenticité du long-métrage et s’avère un choix plus que judicieux. Celles avec Swanky, déchirante, ou avec la malicieuse Linda May sonnent tellement justes qu’elles nous parviennent à nous émouvoir avec pas grand-chose. « Nomadland » est traversé de grâce et de poésie, grâce à des échanges humains simples et beaux et une atmosphère apaisante et qui convoque le mythe du road-movie américain. L’aspect contemplatif mais jamais poseur ou languissant, assortie de quelques notes de musique simple et pudiques, rend certains passages profondément envoûtants. Et jamais l’ennui nous guette, Zaho sait tempérer la longueur de ses plans toujours à la perfection. Il y a peut-être deux ou trois longueurs sur la fin mais ce n’est vraiment pas préjudiciable.



    Au-delà de la beauté évidente des images et de la manière dont la cinéaste sublime les grands espaces américains, « Nomadland » a du fond et un propos qui est développé en douceur. Le contexte de la crise économique et de ces gens obligés de vivre sur les routes pour différentes raisons est bien expliqué. Les bons comme les mauvais côtés de cette manière de (sur)vivre sont montrés naturellement et sans jugement aucun rendant le film à la fois fluide et profond. Il y a de jolis moments de vie, des moments de doute mais aussi des moments touchants d’une nostalgie indéfinissable. Tout nous parle et nous fait réfléchir en garantissant une évasion à tous les niveaux. « Nomadland » est une œuvre pure et incandescente où la magnificence de ce qu’on voit à l’écran et la magie des rapports humains et de l’entraide le dispute à la dure réalité économique d’un pays qui n’a que faire des laissés-pour-compte. Mais malgré cela, Fern et l’incarnation qu’en fait Frances McDormand donne envie de prendre la route et de vivre à ses côtés. Du grand cinéma généreux, fort et juste qui ravit les yeux et touche en plein cœur.



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    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    On suit donc Fern/McDormands dans un quotidien bien peu attrayant, et si elle n'a plus de toit à proprement parlé ni de boulot à plein temps on constate que l'adage "métro-boulot-dodo" va aussi à merveille à ces nomades tant le bonheur semble dissous dans un environnement où la nature s'impose comme un écrin salvateur. On oscille entre le contemplatif à la Terrence Malick et le côté social à la Ken Loach mais sans l'onirisme de l'un et sans la critique et/ou le point de vue de l'autre. C'est le gros point faible du film... Ou pas, si on part du principe que cette sorte de neutralité peut permettre aussi de laisser le spectateur se faire sa propre opinion. En conclusion un joli film, forcément émouvant avec ces messages plein d'humanité mais qui pêche aussi par une complaisance qui peut laisser perplexe.
    Site : Selenie
    Audrey L
    Audrey L

    634 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Après son magnifique The Rider (qu'on avait découvert au Festival d'Alès, une séance subjugante) Chloé Zhao revient à la charge avec son envie de nous faire partager le quotidien des ruraux américains, à présent celui des nomades en caravane ou camionnette aménagée au strict minimum. Encore une fois, on s'est fait embarquer dans le voyage. Il faut dire que Nomadland s'offre un casting fabuleux, avec ses vrais nomades filmés naturellement (le générique leur rend bien hommage) qui ont des personnalités fortes et adorables, et en dégainant Frances McDormand (que l'on tient, subjectivement, comme l'une des plus grandes actrices modernes) dans un rôle qui la met littéralement à nu pour nous, sans aucune vulgarité mais au contraire pour souligner tout le dénuement choisi de ce mode de vie et l'amour des choses simples (sentir l'eau d'une rivière sur sa peau). On découvre totalement la façon de vivre des nomades, allant de petits boulots en galères, de problèmes techniques en marchés au puces, de rencontres au détour d'une place de parking qui changent une vie... D'ailleurs, certains récits de vie (dont on devine sans effort le vécu) nous brisent le cœur, nous font revoir nos habitudes à l'instant (on se dit "je vais peut-être plus profiter du présent, de mes proches, des pécules, des passions restées en suspens..."), et ce n'est pas la mise en scène amoureuse des grands espaces qui nous dissuadera de le faire. Quand on voit ces ciels azurés et rosis par le crépuscule, qui découpent un cactus ou un rocher majestueux au détour d'un sentier, sur une agréable petite musique tout en légèreté, on sentirait presque l'air frais nous arriver, et l'on n'a qu'une envie : mettre le réveil du lendemain au plus tôt, chausser ses santiags (baskets, ça marche aussi), pour aller voir ça de nous-même, et peut-être faire une rencontre intéressante, à l'instar des personnes-personnages du film. On ne reste pas non plus insensibles à la critique du régime social américain, qui traite ses vieillards comme des abandonnés, ne leur alloue qu'une retraite de misère (les forçant à travailler très tard, parfois jusqu'au dernier souffle) et ne couvre pas leurs frais médicaux. On comprend alors ces gens qui ont tout plaqué après le décès d'un proche (le conjoint, pour le personnage principal de McDormand) dans l'indifférence d'un système qui les a vampirisé jusqu'aux quatre planches (on reste émus par les histoires au coin du feu). Les camionnettes sont aussi un moyen de montrer un ras-le-bol d'appartenir à un pays qui ne vous appartient pas en retour, et Chloé Zhao semble n'avoir eu qu'à poser sa caméra (même si l'on sait qu'il n'en est rien, preuve en est de sa belle photographie et montage son) et laisser les histoires fortes des nomades faire le reste. On s'est agréablement laissé embarquer aux côtés de Frances McDormand dans cette belle communauté aux valeurs si touchantes, et à présent on se promet de ne pas attendre le coin du feu pour s'apercevoir qu'on n'a pas vécu, allez on chausse ses santiags et on profite. Message reçu, Chloé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2021
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Acclamé comme le nouveau messie aux USA, je me devais de regarder « Nomadland » le nouveau film évènement par Chloé Zhao. Et, j’en suis sorti assez mitiger, je dois avouer. Pas que le film soit mauvais en soi mais il y a tout de même quelques choses qui me chagrine.

    Après « UNE ODE AMERICAINE » : la réalisatrice d’origine asiatique brosse le portrait d’une femme sexagénaire qui perds son travail, et son mari et doit tenter de se reconstruire. En plus de vivre dans une certaine instabilité, du fait de la crise économique de 2008.

    Alors, tout d’abord le film se révèle brillant dans la critique sociale qu’il fait des Etats-Unis à ce moment. En effet, comme le proposer déjà l’œuvre mentionner plus haut de Ron Howard, le film tente de dépeindre avec une justice : le système économique d’une hyper-puissance mal ficelé par le prisme du personnage de Frane qui passe d’emplois en emplois, de rendez-vous de sécurité en rendez-vous, de paperasse en paperasse, en problèmes médicaux…le film offre une image très concrète de ce système de santé et économique très mal ficelé. On a même droit à toute une séquence qui dénonce le travail à la chaine des grosses entreprises dont ici Amazon.

    Le film propose ensuite un très beau portrait de femme, incarnée par la lauréate de 2 Oscars : Frances McDormand sur lequel le film se repose entièrement, et qui nous donne une performance habitée et pleine de sincérité.
    Les paysages sont magnifique mise en lumière par un très beau travail au niveau de la photographie, bien que les teintes soient très froides. Après «THE FEATHER» : Ludovico Einaudi qui est un très bon compositeur italien signe une belle partition. L’écriture est fine, certes.

    Pourtant, malgré tout j'ai eu du mal à rentrer dans le film. Je trouve qu'en effet la réalisation est trop académique. Extrêmement effacé même. A cet égard, je trouvais celle de Emerald Fennell pour PROMISSING YOUNG WOMAN plus ambitieuse, envolée et inspirée. Ici j’ai l’impression que Chloé Zhao ne croit pas en son projet, et ne souhaite pas s’affirmer. Alors lui donner, les meilleurs prix de réalisations, je trouve cela un peu trop facile…Je n’ai rien contre elle, ne la connaissant pas mais voilà. Mais le fait est qu’elle n’arrive pas à captiver son spectateur comme a pu le faire Emerald Fennell dernièrement, ou comme savent si bien le faire Cheyenne Carron, Angélina Jolie, Greta Gerwig…il y a quelques choses qui sonne faux chez elle, trop d’artifices.
    Ensuite ma problématique vient surtout du montage. Y’en a-t-il un ? C’est à se demander. On a l’impression que les séquences ont étaient mise les unes à la suite des autres, et le film enregistré. Il n’y a en effet aucune transition, des coupures de musiques en permanences…

    Vous penserez que je suis contre le film. Non, pas du tout. Mais j’avoue que je m’attendais à mieux, à plus audacieux, vu des critiques dithyrambiques. Le film n’est pas mal en soit, et je comprends que cette dernière tape plus dans le viseur des votants des Goldens Globes ou que ce soit pour le cas pour les Oscars, dimanche prochain. Mais il lui manque quelque chose pour captiver, tout à fait. Ce qui ne lui enlève en rien cette envie de dépeindre avec justice sa thématique. Ce film s’annonce comme un grand film et un drame féminin. Mais même le personnage de Frances McDormand n’est pas si bien décrit, on ne le connait pas vraiment, et on a du mal à se reconnaitre… Une belle œuvre mais pas un chef d’œuvre, pour moi. Après chacun ses avis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Un film dédié à tous ceux qui se retrouvent du mauvais côté de la barrière dans la vie.
    Les perdants, les perdus, les marginaux, les sans-abris, les nomades...
    Une œuvre qui met un gros coup de projecteur sur ce style de vie difficile, sans pathos, le tout sous une sublime photographie.
    Catherine V.
    Catherine V.

    56 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2021
    L’action de Nomadland (basé sur le livre Nomadland: Surviving America in the Twenty-First Century de Jessica Bruder, paru en 2017) se déroule après la grande crise des subprimes de 2008. Depuis la fermeture de l’usine de gypse d’Empire, au Nevada, où Fern (Frances McDormand) travaillait, la ville est devenue fantomatique. Elle va alors choisir de se débrouiller en dehors d’un système qui semble ne plus pouvoir rien lui offrir.

    Si certains spectateurs ont trouvé que le film, et son histoire, exposaient une ”philosophie naïve”, et si je reconnais moi même que ce n’est bien sûr pas du Ken Loach, la réalisatrice Chloé Zhao se garde bien, toutefois, de ne proposer qu’une vision idyllique, de cette traversée du continent, du Dakota du Sud jusqu’à la Californie.

    Elle s’est intéressée à une Amérique désenchantée, à celle des laissés-pour-compte. Cependant, si certains ”nomades” sont partis vivre de la sorte en quête d’eux-mêmes, abandonnant le matérialisme de notre société, on peut noter aussi que la moyenne d’âge de ces ”nomades” est assez élevée. Il s’agit de retraités, pour beaucoup, qui n’ont, et après avoir travaillé pourtant des années, pas eu les moyens de conserver leur maison, voire de payer un loyer. Elle ne dépeint donc pas avec mièvrerie une vie qui ne serait faussement que ”paradisiaque”.

    Pour certains, faire ce choix d’une vie aussi dépouillée de biens matériels ne peut être vraiment souhaitée tant ça dépasse leur entendement de trouver des avantages à ce type d’existence. Ils ne peuvent que ”subir” mais en aucun cas y trouver un quelconque épanouissement.

    C’est hélas vrai qu’à notre époque où seule l’apparence de ce qu’on peut afficher compte, opter de vivre à contre courant en se séparant, au maximum, de tout ce qui est matériel n’est pas seulement singulier mais peut apparaître, pour plus d’un, carrément ”incompréhensible”.

    Fern va reprendre goût à la vie avec une communauté de gens, comme elles, qui, bien qu'ayant tout perdu, vont lui prouver qu'on peut encore être heureux.

    D'ailleurs, la fin de l’histoire nous montre une Fern qui décide de se séparer définitivement de tous ses souvenirs matériels (entreposés dans un garage/garde-meubles et qui "maintenaient" encore un ”lien” avec son ancienne vie) avouant à son ami qui, les récupérant, lui demande si elle veut vraiment s’en défaire : ”non je n’en ai plus besoin”.

    Elle retrouve ainsi sa liberté pour entamer une nouvelle étape de sa vie. On voit Fern une dernière fois revenir dans les locaux de l'entreprise (laissée à l'abandon) où elle travaillait, avec son mari, et revenir aussi dans la maison qui fut la leur comme pour lui dire adieu et tourner la page définitivement de ce qui fut sa vie d’avant.

    Avec ce final, je n'ai plus m'interdire de penser à la phrase de Louis Vigée ”Je suis riche des biens dont je sais me passer”.

    Nomadland est à la fois un processus de deuil et une magnifique ode à la liberté, superbement photographiée et interprétée.

    Frances McDormand, et David Strathairn, (dans un second rôle) sont les deux acteurs ”connus” car tout le reste du casting est composé de vrais nomades qui viennent y relater leur parcours et raconter leurs anecdotes. Notamment Bob Wells, jouant ici son propre rôle, connu pour sa chaîne YouTube, CheapRVLiving, où il vante les mérites de ce style de vie nomade (lui-même vivant dans un RV depuis 1995).
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2021
    Documentaire contemplatif interminable.
    Elle est indépendante, marginalisée et marginale. Elle côtoie des moments de vie avec d'autres marginaux.
    OK pour les beaux paysages et de la musique américaine enveloppante.
    Mais si on pouvait éviter les ablutions, les passages aux toilettes et les ramassages de détritus ce serait plus supportable.
    Quelques courts dialogues émouvants : avec sa soeur, avec des malades, avec un possible compagnon.
    Mais elle ne se séparera de son alliance... en vivant perpétuellement dans son passé.
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    19 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2021
    La mentalité des américains différent fondamentalement des nôtres et pour eux, vivre dans leur camping car n'est pas un signe négatif. A l'encontre des convois qui jadis sillonnait ce pays à la conquête de l'ouest, l'américain n'hésite pas à tout plaquer à la recherche d'une autre vie si l'emploi l'exige. Ainsi se construisent et disparaissent des villes au fil des besoins de l'emploi, leur coté positif, est qu'ils sont moins accro à la propriété que les européens.
    De ce fait, Frances McDomant partage ses instants avec de réels road-people lesquels interprètent leur propre rôle. J'ai malgré´tout peine à croire que même si on trouve chaleur et humanité dans ce type de communauté, que tout y soit aussi idyllique que dans le film.
    Chaque personnage se raconte le soir au coin du feu, partage, entraide, on voudrait croire qu'il n'y a que cela. Malgré tout la cinéaste dépeint parfaitement l'âme du groupe..
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 969 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Loin du rêve américain, une observation de la vie nomade (plus subie que choisie), des laissés-pour-compte. De ces quelques personnages, malmenés par la vie, on assiste à "l'art" de la débrouille, à la solidarité. Pour autant, après le constat, le film, platonique, ne provoque aucune émotion. Très décevant sur le plan cinématographique.
    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Un beau film, humain et touchant, porté par une actrice incroyable, sur un mode de vie méconnu mais très bien porté ici a l'écran !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2021
    Nomadland raconte l'histoire de ces nouveaux nomades que les crises économiques ont jetés sur les routes, de ces personnes exclues du mirage capitaliste, ces petites mains de l'ultra-libéralisme qui naviguent d'un état à l'autre en fonction des récoltes de betteraves et de pommes de terre. Où pour répondre aux demandes de mains-d'œuvre ponctuelles d'Amazon qui cyniquement leur "offre" un endroit pour garer leurs camionnettes aménagées pour mieux les en chasser une fois que les fêtes consuméristes sont passées et les colis envoyés. Comme à chacun de ses films Chloé Zhao orchestre sa mise en scène sur un fil ténu entre fiction et documentaire, Frances Mc Dormand jouant sa partition au milieu de "vrais gens" dont on partage l'histoire, et elle est exceptionnelle. Nomadland est très émouvant, sans jamais sombrer dans le pathos, le parcours de vie de ces personnes marginalisées est souvent difficile mais aucun système économique, même le plus pourri soit-il, ne pourra jamais tuer l'entraide et les moments de joie et de partage qui existent entre eux. Sur le terreau de la précarité nait même un sentiment de liberté absolue où l'important n'est pas ce que l'on a mais ce que l'on est, où l'on ne dit jamais "adieu" aux gens que l'on croise mais toujours "à plus tard". Avec la beauté vertigineuse des paysages américains, le piano discret de Ludovic Einaudi, la mise en scène sensorielle, naturaliste et surtout fabuleuse de Chloé Zhao, l'interprétation magistrale de tous ses protagonistes, Nomadland atteint la perfection et marquera durablement. Un film magnifique sur ceux qui sont partis sur les routes où partis pour de bon....à voir absolument.
    Update du 16/06/21 (après l'avoir vu sur grand écran)
    Cocteau disait qu'un Chef D'Oeuvre est une bataille gagnée contre la mort. Avec Nomadland Chloé Zhao gagne les batailles passées, présentes et à venir, annihile la mort et devient éternelle. Tout le monde n'aimera pas ce film et tant mieux les trésors ne sont pas faits pour être partagés.
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Frances McDormand nous livre une interprétation forte et poignante. Elle joue juste et porte le film de A a Z. Cette sexagénaire en itinérance dans son propre van survit au fil des jobs qu'elle peut trouver. Ses voyages nous offrent de sublimes paysages.
    Pourtant, je n'ai pas été emballé par cette histoire linéaire avec peu de rebondissements.
    Les enchaînements de scènes de vies, sous fond de critique sociale + de la société actuelle, sont assez fades... sûrement l'objectif mais cela ne m'aura malheureusement pas convaincu...
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