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    Nomadland
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    366 critiques spectateurs

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    Clémentine K.
    Clémentine K.

    192 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2021
    La dure et émouvante fresque d'une dure réalité menée par une actrice principale brute, vraie et authentique. Ce film un peu au format documentaire fait part d'une des nombreuses injustices économiques américaines qu'on efface souvent dans notre perception de ce pays puissant, pourtant si dur avec sa classe moyenne et ouvrière.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2021
    Dans le Nevada, l'entreprise qui a fait vivre pendant des décennies la ville d'Empire n'a pas résisté à la crise de 2008. Fern, récemment veuve, seule dans une ville morte elle aussi, aménage sa camionnette et prend la route vers une vie hors d'un système qui ne veut plus d'elle.

    Ils sont rares les films sociaux dans le cinéma d'Hollywood. A la façon d'un Ken Loach américain, Chloé Zhao fait le portrait de ces américains nomades qui habitent dans leur truck, vivant de petits boulots, choisissant leur destination en fonction des travaux saisonniers qu'ils pourront y glaner. Ce road movie fait la part belle aux paysages somptueux des grands espaces américains, à la force de l'entraide et de la communauté et laisse planer le doute sur les réelles raisons de ce nomadisme, choix de vie ou contrainte d'un système économique sans pitié. Sous le regard incrédule ou réprobateur de ceux qui croient encore au rêve américain, Fern choisie, semble t-il, une certaine forme de liberté.

    Frances Mc Dormand est, cette fois encore, parfaite dans le rôle de cette femme déterminée. Elle est également la productrice de ce film inspiré du livre Nomadland – Surviving America in the Twenty-First Century de la journaliste Jessica Bruder.

    Nomadland vient d'être récompensé de l'Oscar de la meilleure réalisatrice pour Chloé Zhao, du meilleur film et de la meilleure actrice pour Frances Mc Dormand.
    Shephard69
    Shephard69

    335 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2021
    Sur le sujet grave des victimes de la crise financière aux Etats-Unis qui ont tout perdu et se sont retrouvés sur la route, un long-métrage sans jugement ni parti pris qui alterne avec une grande justesse et une puissante force narrative les moments durs, poignants, parfaitement ancrés dans une réalité crue, hivernale et les séquences plus positives, proche du feel good movie, faites de rencontres, d'échanges exactement à la manière du film de Sean Penn "Into the wild". Un rythme un peu lent, contemplatif, une mise en scène assez académique, sans emphase inutile mais très proche de son thème et de ses protagonistes. Des personnages à la psychologie toute en subtilités, magnifiquement écrits avec une mention spéciale évidemment pour Frances MacDormand et David Strathairn. Une belle oeuvre touchante et sensible.
    iznogoodgood
    iznogoodgood

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2021
    J’aurais voulu aimé mais ce n’est pas le cas. Plusieurs aspects sont ignorés : armes, minorités, politique (= trumpisme). Beaucoup trop caricatural et superficiel pour être véritablement crédible.
    Joël Alaric
    Joël Alaric

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2021
    Chloé Zhao, d’origine chinoise et vivant aux Etats-Unis, signe avec Nomadland un film d’une ambition cachetée d’indépendance avant de passer, plus tard cette année, au moins indépendant Marvel « The Eternals » pour le compte de la Walt Disney Company. Compagnie dont le catalogue comprend Nomadland depuis le rachat de la 21st Century Fox en 2019.

    La « ville d’entreprise » Empire, Nevada où vivaient Fern (Frances McDormand) et son mari a été reléguée au rang de « ville fantôme » depuis la chute de l’entreprise minière à l’origine de sa fondation. Nomadland évoque cette époque passée, par une sédimentation des souvenirs qui convergera vers le motif mémoriel d'un jardin allant jusqu'aux montagnes, tout en suivant l’année de Fern sur les routes du grand Ouest. Fern est alors devenue une veuve sexagénaire en proie à la solitude des souvenirs pour seul horizon, au coeur d’une Amérique des grands espaces arpentée par des hommes et des femmes nomades travaillant au rythme des saisons de la grande économie, des emplois et des rencontres "down the road".

    "My dad used to say “What’s remembered lives.” I maybe spent too much of my life just remembering." - Fern

    Quoi de mieux que l’autorité chaleureuse de Frances McDormand pour dresser le portrait de cette femme ayant fait un choix de bravoure, celui de partir, pour mieux décrocher une forme de liberté qu’il faut savoir assumer. McDormand ne brillera cependant pas ici tant dans le caractère assuré qu’on lui connaît que dans sa fébrilité devant les bribes de vies qui lui sont précieusement confiées par des hommes et femmes aux tempes grisonnantes. Fern est donc la caution narrative d’une fable documentaire plus large concoctée par Zhao. Fable documentaire car les autres personnages jouent, comme dans son précédent film The Rider, ce qui semblent être leurs propres rôles, sous leurs propres noms et dans leurs propres vies le long des routes parcourues pendant le film. Chacune de ces histoires, intimées à Fern avec plus ou moins de développements, sont autant de pierres ramassées qui finissent à un moment du film dans les flammes d’un feu de camp lors d’une soirée d’adieux.

    Si le film montre certes comment Fern apprend à habiter d'elle-même des terres potentiellement infinies mais souvent cerclées de chaînes de montagnes, il nous laisse comprendre que les grandes entreprises comme Amazon mais aussi les business plus modestes (restaurations, campings etc) participent aujourd’hui à baliser ces grands territoires pour des « 60’s something » voguant de jobs en jobs souvent après un dépérissement économique les ayant poussés sur le bord d'une route plus figurée. Une conquête de l’Ouest rejouée avec une partition plus dans l'ère du temps. Le film encourage alors l’imaginaire du spectateur à poétiser ces nomades en « cow-boys » des temps modernes qu’il ne s’agit surtout pas tant de plaindre pour leur précarité que d’admirer pour leur liberté. On se retrouve alors désarçonnés car si Zhao parle de conditions sociales remuant les tripes, elle invite davantage, à travers l'histoire composée pour Fern, à s'attarder sur la capacité de ces personnes à dompter cette solitude et cette incertitude de la vie induites de toute manière pour tous, en tout temps et en tout lieu. Dès lors surgira, dans une contemplation constante, la beauté de ces nomades affectés mais non résignés qui ne sont pas pour Zhao un énième réceptacle artistique pour pointer du doigt un système déjà tombait des nues depuis un moment.

    Par moments la caméra s’élance vers de subreptices essais malickiens qui, s’ils ne virent pas dans une poésie des images peu utile à la veine "documentaire", permettent cependant à la réalisatrice de composer une poésie des paysages bien à elle, des paysages pastels et à plusieurs strates (tout en haut le ciel, un soleil en puit de lumière, l'horizon, les grandes étendues, Fern et son van tout en bas) qui abasourdissent le pauvre mortel. Le montage est fait de séquences souvent courtes et d’ellipses maîtrisées qui démontrent la capacité de Zhao à garder le fil de l’histoire intact et bien tendu pour dessiner au cordeau le mouvement circulaire qui s’opèrera en définitif d'Empire, Nevada vers Empire, Nevada. Et dans un dernier plan, vers Empire, Nevada à nouveau ? Fern trouvera-t-elle ici un nouveau cycle de vie pour rythmer les années devant elle ?

    "What the nomads are doing is not that different than what the pioneers did. I think Fern is part of an American tradition." - une connaissance de Fern

    Au final Nomadland bouleverse et renverse de par ces tableaux des grands espaces et ces personnages qui les emplissent d'une solitude baignée d'une certaine plénitude derrière les souffrances et la douleur. Et cela finit par se répercuter au-delà de l'écran.
    gabdias
    gabdias

    86 abonnés 1 803 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2021
    Plongée brutale et touchante de l’Amérique profonde celles des nouveaux hippies, les nomades, ceux qui galèrent au quotidien pour survivre, sous fond de propagande politique sociale. Un film très personnel porté par l’époustouflante F.McDormand, on pourra lui reprocher un partie pris et un certain bavardage mais au film c’est un très grand film. Oscar du meilleur film mérité.
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2021
    On découvre le cinéma de Chloé Zhao, en 2015 avec « Songs My Brothers Taught Me » en français « Les chansons que mes frères m’ont apprises « le film fait sa grande première à Sundance et passe aussi par Cannes, à la quinzaine des réalisateurs. Le premier film de Chloé Zhao, suit ici le destin de Johnny et de sa petite sœur Jashaun dans la réserve indienne de Pine Ridge. Réserve sioux du Dakota du Sud, où sera également tourné « The Rider ». Premier film inoubliable qui installe ici les bases de son cinéma, un cinéma au plus près de la vérité entre fiction et réalité qui recherche ou redécouvre son identité. À travers ces trois premiers films le thème de... boulevardducinema.com
    Avoine M.
    Avoine M.

    60 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2021
    Une rencontre. Une route déserte. Une autre rencontre. Un décor désertique. Une rencontre. Ah? Amour ou amitié? Pour faire durer le suspense, une autre route (ou la même, on ne sait pas trop ) Que cet assemblage de saynètes volatiles ait pu obtenir autant de prix laisse songeur. Hommage hollywoodien condescendant aux laissés-pour-compte du mythique "rêve américain"? En attendant une improbable réponse et la fin du suspense ci-dessus décrit, vous reprendrez bien un peu de désert?
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    139 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2021
    Les intentions sont bonnes, celles de Steinbeck évidemment, McDormand vit son rôle, oui mais c'est d'un ennui mortel.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Le cinéma américain est, lui, toujours là, toujours vif, toujours debout... et heureusement qu'il est là. "Nomadland" est un drame poignant, subtil sur l'Amérique d'en bas. Aucun misérabilisme, aucun pathos, aucune revendication, aucune aigreur gauchiste ou socialisante dans ce portrait d'une femme courageuse et obstinée. Une façon de filmer élégante et douce qui laisse sans voix, des paysages magiques et une Frances Mac Dormand dans le rôle de sa vie.
    John Henry
    John Henry

    105 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2021
    Il y a dans ce film, dans le destin de ces vies minuscules et "libres", la sensation de notre monde, de notre civilisation qui hocquette. On les sent écrasés par un système mais jamais ils ne se plaignent, ne se lamentent, ils se tiennent debout, droit, à l'étroit parfois dans leurs caravanes mais ils avancent et ils vivent ce qu'ils peuvent vivre de mieux. Nomadland est émouvant parce qu'il n'est le portrait que de'hommes et de femmes intenses, vibrants, qui jusqu'au bout garderont toute leur dignité. Perdus sur l'immensité de la Terre, fourmis travailleuses d'un système qui les exploite. Mais ça, jamais on ne le lira dans leurs yeux trop fiers.
    Magnfique et émouvant.
    Wasapat
    Wasapat

    24 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2021
    je pense que Clint Eastwood aurait aimé faire ce film la vision d' une Amérique différente est très bien posée dans cet opus
    l 'interprétation de Frances McDormand est juste magnifique et fait remonter le niveau désastreux ( à des rares exceptions faites) des productions hollywoodiennes de ses dernières années
    un bel hymne à l 'être humain accompagnée d une réalisation sans faille
    ça fait vraiment du bien de se poser 2 heures devant cette réflexion maitrisée de main de maitre
    laurent r.
    laurent r.

    8 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Je pourrais être très sévère mais je vais quand même garder quelques points positif. Le point fort l'excellent musique, beau paysage et France Mcdormand très juste. Maintenant le reste les personnages secondaires trop fugaces pour être attachant, trop de scènes courtes et pas d'histoire. Le film n'est pas bon mais il mérite sûrement deux étoiles.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2021
    La vie de nomades, si certains la choisissent, d’autres pas vraiment et en subissent les aléas. Parcourant l’Ouest américain à bord de son vieux van aménagé (dont le splendide mais méconnu parc national des Badlands dans l’Etat du Dakota du Sud), Fern tente de survivre à une certaine détresse économique en faisant de petits mais parfois pénibles boulots ici et là. Voilà un film qui ne ment pas et qui n’édulcore nullement la vérité. Un film vrai, fort, bouleversant sur un mode de vie mais surtout sur une réalité sociale dramatique, dont les images et la musique viennent subtilement souligner de ses magnifiques prises de vues et de ses belles notes toute l’émotion du moment. Avec un regard profondément humain, Chloé Zhao s’immisce au sein d’une communauté dite "sans maison" dont la majorité interprète leur propre rôle et donne la possibilité à Frances McDormand de démontrer (mais cela est-il encore vraiment nécessaire ?) qu’elle est une immense actrice. N’ayant volé aucune des nombreuses récompenses qu’il a glané un peu partout, « Nomadland » est un très beau film qui touche au cœur. Personnellement, j’appelle ça un chef d’œuvre.
    Ja Z
    Ja Z

    52 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2021
    On dirait un documentaire biographique d'une personne vivant en nomade et de son envie de vivre à l'extérieur en travaillant ici et là, rien d'intéressant.
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