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Bien que très classique dans sa trame (duo carcéral traditionnel), cette nouvelle déambulation en milieu clos se distingue par son panel assez vaste des profils emprisonnés (jusqu'à un incroyable Mickey Rourke travesti) qui malgré des traits attendus évitent tout manichéisme grâce à de signifiants détails et à une distribution au cordeau, du jeune Edward Furlong en quête initiatique au fascinant Willem Defoe en passant par de patibulaires seconds couteaux ou de viciés gardiens. Retranscrivant efficacement l'ambiance néfaste, nerveuse, de la prison, sans didactisme, Steve Buscemi ne brille pas par sa réalisation mais conserve un dynamisme louable renforcé par une vivifiante bande-son. Régner en Enfer vaut mieux que servir au Paradis...!
Quel est vraiment l'intérêt de ce festival d'ennui. Je veux voir un film de prison avec une sorte d'histoire pas une histoire qui se termine par l'un d'eux en train de déconner dans un camion à ordures et pour échapper à quoi. Animal Factory est bien sûr un film irréel. Si quelqu'un entrait dans l'une de ces machines il serait coupé en dix minutes. Ce n'est pas non plus ce que nous voyons dans aucun de ces documentaires sur les prisons les plus dangereuses d'Amérique où les Noirs, les Blancs et les Mexicains sont séparés entre les mauvais et les bons. Si ce genre de films est censé être un divertissement alors pourquoi ne pas nous donner quelques meurtres...
videoman29
Steve Buscemi est un formidable acteur qui a pas mal traîné sa bosse dans le cinéma indépendant US et qui a prêté sa « gueule » à quelques seconds rôles marquants, voire emblématiques (Je pense au fameux « M. Pink » de « Réservoir dogs », mais pas que !). Ainsi lorsqu'il décide de passer derrière la caméra, on ne peut que suivre avec intérêt et curiosité le début de cette nouvelle carrière. Techniquement, « Animal Factory » bénéficie d'une réalisation plutôt propre et académique et c'est justement là que le bât blesse ! Je m'attendais à quelque chose de plus déjanté et de moins lisse, à l'instar des grands cinéastes qu'il a côtoyé, comme Quentin Tarantino ou les frères Coen. Ceci dit, son film ne manque tout de même pas de qualités et dépeint un univers carcéral abrupt, même s'il manque un poil de réalisme. Les personnages principaux sont attachants et le duo formé par Edward Furlong et Willem Dafoe fonctionne à merveille. Les rivalités entre bandes ethniques, la loyauté omniprésente et cette relation étrange mais profonde qui s'installe entre les deux héros permet au film de rester sur les rails, malgré quelques lourdeurs indigestes. Bon an, mal an, l'intrigue reste suffisamment cohérente pour ne pas ennuyer, d'autant qu'il faut noter la présence réjouissante de quelques savoureux acteurs comme Dany Trejo ou Mickey Rourke... Pas si mal, finalement, pour une première tentative !
J'ai trouvé le film un peu plat, il ne se passe pas grand chose au final, il se laisse bien regarder, les acteurs du film sont très bon et lui donne un certain prestige, le talent est au rendez-vous, du coup c'est un peu frustrant, l'histoire ne va pas assez loin durant ces petites 90 minutes, les sujets sont zappés un peu vite les uns après les autres.
Stephenballade
"Animal factory" est un film surprenant si on n’a pas pris la peine de lire au préalable le synopsis, car le titre ne laisse supposer en rien que c’est un film sur le milieu carcéral (hormis l'affiche bien sûr). Des sujets comme celui-ci, on en a déjà vu quelques-uns mais rarement, voire jamais, de façon aussi dure. Pour mettre le doigt sur l’attrait peu envieux des prisons, le tournage s’est fait dans un établissement pénitentiaire radié depuis 1996, du fait de sa décrépitude avancée, laquelle offrait des conditions de vie détestables aux détenus. Un bon moyen de les empêcher de récidiver, ceci dit… Nous sommes invités à suivre un jeune trafiquant de drogue issu d’une famille bourgeoise. Comme quoi, il ne faut pas nécessairement sortir d’un milieu défavorisé pour devenir un délinquant, aussi petit soit-il. Et c’est ainsi que nous sommes amenés dans une des prisons les plus dures mais aussi les plus vétustes des Etats-Unis, au beau milieu des sacrées gueules qui ont décidément la tête de l’emploi. Parmi eux, on trouvera Danny Trejo dans la peau d’un Vito presque trop sage, se servant sans doute de son passé houleux. On reconnaîtra peut-être aussi Mickey Rourke excellent dans le rôle de Jan (personnellement, je ne l’ai pas reconnu), mais aussi Tom Arnold dans le petit rôle (bien qu’important dans l’aspect malsain de cette prison) de Buck, et surtout Willem Dafoe très bon encore une fois dans la peau de Earl Copen, confondant de réalisme avec son crâne rasé. Le réalisme : voilà le maître mot de la réalisation de Steve Buscemi, quasi néophyte dans la mise en scène. Ce dernier a su faire preuve de sobriété, sans artifices, et n’a pas reculé devant les nombreux clichés liés à ce genre de tôle. Seulement son œuvre parait un peu trop sage, pas assez violente, et un peu répétitive, voire plus ou moins prévisible. J’ignore si le roman éponyme d’Edward Bunker sur lequel s’appuie le film est du même tonneau, mais on va supposer que oui puisque c’est l’écrivain lui-même qui a signé l’adaptation cinématographique, se servant de son passé de détenu au cours duquel il a été le compagnon de cellule de Danny Trejo. Au final, "Animal factory" semble manquer de profondeur dans son propos, avec un scénario des plus simples, dans une ambiance glauque (elle le serait à moins) renforcée par l’éclairage blafard des plafonniers et la lumière aveuglante de la cour. Porté par un duo tout en contrastes entre un vieux briscard de la tôle (porté par Willem Dafoe) et une jeune gueule d’ange au physique frêle (incarné par Edward Furlong), occultant du même coup le développement des personnages secondaires et quelques événements notables
spoiler:
comme l’émeute (certes maîtrisée, mais... de quelle façon !)
, "Animal factory" n’a pas les arguments pour détrôner un certain "Midnight express" de son piédestal, pas même de l’égratigner ne serait-ce qu'un peu.
, "Animal factory" n’a pas les arguments pour détrôner un certain "Midnight express" de son piédestal, pas même de l’égratigner ne serait-ce qu'un peu.
Franchement, au vu du pitch, je m'attendais à bien plus de violence et de noirceur. Mais tout le monde est gentil avec Edward, protégé par le caïd de la prison, qui agit de façon totalement désintéressée, un peu amoureux, peut-être, mais qu'est-ce qu'il peut être romantique, dans ce film, Willem. Bref, tout ça pour dire que quand on a vu Oz ou Dog Pound, on trouve le film de Buscemi un peu gentillet, en même temps, je ne connais les prisons américaines qu'à travers le cinoche ou la télé, peut-être qu'on noircit le tableau dans la majorité des œuvres, pour plus de spectacle. Peut-être est-ce le film de Buscemi qui se rapproche davantage de la réalité, je n'en sais rien, ce qui est sûr, c'est que le spectateur préfère plus de noirceur, en général, au niveau du film carcéral, en tout cas, moi je préfère.
Pour un acteur génial et atypique comme Steve Buscemi, j'aurais pensé son film un peu plus original, certes, tiré d'un roman autobio mais là, ce film reste quand même assez plat et mou. Les acteurs sont plutôt bien choisi et le rendu carcérale pas trop mal mais dans l'ensemble on reste sur notre faim. D'ailleurs la fin est juste trop facile et se finie "platement". Bref, je n'ai pas vraiment accroché.
FaRem
"Animal Factory" était surement un bon film à sa sortie, mais ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui avec la multiplication des films sur l'univers carcéral celui-ci ne raconte rien de nouveau et le traitement est assez banal. Au jour d'aujourd'hui le film aurait plus tendance à ressembler à un simple téléfilm s'il n'y avait pas ce très bon casting. Steve Buscemi a voulu mettre l'accent sur les relations humaines au sein de la prison et sur l'entraide entre deux détenus, mais à trop vouloir en faire, il ne va pas à l'essentiel ce qui se ressent sur le rythme du film qui est très lent, il ne se passe pas grand chose à vrai dire, le film est très ennuyeux et trop répétitif.
Une énième chronique du monde carcéral Américain, pas mal, même si un peu léger par moment.
Adapté d'un roman, Animal Factory traite des vices et des déviances sexuelles dans le milieu carcéral par lequel Steve Buscemi réussit un compromis intelligent entre subtilité et violence. La sobriété générale de l'ensemble est intéressante, car elle allège l'atmosphère du film sans altérer la réalité du monde de la prison. Le tout démarre ainsi tranquillement puis monte en puissance au fur et à mesure que l'on s'attache à la profondeur des deux personnages principaux. Les courtes mais délicieuses apparitions de Mickey Rourke renforcent l'intérêt de ce bon moment de cinéma. Un petit bémol pour les scènes d'émeute, un peu molles.
Redzing
Réalisé par Steve Buscemi, "Animal Factory" dépeint un univers carcéral réaliste et caustique, mais se veut moins dur et moins sombre que d'autres long-métrages abordant le même thème. Il n'en reste pas moins un film critique et bien réalisé, pointant du doigt le fait qu'une fois incarcéré, les criminels ont le choix entre s'enrôler dans des gangs et devenir plus dangereux, ou être réduit à une état d'esclave sexuel. Le film bénéficie grandement de ses acteurs : entre quelques gueules, Willem Dafoe est très charismatique en vétéran respecté. Edward Furlong dispose quant à lui d'un personnage peu attachant (un jeune de bonne famille minable condamné pour trafic de drogue), mais est très convaincant dans son rôle. Il s'agit d'ailleurs de l'une de ses dernières grandes apparitions notables (repéré dans "Terminator 2", sa carrière ne décollera pas dans les années 2000). En somme, "Animal Factory" prouve que Steve Buscemi n'est pas seulement un acteur talentueux.
Encore un film sur l'univers carcéral, ok, c'est vrai qu'ils commencent a être nombreux mais Animal Factory en est un qui reste correct et assez bon..
Niveau casting, les deux "héros" principaux sont bons en particulier William Dafoe qui reste excellent comme souvent...
Ce qui "gêne", je trouve, c'est qu'il y a très peu de violence dans le film alors que justement, c'est un peu con dans un film sur la prison, et qu'à aucun moment il y a vraiment un passage qui fait monter le film en tension, du coup, sa fait plus passer le film pour un documentaire où Danny est protégé par un groupe d'habitués de la prison qui sont étonnamment très sympas pour des taulards, une fin une peu naze, qui n'a rien a voir avec le thème principal du film..
Bon, après avoir enfoncé le film^^, faut quand même dire les bons cotés, sa reste quand même assez réaliste et potable, il y a un bon rythme, pas de moments trop longs, quand même choqué de voir Mickey Rourke en travelo^^ et une mention spéciale a W. Dafoe qui assure très bien son taff!
Bon film sur l'univers carcéral, pas vraiment trash ni violent donc forcément un peu moins réaliste, mais assez immersif et qui se regarde tranquille!
See that, Pelo!
Niveau casting, les deux "héros" principaux sont bons en particulier William Dafoe qui reste excellent comme souvent...
Ce qui "gêne", je trouve, c'est qu'il y a très peu de violence dans le film alors que justement, c'est un peu con dans un film sur la prison, et qu'à aucun moment il y a vraiment un passage qui fait monter le film en tension, du coup, sa fait plus passer le film pour un documentaire où Danny est protégé par un groupe d'habitués de la prison qui sont étonnamment très sympas pour des taulards, une fin une peu naze, qui n'a rien a voir avec le thème principal du film..
Bon, après avoir enfoncé le film^^, faut quand même dire les bons cotés, sa reste quand même assez réaliste et potable, il y a un bon rythme, pas de moments trop longs, quand même choqué de voir Mickey Rourke en travelo^^ et une mention spéciale a W. Dafoe qui assure très bien son taff!
Bon film sur l'univers carcéral, pas vraiment trash ni violent donc forcément un peu moins réaliste, mais assez immersif et qui se regarde tranquille!
See that, Pelo!
Un film violent sur la destruction que provoque l'univers carcéral. Un film sans concession porté par des acteurs totalement géniaux!! un vrai choc ce film
Pour son premier long-métrage, l'acteur Steve Buscemi, dans Reservoirs Dogs, choisi d'adapter le roman éponyme d'Edward Bunker intitulé " La Bête entre les murs ". Le scénario du film met en scène Ron Decker, un jeune homme tombé dans un petit trafic de drogue. En raison de son âge, la justice décide de faire un exemple et le condamne à une lourde peine : la réclusion dans l'une des prisons les plus durs des Etats-Unis. Dans ce milieu hostile, sa survie dépendra des protections qu'il pourra obtenir auprès des autres prisonniers, notamment un certain Earl Copen, ancien chef de gang qui connaît tous les rouages de la prison... Ce drame est poignant, nous découvrons le milieu carcéral, un monde cruel et organisé avec des clans, notamment les groupes ethniques. Steve Buscemi, excellent acteur, s'avère être un excellent metteur en scène et nous montre un environnement instable et violent, où la moindre petite erreur peut être fatal. Le fait d'avoir tourné le film dans un établissement pénitencier en activité, avec de vrais détenus comme figurants, permet de crédibiliser tous les personnages. Le casting est excellent, il met en scène le jeune Edward Furlong, qui après l'exceptionnel " American History X ", signe une nouvelle fois une très bonne interprétation, tout comme Willem Dafoe, Mickey Rourke et Danny Trejo vraiment exceptionnels. Les personnages sont forts, les acteurs sont très charismatiques, les scènes intenses renforcent la puissance de ce drame poignant, violent et surtout réaliste. On adhère à ce drame car il est l'un des rares à nous montrer le quotidien de la vie en taule, les gangs, la corruption, les tentatives d'évasions... Le film revisite donc les codes du film carcéral, et montre la solidarité entre un jeune détenu et un vétéran qui élaborent ensemble un plan d'évasion. Le film ne possède aucune longueur, le rythme est soutenu. Par conséquent, ce " Animal Factory " demeure un très bon film sur le milieu carcéral, un drame poignant, violent et réaliste, remarquablement mise en scène.
Niveau milieu carcéral, on m'avait habitué à Prison Break, le film Animal Factory m'a juste énormément charmé. Je pense que Willem Dafoe joue un rôle clé dans l'appréciation du film, le duo qu'il forme avec Edward Furlong est excellent. J'ai eu peur de me retrouver devant un film d'une violence extrême et en fait cela s'avère être une violence quelque peu atténuée. Mais Willem Dafoe est juste incroyable, beau, charismatique, il tient vraiment ce film au creux de ses mains. J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, j'ai passé un excellent moment!
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