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jerome S.d.c.
25 abonnés
116 critiques
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1,0
Publiée le 12 janvier 2022
Film d'une lourdeur extrême, avec des pseudo-gags aussi éculées et démodés que des acteurs besogneux, qui suivent -peu persuadés - un scenario très poussif. Quelques critiques indulgentes de presse étrangement bien complaisantes....
Une comédie gentillette mais tres mince avec Balasko dans un rôle de douairière aigrie, Philippe Catherine en gentil éberlué et Anais Demoustier en jeune femme charmante et délurée. Des rôles tres convenus donc avec quelques critiques sociales assez lourdes. Le genre de film qui se voit sans déplaisir mais mérite t-il de payer une place en salle ? Ceci est une autre histoire m.
L'affiche est très réussie et le film est pas trop mal, assez atypique... j'ignore dans quel genre le classer car chaque plan oscille entre une tendance humour bobo avec l'air de ne pas y toucher et un humour très très lourdaud... logique quand on oppose Anaïs Demoustier à Josiane Balasko...! Subtilité d'un côté, gros sabots de l'autre...! Je crois que Josiane et ses gros sabots ont quand même pris le pas et c'est un peu dommage!
C'est un peu frustrant car tant qu'a faire une film décalé , il faut y aller jusqu'au bout. Reste quand même quelques scènes très amusantes et bravo également pour la démarche de faire un film différend.
Après deux premiers opus (avec le duo Vimala Pons/Vincent Macaigne), Antonin Peretjatko (à vos souhaits !..) récidive sur grand écran (mais toujours, heureusement, à durée plutôt brève - aux alentours des 90 min, générique compris ; d'ailleurs, il multiplie par ailleurs les courts métrages), et "innove" : il change ses acteurs principaux (ici Anaïs Demoustier/Philippe Katerine), et complète son casting avec quelques interprètes chevronnés (Josiane Balasko - qui inaugure une série de belles-mères ces temps-ci ?....voir le récent "Un Tour chez ma Fille" ; Philippe Duquesne ou même Sergi López). Que dire d'autre de ce "La Pièce rapportée" (titre désignant "Ava"/Anaïs Demoustier, la bru qui fait tache chez les "Château-Têtard", famille d'inventeurs et capitaines d'industrie depuis 4 générations, et tarde, qui plus est, à donner un héritier à ces nantis) ? Ce n'est même plus (au moins) aussi déjanté (tendance assurément foutraque) que "La Fille du 14-Juillet", ou "La Loi de la Jungle" - quelques situations gaguesques seulement à se mettre sous les yeux, noyées dans un brouet vaudevillesque sans originalité, ni rythme... Une vague critique sociale affleure encore, mais l'absence criante de direction d'acteurs peine à la rendre productive ! Le plus réussi est l'affiche....
Fait penser aux premières réalisations de Pierre Richard, sorte de marivaudage à résonance sociale avec une critique tout azimut, un « au théâtre ce soir » sovietoïde avec ce que cela peut comporter comme excès. Un vrai style, où la caricature n'est pas forcément là où on l'attendrait. Belle distribution, surtout féminine et un Philippe Katerine sous-exploité et paresseux à l'instar de son personnage.
J'avais adoré les deux précédents films d'Antonin Peretjatko, mais là quelle déception ! L'histoire est rachitique, les rebondissements à la fois rares et poussifs, et surtout les personnages plus sinistres les uns que les autres, ce qui fait que certains acteurs s'en foutent (Katerine, Lebghil) et d'autres se démènent pour rien (Lopez, Balasko, Duquesne)... Quant à Anaïs Demoustier, elle a l'air de se demander ce qu'elle fait dans le film bien davantage que dans le salon de sa belle-mère. Peut-être un manque de temps lié à la drôle d'année 2020 explique-t-il ce ratage. On a l'impression que le premier jet du scénario a été porté directement à la réalisation, sans prendre le temps des mille inventions visuelles et textuelles qui faisaient le charme des précédents films du réalisateur. Sans rancune, espérons que la prochaine cuvée aura meilleur goût !
Un peu de fantaisie n'est pas de refus en ces temps sanitaires et Antonin Peretjatko s'y emploie avec La pièce rapportée, successeur de La fille du 14 juillet et de la Loi de la jungle qui n'ont cependant pas laissé de souvenir impérissable. Ce sera aussi le cas pour ce troisième film, malgré quelques situations amusantes et des personnages hauts en couleur. Cette comédie de mœurs se veut primesautière, tout en véhiculant quelques messages sociaux, en opposant haute bourgeoisie exsudant de morgue et classes populaires exsangues et en se gaussant gentiment de la fameuse théorie du ruissellement des richesses. Le film présente la revanche des moins nantis dans un récit formellement désuet où les péripéties semblent tout droit sorties d'un bon vieux vaudeville. La pièce rapportée garde une légèreté en toutes circonstances, avec une tendance au burlesque et à l'absurde pas suffisamment exploitée, en misant sur quelques quiproquos mais surtout sur l'abattage de ses comédiens. Les seconds rôles sont hélas plutôt sous-exploités (Sergi Lopez, William Lebghil), à l'exception notable de Philippe Duquesne, irrésistible en détective privé, lointain émule de Bogart. Il y avait beaucoup à espérer de la confrontation entre la pétillance d'Anaïs Demoustier et le cynisme de Josiane Balasko, arbitrés par le côté lunaire de l'immense Philippe Katerine. L'alchimie fonctionne par à-coups mais prodigue quelques uns des meilleurs moments du film. C'est toujours cela de pris sur la morosité ambiante.
Curieuse bienveillance critique autour des films d'Antonin Peretjako qui ici aura peut-être plus de mal à résister devant la lourdeur de l'ensemble... L'employé de métro syndicaliste est un sournois, les gilets jaunes sont la chair à canon de la bourgeoisie, l'amant détective se défile dès qu'il s'agit d'affronter les responsabilité de la paternité (pour finir chauffeur de maître)... Tout cela se voudrait satire grinçante, et manifeste surtout un regard cynique, toujours plus malin que ses personnages, les pieds pris dans le béton armé du scénario et regardés de très loin et sans la moindre bienveillance.
c'est lourd. pas drôle. joli casting pourtant même si Philippe Katerine n'est pas drôle dans ce film. à sa décharge dans un film pas drôle, on ne peut pas lui demander l'impossible (il était pourtant génial dans le Grand bain). Anais Demoustier est toujours aussi fraîche et craquante et Josiane Balasko toujours truculente à souhait. Pour le reste...Antonin P. peine à se renouveler. Hélas pour lui (et pour les spectateurs) loufoquerie n'est pas égale à débilité.
Un gros navet où l'on s'ennuie beaucoup. Je suis partie avant la fin, un autre spectateur s'était carrément endormi. L'histoire (si on peut parler d'histoire) est trop légère, sans rebondissement et terne. Les gags (le robot pour faire marcher Josiane Balasko, la comédienne dans le violoncelle, le pain plein de bave du chien, par exemple) sont d'une triste lourdeur. Dommage pour Josiane Balasko que j'adore pourtant. Un film sans intérêt.
Gentillet, sans plus. Après un excellent film iranien, on se dit que le cinéma français a du plomb dans l'aile, pour se complaire dans des comédies faciles, même en 2021...
Bon à éviter, c'est du grand Jean Pierre Mocky, façon 1985, "en moins bon."...on se fait avoir par la distribution, la bande annonce, à part quand Josiane se casse la figure dans les escaliers ( c'est dire le, niveau), tout est au premier degré, sans esprit , je me suis même demandé ce que faisait ce film dans le meilleur cinéma de Brest (les studios)....Bon Anais Desmoutiers se montre séduisante, c'est le seul point positif....Si vous êtes très fatigué, ça peut vous faire du bien, sinon je ne vois pas, dans deux jours j'aurais oublié ce "navet" dont on ne peut même pas faire une soupe...Je ne conseille pas,
Dès le générique le ton est donné en se foutant du politiquement correct, ensuite il faut aimer le décalé, l'incongru, le vaudeville… et là je dois dire qu'on est servi dans cet univers que ne renierait pas Topor. Le film offre plusieurs niveaux de lecture, disons-le de suite si la lecture politique peut sembler lourde, l'autre lecture celle du cynisme fonctionne à fond. Le film rend également un hommage très réussi au burlesque avec les spoiler: touristes anglais et la séquence de la contrebasse. Côté interprétation on est absolument sous le charme d'Anais Demoustier, et Balasko est toujours aussi bonne malgré le rôle ingrat. Ce film qui se déguste comme une bonne friandise a quand même un gros défaut… il est trop court !
Vu les retours, j'avais vraiment peur de me retrouver face à un navet, ou du moins quelque chose d'assez médiocre, surtout que j'aime beaucoup le réalisateur et que je plaçais de grands espoirs dans ce film.
Et en fait, ça va. Je mentirais en disant que je ne me suis pas régalé. Surtout qu'il prend grand soin de remplacer Vimala Pons qui jouait dans ses deux premiers films par une autre actrice que j'adore : Anaïs Demoustier. Elle apparaît et je suis conquis. On pourrait dire qu'elle joue toujours le même personnage où elle est pétillante, avec une certaine candeur, mais on ne va pas se mentir, elle le fait très bien et ça fonctionne. Moi j'y crois ! Et surtout je crois qu'un jeune riche beau mec (joué à par Philippe Katerine, qui est bien évidemment canon) tombe amoureux d'elle quasiment au premier regard.
Et à côté de cette histoire de triangle amoureux, je dois avouer que ce qui m'a fait le plus rire c'est la caricature de la bourgeoisie. Alors c'est pas subtil pour un sous, mais voir des riches sortir le champagne pour fêter un grand jour parce qu'on a supprimé l'ISF, je dois avouer que oui, ça me fait rire. De manière générale, Josiane Balasko dont je ne suis pas le plus grand fan, loin de là, cumule vraiment tous les meilleurs gags du film. Disons qu'ils sont allés jusqu'au bout du délire avec son personnage et tant mieux. Globalement le film ne s'interdit pas grand chose et ça peut surprendre lorsqu'on passe d'un gag cartoonesque à une mare sang... Contraste que j'aime beaucoup.
En fait, le défaut serait que tout ça ne pisse pas très loin. Mais la mise en scène est assez soignée, c'est assez frais, assez bien joué pour qu'on puisse s'amuser devant ce vaudeville. Je dirais également que certaines scènes auraient méritées plus de temps, quitte à en rajouter un peu. Je pense à la scène qui est sur l'affiche avec Demoustier qui sort nue d'un étui de contrebasse, ou bien la fin, qui est franchement bien trouvée, mais j'aurais voulu en voir encore plus.