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St Montipel
7 abonnés
152 critiques
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1,0
Publiée le 6 avril 2022
Difficile de faire une critique sur un film aussi indigent. Je n'ai rien contre le côté déjanté d'un film mais faut il encore que ce soit drôle et non pas navrant. Les acteurs se noient totalement dans ce film, seule la fraicheur d'Anaïs Demoustier mérite une petite mention. Un film pour des critiques professionnels qui voient une satyre sociale (oups),pas pour les spectateurs.
Comédie décalée et sarcastique, entre l'esprit de Mocky et celui des premiers Chatiliez. Des instants de poésie alternent avec bonheur avec le vaudeville. Attachant à défaut d'être la comédie du siècle.
Quelques originalités dans une production qui s'avère molle et qui réussit à nous faire ressentir l'ennui éprouvé par le personnage principal. Mieux vaut éviter de chercher une morale dans ce film au risque d'être encore plus déçu.
Une comédie douce amère totalement déjantée....qui déstabilise un peu au début...mais on aurait aimé qu'elle continue encore un peu...comme une jolie fable ..comme un bonbon sucré. Le duo Demoustier - Balasko fonctionne à merveille.
Paul Château-Tétard (Philippe Katerine) est un héritier fin de race que sa mère, Adélaïde (Josiane Balasko), paralysée depuis un accident de chasse, désespère de marier. Il finit par jeter son dévolu sur Ava (Anaïs Demoustier), une jeune fille ingénue qu’il a croisée dans le métro. Mais la bru déplaît à sa perfide belle-mère qui recrute un détective privé pour l’espionner tandis qu’Ava, qui s’est vite lassée des gamineries de son nouveau mari, s’éprend pour un bel inconnu (William Lebghil).
Avec quelques jeunes réalisateurs de sa génération, Guillaume Brac, Justine Triet, Sébastien Betbeder, Thomas Salvador, Antonin Peretjatko fait souffler un vent nouveau dans le cinéma français. Cette Nouvelle Nouvelle Vague tourne des films joyeusement burlesques et savoureusement politiques. Inspiré d’une courte nouvelle de la dramaturge Noëlle Renaude publiée dans les 80ies, "Il faut un héritier", "La Pièce rapportée" est un vaudeville assumé. Un genre volontiers désuet, usé jusqu’à la corde par le théâtre de boulevard, dont Antonin Peretjatko outre à dessein les conventions.
Sa bande-annonce m’avait fait frétiller d’excitation. J’en avais même fait la publicité sur ma page FB, ce qui ne m’arrive pas souvent, m’attirant quelques commentaires amusés d’amis qui raillaient ma frivolité. Force m’est de reconnaître qu’ils n’avaient pas entièrement tort. "La Pièce rapportée" est en effet une farce loufoque dont le charme ne dépasse guère celui qu’exhale sa bande-annonce. Anaïs Demoustier, pour laquelle j’ai les yeux de Chimène, y est irrésistible dans un rôle qui lui va comme un gant, celui de la ravissante ingénue – dont un esprit chagrin pourrait redouter qu’elle ne finisse rapidement par s’y huppertiser. Philippe Katerine ravira tous les fans de… Philippe Katerine que la diction languissante enthousiasme. Quant à Josiane Balasko, qui nous fait plus ou moins rire depuis presque cinquante ans, elle prend un plaisir communicatif à outrer le personnage d’une vieille douairière acariâtre.
Le scénario a beau ménager quelques rebondissements, offrir quelques scènes rigolotes (l’une d’elle a pour principal protagoniste une contrebasse, l’autre un bouledogue trop gourmand) et avoir la concision bienvenue d’1h26, qui évite au spectateur de regarder sa montre, "La Pièce rapportée" n’a pas suffisamment d’épaisseur pour dépasser le stade de la charmante badinerie.
"La Pièce rapportée", comédie française réalisée par Antonin Peretjatko, sortie en 2020. Adaptation de la nouvelle de Noëlle Renaude " Il faut un héritier ". Un film bien réalisé, avec Anaïs Demoustier, Philippe Katerine, Josiane Balasko, William Lebghil, Sergi López, Philippe Duquesne et Olivier Broche. Très bonne musique de Mathieu Lamboley. Le bloc bourgeois, au pouvoir lors du tournage, en prend un peu pour son grade avec quelques clin d’œil à l'actualité. Une petite comédie, simple, légère, très sympa.
"Si on a une vie de routine, on aura l'impression d'avoir une longue vie", ce principe de vie ne s'applique pas au film qui m'a apparu bien court car tellement fourmillant de gags et de détails, s'apparentant à un jeu de pistes bien perché. La liste des saynètes drolatiques est elle très longue, mais vous les apprécierez si vous jouez le jeu et que vous adhérez au projet : joggeuse dans tous les coins dans le parc, gilets jaunes et chasse à courre, chien fumant la pipe, monte-personne PINOCHET, ruissellement suite à ISF supprimé, collision de barques avec des rosbifs, reine-mère accidentée dans un piano, étui de contrebasse bien pratique, toiles d'araignées sur les visiteurs d'un musée,... etc... L'amant détective devient amant-chauffeur. Philippe DUQUESNE est génial en détective privé. Un régal si on adhère!
Un film génial. Vraiment très drôle, j'étais avec ma femme et mes enfants et nous avons ris du début à la fin. Ça fait du bien !!! Excellent moment à passer avant les fêtes !! Je conseille vivement.
Ce scénario adapté d’une nouvelle aurait pu être un excellent sujet pour une pièce de théâtre, s’il y avait eu unité de lieu. Comme ce n’est pas le cas, va pour le cinéma dans le genre vaudeville. Plusieurs piques, moqueries et sarcasmes enfilés comme des perles. Anaïs Demoustier parfaite pour ce rôle de « pièce rapportée ». Comprendre une fille d’origine modeste, élevée par l’Assistance Publique, cet « organisme de l’Etat Providence », débarquant par le plus grand des hasards amoureux dans une famille de la Haute comme on dit (non pas la noblesse mais la bourgeoisie issue des affaires, l’un des aïeuls étant l’inventeur de la valise à roulettes, l’autre le concepteur des ascenseurs de la Tour Eiffel, à défaut d’avoir imaginé l’ascenseur social). Cela dit, ça reste timoré sur le plan de la critique sociale qui se veut fil conducteur. Il y aurait sans doute pu y avoir matière à un registre davantage caustique.
Une comédie atypique, à l'humour de boulevard assumé. Les acteurs s'en donne à cœur joie, et sans complaisance aucune mais avec un second degré de rigueur, son public tolèrera une écriture peu subtile. Ou plus adaptée au sixième Art.
Quel élément vital doit posséder une bonne comédie ? Le rythme, sans rythme, les éventuels bons gags tombent à plat, c'est exactement ce qui se passe ici: déjà la voix off narratrice casse l'élan des séquences et la mise en scène reste, malgré une envie de ton diffèrent qui loucherait vers Etaix ou Tati, désespérément uniforme. Les acteurs sont certes excellents mais on ne peut pas non plus leur demander de faire des miracles tant ils sont finalement si peu mis en valeur. Un beau loupé, vraiment décevant de la part du cinéaste de "La fille du 14 juillet"
C’est peu dire que j’avais beaucoup aimé La Loi de la Jungle, le précédent film de Peretjako. Alors quand l’occasion de voir La Pièce Rapportée se présente, je fonce.
Pour faire simple, une famille de bourgeois se voit confrontée à une belle-fille inattendue. Le fiston de la famille n’étant pas très porté sur les rencontres et les jeux de l’amour, c’est elle qui tombe sur lui par hasard … et flaire le bon coup. Seulement voilà, une fois dans l’antre et dans la vie de cette famille qui n’a besoin de rien, elle s’emmerde et traîne et badine et l’inévitable finit par arriver. La belle-doche voit tout ça d’un bien mauvais œil et n’a pas l’intention de s’en laisser conter.
Sur un ton léger comme une brise de printemps, comme les robes d’Anaïs Demoustier, comme la mèche de Philippe Katerine, le film débute sur une voix off qui nous situe les personnages et le milieu dans lequel ils évoluent. Mais la légèreté n’est pas synonyme de finesse. Ce sera le premier écueil du film. C’est à gros traits qu’on nous brosse le portrait d’une classe sociale ridicule vivant dans l’opulence, voire dans le cliché de l’opulence. Mais au fond, c’est parce que ce n’est pas ce qui intéresse le réalisateur ici. Non, la drôlerie est dans le détail, celui qui justement ne se voit pas de loin. Les petites remarques sur les enjeux politiques du moment (ou de toujours), l’entre-soi qui ne veut rien comprendre, la compromission des valeurs. La drôlerie est aussi dans une galerie de personnages pittoresques incarnés avec panache par une belle brochette (Balasko, Katerine, Lebghil, Lopez, Duquesne …), toujours ridicules. Donc au-delà de la lourdeur de la description, c’est assez drôle. Pas la grosse marrade non plus mais quand on est disposé, ça marche assez bien. Bien qu’on soit très loin du grain de folie rafraîchissant de La Loi de la Jungle. Il est en revanche très dommage que la mise en scène soit aux abonnés absents. C’est une certaine paresse qui domine et on a constamment cette impression de voir du théâtre filmé. Un truc plan-plan en somme. Ça gâchera le ton légèrement irrévérencieux que l’entreprise semble vouloir entretenir par moment.
En clair, c’est une déception mais ce n’est pas un mauvais film pour autant et surtout pas un mauvais moment. Les situations et les personnages garantissent un sourire constant. On attendra cependant bien mieux de la prochaine réalisation de Peretjako. Et en attendant, il me reste La Fille du 14 Juillet à voir.
Une Comédie romantique et subversive coécrite et délicatement mise en scène par Antonin Peretjatko. Avec une histoire qui peine à se mettre en marche, le scénario, plutôt léger, nous délivre néanmoins de bonnes idées, un peu d'action, des surprises, du rire et beaucoup de dérision. Outre la sympathique participation de Philippe Duquesne, cette réalisation nous offre une jolie distribution ; si Anaïs Demoustier se révèle pétillante à souhait, Philippe Katerine montre quelques difficultés à briller dans un rôle il est vrai insipide. Quant à Josiane Balasko, loin de son humour coutumier, elle exprime pleinement sa verve habituelle avec ce personnage central haut en couleur.