Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Max Rss
197 abonnés
1 767 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 janvier 2023
Rarement; à travers les âges, un film n'aura aussi bien porté son nom. J'vous jure que c'est vrai les mecs. Bon, dire que je ne me suis pas marré en regardant ça, ce serait vous raconter des cracks parce qu'effectivement, il y a des choses qui m'ont plu là-dedans. Un message en début de film faisant (à sa façon) la promotion de la parité, une chasse aux sangliers qui se termine par huit gilets jaunes fusillés sans pitié à la place de l'animal, le chien qui fume la pipe, Ava planquée dans un étui de contrebasse, à oilpé évidement, sinon ce ne serait pas drôle, des riches qui font péter le champagne quand ils apprennent que l'ISF est supprimé, d'autres riches menacés d'être fiscalement domiciliés en France si la Reine-mère n'obtient pas ce qu'elle veut, l'ascenseur Pinochet avec au passage une opinion positive du régime du dictateur chilien ( ce qui serait bien évidemment inacceptable si c'était pensé sérieusement) et deux ou trois autres trucs. Mais, vous dire que je me suis senti pleinement concerné serait également vous mentir. Ce n'est pas ces clichés à gros sabots sur les bourgeois qui m'ont gêné mais bel et bien le manque de folie général, surtout que le film lorgne carrément vers les comédies vaudevillesque des années 60 et 70, allant même jusqu'à proposer un générique, un lettrage et une musique les rappelant. En dehors des quelques idées énoncées ci-dessus, le film survit aussi grâce au trio Demoustier/Balasko/Katerine. Chacun des trois évoluant dans un registre qu'on lui connaît ou que l'on commence à lui connaître. Mention honorable.
Une comédie qui fait mouche à quelques occasions par son humour burlesque et décalé mais cela ne sauve pas l’ensemble de sa lourdeur globale. Seule Anaïs Demoustier apporte un peu de fraîcheur à cette « Pièce Rapportée ».
Anaïs Demoustier et Philippe Katerine sont presque aussi bien que Vimala Pons et Vincent Macaigne dans le film précédent du réalisateur. La fantaisie est toujours très présente dans ce dernier long-métrage mais l'univers du vaudeville l'enserre quelque peu dans un carcan désuet. C'est dommage même si on passe un moment agréable et que Balasko est supportable, bien qu'elle en fasse des tonnes. La scène du concert et de l'étui du violoncelle est la plus drôle.
Petite comédie agréable à regarder. Ce n’est pas du grand cinéma mais ça a le mérite d’être frais et bien interprété. Les 4 acteurs principaux sont dans leur rôle et donnent vie avec malice aux personnages.
Décidément la belle Anaïs Demoustier enchaine les rôles légers ces derniers temps. Elle campe ici la fiancée d'un Philippe Katerine, vieux garçon vivant sous la coupe de la démoniaque veuve, Adélaïde Château-Têtard (Josiane Balasko). Cette dernière a une activité cinématographique également intense en ce moment. Elle trouve un rôle à la hauteur de son potentiel comique. Dans la lignée de "La loi de la jungle" du même cinéaste Antonin Peretjatko, on passe un bon moment devant ce marivaudage déjanté. Bon...après, ce n'est pas non plus la comédie de l'année mais les deux actrices sont délicieuses, d'espièglerie pour l'une, de sadisme pour l'autre.
Après ‘La fille du 14 juillet’ et ‘La loi de la jungle’, Antonin Peretjatko confirme qu’il est un cas à part au sein de la comédie française. Son dernier film s’empare d’un sujet de comédie hexagonale typique - la lutte des classes et les ultra-riches - pour le décortiquer dans une veine burlesque, empreinte de poésie absurde, et d’un tempo qui force les acteurs à faire usage de leurs corps bien au-delà de ce que réclament les comédies françaises moyennes. Ces caractéristiques atypiques, toujours présentes au sein de la comédie américaine - ont disparu d’une époque et d’un créneau où le verbal, le référentiel et le cinglant règnent en maîtres incontestés. De fait, ‘la pièce rapportée’ est rarement bouleversante de drôlerie…mais c’est cette foule de petits détails et d’excentricités qui la rend aussi amusante à découvrir.. Il s’agit en effet de pur théâtre de boulevard avec ses cocus dans l’armoire et ses chauffeurs de limousine pour qui s’occuper de Madame entre aussi dans le profil de fonction, quelque chose de terriblement suranné et vieillot, où l’idée “d’interner” - encore un mot d’un autre temps au cinéma ! - la vieille qui zozote du trolley peut constituer un enjeu majeur, et où il est possible de faire du vol des vêtements après une baignade un gag à rallonge. Pourtant, ça fonctionne, beaucoup mieux qu’un franc authentique comme l’était la récente adaptation du ‘dindon’ de Feydau, qui ne faisait confiance qu’à ses dialogues. Avec ses téléphones qui sautillent quand ils sonnent, son chien qui fume la pipe ou sa belle-mère renversée par un piano à queue, Peretjatko n’est jamais dupe et fait d’un vaudeville autrefois écrit pour le magazine féminin “Bonne soirée’, un film consciemment et ludiquement passéiste, qui obéit à tous les codes des bande-dessinées familiales et fatalement un peu ringardes d’il y a un 40 ou 50 ans.
Un petit film atypique, un faux boulevard dans une ambiance sixties. Ca ne mange pas de pain, c'est divertissant, Philippe Katerine est égal à lui-même, Josiane Balasko est truculente et Anaïs Demoustier enflamme l'écran par son érotisme aquatique. Amusant et surprenant.
Une comédie cocasse bien absurde, originale et acerbe par moments dans un milieu très riche avec un ensemble de personnages plutôt légers, improbables et amusants. Le tout cependant est peu moral même si trois des principaux personnages (le mari, la jeune épouse et le vrai-faux détective) sont bien sympathiques et drôles. Un style de comédie de boulevard en film bien enlevée (exécutée).
La pièce rapportée Vu le 24 décembre 2021 C'est une comédie façon théâtre de boulevard, un vaudeville , c'est du comique aux situations décalées, aussi bien dans les dialogues et le commentaire off, que la manière de filmer, images style roman photos années rétros. Il y a un côté mutin très bien représenté par Eva ou Anaïs Dumoustier habituée à ce genre de rôle. Il y a l'aspect candide quasi ridicule du personnage Paul jouait par Philippe Catherine. La reine mère /Josiane Balasko est totalement immorale dans ce rôle de femme bourrée d'aprioris. Un humour qui enfonce des portes ouvertes et qui va vers une probable facilité. Tous les clichés y sont présents. Une accumulation qui donne le comique de situation. Une accumulation qui peut aussi lasser. Caricature d'une certaine société, en définitif sympathique mais aussi une parodie burlesque un peu trop appuyée.
Mais que c'est drôle ! Dès le premier plan du film, une simple information sur le titre, le ton est donné. La salle rigole et cela va être le cas tout le long. C'est un bon baromètre. Je me suis régalée. Philippe Katerine, même s'il est vrai que son rôle s'amenuise à mesure qu'avance le scénario, est hilarant et fidèle à son image décalée. Anais Demoustier est un régal à regarder, toujours aussi pétillante et vive. Quant à Josiane Balasko, c'est étonnant de voir à quel point son jeu d'acteur n'a pas perdu de la vigueur et du comique des débuts. Elle est excellente dans ce rôle de bourgeoise aux idées très arrêtées. Sergi Lopez est parfait lui aussi. Une découverte pour moi qui ne connaissais pas ce jeune réalisateur qui s'est inspiré d'une nouvelle de Tchekov pour la scène de la contrebasse. Je ne m'attendais pas à être aussi conquise.
Oulala !!! Vraiment j'ai eu beaucoup de mal avec "La pièce rapportée". Première chose qui ma fait lever les yeux au ciel c'est les clichés sur l'aristocratie parisienne, c'est franchement abusé, cette "caste" là n'existe plus aujourd'hui il faut arrêter avec cette vision fausse. Certes c'est certainement exagéré pour faire rire mais c'est trop. D'ailleurs tout le film est dans le "trop". L'humour essaye de jouer sur l'exagération et les situation loufoque un peu à la manière d'une pièce de boulevard au théâtre, mais ici ça ne marche pas faute en premier lieu a un manque terrible de rythme. On à de longues séquences plutôt plates et l'on passe dans la scène suivante dans un vaudeville. Donc ça tombe à plats et c'est ridicule parfois ( La bagare avec les anglais sur le bateau est même presque malaisante). Bon Anaïs Demoustier est solaire et excellente, chaque fois qu'elle apparait a l'écran c'est frais et pétillant et c'est d'ailleurs elle qui sauve le film du crash complet. Non que les autres soit mauvais mais c'est plutôt la directions d'acteurs qui pour moi est soit mauvaise, soit carrément absente. Un deuxième point qui peut rattraper quelque peut le film c'est les petits bonbons de loufoquerie qui vienne par instant faire sourire et rafraichir un scénario d'une banalité affligeante: Ce chien qui fume une pipe, cette jogeuse dans le parc au second plan ou encore la manie de "La reine mère" de détricoter des pull. Ces petites pépite font donc sourire et donne une atmosphère particulière et bienvenue dans cette histoire sans grand intérêt.
Une tentative fraîche et méritante de faire une comédie sur les ultra riches parisiens. Anaïs Demoustier et Philippe Duquenne font de leur mieux. Mais en dépit de quelques scènes réussies, on sourit un peu et on s'ennuie beaucoup. Dommage
Nul. Le navet de l'année. Seuls des bobos nourris aux subventions peuvent sortir encore en 2021 des caricatures si grotesques : les riches sont des profiteurs qui s'ennuient à longueur des journées, leurs avortons sont des simplets et des imbéciles; tandis que les jeunes de la "classe prolétaire" sont beaux , débrouillards et nettement supérieurs ! J'ai mis des guillemets pour indiquer les bons car, tous ces sketch sont écrits et joués par la prisme de l'idéologie des partis anticapitalistes = celle d'une classe ouvrière méprisée et exploitée... Ce navet doit plaire aux invités des émissions comme "le quotidien" ou "28" " et au petit monde des critiques des journaux d"art" Télérama Inrocks etc . Vous savez qu'est ce que j'ai fait en rentrant ? Je me suis calmé en ré visionnant le magnifique "la-la-land" avec Ryan Gosling et Emma Stone