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traversay1
3 558 abonnés
4 856 critiques
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3,0
Publiée le 1 juillet 2020
Dans l'atmosphère post-covidienne que nous vivons, Les parfums, à l'instar de La bonne épouse, a tous les ingrédients pour rameuter dans les salles un (grand) public désireux de se distraire sans prendre de risques majeurs. Il y a dans le film de Grégory Magne un côté "qualité française" très rassurant, avec son scénario pas totalement lisse mais raisonnablement attendu. Et, une fois de plus, un tandem désassorti qui en rappellera de nombreux autres au cinéma, sans pour autant copier à la lettre les schémas habituels du genre. Le film se partage équitablement entre les relations de ce duo qui part sur de mauvaises bases et en parallèle les vies insatisfaisantes de chacune de ses composantes. A vue de nez, peu de vraies surprises à l'horizon mais on ne tombe pas non plus dans les clichés les plus éculés. La mise en scène est un peu invisible et les dialogues pauvres en munitions mais l'interprétation sauve largement les meubles, même si les seconds rôles auraient peut-être mérité une plus grande exposition. Le réalisateur fait confiance à Emmanuelle Devos, impeccable dans son personnage rigide et maniéré et à Grégory Montel, en faire-valoir qui a du répondant, par ailleurs touchant en père immature et maladroit. Au moins, les deux personnages principaux sont bien écrits et leur évolution vers plus d'humanité est crédible à défaut d'être ébouriffante. L'aspect social n'est pas négligé, évoqué sans excès démonstratifs, et contribue à faire du film un spectacle de bonne tenue, pas insipide ni inodore mais avec juste un peu plus de caractère qu'un suave parfum d'ambiance.
Excellente surprise que cette proposition intimiste, psychologique construite d'abord sur un personnage exceptionnel de talent et de vérité : Emmanuelle Devos ! Pas forcément mise en valeur, un caractère peu sociable, une difficulté même à "rencontrer" l'autre... même "le regarder" !! Son portrait est magnifié par un effet miroir de Gregory Montel, incroyable chauffeur, chaleureux, compréhensif en proie à des difficultés pour garder des droits de partage avec sa fille - tout pour ce papa. La rencontre, puis le climat étrange de cette relation entre ce "nez" solitaire, antipathique et cet homme courageux, malchanceux évolue petit à petit sans savoir où cela pourrait les mener.... J'ai trouvé ces images d'une beauté magnifique, des dialogues limités et pourtant tellement riches et évocateurs, une approche revisitée de l'attraction impensable de deux êtres. Ces deux là sont incontournables pour prouver que la magie du cinéma réussit des miracles, les mêmes qu'on rêverait de voir se reproduire hors des salles. Merci Grégory Magne pour cette réalisation tout en finesse, subtile, qui fait tellement de bien !!**
J'ai beaucoup aimé ce film. Les films de qualité ne courent malheureusement pas les salles de cinéma actuellement, nous donnant l'occasion d'en voir d'autres. Les Parfums est une belle histoire, drôle mais aussi remplie de belles choses. Les acteurs sont très attachants. Je conseille en ces temps difficiles.
Une comédie finement bien écrite et réalisé par Gregory Magne qui est une réussite aussi bien dans le fond comme dans la forme !! On y suit un père célibataire qui trouve du travail via un employeur bossant dans une table de restaurant pour ètre le chauffeur de taxi d'une femme investit dans son job ayant pour particularité d'avoir un bon odorat dans les parfums et bien plus. Les relations vont ètre compliqués au départ puisque la dame est très éxigante pour porter les bagages, les odeurs et autres mais une amitié va naitre entre les deux personnages principaux. La première chose qui frappe dans ce long métrage, c'est la qualité de la mise en scène , les lumières, les décors sont très bien travaillés et agréable au visionnage à l'écran. Puis c'est drole, c'est bien raconté et pourtant je me méfies des comédies Françaises de nos jours mais la c'est une exception. Puis Emmanuelle Devos choisit bien ses projets et demeure une fois de plus formidable aux cotés de l'excellent Gregory Montel et des seconds roles connus comme Gustave Kervern ou Sergi Lopez. On passe un bon moment.
Sujet est intéressant : peu de film explore le monde des odeurs. Il y a ce livre fabuleux le parfum mais pour le reste peu de films en parle alors que c'est un sens tellement fort.
Malheureusement le film n'a pas beaucoup d'intérêt. Il hésite avec le genre comédie romantique mais qui tombe à l'eau dans la mesure où les deux personnages principaux limitent leurs sentiments à une relation d'amitié et le genre film d'auteur qui en livre trop peu sur le monde des parfums.
D'habitude Emmanuelle Devos si convaincante peine dans ce film. Elle incarne un personnage qui ne lui ressemble pas du tout (une riche bourgeoise à la pointe de son métier, obtue). Son charme habituelle a comme été brimée. On ne comprend pas pourquoi elle s'attache à ce chauffeur.
Un film dont on sort content. Pourquoi? C'est un petit mystère, une alchimie. Peut-être parce que c'est impeccablement bien joué, joliment filmé, que la musique est agréable, que c'est une petite histoire simple et un peu touchante mais sans trop de pathos. Un petit moment de plaisir.
Très beau film, une histoire douce-amère d'une rencontre entre deux personnes qu'a priori tout sépare. Cette rencontre se laisse voir avec beaucoup de plaisir. Emmanuelle Devos, que la maturité rend encore plus belle, interprète de façon remarquable ce rôle intériorisé de femme totalement absorbée par sa passion créatrice. Et Gregory Montel est une vraie découverte, son personnage est attachant. Quel plaisir de voir qu’on peut encore proposer en France des films qui racontent de belles histoires, loin des blockbusters américains et des films préfabriqués aux scénarios faméliques et au casting garanti diversité !
Une comédie plutôt convenue et mollassonne, avec beaucoup de clichés et de bons sentiments. Emmanuelle Devos en fait des tonnes et Grégory Montel manque singulièrement de charisme.
Une comédie dramatique assez tendre, pas très drôle, dépourvue de saveur ou de relief malgré une idée de départ qui aurait méritée d'être explorée. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
« Les parfums » est une excellente surprise, un film très plaisant, léger, agréable, avec pourtant de la profondeur.
spoiler: Guillaume Favre (touchant Grégory Montel) est chauffeur de luxe. Il peine à joindre les deux bouts et cherche à louer un appartement correct dans le but d’obtenir la garde de sa fille de 10 ans une semaine sur 2.
Alors qu’il n’ a presque plus de points sur son permis, il est embauché par Mlle Anne Walberg (excellente Emmanuelle Devos), une femme solitaire et froide, dont la profession est aussi intrigante qu’originale.
Le film est centré sur l’amitié entre ces deux écorchés, laquelle va porter l’un et l’autre et aider chacun à guérir de ses blessures.
Grégory Magne élabore le portrait de 2 personnalités intéressantes et atypiques avec beaucoup de finesse psychologique. L’histoire est originale, les dialogues font mouche. Il met en scène une amitié sincère entre un homme et une femme, ce qui est rare au cinéma.
J’ai retrouvé cette légèreté dans des films comme « Le goût des merveilles » de Eric Besnard ou « Tous les soleils » de Philippe Claudel, des films également sans thèse ni violence, sans prise de tête, qui distillent un plaisir partagé et une histoire profonde.
Quand va-t-on s'arrêter de faire ce type de film en France ? Les professionnels du cinema n’ont-ils pas encore compris que ce genre de mièvrerie académique boursouflée n'intéresse plus personne ? Assez de ces téléfilms bidon qui sortent en salles, assez de ces bides monumentaux aux budgets faramineux, assez de ces histoires salaces qui font couler à pic le bateau du cinema français.
Pour son premier film en solo après le faux documentaire « L’air de rien », Grégory Magne signe une charmante chronique. Ni véritablement une comédie et encore moins un drame, « Les Parfums » est à la fois le portrait de deux solitudes qui se rencontrent ainsi qu’une immersion dans un métier rare et méconnu, celui de créateur d’odeurs et de parfums, en l’occurrence le métier de « nez ». Et sans entrer dans les détails d’une telle profession, le film en montre parfaitement les contours et l’essence en nous faisait suivre l’histoire d’Anne Walberg et de son nouveau chauffeur. Et c’est particulièrement instructif et passionnant sans être didactique. Réalisée avec une élégance adéquate mais sans effets de mise en scène ostentatoires, ce long-métrage nous conquiert de manière douce et nous emporte tout du long.
« Les Parfums » part d’un postulat classique en associant deux personnages contraires pour un délicieux tandem que rien ne destinait à se rencontrer et à s’apprivoiser. Et, par petites pointes, la formule de ses deux caractères associés va infuser et cueillir notre odorat. Dans la première partie, cela donne lieu à quelques scènes amusantes mais surtout pas mal de répliques bien mises en bouche et envoyées. Et même si l’on ne peut pas dire que ce film soit comique on sourit souvent et on prend plaisir à suivre l’évolution de la relation entre ces deux personnages. Il y a deux sous-intrigues dans le film qui nous plaisent de manière différente. Si les rapports entre Anne et son agent, ainsi que le survol du milieu très fermé de la parfumerie, sont intéressants et bien croqués, l’histoire de Guillaume et de sa petite fille dont il veut la garde apparaît plus commune et moins stimulante. Dans le dernier quart, il y a également quelques longueurs mais très peu préjudiciables à la réussite de l’ensemble.
Toutes les petites scènes qui constituent les voyages de Guillaune et d’Anne pour que celle-ci aille réaliser ses différents contrats sur le « marché des odeurs » sont passionnantes parce que vraiment originales. Le milieu de la parfumerie et des essences en général a rarement été vu au cinéma et c’est vraiment la valeur ajoutée de « Les Parfums » que de nous le présenter. Emmanuelle Devos et le très peu connu Grégory Montel forment un duo tout à fait convaincant auquel on s’attache durablement. Et l’intelligence du scénario de ce long métrage est de déjouer les clichés sur l’issue de cette relation de fort belle manière. Au bout du compte, « Les Parfums » s’avère un film qui a du nez, à la fois inspiré et subtil. C’est fin, drôle et parfois tendre mais surtout un moment de cinéma tout à fait emballant et plaisant.
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Anne Walberg était une grande célébrité dans le monde du parfum. Elle a un jour fait une erreur et se voit désormais cantonnée à produire des parfums pour des parcs ou des magasins. Son talent de nez est impressionnant et rend certainement la diva égoïste et solitaire. Guillaume, son nouveau chauffeur, est le seul à lui tenir tête. Comme des aimants, les deux âmes esseulées vont collaborer ensemble et nous offrir un doux moment d’optimisme. Car “Les Parfums” est une comédie dramatique sans prétention qui repose essentiellement sur les épaules de deux comédiens sincères sur lesquels nous pouvons nous identifier. Sans en exprimer les détails, c’est également l’occasion pour nous de découvrir la profession de nez qui doit restituer les senteurs et provoquer des odeurs. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film qui s'étire en longueur et où il ne se passe pas grand chose. L'histoire assez basique sans grand rebondissement avec cette dualité de caractère : la psychorigide douée aux pieds d'argile devant le le gentil père de famille un peu paumé et sympathique. Une fin sans surprise, des acteurs qui font le minimum, le tout se suit sans déplaisir mais un film qui ne restera pas dans mes mémoires....