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Claude DL
88 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mars 2021
Film rappelant beaucoup Mrs Daissy et son chauffeur. Emmanuelle Devos et Gregory Montel nous régalent par leurs répliques. Rôles secondaires également très drôles (Sergio Lopez , Gustave Kervern...). Un bon moment de cinéma.
C'est une petite histoire, il ne se passe pas grand chose. On se demande dans quoi classer ce film : pas action, pas comédie, pas romance, pas biographie ! Reste que c'est joué correctement et c'est sympathiquement sans intérêt ! 2,9/5
Entre comédie et comédie dramatique, le film tisse subtilement les liens entre une femme (Emmanuelle Devos) qui es "nez" pour les parfums et son chauffeur occasionnel (Gregory Montel)....Le film est très éloigné de la grosse farce, il est à la fois mystérieux et intimiste, Emmanuelle Devos m'a fait penser à son rôle dans Le film de Carrère "La moustache" (2001 ?)....Le scénario n'est pas prévisible, il se dessine au peu au hasard, le film étant parfois psychologique, mais faisant baigner le spectateur dans une atmosphère originale et feutrée ....Les lumières sont douces comme la musique, la mise en scène est soignée et fine...La direction d'acteurs est juste (il y a peu de personnages) et le réalisme mélancolique du film fait que le spectateur peut être souvent ému.....Cela a été mon cas.....Je conseille....
" Les parfums " est une comédie romantique à la française sympathique mais un peu trop classique à mon goût. En effet le film n'offre rien de surprenant et d'original, un peu lisse cependant cette histoire m'a permis de découvrir un métier peu connu ( la création de fragrance) avec une histoire qui passe bien et un tandem Emmanuelle Devos et Grégory Montel qui fonctionne bien.
Malgré le beau duo d'acteurs Emmanuelle Devos/Grégory Doucet , le film manque cruellement d'évolution dramaturgique et une fois le postulat posé de l'homme qui galère dans la vie entre ses problèmes financiers et la galère pour obtenir la garde de sa fille, et la femme au nez aussi sensible que son caractère misanthrope, le film laisse peu de surprises et répète son gimmick sans surprise. Il reste à l'arrivée un sentiment mitigé et l'évidence qu'il ne restera pas dans le souvenir très longtemps...
L’air de rien était l’une des belles surprises de 2012, Grégory Magne signe son retour à travers une comédie agréable et originale. Avec Les parfums, le spectateur a l’occasion de découvrir un métier aussi atypique qu’il est rare ; ce “Nez” incarné par une formidable Emmanuelle Devos. Un personnage qui n’a rien en commun avec celui interprété par Grégory Montel que le réalisateur avait d’ailleurs déjà dirigé. L’histoire nous propose ainsi une rencontre improbable au cours de laquelle on ne peut que tomber sous le charme de Guillaume, un père de famille qui a le coeur sur la main. Un film à l’issue duquel on a qu’une envie c’est de redécouvrir notre odorat !
Voilà un film instructif : le monde des nez ! Ces nez ont le don de sentir, de ressentir, de détecter, d’analyser les senteurs, les odeurs, les effluves, les exhalaisons. C’est le cas d’Anne Walberg qui se soumet à des missions ingrates de créer des senteurs pour effacer les mauvaises odeurs d’articles de maroquinerie ou recréer des ambiances pour une grotte, par exemple. Il fut un temps où Anne Walberg créait des parfums, mais malheureusement, un jour, son nez l’a trahie provisoirement, suffisamment pour être écartée. Cependant, elle ne perd pas espoir de revenir à ses premiers amours. En attendant, elle va d’usine en entreprise pour monnayer son talent avec l’aide d’un chauffeur qui ne travaille que pour obtenir la garde alternée de sa fille. Un film buddy movie où deux classes sociales très différentes se côtoient après s'être poliment affrontées. En effet, Anne Walberg apparaît comme une femme seule, plongée dans son univers, donc peu sociable. Elle affiche une certaine froideur pour ne pas dire de la condescendance envers son chauffeur d’une part et le commun des mortels d’autre part. Evidemment, ces contraires vont finir par se rapprocher mais le réalisateur se garde de tomber dans le happy-end conventionnel. Au-delà du sujet, on apprend quelques terminologies spécifiques au métier. Tout ceci est délicatement distillé. Comme l’interprétation d’Emmanuelle Devos. Je l’ai rarement vue ainsi. Son dédain est subtilement interprété, elle joue tout simplement juste. Un bon point pour Grégory Magne qui a su la diriger. Une mention pour l’acteur Gregory Montel que je connais peu. Sa relation avec l’actrice fonctionne très bien. Bref, j’ai été agréablement surpris par « Les parfums ».
J'ai apprécié ce film de G. Magne avec G. Montel et E. Devos qui raconte la rencontre d'un chauffeur et de sa maîtresse, bref le prolo dans un sens versus la bourgeoise. Le début du film est très bien, on sent une ambiance se créer, les personnages semblent attachants, et notamment celui de G. Kervern en patron de boite un peu racaille. Ensuite cela devient un peu moins intéressant bien que le scénario tienne bien la route tout le long du film. Devos reste convaincante en nez de métier, mais cela aurait pu être un peu plus étoffé. Bref, une comédie agréable avec un beau scénario.
Produire et réalisé un film sur les odeurs et les nez est un pari audacieux. Totalement réussi pourtant. Grâce notamment à Emmanuelle Devos, impériale dans un rôle taillé sur mesure. Cette actrice, assez rare ces dernières années, est capable avec une économie de moyens remarquable d'exprimer une vaste gamme de sentiments et d'émotions. Mais il faut aussi mentionner son acolyte Gregory Montel qui la complète parfaitement avec beaucoup de finesse. Sans oublier de nombreux seconds rôles bien pensés qui donnent une excellente crédibilité au film. Au final, une comédie romantique bien ficelée, à la facture classique certes, mais tendre à souhait et qui se laisse découvrir avec grand plaisir.
Un grand plaisir de retrouver Emmanulle Devos et Gregory Montel qu'on a pu apprécier dans la série 10 pour cent. Deux personnages sans aucun point commun se rencontrent se redonnent la confiance en eux qu'ils ont perdue. Néanmoins le dénouement du film est beaucoup rapide, on reste sur sa faim.
J’avais découvert Grégory Montel en 2012 dans le très bon premier film de Grégory Magne « L’Air de rien », bien avant qu’il ne soit repéré par le grand public en 2015 dans la série à succès « Dix Pour Cent ». Et 8 ans après, le duo des deux Grégory remet ça avec « Les Parfums ». Le film tourne à nouveau autour d’un duo de personnages très dissemblables mais cette fois-ci dans le monde des « nez ». C’est bien joué – Emmanuelle Devos est haïssable à souhait une grande partie du film –, bien dialogué, très second degré, et surtout bâti sur une histoire très bien écrite.
Comédie légère et suffisamment touchante et captivante, servi par un très bon casting. Le monde du parfum est assez original. On retrouve une petite touche de Green book sur ce coté, évolution d'une amitié entre un chauffeur et son employé.
Très jolie comédie dramatique, avec d'excellents interprètes, une photo superbe, une bonne réalisation. L'histoire n'est pas d'une grande originalité, mais il y a beaucoup de justesse dans l'écriture et dans la mise en scène.