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    American Nightmare 5 : Sans limites
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    RedArrow
    RedArrow

    1 657 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2021
    Cinq films, une série TV de deux saisons et, au bout du compte, encore aucune oeuvre qui n'ait rendu pleinement justice à ce concept génial de Purge...
    Même s'il a cédé sa place à la réalisation depuis le quatrième opus, la faute en revient majoritairement à son créateur, James DeMonaco, devenu finalement le parasite de sa propre saga en s'accrochant mordicus à l'écriture de tous les longs-métrages sans jamais parvenir à livrer un film qui pourrait être à la hauteur des espoirs placés en cette idée d'une nuit où tous les crimes les plus horribles sont permis sur le territoire US. Bien sûr, quelques opus se sont révélés clairement supérieurs aux autres, le deuxième et, dans une moindre mesure, le troisième, mais même eux ne semblaient qu'effleurer le potentiel explosif de ce concept pouvant allier la critique sociétale à une violence cauchemardesque (on le répète à chaque fois mais imaginez ce qu'un John Carpenter aurait pu faire avec ça entre les mains, punaise !).
    La bonne nouvelle, c'est qu'après un quatrième film particulièrement oubliable, ce cinquième se place tout de même dans la moyenne haute de la franchise grâce à un contexte plus adapté pour tenter de tirer autre chose de la Purge.

    Fini donc de s'intéresser à ses origines et place à une Purge qui, on le voit aisément, se déroule en parallèle d'une Amérique post-trumpienne plus clivée que jamais, où l'autorité fédérale est de plus en plus remise en cause par une frange extrémiste armée jusqu'aux dents, notamment sur la question des migrants à la frontière mexicaine avec des murs qui s'érigent littéralement pour se protéger de l'étranger.
    En s'appuyant sur ce climat de défiance bien réel, la grande idée de ce cinquième opus est d'imaginer que la seule période annuelle de la Purge ne suffit plus à combler la soif de sang de ses participants qui, retournant cette propre création des Nouveaux Pères Fondateurs contre eux, décident de la prolonger indéfiniment dans le but d'éradiquer ce qu'ils jugent être les maux de leur Amérique. Et, quoi de mieux pour représenter cette Amérique blanche en sédition que de situer l'action de cette "Forever Purge" dans un Texas où l'afflux de migrants mexicains se heurte à une imagerie traditionnelle américaine de cow-boys et de ranchs se sentant menacés par "l'envahisseur" ?
    De plus, ce cinquième film ne va pas se cantonner à un bête manichéisme sur la simple différence de couleur de peau pour établir ses camps en opposition (enfin... le sujet reste prépondérant cela dit), la question des inégalités sociales va aussi s'y mêler afin de mettre en danger les plus aisés face à des classes inférieures revanchardes et tout aussi pâles qu'eux. Dans la bagarre générale où les autorités seront elles-mêmes amenées à intervenir pour freiner cette Purge qui n'en finit plus, va naître un groupe hétéroclite de héros, bien plus intéressant à suivre qu'habituellement dans l'affranchissement des différences qui s'y construit et les forces de caractère promises à se compléter (le casting ne s'en sort pas trop mal, Ana de la Reguera a les épaules pour devenir l'équivalent féminin de Frank Grillo dans la saga).

    Bon, à l'instar de ses prédécesseurs, "The Forever Purge" ne fait encore une fois pas dans la subtilité d'écriture lorsqu'il veut proclamer haut et fort sa portée critique vis-à-vis de l'Amérique contemporaine (toutes les répliques à ce sujet tombent comme une flopée de cheveux sur une bassine de soupe), cependant, ses personnages et leur combat dans ce chaos exponentiel vont plutôt bien fonctionner pendant la première moitié du film, offrant en plus d'éternels détournements déguisés et déviants d'archétypes US cette fois issus de ce coin de Texas, une série d'épreuves un peu plus prenantes et variées que par le passé, le tout dans un cadre qui ne cesse de péricliter jusqu'à amener tout ce petit monde vers la plus ironique des directions pour espérer être sauvé.

    Malheureusement, passé la première heure, "The Forever Purge" va peu à peu retomber dans la tambouille ordinaire de la saga en mettant un adversaire plus acharné mais sans saveur sur la route du petit groupe. Hormis la jolie trouvaille de faire intervenir des représentants-clés oubliés de l'Amérique, la dernière partie se contentera d'accumuler des séquences d'action de plus en plus vaines du fait d'enjeux désormais réduits à leurs finalités les plus basiques et laissant nettement de côté la force que le film avait su tirer de son nouveau contexte.
    Ce dernier reviendra sur le devant de la scène lors des ultimes secondes afin d'établir qu'une suite est encore une fois nécessaire pour poursuivre cette histoire mais, malgré certaines qualités, les limites terriblement évidentes du spectacle délivré par ce cinquième opus nous feront dire qu'il est temps de laisser cette Amérique en pleine Purge s'entretuer loin des caméras.
    À moins que, miraculeusement, James DeMonaco se purge lui-même de sa création pour la laisser en d'autres mains, il n'y a hélas plus grand espoir qu'un sixième film puisse faire mieux...
    Mark L
    Mark L

    7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 juillet 2021
    Sans mauvais jeu de mot, ce film est une purge.
    On connaît le principe de ces films, l'idée initiale est intéressante mais la ?
    L'histoire est nulle, surfaite au possible.
    Les scènes d'action sont toutes plus ridicules les unes que les autres, sans logique, irréalistes.
    Il y a tellement de scènes improbables que s'en ai devenu drôle à la fin.
    spoiler: le camion coursé par les moto ? C'est vrai que 10 tonnes comparé à 150kg ils risquaient de pas s'en sortir, mettre un coup de volant était compliqué.. 3 motos et 2 buggy qui prennent en chasse le camion de réfugiés dans le désert et quasi 30 ennemis tués ? Ho, le surplus d'homme ont sûrement du rejoindre les autres en footing. Ou alors ils étaient tous cachés dans le coffre. Passer devant un char et des militaires sans se faire tirer dessus alors que les militaires allument tout le monde ? J'imagine qu'ils avaient la cape d'invisibilité ! Certains sont immortels, d'autres sont tireurs d'élite nés apparemment, le nombre de tir en pleine tête qu'il y a, c'est fantastique.

    J'éviterais de parler de la morale de cette histoire, les blancs neo-nazi voulant purifier le pays étant tellement cliché que s'en ai rigolo. Mais là croyez moi, on va bien bien dans le cliché.

    J'aurais pu mettre une étoile pour l'ensemble les frais qu'il y a du y avoir pour toutes ces explosions inutiles, mais ça serait trop.

    N'allez voir ce film que si tous les autres films de la semaine ont été vus.
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 août 2021
    Un scénario complètement hors sol, extrêmement décousu avec des personnages transparents et des acteurs absents. Le film est sans cesse poursuivi par une idéologie nauséabonde. Un dernier épisode totalement à côté de la plaque qui a pour seul et unique but de corrombre le spectateur au lieu de continuer l'histoire. Horrible.
    Volcanos
    Volcanos

    5 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Encore pire que le précédent.
    Rarement vu un film aussi démago dans le message. Grotesque et Prévisible.
    Seule bonne nouvelle : c'était le dernier!
    2985
    2985

    248 abonnés 1 029 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Pour le coup ce film porte bien son nom on es face à une belle purge. Probablement le plus faible scenaristiquement et ça volait déjà pas bien haut depuis le 2, au final le premier qui proposait un concept et une idée intéressante porté par un Ethan Hawk convaincant pourrait presque passer pour un classique. Se servant de problème raciales comme toile de fond et notamment les mexicains pour l'originalité, ce film ne propose rien d'un tant soit peut intéressant, banale film d'action dont le manque de moyens se fait hautement ressentir il se contente d'enchaîner des scènes sans saveurs dans une ambiance qui l'est tout autant. Alors sa se laisse tout de même regarder, mais on est plus proche du téléfilm NRJ12 que d'un moment de cinéma. Apparemment le dernier d'une saga qui était à l'agonie depuis un petit moment.
    Jean N.
    Jean N.

    262 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 août 2021
    Mais c'est quoi ça?????? Ça =The PURGE sans limites??On nous aura menti , c'est juste " nightmare chez les rednecks" pour l'occasion !!
    Ils sont ou mes Sérials killers? Mes psychopathes dégénérés ?Mes Sociopathes névrosés qui ont piqué toute la collection des masques de "SlipKnot"?? Mes Copycats de "Texas chainsaw" , mes cousins germains de "la colline a des yeux"????A part les 2 lapins avec la myxomatose du début, sinon je vois pas !! C'est pas des cowboys maquillés en drag-queen gothique qui me satisferont!!
    Et il est ou Frank Grillo seul dans la ville avec son Glock qui joue au chat et à la souris avec les démons d'une nuit??
    Je m'en balance moi des états d'âmes des Cowboys avec les Mexicains et les Amérindiens (pardon , Natifs!) Moi, je veux voir toute l'horreur et la noirceur du monde en une nuit et qu'on s'interroge sur le fait que ça peut arriver plus vite que prévu et surtout qu'on l'acceptera ...
    La morale du film = Les Trumpistes c'est vilain et les Bidenistes c'est bien , Voyez... (McKay dans South Park pour les initiés)
    Le concept de Américan Nightmare est génial (enfin, trop évident hélas , vu le Monde actuel ....) mais personne n'a osé faire le film qu'il faut !! Pas un metteur en scène ne va jusqu'au bout ; c'est un film d'horreur qu'il faut envoyer avec toute la viande saignante qui va avec et montrer qu'on détournera pas le regard parce qu'après tout : "ce n'est que pour une nuit "!!!
    Celui là est un vraie Pur... .zut! je m'étais juré de ne pas la faire !
    Faites en un gros flop financier et peut être qu'un jour un obscur metteur en scène redécouvrira la franchise et osera faire ...
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    175 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Le concept des American Nigthmare, "The purge" en VO bien plus proche de la réalité, est original. Ce cinquième opus écrit par le réalisateurs des premiers épisodes, arrive après le 3ème.Son idée intéressante est de faire l'inverse de ce qu'on voit d'habitude : Des américains essayant de demander l'asile au Mexique. La roue est inversée.
    Le scénario n'est là que pour mettre en scène des moments de fusillade et de poursuite.
    Le jeu des acteurs est réduit et on les trouve un peu perdu parfois.
    Mention spéciale aux costumes : Chaque déguisement pour la purge est réfléchi et pose le décor.
    Un bon opus.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Ce dernier opus d American Nightmare manque d inspiration et sans doute également de moyens ... un scénario sans surprise, niveau suspense également, un casting et jeu d acteurs assez moyen ; sans doute le plus mauvais de la franchise. Cette dernière s épuiserai donc ? Niveau mauvais téléfilm
    Jectoralias
    Jectoralias

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    5eme volet de la série Purge, ce concept où les habitants des Etats-Unis peuvent, une nuit par an, commettre n'importe quel crime avec presque n'importe quelle arme sans craindre de poursuites judiciaires, ce bain de sang et de violence se voulant la catharsis libératrice de la vraie Amérique. Personnellement, à chaque film, j'ai du mal à trouver crédible l'attitude des personnages plongés dans cette dinguerie. Et c'est reparti ! *SPOILER* L'héroïne et son mec attendent un bus qui doit les emmener passer la nuit de la Purge en sûreté, oh mais voilà, il ne reste qu'une demi-heure ! Genre tu risques ta peau mais, sans t'accorder de marge d'erreur, tu confies ta vie à un bus en retard. Dans le ranch texan : on a droit à l’inévitable scène 1/j'appuie sur un bouton 2/les fenêtres et portes sont obturées par des volets métalliques automatiques 3/je vérifie négligemment du pouce les caméras de surveillance sur l'écran de mon portable devant un grand feu de cheminée. Bref. Vient l'idée sur laquelle repose film, l'idée la plus tarte possible : surprise! la Purge se termine au matin mais les méchants ont décidé de continuer! Comment imaginer que des fous sanguinaires qui viennent de passer la nuit à violer tuer torturer ne cessent pas, en citoyens respectueux de la règle, quand retentit la sonnerie de la fin de la Purge ? Et tout le monde est surpris. Et les victimes se font cueillir à la pelle. Le chaos gagne le pays, zéro forces de l'ordre, Mexique et Canada offrent quelques heures pour accueillir les réfugiés américains avant de fermer leur frontière (tout cela en l'espace d'une journée). Phrase rigolote de l'héroïne, mexicaine : "Bah c'est banal, au Mexique c'est comme ça tous les jours." Bon. S'ensuit un mini road-movie dans un camion, pan pan pan, c'est par ici non c'est par là, panne de moteur, pan pan pan, des méchants les pourchassent, pan pan pan, un indien distribue des arcs et explique qu'il se bat pour la liberté depuis 300 ans. Ils passent la frontière mexicaine, c'est la terre promise, ils sont sauvés, les drapeaux géants du Mexique flottent sur les toits des immeubles. Et le message de fin est encore plus tarte : le Mexique c'est la paix, les USA c'est la violence.
    FaRem
    FaRem

    8 565 abonnés 9 472 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2021
    S'il n'est plus à la réalisation depuis le 4e film, James DeMonaco est toujours le scénariste, et ce depuis le premier film. Malgré les années, le scénariste arrive encore à se renouveler et à proposer quelque chose de sensiblement différent tout en gardant le concept de base qui a fait le succès de la franchise. En quatre films, on a eu de tout que ce soit une famille qui se fait persécuter dans sa propre maison ou encore des gens qui se font traquer dans les quatre coins d'une ville. Dans ce 5e film, le concept de départ évolue puisque la purge n'a, comme le titre l'indique, plus de limites. Alors qu'ils pensent être tranquilles pour un an après avoir passé une nuit paisible, les habitants du Texas découvrent que la purge n'est en réalité pas terminée. Sous l'impulsion d'un groupe violent, la purge se poursuit et le pays sombre dans le chaos. Si ce n'est pas la première fois que cela arrive dans cette franchise, ce film a une dimension politique assez prononcée. L'histoire a un côté ironique puisque spoiler: le raciste est sauvé par les Mexicains et que des milliers d'Américains fuient leur pays pour aller au Mexique.
    Je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser ou m'attacher aux personnages, mais le film est tout de même sympathique. C'est probablement le moins bon des 5, mais ce n'est pas une déception pour autant puisque j'ai passé un assez bon moment en le regardant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 266 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    On avait un peu peur avant de découvrir ce potentiel dernier volet de la très lucrative saga « American Nightmare » et son concept imparable de purge annuelle par le meurtre. Le premier épisode avait lancé cet univers en mode mineur quand le second l’avait transcendé en restant comme le meilleur épisode de la saga. Ensuite, le déclin qualitatif avait commencé avec un troisième épisode répétitif et un quatrième en forme de préquelle raté. Et bien contre toute attente et même si l’on n’atteint pas le niveau des premiers opus, « American Nightmare 5 » est une bonne surprise. En effet, James DeMonaco (qui est à l’origine du concept et a réalisé les trois premiers épisodes) laisse une seconde fois la mise en scène à un autre mais apporte un peu de fraîcheur à cet univers en restant à l’écriture avec de nouveaux enjeux plutôt convaincants et très en phase avec l’actualité.



    Ici, la purge quitte les grandes villes pour se délocaliser à la frontière mexicaine au Texas. Et des clandestins seront les victimes principales d’une purge qui ne s’arrête pas, laissant des mouvements extrémistes et racistes perpétrer le mouvement au-delà du jour fatidique. Opposition entre riches et pauvres, entre nationalistes radicaux et pro-immigration ou entre employés et patrons. Cela rebat les cartes et donne du coffre à un concept usé jusqu’à la corde dans les précédents épisodes. Certaines lignes de dialogues sont même très perspicaces et certaines réflexions pleines d’acuité et en parfaite adéquation avec l’état politique actuel des USA (le spectre de l’invasion du Capitole en début d’année plane sur le film). Celui-ci se dote donc d’un peu plus de fond et de considérations très pertinentes. Après on reste sur le terrain de la série B violente et dirigée vers l’action, il ne faut donc pas s’attendre à une étude sociologique non plus, mais cela fait plaisir de voir un film de ce genre assumer son génial concept et de ne pas le laisser en arrière-plan comme un simple prétexte.



    Du côté de la réalisation, rien de bien neuf. C’est fait avec application mais sans grand génie, celle-ci se contentant d’être purement illustrative. On remarque également un épisode peut-être moins porté sur la violence que les autres, donc moins impressionnant à ce niveau. A contrario de la tension et du rythme qui s’avèrent toujours intacts. On suit sans sourciller et avec plaisir ces nouveaux personnages plutôt bien campés et attachants malgré leurs contradictions. L’adrénaline monte crescendo jusqu’au final et on a le droit encore à quelques séquences imaginatives et à une direction artistique flamboyante (les nouveaux masques très texans). En somme, « American Nightmare 5 » est un plaisir de chaque instant pour les amateurs de la première heure comme pour ceux lassés par les précédentes dystopies de cet univers. Une série B de qualité qui retrouve l’énergie et l’originalité des premiers. Maintenant, il est temps d’arrêter.



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    eldarkstone
    eldarkstone

    214 abonnés 2 071 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    Un nouvel opus au pays des Cowboys, ou comment ridiculiser encore plus que prévu une histoire tellement classe à la base. Ici rien d'intéressant, ni sanglant, sans aucune surprise, avec des personnages sans âmes. C'est chiant, c'est vraiment pas terrible, une suite à éviter...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 992 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2021
    La thèse défendue par The Forever Purge s’avère des plus réjouissantes en ce qu’elle renverse à deux reprises la représentation conventionnelle de l’immigration aux États-Unis : d’une part, elle montre l’apport culturel et humain des Mexicains soucieux de fuir un quotidien marqué par la précarité et la violence et de s’intégrer – Juan se transforme en cowboy, Adela refuse sa langue natale pour parler américain et aide les immigrés à s’intégrer à leur tour. Cette intégration s’avère néanmoins plus complexe qu’il n’y paraît, et les personnages font face à des crises, à des doutes qui les fragilisent individuellement et les uns par rapport aux autres : Juan ne se sent pas chez lui là où Adela semble avoir pris racine, le fils Tucker peine à cacher un racisme issu d’une dénaturation et d’un dévoiement du patriotisme transmis par son père. Cette perte généralisée des repères correspond à une perte généralisée des valeurs qui constituaient l’Amérique : une terre colonisée à de nombreuses reprises qui a tiré profit des différentes cultures mais qui oublie son état pour défendre l’idée d’une pureté et d’une supériorité de la race. Les bourreaux, dans ce cinquième opus, sont les gardiens autoproclamés d’une « Amérique américaine », c’est-à-dire blanche, écartée du pouvoir et des richesses, bien décidée à réclamer son dû au moyen des réseaux sociaux, instrument de la masse en colère qui la conforte dans sa bêtise massifiée et dans sa colère aveugle ; ils forment un corps tout à la fois hétérogène et uni, avatar de ces groupuscules qui cassent, frappent et tuent dans les manifestations publiques. La menace que représente le film prend une ampleur plus importante parce qu’elle épouse le grouillement de cette vaste ruche qu’est la mise en réseau de la haine, de l’ignorance et de la stupidité. D’autre part, le renversement du point de vue passe par le retour en arrière ultime, le Mexique devenant un eldorado situé à la frontière de la barbarie et de la civilisation. Le mur qu’il faut d’abord franchir au péril de sa vie mute en rempart contre le fanatisme et l’idéologie. L’intelligence et l’audace du scénario, véritables et appréciables, ne sauraient pourtant divulguer l’absence de vision artistique d’une production impersonnelle et visuellement pauvre qui ne pense jamais l’apocalypse en termes esthétiques. Dit autrement, c’est du vite fait moyen fait, et l’écran de cinéma ne saurait se justifier pour pareil format télévisuel. De plus, la violence souvent gratuite et opportuniste, le jeu passable des comédiens, la bande son tonitruante desservent un film qui n’ose pas se contenter d’appâter son spectateur avec du sang pour mieux lui enseigner.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    190 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Un nouvel opus un peu plus original que les précédents. L'idée est plutôt bien trouvée de faire courir cela le jour.
    Julien M.
    Julien M.

    16 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    s'il vous plaît ramassez les armes par terre... Ce film est rempli de facilités scénaristiques qui nous font sortir du récit. pourquoi faire ça? Le scénario n'est as si compliqué? Pourquoi encore le simplifier?
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