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Pierre L.
31 abonnés
104 critiques
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4,0
Publiée le 21 juin 2024
Un film d animation très fort ! Un superbe travail qui retrace la vie de josep bartoli en 1939 dans un camp de réfugiés ou concentration français. Une histoire vraie pas très louable pour la France.tant de souffrances,on a peine à l imaginer.Très fort!
Le film est intéressant pour 2 raisons ; d’une part, il traite d’une période peu connue de l’histoire et qui n’est pas à l’honneur de la France, qui se targue d’être la patrie des droits de l’Homme, à savoir l’accueil des réfugiés espagnols, fuyant l’Espagne franquiste vers la fin de la guerre civile (1939), appelée Retirada (retraite), notamment après la chute de Barcelone (26 janvier 1939), se traduisant par un afflux de 500 000 personnes, regroupés dans des camps de concentration, d’abord dans les Pyrénées-Orientales (Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer, Le Barcarès) puis dans l’Hérault (Agde) et l’Aude (Bram). D’autre part, la Grande Histoire est vue à travers celle du dessinateur Josep Bartoli (1910-1995) qui réussit à s’évader et gagner, en 1943, le Mexique (où se trouve le gouvernement républicain en exil) où il rencontra la peintre Frida Kahlo (1907-1954), divorcée depuis 1938 de Diego Rivera (1886-1957). Aurel a su créer son propre style (notamment par le rendu des mouvements par à-coups) et susciter de l’intérêt par une narration particulière, par l’intermédiaire du petit-fils, Valentin, du gendarme qui a permis l’évasion de Josep. Tout cela explique ses nombreuses récompenses : César 2021 du meilleur long métrage d’animation, Lumière 2021 du meilleur film d’animation, prix du meilleur film d’animation du cinéma européen 2020.
Captivant et passionnant,malgré un graphisme très noir et une animation originale et minimale. C'est une invitation à découvrir une page sombre et mal connue de notre histoire. Le voyage au Mexique apporte une touche d'optimisme.
En dépit d'une forme tout à fait agréable, il se trouve que le fond vient comme une tâche sombre : l'histoire des camps de réfugiés espagnols n'est pas telle que décrite par ce film quelque peu virulent contre la France.
Un peu réticent à priori sur le style graphique proposé, je me suis laissé emporter par le recit et l'utilisation minimaliste des dessins du héro. Une histoire sur des temps et des situations que j'espère nous n'aurons pas à endurer. L'abomination, la cruauté, le désespoir sont ici des marqueurs de l'Histoire. Souvenenons-nous pour ne pas reproduire l'horreur que nous sommes si prompt à déchaîner.
Premier long-métrage multi-récompensé d’Aurélien Froment alias Aurel, hommage d’un dessinateur à un autre dessinateur, ‘Josep’ est un mélange d’animation traditionnelle colorée (pour les séquences du présent) et ce qui s’apparente plus à des “images filmées” : l’animation y est sommaire, la grisaille omniprésente et comme appliquée rageusement, les silhouettes à peine esquissées. Tout cela répond à l’objectif du film et à son ambition de rendre hommage au dessinateur et caricaturiste Josep Bartoli : un vieil homme mourant transmet à son petit-fils ses souvenirs de l’époque où, gendarme français, il était chargé de surveiller les combattants républicains espagnols internés dans des camps de fortune après avoir fui le franquisme. Parmi ceux-ci, le “fameux” - car largement oublié aujourd’hui - Josep Bartoli qui, dans l’urgence, avec des moyens de fortune, rendait compte au jour le jour, crayon en main, des drames qui se jouaient dans ces prisons à ciel ouvert. Le scénario de ‘Josep’ demeure assez banal, quoique joliment tourné dans sa conclusion mais il a le mérite de faire découvrir un aspect méconnu de la guerre civile espagnole, quand la “patrie des droits de l’homme” enfermait dans des circonstances inhumaines ceux qui avaient dû fuir leur pays pour rester en vie. Ce sont d’ailleurs ces images, crayonnées et presque statiques, qui s’avèrent paradoxalement les plus mémorables.
Ce film est incompréhensible pour celui qui ne connait pas le contexte. Il faut déjà connaître ce que le film montre pour comprendre, ce qui est un échec pour un film cherchant à diffuser la mémoire républicaine victime de l'amnéstie institutionnalisée.
L’idée de retracer sous forme de dessin animé la guerre des républicains espagnols fuyant le franquisme qui se retrouvent dans des camps de concentration en France à son mérite; car cela permet de toucher un plus grand nombre de spectateurs, ce qui nous change des longs documentaires fastidieux qui nous endormes. Cependant je trouve que les dessins ne retranscrivent pas la vraie guerre et les images ne nous sensibilisent pas assez à ce qu’est la VRAIE guerre et j’entendais un peu plus sur la puissance des dessins. L’idée est bonne mais assez exploitée!…
La narration et le son sont idéaux. Mais je suis resté froid vis à vis de la fluidité d'animation, qui donnait des séquences presque incompréhensibles. J'ai tout de même passé un bon moment et je salue le travail colossal d'Aurel.
Ce film d’animation sur la vie du peintre Josep Bartoli compense ses faiblesses techniques par sa justesse esthétique. C’est une histoire d’amitié forte entre deux personnages que tout oppose, relatée dans un récit dense, naviguant entre les époques et parfaitement construit.
Excellent, on est pris par l'histoire on a envie d'en savoir plus sur les nombreux protagonistes remarquablement touchant sans mélo et avec une histoire dans l'Histoire haletante.
Un épisode peu connu (et peu glorieux) de notre histoire. Le film est bref et percutant avec un dessin efficace et sans artifice. Mais je m'attendais à un peu plus d'émotion
Évoquant le destin de Josep Bartolí, un célèbre dessinateur espagnol ayant fui le franquisme en 1939, un film d’animation sobre, instructif et touchant, esthétiquement séduisant mais desservi par un récit assez confus et manquant de rythme.
Déjà pour l'Histoire qu'il nous fait découvrir, ce film est très intéressant. Dans la forme, le sujet est traité avec poésie, lenteur et finesse. Peut-être un peu trop lent tout de même... Pour les amateurs d'histoire et de graphisme en douceur.