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    Josep
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    3,7
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    91 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    c'est un film assez fascinant, fait de dessins d'auteurs et de rencontres….( Je pense à Frida Kahlo)…Et puis on découvre un peu ce qu'étaient les camps de concentration français pour les espagnols républicains opposés à Franco...J'en ignorais l'existence;;.le trait est léger, presque humoristique, il y a beaucoup d'anecdotes, graves ou légères, le ton n'est pas uniforme et la mise en scène généreuse, en terme de dessins, de croquis, de couleurs. C'est beau et humain, et les personnages sont généreux, le scénario est fait de petites anecdotes avec une chronologie pas toujours expliquée...Il y a quelques sous titrages quand les acteurs ( Sergi Lopez parfois) parlent ne espagnol.....Qu'à cela ne tienne, ça se regarde avec plaisir …Je conseille….
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Je vais dire que l'échec de Josep est à la hauteur de ses ambitions. Disons que le film est beaucoup trop manichéen pour être réellement intéressant. On a d'un côté les gentils espagnols, les méchants gendarmes, le bon gendarmes et les bons tirailleurs sénégalais et aucun personnage ne va réellement dévier de sa trajectoire. Les méchants seront punis, tout est bien qui finit bien.

    Alors certes quelques personnages font des actions « terribles » pour parvenir à leurs fins, mais rien qui empêche réellement de qualifier les gentils de gentils ou qui viendrait briser le bloc monolithique que sont les personnages.

    En fait qualité du film, et je suppose de la BD au départ, c'est de parler des camps de concentrations dans lesquels se trouvaient les espagnols en France début 1939. Si j'en crois les réactions des gens à la sortie de la salle, ils n'étaient pas au courant (et moi non plus). Mais malheureusement ça s'arrête là.

    Et même artistiquement je trouve le film assez discutable, je n'aime pas cette animation saccadée, elle rend le film encore plus lent qu'il ne l'est déjà. Ce n'est pas le procédé que je condamne, mais bien son utilisation durant quasiment tout ce film. Le début est assez bordélique, on ne sait pas qui est qui, on mélange les périodes, les lieux, c'est un peu confus... Le récit encadrant du grand-père racontant l'histoire de Josep à son petit fils est assez inutile et la conclusion du film sombre carrément dans le ridicule le plus total tant on est noyé par les bons sentiments.

    J'ai l'impression que le film veut trop être gentil... et que finalement ça le paralyse et qu'il ne tente rien de bien palpitant à cause de ça... à l'arrivée on a un film sage, avec les gentils, les méchants, des scènes qui se veulent "choc" mais qui ne le sont pas. J'ai l'impression qu'ils avaient plus d'idées sur les dessins et comment intégrer le style de la BD aux dessins de Josep que de véritables idées de mise en scène qui auraient permis de véhiculer des émotions et surtout de comment rendre ces personnages plus intéressants.

    En plus il y a des trucs qui sortent de nulle part, genre le petit-fils qui pensait que son grand-père était Josep... Pourquoi ? ça sort d'où ? à quel moment il a pu se dire ça ?

    Le seul truc que j'ai bien aimé dans la narration c'est que le petit grand-père s'égare en racontant son histoire, qu'on sent que la mémoire flanche un peu, qu'il se met à divaguer... Mais c'est assez mal utilisé parce que le personnage du petit fils est juste pénible dans sa manière de tenter à le ramener à la raison.

    En somme c'est pour moi assez moyen et pas abouti en terme de mise en scène, d'émotion, de narration, d'écriture de personnages ou même de technique d'animation...
    Calavera
    Calavera

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Au-delà de l'hommage du format aux œuvres de Josep Bartolí, le film d'animation s'affranchit des limites d'une interprétation et permet de porter plus librement l'émotion et l'intention du réalisateur.
    Un film sur les porcs qui se cachent dans les replis de toute guerre, ou peut-être dans les replis de toute humanité, sur les innocents, qui peuvent aussi un temps avoir été bourreaux, et sur les justes, avec leurs doutes et leurs hésitations.
    Un film sur la transmission aussi, et sur le devoir de mémoire.
    Un film sans parti pris, à part celui du questionnement de chacun et de ses choix.
    Un film sur la poésie enfin malgré tout, et l'espoir.
    Un film sur Josep Bartolí.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    L’œuvre a beau être utile, nécessaire à l’édification de notre Histoire, elle ne peut se conter de l’apport artistique d’un créateur qui met tout au service de son projet, au point de s’enfermer dans son style sans en conserver la narration originale. En 1930, les républicains espagnols se réfugient en France pour fuir Franco et sa dictature. Mais l’accueil n’est pas à la hauteur du courage de ces résistants parqués dans des camps de concentration, des tireurs sénégalais en guise de gardiennage et des gendarmes cerbères pour les accompagner. Un illustrateur Joseph Bartoli retenu derrière les barbelés va les dessiner jour après jour, et jusqu’au fond de la nuit pour témoigner de la barbarie en terre d’exil, pensait-il. Un témoignage fort et encore puissant aujourd’hui que le dessinateur Aurel a voulu retranscrire à sa manière. La pédagogie est en place, mais d’un point de vue cinématographique on attend plus de réalisme, de force, de vérité dans le crayonnage retenu pour l’expression.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Dandzfr
    Dandzfr

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    La forme peut sembler austère mais Josep s'interesse à une époque particulière de l'histoire franco/espagnole et de l Espagne de 1936.
    Si certaines voix sont particulièrement mal choisies on s'attache vite aux personnages qui fuient l'Espagne de Franco et se retrouvent entourés de barbelés en France.
    Un film animé qui mérite d'être vu car ce thème n'est pas souvent traité !
    Marilou M.
    Marilou M.

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2020
    Je regrette que sous prétexte d'avis, trop de spectateurs s'étalent à raconter les films. Retenons cependant qu'il ne s'agit pas d'un dessin animé, mais que le réalisateur donne vie aux dessins, croquis, esquisses jetées avec un crayon et n'importe quel papier sur ses genoux par Joseph Bartoli, enfermé comme beaucoup d'autres résistants au franquisme dans le camp de concentration de Rivesaltes par la police française après sa fuite d'Espagne. Ce qu'il nous montre cruellement, sans complaisance, vu de l'intérieur, c'est l'inhumanité de cette France qui se rengorge tant de son esprit d'asile, alors qu'elle n'a cessé d'exploiter, de martyriser, de rejeter "l'autre"....
    Comme dans la foulée, j'ai visionné les deux reportages "Décolonisation, du sang et des larmes", la boucle est bouclée.
    A voir, revoir et faire connaître.
    Ricco92
    Ricco92

    223 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    Premier film du dessinateur Aurel, Josep traite d’un sujet très méconnu de l’Histoire de France : juste avant la Seconde Guerre mondiale, il existait des camps de concentration en France où on parquait les espagnols fuyant le Franquisme ! S’inspirant de la vie du dessinateur et opposant politique Josep Bartoli, Aurel met en lumière une page peu glorieuse de notre Histoire. Si on peut être un peu déstabilisé par le peu de fluidité que possède souvent l’animation et l’aspect volontairement grossier des dessins, ce film bénéficiant d’un casting vocal impressionnant mérite tout de même le coup d’œil pour son sujet et l’audace de raconter son récit à travers un flashback dont on peut longtemps douter de la véracité (le grand-père évoquant cet épisode ayant une tendance à la sénilité). Josep prouve une fois de plus que le cinéma peut pratiquer un vrai travail de mémoire (même si c’est par l’intermédiaire d’un personnage qui la perd). Cet aspect suffit donc à rendre le premier film d’Aurel nécessaire à voir au moins une fois.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Retracer des pages sombres de notre histoire en recourant au cinéma d’animation, c’est original et c’est le pari risqué qu’a choisi le dessinateur Aurel ( Le Monde, Le Canard Enchaine) en rendant hommage au dessinateur et militant politique espagnol Josep Bartoli, réfugié comme des milliers de républicains espagnols qui fuyaient le franquisme, en France, soi-disant, pays des Droits de l’Homme, et qui se retrouvèrent parqués dans des camps que l’on appelait pas de concentration mais qui en avaient toutes les apparences, gardés par des gendarmes français haineux… à l’exception d’un seul , Serge, dont l’existence n’est pas vraiment confirmée dans la réalité, qui apporte de l’aide à Josep , des carnets, des crayons et qui dans le film en racontant sur la fin de sa vie cette histoire à son petit-fils Valentin, lui-même féru de dessin, va en quelque sorte transmettre le témoin , en lui offrant le dessin d’un mourant, saisi par Josep, et qu’il a conservé toute sa vie… le récit de cette histoire méconnue est porté par le vieil homme à la mémoire pas toujours précise, il embrase toute la vie de Josep Bartoli, des camps français de Rivesaltes et Argeles, à Manhattan où il terminera sa vie, en passant par le Mexique où il aura une liaison avec la peintre Frida Kahlo…C’est un film d'animation émouvant qui rend un hommage fervent à Josep Bartoli, militant et artiste qui, grâce à son courage et à son désir obsessionnel de vouloir témoigner de l'horreur, parviendra à échapper à la folie et à la mort.
    Pour raconter cet itinéraire agité de Josep durant les années noires et les suivantes, Aurel, avec sensibilité et pudeur, entremêle les époques et met en scène à la fois l'épopée de Bartoli en son temps et le récit « au présent » de Serge…le trait est noir et acéré pour retracer le tragique des camps, mais la couleur revient avec Frida Khalo, flamboyante et éclatante comme l’espoir…
    C’est relativement court pour éviter que le spectateur ne soit gagné par l’ennui, car la construction en flash-back peut brouiller le spectateur qui peine parfois à suivre le destin du héros, de même les images saccadées, qui rejettent volontairement la fluidité pour soi-disant valoriser le dessin pur. Ce sont les seules réserves que
    HASTENEP
    HASTENEP

    11 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Sujet sombre au traitement très lumineux tendre ...

    Seul bémol : un peu plus de temps de conception aurait peut être permis un traitement du dessin plus subtil
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Début 1939. La victoire du franquisme pousse des centaines de milliers d’Espagnols à l’exil. La France, loin de les accueillir à bras ouverts, les parque dans des camps insalubres. Parmi eux, Josep Bartoli, un Catalan communiste. Avec le crayon et le bloc-notes qu’un gendarme lui a donnés en cachette, il chasse l’ennui en croquant la réalité qui l’entoure. Enfui au Mexique, où il deviendra l’amant de Frida Kahlo, puis aux États-Unis, Bartoli devient un grand dessinateur.

    Dessinateur de presse au Monde et au canard enchaîné, Aurel réalise son premier long métrage. Il le consacre à une page méconnue et honteuse de l’histoire française : la "Retirada", l’exil en France des Républicains espagnols à l’hiver 1939, parqués au Barcarès, à Gurs, à Rivesaltes. Chaque époque du récit est traité à travers un style graphique différent : les paysages hivernaux du camp sont traités au crayon gris et c’est seulement à son arrivée au Mexique que Bartoli a utilisé la couleur.

    L’histoire de Josep Bartoli est l’occasion, à travers les personnages caricaturaux de deux gendarmes, aussi vulgaires que violents, d’évoquer la xénophobie rance qui accueillit en France les Républicains espagnols. Ce mépris de l’étranger des forces de l’ordre s’exerçait non seulement à l’égard des « Espingouins » mais aussi des tirailleurs sénégalais qui leur étaient adjoints et qui jouent dans cette histoire un rôle savoureux.

    Mais ces sentiments racistes n’étaient pas unanimes. Un gendarme, moins haineux que ses collègues, se prend d’amitié pour Bartoli et va l’aider à s’enfuir. C’est ce même gendarme qu’on retrouve quelques décennies plus tard, vieillard grabataire à la veille de la mort, transmettant ses souvenirs à son petit-fils passionné de dessin.

    L’histoire de Josep Bartoli suffisait à elle seule à faire la substance d’un film. Aurel veut la raconter en flash-back à travers les confessions d’un grand père à son petit-fils. Cette strate narrative ne présente guère d’intérêt sinon celui, plus démonstratif que réellement convainquant, d’inscrire la "Retirada" des républicains espagnols et la xénophobie qu’ils ont rencontré dans une actualité toujours brûlante et d’interroger nos réactions plus ou moins bienveillantes, à l’arrivée de nouvelles cohortes de réfugiés fuyant la guerre et la misère.
    Jerome P.
    Jerome P.

    15 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Chef d'œuvre graphique et de sensibilité. La technique aquarellée sert magnifiquement un propos dur sur une période sombre de l'histoire française.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Quand un dessinateur de presse raconte la vie d'un autre dessinateur, tout est histoire de transmission... comme entre un adolescent et son grand-père, narrateur fictif de l'histoire.
    Les styles graphiques sont différents selon les époques, et tous les choix sont judicieux, y compris les voix.
    Et pour finir, la politique : toutes ces histoires de camp d'internement en 1939 ont un sordide écho avec ce qu'il se passe aujourd'hui en Méditerranée.
    Un véritable chef-d'œuvre à mèche lente
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Un sujet fort, original dans l'univers de l'animation. Une intention louable de revisiter une période peu glorieuse de l'histoire de France, tout en focalisant sur des histoires intimes : histoire d'amitié entre deux hommes, histoire d'un rapprochement entre un grand-père et son petit-fils. Quelques dessins ou esquisses saisissants. Et une mise en abyme intéressante, l'art du dessin étant le fil rouge de ces dessins animés. Voilà qui fait la qualité de ce film, sur laquelle on pourra toutefois mettre quelques bémols. La fluidité narrative et la fluidité stylistique ne paraissent pas optimales. Et le scénario n'exploite peut-être pas tout le potentiel émotionnel de sa matière.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    On s'en fout un peu de cette histoire de franquistes espagnols même si elle trouve un écho dans l'actualité d'aujourd'hui. L'animation n'est pas top, la musique noie souvent l'émotion et le film s'évapore sitôt qu'on l'a vu.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    On parle souvent du drame de la Shoah qui a défiguré l'Europe, en prenant le soin de mettre à l'index la politique allemande de l'époque. Mais qui parle des campements de concentration au sud de la France, de l'autre côté des Pyrénées, où la France retenait des prisonniers politiques de l'infame dictateur Franco ? "Josep" raconte la sauvagerie qui s'est abattue sur ces espagnols bannis de leur pays. Souvent communistes, en tous les cas révolutionnaires, ils ont vécu l'humiliation, la séparation, la torture mentale ou physique par les soldats de leur pays, mais aussi par les gendarmes français.

    "Josep" raconte sans concession la difficulté de servir son pays quand on n'adhère pas aux orientations politiques. Le film d'animation donne la voix à un gendarme en fin de vie qui raconte à son petit-fils les monstruosités que le gouvernement de Vichy l'a contraint, qu'il s'agisse de ces espagnols reclus dans la misère totale ou de ce peuple juif qu'il fallait livrer à l'horreur des trains de la mort. L'animation, la beauté des images donnent au récit une connotation presque mystique. L'épouvante de ce qui se passe sur notre territoire français est rendue supportable par des couleurs, un maniement du dessin et une musique remarquables.

    "Josep" fait honneur à la création artistique. Josep Bartoli, Frida Kahlo habitent ce récit tumultueux où il est question de peinture, de sculpture, et d'amour. L'art enveloppe les personnages comme un rempart puissant à l'injustice humaine et à la barbarie. Bartoli est autant un artiste qu'un homme politique. Sa voix s'élève du film, comme un exemple à suivre pour échapper au pire de l'humanité.
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