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RedArrow
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2,0
Publiée le 21 décembre 2020
Née avec d'importants problèmes de santé qui l'empêchent de vivre en autonomie, Chloé a toujours pu compter sur le total dévouement de sa mère pour l'aider à faire face aux difficultés de sa condition. Aujourd'hui, dans l'attente de son admission dans une prestigieuse université, la jeune fille espère enfin mener une existence plus indépendante...
En ouvrant assez vite la brèche sur la nature de sa menace, "Run" se heurte à un énorme double défi : il doit à la fois devancer l'imagination fertile du spectateur vis-à-vis du champ du possible que peut recouvrir l'origine de ce danger et le maintenir en haleine sur la montée en puissance de l'épreuve qui va découler.
Sur le premier point, difficile de nier que le film d'Aneesh Chaganty se relève hélas extrêmement pauvre, les différents twists voulant expliciter ce qui a provoqué cette situation sur la durée ne créeront pour ainsi dire jamais la moindre surprise pour peu que l'on ait vu quelques thrillers s'aventurant dans le même genre d'intrigue téléphonée spoiler: (une énième redite d'un syndrome de Münchhausen, terreau de bon nombre de téléfilms peu inspirés, qui, ici, ne sert pas à attirer l'attention mais à combler un grave traumatisme maternelle) . Incapable d'aller à l'encontre d'un spectateur qui anticipera les explications fournies à de tels agissements avec un temps d'avance record, "Run" pâtira sans cesse du manque d'originalité de sa proposition, lui conférant presque de fait un caractère très mineur.
Du côté du suspense véhiculé par l'issue de son face-à-face, le film s'en sortira heureusement un peu mieux. Bien sûr, rien ne viendra jamais totalement contrecarrer le déroulement prévisible de l'ensemble (au final, seul peut-être l'épilogue sort du lot par son ironie cruelle) mais, au moins, "Run" aura le mérite de réserver quelques pics de tension efficaces en son sein, surtout lorsqu'il fera la part belle aux affrontements directs entre ses deux actrices : Sarah Paulson, jouant une partition trouble qu'on lui connaît bien, et la révélation Kiera Allen, crédible dans son rôle d'héroïne surdouée emprisonnée dans un corps malade. Certes, ces quelques bons moments ne seront pas suffisants pour que "Run" laisse un souvenir impérissable mais ils auront au moins eu le mérite de rendre son visionnage bien moins déplaisant que d'autres productions plus insignifiantes du même type. Cela dit, on espérait quand même bien plus de la part du réalisateur de "Searching - Portée disparue"...
Diane Sherman est une mère célibataire qui vit avec Chloe, sa fille handicapée qui doit utiliser un fauteuil roulant pour se déplacer. Malgré ses problèmes de santé, Chloe mène une vie heureuse et espère même aller étudier à l'université. Alors qu'elle surveille avec attention l'arrivée du facteur, elle remarque que sa mère se comporte étrangement, ce qui va la pousser à fouiner pour comprendre pourquoi elle agit ainsi... Deux ans après l'excellent "Searching", Aneesh Chaganty revient avec un thriller psychologique aussi simple qu'efficace. L'histoire est beaucoup plus lisible et prévisible que dans le film avec John Cho, même s'il y a une ou deux surprises en cours de route, mais "Run" a des qualités différentes. C'est un film qui est haletant et captivant jusqu'au bout avec des moments très intenses. Les scènes se déroulant en huis clos sont particulièrement très réussies, car oppressantes. Sarah Paulson est excellente et participe grandement à rendre cette histoire aussi vivante qu'intense et angoissante. Même si c'est du déjà vu, "Run" a le mérite d'être un film vraiment divertissant.
Malgré l’enthousiasme manifesté par Stephen King et la bonne interprétation des deux actrices, "Run" déçoit par son scénario prédictible et déjà vu. La série admirable " the Act" , tirée d'une histoire vraie abordait de plein front et avec finesse et intelligence cette pathologie nommée " La maladie de Münchhausen ". Une autre série réussie, " Sharp objects" y faisait aussi allusion. Ici, rien de neuf, et à l'arrivée un petit film sans grand intérêt.
Malgré les invraisemblances évidentes qui pèsent sur le concept un peu grossier, le film parvient à être efficace et à maintenir une tension durable! Certainement grâce à un duo d'actrices impeccables qu'on se plait à voir évoluer dans une intrigue prenante mais qui fait largement appel à l'indulgence du spectateur. Ainsi, pour peu qu'on accepte d'avaler une pilule un peu grosse, le film s'avère captivant!
A première vue ce thriller ne paye pas de mine et sent le déjà-vu ou le film de seconde zone destiné à un public peu exigeant. Mais s’il se retrouve abandonné sur Netflix à cause du contexte actuel, sacrifié sur l’autel d’un embouteillage de sorties prévisibles, il n’en demeure pas moins un honnête petit suspense psychologique plein de rebondissements et de révélations. Pourtant, le synopsis pourrait en décourager pas mal par sa trivialité assumée : une maison isolée, une mère ultra protectrice, sa fille handicapée et un terrible secret. Et bien la force de « Run » est bien de partir de ce postulat quelconque et, petit à petit, de parvenir à nous surprendre plusieurs fois grâce à un scénario malin à défaut d’être révolutionnaire.
On est baladé de séquences éprouvantes qui scotche au siège en surprises auxquelles on ne s’attend pas toujours et c’est plaisant de se faire avoir même si certaines des révélations du script se devinent un peu. Quant au rebondissement final, il est excellent et amoral au possible. Bien sûr on peut noter deux ou trois invraisemblances mais, dans l’ensemble, « Run » réussit justement à éviter les facilités de scénario en rajoutant souvent des détails qui coupent net l’impression d’invraisemblance qui pointe le bout de son nez plusieurs fois. A ce titre, la partie dans la pharmacie ou l’entièreté de celle de la tentative d’évasion sont éloquentes car le film se rattrape toujours pour rester réaliste. Il garde ainsi notre adhésion même lorsqu’on sent venir les grosses ficelles. L’évolution narrative de ce thriller est parfaitement orchestrée et le film ne souffre d’aucune baisse de rythme, on se met totalement à la place de Chloë, l’héroïne handicapée.
Sarah Paulson montre encore une fois qu’elle est douée pour jouer les psychopathes après la série « Ratched ». Elle n’en fait jamais trop dans un rôle casse-gueule qui pouvait vite virer au cliché ou au ridicule tandis que la jeune Kiera Allen ne démérite pas. Mieux, elle impressionne et nous fait ressentir toute la détresse de son personnage. La mise en scène est carrée, accentuant et mettant en valeur les épreuves de Chloé. On sent le budget minuscule mais « Run » sait optimiser ses moyens pour s’avérer efficace, angoissant et tout à fait emballant. Ce n’est pas trop gros, c’est prenant et il y a assez de surprises pour en faire une petite série B hautement recommandable pour qui voudra se laisser prendre au jeu. Un bon petit thriller des familles entre suspense, film à twist et terreur psychologique.
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Un thriller sympa qui se suit facilement et dont les actrices sont absolument magnifiques dans leur rôle respectif. Même si l'intrigue n'a pas su me surprendre, j'apprécie grandement la mise en scène et les situations, sans parler de la fin.
Un thriller horrifique efficace. Deux très bonnes actrices, une histoire prenant, pleine de suspens et d'angoisse, une belle mise en scène. En revanche, je trouve que les personnages manquent de profondeur, cela aurait donné plus d'impact au film. Cela reste toutefois un bon film.
Un vrai syndrome de Munchausen à l'américaine mais j'ai beaucoup aimé ce film, je ne m'y attendais pas du tout et Sarah Paulson toujours aussi exceptionnelle
pas mal... bonne anbiance... un côté Misery ressort du film... j ai bien aimé le début en huit clos mais pas la fin... le fait de avoir joué autour de l handicap de la fille est intéressant...
Une variation de la possessivité absolue et de la névrose. Certes, une certaine tension s'installe mais ce scénario sans grande nouveauté sur la séquestration est tout de même jonché d'incohérences.
Un thriller qui m a rappelé une histoire vraie avec une base assez semblable (même si le film va pour le coup beaucoup plus loin). Dommage pour ce dernier qu il ne dévoile trop rapidement ses cartes et que du coup son suspens en pâtisse. Dommage également que pour rattraper le coup il glisse vers la surenchère en délaissant la psychologie de ses deux personnages. D’autant plus dommage que l excellente Sarah Paulson dans le rôle de la mère est impeccable et je l aurais bien vu poursuivre sa performance dans un style Kathy Bates dans Misery. Ça n est pas raté loin de là mais je suis resté un peu sur ma faim.
Bon (quasi) Huit Clos, Sarah Paulson est comme à son habitude excellent et l'actrice jouant Chloé aussi, à condition que qu'on avale sans difficulté la grosse pilule qu'on essaie de nous faire passer spoiler: (comment une mère peut t'elle faire ça, sans que personne n'ait la puce à l'oreille) . Dommage aussi que le pot aux roses soit révélé un peu trop tôt (à mon gout), il aurait été intéressant spoiler: de jouer sur l'ambivalence (se fait t'elle droguer ou se fait t'elle des films) . La musique et la lumière sont parfaites, tout comme l'interprétation, et bien évidemment, Big Up à la classique boite avec toutes les photos et les coupures de journal permettant au protagoniste de tout comprendre :)
Thriller à l'ambiance oppressante stephenkingesque qui repose essentiellement sur le jeu de la jeune Kiera Allen (Chloe). Pas forcément très original ni très surprenant (spoiler: en dehors des révélations sur la véritable relation entre Chloé et sa mère ) mais suffisamment de suspens psychologique et de tension . Et c'est exactement ce que l'on attend en lisant le synopsis.