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Vador Mir
263 abonnés
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1,0
Publiée le 23 février 2023
Scénario beaucoup trop ambitieux pour un réalisateur inexpérimenté, on passe de maladresses en maladresses, avec un violence graphique incontrôlée. Brendon essaye d'adopter le même style organique son père David Cronenberg, mais ça ne fonctionne pas. Le scénario est pourtant excellent on aurait aimé voir le même film mais réalisé par quelqu'un d'autre.
Imaginez un huis clos dans un appartement avec deux personnes qui essaient de se débarrasser l'un de l'autre. Bon, ce n'est pas le meilleur exemple, mais c'est ce qui se passe dans ce film sauf que tout cela a lieu dans le corps d'un homme. Ce dernier est Colin Tate, un homme dont le corps est contrôlé par Tasya, une femme travaillant pour une organisation secrète qui peut grâce à une machine contrôler le corps de n'importe qui à distance. Avec cette technologie, cette organisation est engagée pour mener à bien des missions en tout genre. Le problème est qu'à force de visiter des hôtes, cela finit par avoir un impact sur elle et sa santé mentale. "Possessor" est une expérience de science-fiction très immersive. Un thriller paranoïaque qui est visuellement marquant avec des scènes chocs et également une ambiance oppressante. À ce niveau-là, on peut dire que Brandon porte bien son nom. Un film qui est parfaitement maitrisé sur la forme et dont le fond n'est pas en reste avec une histoire solide. Pour autant, j'aurais aimé que le concept de base soit davantage exploité puisqu'il n'y a que deux missions finalement, dont une qui sert seulement pour expliquer l'idée. Cependant, "Possessor " est un bon film qui peut être analysé de plusieurs façons et qui est aussi efficace que perturbant.
Tasya Vos est membre d’une organisation secrète qui, grâce à des implants cérébraux, lui permettent d’habiter le corps de diverses personnes et ainsi, de commettre des meurtres sous d’autres identités. Mais un beau jour, Tasya va se retrouver coincé dans l’esprit d’un de ses hôtes et cela va se retourner contre-elle.
Alors que son premier long-métrage était loin de convaincre, force est de constater qu’une fois de plus, son film ne laissera pas indifférent. De par son histoire et surtout, sa violence graphique. Dans la lignée de son thriller d’anticipation Antiviral (2012), Brandon Cronenberg revient avec un second long-métrage dans la lignée de son père, à savoir un film d’horreur très organique, flirtant avec le thriller futuriste.
On ne saura rien de cette organisation ultra secrète, idem concernant le personnage de Tasya. La mise en scène se veut sobre et contemplative, ses personnages manquent de profondeur et l’intrigue (assez simpliste) se veut faussement alambiquée.
Reste au final, une mise en abime intéressante, une plongée dans l’horreur qui nous offre quelques instants violents très bien amenés (et qui risqueront de choquer, notamment dans la version uncut, spoiler: avec la séquence de l’enfant ). Comme on dit « jamais deux sans trois », on espère bien se tromper et pouvoir, la fois prochaine, être enfin pleinement séduit par Brandon Cronenberg.
Thriller organique et déshumanisé, un jeu de rôles et d'apparences où il est question de perte de contrôle, de repères et d'identités.
Un fils qui marche clairement dans les pas de son père, et avec un certain talent, sans pour autant arriver à s'en départir vraiment. Une œuvre viscérale où la violence va loin dans son aspect outrancier et qui dans l'ensemble se rapproche plus d'un exercice de style, hommage appuyé au cinéma de son paternel.
Un sujet qui aurait pu donner un film formidable mais qui, sous la patte de Cronenberg fils, ressemble à un objet étrange. Il y a un style presque envoûtant, traversé par des images d'une violence fulgurante, mais également trop contemplatif. On est forcément déçu par rapport à ce que l'on aurait pu attendre si le style avait été allié à une narration efficace...
Grosse déception. Scénario original prometteur mais qu''est ce qu'on s'ennuie! Me suis rarement autant ennuyé. Excellent film pour s'endormir autrement c'est faible, très faible.
Il n’y a pas à dire, Brandon Cronenberg est bien le fils de son père. Sans être totalement dans le plagiat, ni même dans l’hommage, son second long-métrage (après le peu mémorable « Antiviral ») suinte de partout l’inspiration et l’admiration artistique léguée par le père. On s’en rend compte dans l’esthétique assez glaciale mais surtout dans les thématiques développées qui sont les mêmes que celles de David Cronenberg. Les excès de violence soudains, la notion de déliquescence du corps et la dualité entre le réel et le virtuel. D’ailleurs, sur cette dernière donnée, on pense beaucoup à son « ExistenZ » (sorti à la même époque que « Matrix » avec un sujet similaire mais traité de manière plus viscérale et indépendante). L’héroïne de ce film, Jennifer Jason Leigh, fait par là même le lien entre cette œuvre du père et ce « Possessor Uncut » du fils.
Le long-métrage dispose d’un sujet très ambitieux et passionnant (une société a créé une technologie permettant à un individu de prendre possession de l’esprit d’un autre à travers une machine pour exécuter des contrats/meurtres) mais qui ne tient cependant pas toutes ses promesses et nous semble parfois inabouti. Ou plutôt il ne creuse pas toutes les infimes possibilités et ramifications d’un tel postulat. En revanche, il contient bon nombre de fulgurances narratives et esthétiques qui impactent la rétine et l’esprit durablement. On se souviendra notamment des séquences de meurtres particulièrement violentes voire gores où les corps sont malmenés et où le sang gicle en abondance. Réussies certes, mais parfois choquantes et à ne pas montrer à tout le monde. Pareillement, l’atmosphère froide et aseptisée colle bien au propos même si elle n’est pas révolutionnaire et a pu déjà être vue dans ce style dans d’autres productions. Les espaces et décors choisis rendent ce film encore plus étrange et singulier, comme déshumanisé.
Il est à noter que l’interprétation manque un peu de calibre et de force (hormis Christopher Abott qui se débrouille bien avec un rôle pas facile). A l’inverse, les visions presque subliminales de la dualité entre l’hôte et celle qui le possède sont assez impressionnantes. A tel point qu’elles n’auraient pas été reniées par un David Lynch ou un Gaspard Noé. La fin de « Possessor Uncut » est forcément laissée à la propre interprétation du spectateur mais manque un peu de panache et de surprises. On aurait aimé que le film soit encore plus subversif dans son raisonnement et surtout plus abouti et ambitieux dans son développement, en dépit d’un budget qu’on suppose limité. Là, en étant de plus fort inspiré, on est davantage face à une bonne petite série B non exempte de défauts que face à un grand film d’anticipation. Mais le climat étrange et délétère ainsi que cette ambiance si particulière, entre violence extrême et plans arty désincarnés, est assez rare pour mériter qu’on y jette un œil. Quand Cronenberg fils se sera émancipé de l’ombre tutélaire de son père, il risque d’être un cinéaste prometteur.
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Brandon Cronenberg marche assurément dans les pas de son père David. On avait déjà pu s'en apercevoir dans son premier long métrage, "Antiviral", et cela se confirme avec "Possessor". Les thématiques abordés sont proches de celles de son paternel avec cette prédilection pour le rapport au corps et à la technologie avec cette dimension psychologique importante. Toutefois, le talent n'est pas héréditaire et le fiston n'arrive pas à convaincre. "Possessor" présente les mêmes qualités et défauts qu' "Antiviral" : concept initial attrayant mais un problème de rythme entrainant des longueurs et un scénario qui fait du surplace. Le cinéaste ne réussit pas à faire ressentir au spectateur la descente aux enfers du protagoniste, cette progression dans la violence et sa tension psychologique. Les lenteurs n'arrangent pas les choses. La bonne intention ne suffit pas. En espérant qu'il fera mieux pour son troisième long métrage.
"Possessor" a cette grande force d'être particulièrement déstabilisant. Sous couvert d'une mise en scène de première ordre, il n'épargne en rien le public sur les tréfonds de l'âme humaine. Manquant parfois de justesse narrative, il arrive cependant à captiver ; une attirance malsainte, gênante et inavouable. Qui sommes-nous vraiment ?
Brandon Cronenberg prouve avec ce deuxième long métrage qu'il est bien le fils de son père. On retrouve le même gout pour un univers fantastique cauchemardesque, pour une fascination pour tout ce qui touche à l'organique et une originalité de ton dans la narration. Entre "scanners" ou "existenz", on retrouve les thèmes de la manipulation du cerveau et l'utilisation ultime des nouveaux moyens de communication. Expérimentale à souhait, la mise en scène consiste essentiellement à une déformation des images et des sons et le résultat est impressionnant, compensant un budget limité. Public non averti, passez votre chemin, le film n'est pas forcément aimable et certaines scènes tombent quand même dans l'abus du gore. Mais Cronenberg Jr est un cinéaste à suivre, si il ne démarque pas de son père, il se démarque d'une certaine démarche conventiionnelle qui uniformise un peu trop en ce moment le cinéma dit de genre.
Gros travail sur l'image, vraiment très recherchée! Scénario très intéressant. Mais trop gore pour que je donne 4 étoiles... Sur le fond l'idée est assez violente, d'ailleurs!
Deuxième film de Brandon Cronenberg (fils de). J'avais beaucoup aimé Antiviral son premier opus. Celui-ci est différent, même si on ressent toujours la patte du père, et même peut-être plus encore. D'entrée une scène choc qui donne le ton. Jusqu'au bout la violence et le gore seront là. L'ambiance est particulière, tour à tour stressante, angoissante, effrayante. Il ne faut pas décrocher sous peine de se perdre en route. Le tout est un peu alambiqué mais nous tient en haleine tout de même jusqu'au dénouement. L'ensemble est fait avec une certaine virtuosité, où rien n'est laissé au hasard, de la direction artistique à la direction d'acteur. Andrea Riseborough et Christopher Abbott sont impeccables. Avec aussi Sean Bean et Jennifer Jason Leigh (vu chez le père). Un passage réussi au deuxième film pour le réalisateur même si je reste un peu sur ma faim. Tout de même un film qui sort de l'ordinaire et qui reste en mémoire un moment encore après l'avoir vu.
Je saurais pas dire si j'ai bien aimé ou pas. C'est un film à concept, c'est plutôt original, la réal oscille entre le bon et le quelconque : la caméra à l'épaule qui vacille pendant les champ-contrechamps c'est insupportable, ça coûte trop cher les stabilisateurs en 2021 ?.
On sent que c'est un des premiers films du réalisateur mais y'a de bonnes idées de mise en scène et de montage. Je pense notamment aux scènes de "possessions" psychédéliques (on n'en attendait pas moins du fils de Cronenberg) qui sont vraiment bien foutues visuellement. Et les espèces de travelling débullés sur les buildings, vraiment classes. Y'a une vraie ambiance.
Maintenant, j'ai pas compris le parti pris de l'ultra-violence, c'est gore pour être gore et ça dessert plus le film qu'autre chose me concernant. Moi qui n'aime pas le gore, j'étais vraiment mal à l'aise pendant certaines scènes. La dernière fois que j'ai ressenti ça, c'était sur le film Climax de Gaspar Noé, qui était déjà bien violent.
Puis la fin m'a énervé. spoiler: Je m'attendais à ce que le mec "possédé" aie la possibilité de se venger mais non, on lui détruit sa vie, et pour lui, c'est un sad ending total, bien que je crois avoir compris que le mec lui-même n'était pas satisfait de sa vie et de son ménage . Mais j'aurais peut-être aimé une fin un peu plus terre-à-terre, un peu plus conventionnelle, je sais pas. :/
Je mets à ce film 3 étoiles par défaut, mais il est très dur à noter. A mon avis, certains vont crier au génie, d'autres à l'arnaque, moi je dirais que c'est un peu des deux. :D