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Patoche
1 abonné
8 critiques
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0,5
Publiée le 20 mai 2021
Je comprends mieux les bonnes notes des critiques. Tout est réunis pour les satisfaire : une réflexion pseudo philosophique, un rythme lent, un film qui se veut intello ... Et souvent, cela est synonyme de navet pour le public. Et bien ce film ne déroge pas à la règle. Ne perdez pas votre temps.
Trop horrifique-gore inutilement pour avoir une bonne notation! C'est une expérience monstrueuse qui nous est narrée : grâce à des implants dans les cerveaux, on peut contrôler les émotions, prendre le contrôle des intentions pour commettre des meurtres abominables et féroces. Les êtres se transforment en prédateurs malgré eux. Le floutage des images pour évoquer la fusion des esprits est un peu simpliste. Les mares de sang fusionnent entre homme-femme-enfant. Moi je n'ai pas tellement fusionné!
Dans une histoire de cyber-surveillance et de transfert physique qui puise dans les peurs opportunes, tout en abordant des problèmes séculaires d'identité, d'aliénation et le fait d'être un imposteur dans sa propre vie. Audacieux, percutant, débordant d'idées et rempli d'une violence profondément choquante, c'est pour moi l'un des meilleurs films de l'année.
Il agit comme un chirurgien du lien, le lien de l'image, le lien de la pensée. Cronenberg hérite de ces gênes névrosés à l'origine de cette obsession pour une perfection macabre à la frontière du désir et du rejet.
Exceptionnel. Brandon Cronenberg pour son deuxième film, est illuminé du génie de son père époque Dead Zone/La mouche/Faux semblants. Je ne comprends pas les critiques "spectateurs", surréalistes. C'est percutant, c'est glauque,c'est intrigant, c'est bien écrit, sur le fil du rasoir, bien fait, bien joué, avec de vrais coups de génie. Bref, hautement recommandable.
La personnage de Tasya est vraiment intéressant dès le départ. L'histoire est très intéressante et approfondie, c'est un très beau concept de SF. Les scénario et les dialogues tout est bien manié même si dans la première moitié c'est un peu facile et les scénario est peut-être même trop explicite. Andrea Rieborough joue vraiment bien, elle m'a du moins convaincu dès le début. Christopher Abbott m'a ,lui aussi, impressionné. Les effets spéciaux m'ont bien convaincus. Les plans mettent bien l'évidence sur la vision du réalisateur. Il y a une infime tension voir même anxiogène.
Il y a incontestablement une qualité visuelle indéniable dans ce film. Le choix de brouiller les cartes sur le décors (matériel des années 70, voitures des années 50, immeubles des années 90 et.... cigarettes électroniques) nous déboussole volontairement de façon à vivre un long anachronisme. Après l'histoire tient debout avec ce corps coincé dans un autre corps et le pouvoir de décision que reprend petit à petit «l'hôte» afin de nuire au dessein initial, reprendre le contrôle. Mais le rythme est lent, trop lent et cela casse littéralement la dynamique du film. Au final, une impression de lourdeur générale presque indigeste.
Le film est lent et ennuyeux rythmé de pic de violence vraiment gore dont je ne suis pas vraiment fan (Sean Bean prend encore cher). Il faut avouer qu'il y a quelque chose de particulier dans la mise en scène, c'est oppressant, dérangeant, mais à la fois un coté un peu trop "m'as-tu-vu" qui plait à la presse. Le doublage est vraiment très mauvais et inexpressif en tout cas.
c'est long, ennuyeux, souvent inacessible. les notes presse me laissaient entrevoir un film abouti et efficace, tenant en haleine. Les notes spectateurs auraient dû m'alerter. Je trouve que c'est un vrai gâchis.
Quand on suit les traces de son père, c'est sûr " du sang c'est pas de l'eau! !" .... Film très viscéral et gore avec une petite pointe de science-fiction, les scènes de violence sont vraiment dérangeantes et nauséeuses... Sinon le scénario a.un petit goût de déjà vu donc pas de surprise à ce niveau ...a voir une fois mais ce n'est pas un chef-d'oeuvre pour moi .
Les scènes de violences sont vraiment tordues quand même. J'ai fini par en rire tellement ça aller loin dans le grotesque. Mis à part ce manque de finesse, j'ai trouvé le concept intéressant et ce film captivant.
Brandon Cronenberg (fils de David Cronenberg) veut suivre la voie de son père, c’est un fait et ça se voit. Cependant, notre cher Brandon a réussi, même s’il y a grosse inspiration, à se démarquer et à se créer une identité avec son Antiviral. Premier film imparfait mais profondément juste dans son écriture, il a réussi à détourner l’ambiance et les gimmicks de son paternel pour leur donner un second souffle, plus moderne, plus esthétique. C’est après sept ans d’attente et un court-métrage d’essai plutôt intéressant (Please Speak Continuously and Describe Your Experiences as They Come to You) que Brandon Cronenberg revient difficilement avec Possessor, un film qui enchaîne les festivals depuis près d’un an sans trouver de distributeur pour sortir en salles, en streaming, en DTV. Des attentes plein la tête et une envie irrésistible de le voir plus tard, qu’est-ce que ça vaut ?
Critique disponible dans son intégralité : http://cestquoilecinema.fr/critique-possessor-un-brandon-possede-par-lenvie-de-bien-faire/
Un scénario qui cherche à nous perdre mais qui se tien bien. Certaines scènes sont très graphiques avec une photo que j'aime beaucoup et une BO qui correspond bien au rythme du film. Tire un peu en longueur à certains moments quand même.
on reconnait bien l'influence paternelle de David Cronenberg dans ce thriller horrifique, avec les machines de transfert au look presque organique, l'aspect froid du film. Cet attrait pour l'horreur organique avec ces corps qui fusionnent entre eux dans la scène du rêve du personnage masculin possédé par cette tueuse, Tasya. C'est un bon point pour ce film, mais qui est plombé par cette ultra violence inutile et ce fleuve de sang qui parcoure les scènes d'action. Dommage, et on regrettera un peu aussi le côté alambiqué, glauque, et dérangeant de l'intrigue.