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    ASAKO I&II
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    3,9
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    86 critiques spectateurs

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    Nicolas R
    Nicolas R

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2023
    Une sorte de douceur poétique traverse ce film. L'intrigue est très simple, mais la question du double la voile d'abord d'un mystère puis l'enrichit d'un questionnement sur l'essence de l'amour. J'aime les détails par lesquels le film nous montre la gentillesse et l'attention aux autres dont est capable Ryōhei (en particulier après le tremblement de terre), j'aime la présence du chat, j'aime cette fin ni heureuse ni malheureuse.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2022
    A travers cette superbe histoire en trois temps, Ryusuke Hamagushi fait émerger des questions sur ce fascinant sentiment qu’est l’amour. Il montre le phénomène du coup de foudre avec simplicité et pudeur. Il fait ressentir le poids du passé, plus précisément celui du premier sentiment amoureux, dans la vie affective ultérieure. Il évoque l’idéalisation de ce premier amour et sa projection sur les relations « d’après ». Il fait se confronter deux amours sincères, l’un impulsif et irrésistible, l’autre construit, lucide et raisonné. Il suggère même que ces deux amours correspondent à deux aspects de la personnalité d’Asako. Il laisse entendre que peut-être ce qui est beau dans la vie, ce sont les grandes émotions, même brèves, même lourdes de conséquences. Et il fait percevoir ces incertitudes inhérentes à la condition humaine. Tout cela avec un grand sens de la narration qui laisse une place à l’ambiguïté et au mystère, et avec une délicatesse remarquable. Un film d’une très grande richesse.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2022
    Asako (Erika Karata) et Baku (Masahiro Higashide) tombent amoureux mais un jour Baku disparaît sans prévenir. Asako quitte Osaka pour Tokyo où, quelques années plus tard, elle fait la connaissance de Ryohei qui ressemble trait pour trait à Baku.
    C’est une histoire prenante, les images sont très belles, les personnages touchants, l’atmosphère intéressante.
    Malheureusement, le film est un peu trop long, cette impression est accentuée par le rythme très lent.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Les films japonais se sont pas toujours à la hauteur de mes espérances et cela pour différentes raisons surement.
    Celui-ci fait exception de part sa sensibilité et son humanisme.
    L'actrice est belle et pure, elle semble calme et apaisée mais en fait, elle cache un profond désir de bouger les choses.
    Son compagnon au visage impénétrable pourtant :), m'a fait moins d'effet.
    Mais ce couple est très humain en fait.
    Les dialogues et tentatives de communication entre les personnages vont parfois au conflit, mais on comprend que c'est positif ensuite. Que ce soit dans des relations de couple ou entre amis.
    Seule la fin où la confiance semble s'être brisée est un peu triste. Un couple sans confiance partagée, est-ce raisonnable?
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Asako, une jeune fille, est éperdument amoureuse d’un jeune homme mystérieux qui finit par disparaitre du jour au lendemain. Asako I, après 2 années à se reconstruire, laissera place à Asako II. La nouvelle Asako est à nouveau amoureuse ; un amour plus raisonnable pour un garçon moins mystérieux ; il ressemble comme à deux gouttes d’eau à son ex. Ils projettent de se marier mais l’ex fait sa réapparition ; et Asako I doit lutter contre Asako II.
    C’est un beau film aux accents Rohmerien sur la trace indélébile d’un premier amour. Ce premier amour est inscrit profondément en soit, il est difficile de s’y extraire, il peut devenir obsessionnel. Asako doit lutter entre un amour idéalisé et un amour simple et vrai qui lui tend la main. Tout en douceur, on suit cette jeune femme qui doit trouver sa voie et sonder ses sentiments au moment où tout peut basculer. Ce film rappelle aussi que, dans nos vies, nous n’avons que très peu souvent des choix cornéliens très impactant sur notre futur ; et ce film traite de ce casse-tête émotionnel.
    Très bien écrit et tout autant intelligent ; on peut juste déplorer le côté un peu froid et distant du traitement ; la puissance émotionnelle n’est pas au rendez-vous de ce sujet fort.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2022
    Asako débute par 15 minutes hypnotique, ou tout s'enchaine, que se soit les regards et baisers échangés, les déambulations dans la ville et toutes ses transitions de lieux aussi vifs que vives à la manière d'un résumé qui à lui seul raconte toute une passion, pas n'importe laquelle ...

    De ce premier quart d'heure, l'on vit et ressent toute sa beauté, on rigole aussi, ou tout du moins l'on sourit devant l'incongruité de cette partition qui n'a de cesse de surprendre avec ces choix de mise en scène signé de la main d'un réalisateur d'on je découvre à l'instant la démarche, mais dont je continuerai la course tant il y'a et maitrise et folie dans son geste.

    Avançons un peu. De la furtivité de ce premier Amour nait une tout autre forme de relation, avec néanmoins une certaine ambiguïté dans le scénario qui joue un temps avec mais qui très vite s'en détache pour crée un autre " rêve " et relaté d'autres attaches. A mes yeux, ces moments sont encore plus beaux ! Tout le post-tremblement, je veux dire, après cette accolade, tiens de l'émerveillement. Une autre scène de lien entre en collision dans ma mémoire récente au moment d'écrire ces quelques lignes, celle de la vaisselle. Cette dernière est moins " romantique " à y regarder de plus près, mais en y prêtant plus d'attention c'est je crois selon moi l'acte le plus éperdu de ce long métrage qui en compte tant ...

    Forcément, la mise en scène de Ryūsuke Hamaguchi pour donner vie à son histoire se devait d'être grandiose, sa direction d'acteur également. Si j'ai un peu tartiné sur les effets somptueux de la caméra, je n'ai encore rien dis sur sa distribution, rien ne sert de faire du mystère, celle-ci est génial ! Le mot est petit, je n'arrive pas là de suite à pouvoir en dire autre chose tant je flanche devant leurs compositions respectives ...

    Le regard sur la mer après cette conversation en guise de prise de conscience dans la voiture est difficile et à la fois superbe, on imagine le plan final de par un rattachement latent et l'on comprend l'épreuve avec encore de la hauteur. Oui, ce film est beau, disons-le encore !

    寝ても覚めても, Netemo sametemo, sont véritable nom m'a littéralement pris au vol. Un film qi va me trotter en tête encore un petit moment.
    Un super maso
    Un super maso

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Asako I&II est un film qui commence très bien mais qui finit bien mal.

    La magie du cinéma opère à merveille, instaurant une ambiance surnaturelle des plus précieuses, jusqu'à ce que le réal décide de démolir tous les efforts entrepris au profit d'une histoire finalement nulle.
    Toute la puissance dramatique s'aneantie.
    La justesse et l'audace sont diluées dans une banalité dégoûtante. Les personnages sont à bien tout prendre infiniment médiocres d'un point de vue cinématographique. Bref, une déception.

    Cela aurait pu être un chef-d'œuvre d'une ambiguïté inouïe s'il s'était arrêté au bon moment.

    Au niveau purement formel, il est dommage que le fantastique ne soit pas mis en relief. On aurait préféré une esthétique onirique plus singulière... Trop subtil de ce point de vue.
    Salsa Sage
    Salsa Sage

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Des pépites venues du Japon 

    Pour un lancement, le mieux est peut-être de partir du commencement, du lever du jour (quoique les cinéphiles sont plutôt de l’espèce des oiseaux de nuit).

    Les gourmand•e•s connaissent les perles du Japon (en sucré ou salé, c’est toujours un délice), découvrez les pépites du Japon. Des films écrits comme des chroniques, des poèmes, des notes au jour le jour, où le silence et la retenue ont une vraie place. Parfois un chat (mais ça ne fait pas bon ménage, les chats et les papyrus). 

    Derniers en date. 

    Une affaire de famille de Hirokazu Kore-Eda (Tel père, tel fils, en 2013, Notre petite sœur, en 2015, entre autres merveilles). Une maison de bric et de broc, une famille tout pareil. Dans ce foutoir, des liens improbables mais toujours enlaçants, la détresse camouflée sous des habits rapiécés et des liens qui ne s’encombrent pas des a-priori des services sociaux. En un instant, tout vacille, le passé pète à la figure. C’est dans les yeux des enfants qu’on mesure le chaos. 

    Après les chroniques autour de quatre amies, Senses, réunies en trois longs-métrages, Ryusuke Hamaguchi, propose Asako 1 & 2. Une jeune fille, un premier amour, qui disparaît, un autre surgit, tellement ressemblant au premier. Des images comme des tableaux. Les émotions sont camouflées, seuls les petits gestes du quotidien dévoilent l’attachement, la soumission presque, tellement la jeune fille s’efface devant l’amour qu’elle éprouve. Puis non, se décider en un instant ou comment s’arracher les tripes.

    Le point commun de tous ces films : la fragilité. Une apparition, un geste, et tout vrille, les choix s’imposent, les frontières intimes se fracassent sans bruit. Ne reste plus qu’à lever les yeux, le vent secoue les branches des cerisiers en fleurs.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Depuis la présentation de son dernier film " drive my car" au festival de Cannes en 2021 et son accueil très justement favorable de la part de la critique et du public, la filmographie de Hamaguchi fait l'objet de la ressortie de ses anciens films.

    En 2018, le réalisateur Japonais présentait déjà à Cannes, "Asako 1 et 2". Une jeune femme a une courte histoire d'amour avec un jeune homme ( sans doute un peu perturbé et pas très investi, mais charmant) qui disparaît. Les années passent et l'héroïne rencontre un autre jeune homme qui ressemble énormément à son premier amour. Ils entament une relation et décident de vivre ensemble.

    On retrouve ici le thème de la femme qui trompe son partenaire ( thème abordé dans "drive my car" et dans " les contes du hasard").
    Le thème du théâtre de Tchekhov est aussi de nouveau présent comme dans "drive my car".

    On peut noter qu'un des personnages veut assister à une représentation du " canard sauvage " d'Ibsen, dont la thématique porte sur la vie dans le mensonge et la vérité qui détruit la possibilité du bonheur chez certaines personnes.

    Asako est une réflexion sur l'amour, sur le coup de foudre qui altère la raison, sur la difficulté de choisir son partenaire, sur la certitude du choix notamment.

    Hamaguchi montrait déjà ici l'étendue de son talent. Toutefois, malgré ses qualités indéniables, le réalisateur Japonais n'atteignait pas ici la force à laquelle il parvint dans "drive my car".

    Néanmoins, Asako présente de nombreuses qualités de mise en scène et de casting qui en font un film attachant qui vaut le détour, surtout lorsqu'on connait d'autres films du réalisateur.
    Preko
    Preko

    2 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Si les acteurs sont doués, que la réalisation est somptueuse et le thème intéressant, j'ai trouvé que le film manquait cruellement de profondeur et que le réalisateur ouvrait des fenêtre sans jamais regarder ce sur quoi elle débouchait. A la fin du film, je me suis demandé "oui? et?". Ce n'est pas qu'il laisse un goût d'inachevé, c'est qu'il semble ne jamais commencer.
    Mamoac
    Mamoac

    24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2020
    Un film d’amour étrange et beau, un peu lent. spoiler: Une jeune femme tombe amoureuse d’un jeune homme qui disparaît du jour au lendemain. Deux ans après, elle rencontre un autre homme qui lui ressemble trait pour trait.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    À Osaka, une fille tombe amoureuse d'un garçon qui disparaît. À Tokyo, elle rencontre son sosie...
    Un film d’une grande délicatesse à la mise en scène gracieuse qui dresse un magnifique portrait d'une jeune femme prise dans les réminiscences d'un premier amour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    D'une sensibilité pure, le sujet du premier amour est très bien abordé par le réalisateur. Cette décision que l'on doit faire entre "continuer d'aimer celui qui est parti" et "aimer un autre car le premier ne reviendra pas" est très bien gérée par l'actrice principale. Même si elle semble avoir prise une décision à la fin, son premier amour lui restera en tête à jamais. Il lui restera comme mission de continuer d'aimer celui qui l'a chéri pendant cinq ans malgré le fait que son cœur aimera quand même son premier amour.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques, ou alors je pourrais toujours dire que j'étais fatigué pour rentrer dans ce film statique qui se veut un portrait réaliste du sentiment amoureux, et de la détermination d'une jeune femme à maîtriser son destin. On croit que la poésie va l'emporter, mais le mélange entre réel et imaginaire est rafistolé. Mon attente est d'autant plus déçue que cet été le très sensible "So long my son" avait effacé la barrière qui existe souvent avec le mode de pensée asiatique. On nous dit qu'Il fallait penser à Rohmer, eh bien décidément ce n'est plus ma référence. DVD vo 1 - septembre 2019
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Ryusuke Hamaguchi est décidément un cinéaste à suivre. Son écriture, sa mise en scène, sa direction d'acteur atteignent un équilibre de plénitude et de précision tout simplement extraordinaires. Un chef d'oeuvre, et la promesse d'éclosion d'un immense cinéaste.
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