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    ASAKO I&II
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    3,9
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    86 critiques spectateurs

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    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2019
    Méditation sur le désir masculin, le couple et la fidélité, ce film délicat s'inscrit dans la tradition des critiques sociales discrètes à l'oeuvre dans le cinéma d'Ozu.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Hamagushi, nouveau venu du cinéma japonais, tient plus d'un sobre Ozu qu'un spectaculaire Kurosawa. Et, lorsque le cinéaste décidé de parler passion, malgré de beaux moments, reste tout de même trop distants pour déclencher l'empathie du spectateur. Problème de culture surement, mais lorsque Truffaut ou d'autres parlent de passion, ils s'enflamment pour leur personnage, ce qui manque terriblement ici et pourtant nous sommes prêts à compatir au sort d'Asako et de son cœur déchiré pour 2 hommes si semblables physiquement mais si différents.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Vu et avis le 20190104 complété le 20190516

    Sensible, fin et intelligent

    Je ne connais je pense que sense du réalisateur (voir peut être même les 4 premiers sur 6) mais je pense pouvoir déjà considérer que le réalisateur de asako fait partie de mes réalisateurs préférés. J apprécie que le réalisateur n est pas démonstratif, explicatif. Il développe son récit mais ne l explicite pas.

    Je pense que c est la phrase de conclusion qui m a convaincu que son cinéma me convient. La mer est agitée, il y a parfois des tempêtes, des débordements, mais c est aussi ce qui fait sa beauté, son intérêt, voire même qu on ne s en lasse pas. Le film aurait pu être un peu mièvre, un peu gentillet s il n y avait pas eu cette discrète métaphore de la fin qui donne du relief à tout ce qui se passe après les digues.

    Pour ce que j en sais, Kay Redfield Jamison explique dans an unquiet mind qu elle ne regrette pas d être cyclothymique, qu elle a un sentiment de vivre exacerbé grâce à son trouble bipolaire. Je pense que c est ce que dit, rappelle cette métaphore avec la mer.

    ***** le 20190516 *******

    A l occasion de la sortie de passion, j ai retrouvé ce début d avis que je n avais pas alors posté (en général lorsque je fais cela c est que je rédige sans avoir de connexion Gsm). Je vais le compléter en espérant ne pas dire de trop grosse énormité je n ai pas revu le film depuis 4 mois et j ai sûrement vu près de 100 films.

    Je ne sais pas si c est assez clair. Ce que je voulais dire avec le trouble bipolaire c est que dans asako comme dans ce livre, l idée est que la vie ne vaut d être vécue que s il y a des émotions fortes. Peu importe les peines tant qu il y a aussi de la joie. J imagine que asako saut dès le départ que le voyage à la mer est voué à l échec, mais qu au moins il lui a permis d y croire un temps, ou de retrouver un peu de sa jeunesse, de ses espoirs de jeunesse. Elle savait qu elle comme lui avaient vécu et que l on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve.
    Il y a aussi une autre question intéressante évoquée par cette référence à la mer. Vaut-il mieux mieux vivre un moment fort mais bref, quitte à en avoir la nostalgie ensuite (cf une partie de campagne de Maupassant). L alternative étant une vie « morne », même pas malheureuse car on ne saurait même pas ce qu on aurait pu vivre.

    Le synopsis du film est particulièrement intéressant puisque c est le même acteur qui fait les deux rôles. Cela rappelle l aspect parfois arbitraire de la vie et des relations humaines. Pourquoi Baku l émeut elle plus que rioshi alors que c est quasiment la même personne. Même acteur, à peu près le même rôle pour l acteur (rioshi est plus éveillé et on dirait que Baku est toujours sous psychotrope). Je me souviens que durant le film, je ne savais pas trop ce que asako trouvait à Baku mais c est lui qu « elle a dans la peau ». Ce côté « Baku ne m attire pas je ne comprend pas ce que asako lui trouve et je préfère rioshi » renforce ce côté arbitraire de l amour et explique subtilement que l amour fait faire des choses qu extérieurement on trouve étrange. Je pense que le personnage de Baku a été volontairement travaillé pour être légèrement antipathique.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Moins d’un an après avoir découvert en salles Senses, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi revient faire parler de lui. C’est de nouveau à travers un portrait de femme qu’il s’illustre toutefois Asako I & II a cette particularité de faire intervenir un soupçon léger de fantastique.Cela se traduit en fait à travers notre héroïne qui, face à un improbable dilemme, finit par se perdre dans les frontières séparant le rêve de la réalité. Cette adaptation d’un roman de Tomoka Shibasaki se distingue aussi par la délicatesse qui s’en dégage comme dans la description d’un quotidien presque banal. Romance véritablement atypique, qui sait aussi nous surprendre et portée par une belle distribution; il est difficile de ne pas succomber.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2019
    J'ai vu Asako sans rien savoir du film et par total hasard, ça passait, je suis entré dans la salle... Et franchement c'était vraiment très bien.

    C'est un film sur le premier amour, forcément le thème est universel, on a tous eu un premier amour, une personne avec qui ont pensait rester toujours et forcément longtemps on l'a idéalisé. Asoko a aussi connu un premier amour : Baku. Et là le réalisateur se fait plaisir, la scène de la rencontre est juste sublime, avec tous les clichés du genre, le temps qui ralentit, la phrase d’accroche bidon et l'une des rares (voire même la seule, je sais plus) musique du film. On sent immédiatement qu'on est dans l'onirique, dans le rêve, dans le fantasme de cette première rencontre.

    Et puis le temps passe, elle sort avec quelqu'un d'autre qui ressemble beaucoup à son premier amour, mais où cette fois la relation a été longue et lente à construire et on voit qu'ils sont amoureux, dans les regards, la tendresse qui se dégage du couple. C'est vraiment beau, très simple, mais très beau.

    Tout le propos du film est là : faut-il suivre le rêve du premier amour quitte à tout lâcher, ou bien faut-il construire quelque chose de plus lent, de plus laborieux avec quelqu'un d'autre.

    On a une très belle scène où Asako revoit un ancien ami qui est malade et sa mère qui racontait dans la première partie du film qu'elle a été amoureuse, qu'elle allait d'Osaka jusqu'à Tokyo pour prendre un petit-dej avec l'homme qu'elle aimait, qu'on fait des choses par amour et que c'est formidable, avoue que cet homme là, ben c'était pas son mari. Une très belle et très douce manière de faire comprendre à Asako perdue entre ses deux amours qu'il y a plusieurs moments dans une vie, un moment pour le premier amour et un moment pour construire une vie avec peut-être, l'amour de sa vie.

    Cependant le film n'est pas tout à fait sans défauts, je dois dire que bien que je trouve la fin très belle et le dialogue qui conclut le film est vraiment réussi, métaphore de la relation amoureuse en parlant d'une rivière, j'ai trouvé la fin un peu longue. Disons qu'à plusieurs moments le film aurait pu se finir et c'était parfait et à chaque fois le réalisateur remet une pièce dans la machine et ça continue, comme s'il refusait de raconter "juste ça", "juste cette belle histoire".

    Alors oui on a ensuite de très belles scènes, mais j'ai vraiment cru à bien cinq ou six reprises que le film allait finir... et en fait non... Ce petit jeu m'a peut-être un peu décontenancé et j'ai peut-être un peu moins apprécié la fin que je n'aurais dû à cause de ça. Ce qui ne m'a pas empêché d'adorer.

    Mais c'est vraiment un beau film, qui dit des choses universelles sur l'amour en partant de ce cas particulier, c'est émouvant au possible. Une franche réussite.
    bouloumbou
    bouloumbou

    6 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2019
    Un grand film, tout simplement, mais pourtant, qu'il doit être difficile de parvenir à tant de justesse, dans le jeu, les dialogues, les prises de vue. Un grand réalisateur, c'est désormais certain.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2019
    Asako tombe amoureuse de Baku qui disparaît un jour sans mot dire. Quelque temps plus tard, elle rencontre Ryohei qui ressemble trait pour trait à Baku... Le début est mystérieux et captivant. Thématique du double, de l'obsession amoureuse. Un Vertigo à la japonaise. Hamaguchi (Senses) a un talent subtil pour poser les personnages et les situations. Une sorte de pointillisme psychologique. Dommage que le scénario se délite et s'étire à mi-chemin, une fois l'ambiguïté levée. Les rebondissements finaux laissent malheureusement un peu froid et quelques regrets.
    Sophie P.
    Sophie P.

    7 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2019
    Un film délicat, original, mais un peu décalé tout de même :
    Entre Tokyo et Osaka, la double histoire d'amour d'une femme, pour un premier homme lorsqu'elle est jeune puis pour son sosie quelques années plus tard. Va-t-elle retourner vers le 1er lorsqu'il réapparaît ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juin 2019
    C’est finement bien joué, une intrigue délicate alliant réalisme et fantastique, amusante aussi, la mise en scène trace le trajet vers cette habitation, le romantisme stoïque avec une célébrité se percuta de plein fouet, l’accident pour une blessure unis. Quelques années plus tard, les sentiments laissés au coin tranquille resurgissent, la ressemblance frappante n’a absolument rien à voir avec l’amour, mettant cela de côté. On s’assit sur ce canapé bien aisé à regarder confortablement, insouciant pour l’issue de l’histoire, un enchaînement de suite étrange. Le tour est déjà fait, certains sens cachés n’ont pas été compris, ça devient compliqué comme réalisation casse tête, on se fait beaucoup d’idée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Non ! Sérieux ? Ils ont vu le film les critiques qui l’encensent ? Franchement, il y a un tel battage organisé dans les couloirs du métro que nous avons fait près de 50 km pour aller le voir dans une salle bretonne qui le diffusait hier soir. Il faut dire que nous aimons beaucoup le cinéma japonais et que Senses nous avait laissé un très joli souvenir. Certes, nous avons trouvé dans Asako une peinture très précise de ces rituels élégants qui nous rendent la société japonaise si mystérieuse. Cependant, dès les premières minutes, on ne manquera de relever quelques invraisemblances manifestement empruntés à nos comédies sentimentales occidentales les plus grossières. Imaginez vous l'accueil qui serait fait à Asako s'il s'agissait d'un film français. Il y a bien cette délicatesse qui nous séduit tant mais qui devient pénible tant le jeu lisse d'Erika Karata se résume à l'expression figée de son visage de poupée, à ses lèvres mutiques, à ses yeux humides et à ses "mmmm" accompagnés d'inclinaisons traditionnelles qui se traduisent semble-t'il par "oui". Il n'en demeure pas moins quelques scènes fortes et originales, comme celle ci qui défie les lois de la politesse nippone et oppose l'actrice Maya et celui qui deviendra son compagnon Kushikashi... Au delà, un final gnian-gnian purement catastrophique et bâclé en quelques minutes alors qu'il existait de nombreuses possibilités pour éviter le piège. Nous ne regrettons pas pour autant de l'avoir vu mais, aujourd'hui, nous sommes totalement perplexes. Tout ça pour ça ? Comment est il possible d'en arriver là ?
    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    En sortant de la salle ce film m'a pas laissé insensible, il pose des questions sur le deuil amoureux, comment lacher prise, les relations pansements,la trahison, il y a de quoi à disserter.
    Ce film qui est très riche, a été présenté a Cannes, l'héroine est envoutante, et déconcertante, Les autres acteurs jouent aussi juste, il y a des rebondissements, seul point faible le rythme parfois lent, et cela met du temps a démarrer, une fois lancé le film tient ses promesses
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    Asako, fragile jeune fille, tombe amoureuse en regardant une galerie de photos d’un jeune homme dégingandé et désinvolte qui passait par là… Elle le suit, ils se rencontrent, s’aiment. Se séparent très vite. Et tout recommence, on en est certain, deux ans plus tard. Mais non, ce n’était pas ça, pas lui, si proche pourtant, mais pas lui. Mais voilà que le premier revient, physiquement, pour de bon. Elle quitte le second pour le premier, ils partent en voiture ensemble : c’est irréel, absolument pas crédible, ce départ soudain, après la tendresse casanière et légèrement ennuyeuse qui menaçait déjà le couple et … le spectateur. Mais ce petit jeu quelque peu mécanique au moins une vertu : faire réfléchir de manière exemplaire sur les mécanismes des rencontres. Si Asako rencontre ce second homme, c’est à la suite du double hasard de la rencontre et de la ressemblance avec le premier, et pourtant l’amour s’installe entre eux. Et le plus extraordinaire est qu’on y croit, parce qu’au fond il en va à peu près de même dans nos vies : les rencontres sont parfaitement hasardeuses, et les points que nous connaissons l’un de l’autre au moment de nous engager sont infimes par rapport à notre réalité, et cela ne nous empêche pas de nous aimer. Au total, le film reste en-deçà de la difficulté de son sujet…
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Un film d'une délicatesse inouïe qui parvient à laisser de côté le prosaïque pour ne garder que la pureté de l'union entre deux êtres et qui dit surtout à quel point les relations amoureuses ne sont qu'une redite du premier amour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Très déçue par ce film qui commence bien mais qui se transforme vite en un long fleuve d’ennui. Le dénouement de l’intrigue est extrêmement simpliste et rien n’est traité en profondeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Belle surprise de ce début d'année.
    Un film assez dynamique, où les rebondissements multiples et le talent des acteurs (surtout le(s) héro masculin) nous tiennent en haleine jusqu'au bout.
    Le Japon urbain et périurbain, en toile de fond, n'est pas pour nous déplaire !
    Seul bémol : le classicisme de l'intrigue de base, qui peut éventuellement en décourager certains
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