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    ASAKO I&II
    Note moyenne
    3,9
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    86 critiques spectateurs

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    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Oui, le jeune Ryusuke Hamaguchi, qui nous avait charmé à travers les épisodes de Senses, est bien le digne héritier d'Ozu.... Analyse psychologique fine comme une dentelle, petites touches comiques, importance du paysage rural ou, souvent, urbain... Asako I et II confirme cette première impression, même si le cinéaste étire parfois à l'excès les tempi de son récit. Petite coquetterie dont il devrait se méfier.

             La ravissante Asako (Erika Karata), petite poupée de porcelaine dont on craint la fragilité, tombe amoureuse de Baku (Masahiro Higashide), look de beatnik, DJ occasionnel: quelques instants, et c'est le coup de foudre absolu. Les jeunes gens s'installent ensemble à Osaka, leur ville natale, partagent leurs amis. Mais Baku a tendance à disparaître. Il sort chercher le pain? Il revient le lendemain matin. Ou plusieurs semaines plus tard. Rassurant: de toutes façons, dit il à Asako, je reviendrai, je te retrouverai. Mais un jour, sorti acheter de nouvelles chaussures, il n'est jamais revenu. 

             Deux ans plus tard on retrouve Asako employée dans un café, à Tokyo. On devine que, dévastée par cet abandon, elle a laissé tomber ses études. Le café est fréquenté par les sémillants jeunes cadres d'une société d'exportation de saké, qui a ses bureaux à côté. Et, en Ryohei, Asako retrouve Baku, plus ressemblant que deux jumeaux monozygotes ne sauraient l'être... Mais différent: coiffure sage, costumes sombres et cravates: un jeune homme sérieux qui tombe éperdument amoureux, lui aussi, d'Asako. Elle se débat, cette ressemblance lui fait peur. Puis elle cède.... Mais aime t-elle Ryohei? Ou le clone de Baku?

             Cinq ans plus tard, Asako et Ryohei mènent ensemble une petite vie tranquille, avec un bon gros chat. Ils  partagent leurs amis...... ils vont retourner à Osaka, et se marier. Et c'est le moment que choisit Baku, devenu star de la pub et peut être bientôt du cinéma, pour revenir dans la vie d'Asako..... Ne lui avait-il pas dit qu'il reviendrait? 

             On pense à Ozu, mais plus encore peut être à Rohmer. Azako, dans ses incertitudes, est une belle héritière des jeunes filles rohmériennes..... Et la fin, aigre douce, aussi...

             Je voudrais aussi saluer la performance de Masahiro Higashide. Avec trois fois rien, un regard  profond, une moue cynique, il caractérise les personnalités différentes de l'honnête Ryohei et de l'égoïste, indifférent Raku.

             A voir bien sûr!
    Cinephille
    Cinephille

    156 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Asako ou l’eternel problème du film de deux heures. L’histoire est originale il y a les ingrédients d’un bon film mais c’est trop dilué ça manque de nerf. Une amie d’Asako dit qu’elle est évanescente mais déterminée. Elle est en effet trop évanescente ne donnant à voir que des sourires et des hum ce qui fait qu’au fond on se fiche un peu de son sort. C’est dommage car il y a par ailleurs beaucoup de délicatesse, on a l’impression qu’il fallait peu de choses pour que ce soit un vrai bon film .
    Edrice S.
    Edrice S.

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Ce film est plein de douceur. Il est beau, il est simple, il est juste. Les dialogues sont superbes. Asako est confondante de beaute. Je recommande ce film.
    Arnac E
    Arnac E

    56 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    bluette ennuyeuse! le snobisme de la critique peut seul justifier son engouement.
    personnage de gourde centrale a la profindeur d un des a coudre. physique ravissant des 2 heros seul interet de ce pensum.
    a fuir...
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    L'originalité de ce film est dans la description d'une passion, sentiment violent par essence, de la manière la plus douce. Tous les sentiments humains sont observés d'une manière infiniment subtile, que ce soit l'amour-passion, l'amour serein, l'amour-amitié, L'inconstance et la constance humaine y sont dépeintes magistralement. Le manque d'émotion apparent s'achemine vers la profonde émotion de la fin où le possible et l'impossible convergent. La vie...
    Delpha07
    Delpha07

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    Excellent film tout en finesse et en délicatesse. Réalisateur et acteurs réussissent l'exploit de rendre intéressantes deux heures d'histoires d'amour sans scène de sexe ni dispute à couteaux tirés. Une belle réussite.
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2019
    Une adolescente vaguement amoureuse qui s ennui beaucoup égoïste et irresponsable brise autour d elle ses amis et ses amours
    Frank T.
    Frank T.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Un film japonais plein de tendresse ce qui est assez rare pour le souligner. De beaux acteurs attachants - un quotidien simple et magnifié - une petite perle
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    61 abonnés 929 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Dès les premières images, le spectateur est plongé dans une ambiance délicate pour une histoire originale traitée avec finesse. J’ai d’abord trouvé le film un peu long, puis les différentes fins possibles que j’avais imaginées n’arrivaient pas, m’en proposant une nouvelle à chaque fois. Le film prend son temps pour fixer les regards et transmettre les émotions. Pas de cris, pas de sexe, pas de violence. C’est un vrai régal.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    À l’opposé d’une « affaire de famille » nous voilà dans un Japon « lisse et polissé » où les relations sont codifiées où tout est si sophistiqué, qu’un européen reste fasciné.
    L’impression d’avoir vu plusieurs fois ce scénario (Vertigo ?) et pourtant, on est sous le charme de ces deux êtres si beaux !
    Faut-il voir l’opposition entre la Magie trompeuse d’un premier Amour et la reconstruction, davantage ancrée dans « la vraie vie » et quand vient l’heure du choix ?
    La scène du retour est magnifique….quelle subtilité!!!
    Toujours est-il que ce film semi-fantastique a été pour moi bien davantage, un superbe mélodrame moderne….
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Joli film très poétique et basé sur la difficulté des sentiments amoureux! Peu adepte du cinéma asiatique j ai été vraiment impressionné par la puissance des images qui peuvent suffir à certains dialogues et cette faculté de rester captivé par un film qui ne contient pas de grandes scènes d action. A découvrir
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Histoire d'amour et de doubles, Asako est un film assez fascinant, une romance mélancolique teintée de fantastique qui rend hommage sobrement aux œuvres de Rohmer, de Ozu et de Cassavets. Le film est lent mais jamais ennuyeux, il prend son temps pour mieux construire son intrigue amoureuse qui se teinte de fantastique. Le dépouillement des décors, la manière de filmer les regards et les personnages créent une tension qui affleure peu à peu jusqu'aux exceptionnelles vingt dernières minutes à la fois romanesques et cruelles jusqu'à une conclusion d'une poignante sobriété. Un très beau film qui donne envie de découvrir les autres œuvres d'Hamaguchi. Le coup de cœur de ce début d'année !
    Reverdy
    Reverdy

    20 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Film globalement très ennuyeux. L'actrice - qui est plutôt convaincante - ne sauve pas la mise : on sent le temps passer, et l'ensemble a un air de déjà vu, à tel point que je ne suis resté qu'une heure dans la salle.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Une bonne réalisation avec d'excellents acteurs ne suffit pas à faire un grand film si le scénario est défaillant. Ici, c'est la fin qui n'est pas bonne. Il aurait été plus admissible qu'elle soit dramatique ou inattendue, originale. La chute est simplement aberrante pour une fiction et cela affecte malheureusement tout le reste du récit. Dommage
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2022
    Après avoir séduit un public exigeant avec son prodigieux “Senses”, réparti en trois actes, le japonais Ryusuke Hamaguchi renoue avec la même démarche, introduisant une romance atypique, là où l’enveloppe corporelle l’emporte sur la raison. Issu du roman de l'écrivaine Tomoka Shibasaki, il exploite de nouveau ce portrait de la femme, celle d’une femme moderne, qui revendique sa liberté dans son choix de vie, malgré l’approche déconcertante du récit, qui croise le merveilleux et le malchanceux. Il n’est d’ailleurs pas question de recoller avec les romances dont le grand public aura l'habitude de voir et le réalisateur joue sur cette attente, afin que le parcours de l’héroïne en question ait un sens. Il rompt rapidement avec les codes pour laisser le libre-arbitre faire son affaire dans le monde toxique et indomptable qu’est la vie.

    Le coup de foudre, c’est un choc émotionnel pour beaucoup, mais certain vivent mal le côté électrisant de la chose, notamment lorsque que ce moment cristallise tout le symbole de la tendresse et de l’amour fou. Asako est une victime de cette tragédie, mais propose tout de même une évolution cohérente avec son côté introvertie, porté à s’exprimer via le regard et les actes de bonté. Erika Karata donne ainsi un crédit dans l’amour passif d’Asako et de ses échanges troublants avec ses bien-aimés. Bien qu’elle possède le choix, nous ne sommes jamais convaincus de ses actes ou du caractère de son empathie pour ses proches. Elle est seule, dans une bulle virtuelle, où ses affinités avec autrui se font rares et se font malmener par un lourd passé. Touchante jusqu’à son dernier élan de tendresse et de sincérité, elle aura toutefois un dilemme à trancher, par l’absurde où le premier amour ose s’exprimer comme on en voit peu.

    L’idylle est pour le plus beau et le plus tendre. Or, Baku et Ryohei remplissent des conditions similaires, jusqu’à partager le même physique. Mais la nuance les différencie rapidement dans le ton, bien que le premier soit quasiment inexpressif. Le second remportera le développement le plus abouti, car le public pourra s’identifier à lui et à sa démarche gracieuse et généreuse. Masahiro Higashide enfile aisément les deux casquettes et nous transporte dans un Osaka rural, faisant écho aux sentiments primitifs d’Asako, puis dans un Tokyo dynamique, où la diversité fait le bonheur de ses occupants. On le lie souvent au dynamisme et le travail sur le mouvement relatif est une merveille. Le point de vue change constamment, tel le tourment de cette femme indécise et qui n’hésitera pas à emprunter toutes les portes qui s’offrent à elle. On détourne les codes pour en exploiter les points forts, puis les points faibles et inversement. Le mélodrame transcende ainsi dans une narration riche en couleur et en passion.

    Ne trouverait-on pas un symbole dans le traitement de la vie conjugale plate et silencieuse, ou une justification des ellipses qui intériorise le mal-être d’Asako ? L'ambiguïté réside dans ce destin qu’elle ne tient pas en main finalement. Elle reste soumise à une quelque chose qui la conditionne à sombrer dans la facilité. Elle ne fait pas le premier pas, le cadrage en témoigne, tout comme l’atmosphère contrastée de tout part, comme si elle se faisait constamment juger pour ses actes avant tout égoïste. Mais ne trouverait-on pas également la signification de ce qu’est l’amour, à travers les périples d’une femme qui manque d’assurance dans les relations et qui se place toujours en retrait pour mieux observer si ce qu’elle convoite lui plait ? Le film rappelle également “Sueurs Froides” d’Hitchcock dans le développement des rapports homme-femme et dans un suspense prenant. Et “Asako I&II” se démarque par sa majestuosité dans la culture japonaise, où la femme est scindée puis sondée par le destin. Nous pourrions croire l’intrigue inaboutie, pourtant elle tient ses promesses dans une mise en scène paralysante. En faisant des allers-retours entre la routine et la spontanéité, il n’y a rien de plus convaincant qu’un message de pardon aux amours perdus et à qui on leur devra toutes les meilleures choses que l’on rencontrera, par la force du destin ou par le simple hasard d’un sentiment égaré.
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