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    Girl
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    4,0
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    256 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Il est assez rare d'éprouver au cinéma un sentiment de plénitude artistique aussi fort que celui que procure la vision de Girl.

    Tout en effet est quasiment parfait dans ce premier film du Belge Lukas Dhont : l'interprétation magistrale de Victor Polster, la pertinence du montage, la justesse des seconds rôles, la progression millimétrique de l'intrigue jusqu'à la conclusion bouleversante, la fluidité élégante de la mise en scène, la beauté de la photographie douce et dure à la fois.

    Si Girl s'impose désormais comme le film de référence dans le domaine transgenre, il sublime également sa thématique (comme l'a fait La vie d'Adèle) pour donner à voir une destinée individuelle absolument captivante.

    L'un des éléments qui donne au film sa force incroyable, c'est que les "méchants" sont quasiment absents du film : tout le monde est bienveillant envers Lara (à part certaines de ses copines). Le seul ennemi de Lara est à l'intérieur de Lara et sera vaincu par Lara. Girl peut aussi être vu comme une lutte de l'esprit contre le corps, dans l'exercice de la danse comme dans l'apprentissage de l'amour.

    Girl est le plus beau film que j'ai vu à Cannes en mai dernier. Il y a gagné la Caméra d'Or et Victor Polster le prix d'interprétation de Un certain regard.

    C'est un film magnifique. Vous ne devez le rater à aucun prix.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Voyez comme elle danse ! Lara est apprentie ballerine et son corps souffre. Née dans le corps d'un garçon, elle suit un protocole médicamenteux avant une future opération : deuxième souffrance. Et pour couronner le tout, elle est au stade de l'adolescence, temps de tous les tourments identitaires. Girl a tout pour être un vrai mélodrame mais Lukas Dhont, son réalisateur, ne tombe pas dans le piège en trouvant un équilibre miraculeux entre pudeur et réalisme cru (plus proche des Dardenne que de Dolan), esquivant toutes les thématiques sociales inhérentes au genre. Le film est avant tout le portrait d'une jeune fille résolue bien qu'en proie à bien des doutes. Le scénario pêche parfois par excès de répétitions (la famille, la danse, l'hôpital) mais se concentre sur l'intime avec doigté et délicatesse, emportant le spectateur (qui souffre beaucoup aussi) dans sa quête viscérale. Le rapport entre le père et sa fille est le plus beau qui soit, le premier ne questionnant jamais le sexe de son ange, s'en fichant même du moment qu'il y a du dialogue entre eux et que la jeune fille trouve son épanouissement. Ce soutien moral prend à rebours tous les films sur le sujet transgenrre qu'on a pu voir ces dernières années et fait tout le prix de ce premier long-métrage d'un réalisateur flamand prometteur (encore un !). Et que dire de Victor Polster, interprète éblouissant dont on oublie dès la première minute qu'il est comédien puisqu'il est physiquement et profondément Lara.
    Jorik V
    Jorik V

    1 274 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Si on ne devait retenir qu’une chose de « Girl », ce serait sans conteste l’incroyable prestation de Victor Polster en ado transgenre. Une incarnation extrême et comme on en voit que très rarement sur grand écran, d’un personnage hors-normes. Dans le même genre et du même acabit, on peut se souvenir de celle tout aussi mémorable d’Hilary Swank dans « Boys don’t cry ». Du haut de ses seize ans, le jeune comédien débutant est parvenu à restituer toutes les fêlures de cet adolescent né garçon mais se rêvant en fille. Une performance impressionnante aussi physique (gestuelle, voix, ...) que morale. Mais le jeune homme n’est pas le seul dont la prestation attire le regard. Le personnage du père joué par Arieh Worthalter, pour une performance moins visible de prime abord mais tout aussi méritoire, est impeccable de compassion, de tolérance et d’empathie envers son enfant. Il réserve au film ses meilleurs moments lorsque père et fils/fille sont réunis. Lukas Dhont a fait le choix rare et intéressant de normaliser Lara face au regard des autres à tel point que son changement de sexe et sa nature sont acceptés et tolérés de tous. Par le biais de ce prisme, il se focalise donc uniquement sur les étapes de sa transformation et le cheminement moral qui va avec mais aussi sur ses tourments adolescents et ses velléités de ballerine évitant ainsi les sempiternelles brimades et humiliations inhérentes à ce type de sujet. C’est un choix à saluer.

    « Girl » est un premier film, d’ailleurs récipiendaire de la Caméra d’or à Cannes cette année. C’est d’ailleurs amplement mérité tant le film est maîtrisé et que le jeune cinéaste semble l’égal flamand d’un Xavier Dolan au même âge pour sa maturité artistique. Mais l’emballement général (aussi bien critique que public) semble parfois exagéré ou dépasser la réelle qualité de l’œuvre. Une œuvre loin d’être parfaite qui apparaît donc surestimée pour les mauvaises raisons. En effet, les scènes sont très répétitives et deviennent lassantes. On alterne séquences de danse, séquences chez le médecin et séquences familiales sans que le contenu se renouvelle assez. Du coup on s’ennuie parfois et le temps peut sembler long au point de regarder sa montre. On a le sentiment que le long-métrage ne décolle jamais. Et en ajoutant les problèmes adolescents et la dureté de la danse classique, on peut trouver le portrait un peu trop chargé à l’image de la jeune adolescente obèse, noire, battue et violée dans « Precious », dans un autre genre certes. Et si la caméra de Dhont ne quitte jamais Lara d’une semelle on ne saisit pas toujours la psychologie du personnage, ce qui se passe dans sa tête et bloque ainsi l’empathie nécessaire. Par ricochet, « Girl » est assez sec et avare en émotion(s). Néanmoins, il réussit l’exploit de ne jamais mettre mal à l’aise et contient toute la pudeur nécessaire à ce sujet délicat. Une œuvre à découvrir, nécessaire et courageuse, mais pas passionnante non plus et qui s’avère moins touchante que prévu.

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    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    Juste une merveille de sensibilité et de justesse, habitée par la présence troublante du très jeune et très androgyne Victor Polster.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    j'en attendais mieux à le vue des critiques assez élogieuses. pour ma part, pas mal mais pas exceptionnel. un très bon sujet bien traité par de jolies prestations des acteurs avec un petit plus pour l'acteur qui joue une jeune fille d'une belle délicatesse. cela n'enlève pas les quelques longueurs et répétitions. une finale assez surprenante et triste. pas le film qui me restera gravé en mémoire longtemps.
    AZZZO
    AZZZO

    303 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Bien-sûr, il faut relever l'extraordinaire performance du jeune Victor Polster, parfait dans le rôle pourtant difficile d'adolescente transgenre, mais il faut aussi reconnaître la justesse et l'intelligence du jeune réalisateur Lukas Dhont qui parvient à faire oublier sa caméra pour que le spectateur ressente les désirs, les peurs et les frustrations de son héroïne, sa souffrance quotidienne à chaque fois qu'elle constate que ni son corps ni son environnement social ne se transforment aussi vite que son désir. Un film très réussi.
    ffred
    ffred

    1 711 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Vu en juin juste après Cannes (d'où il est rentré couvert de prix : Caméra d'or, Palme Queer, Prix d'interprétation Un certain regard, Prix Fipresci Un certain regard), Girl sort enfin en salles. Voilà sans doute l'un des plus beau film de l'année. Pour son premier long métrage, le jeune réalisateur belge Lukas Dhont nous offre une œuvre choc réussie sur tous les plans. Si la mise en scène est forte mais sobre, le scénario aussi juste et touchant. Voilà sans doute le plus beau portrait de femme qu'on ait vu depuis longtemps. Et une superbe réflexion sur l'identité et le genre. L’interprétation est tout aussi formidable. Victor Polster est juste incroyable. Un film, un récit et un personnage qui resteront longtemps dans les mémoires. Tout en pudeur et sensibilité, un moment fort, intelligent, puissant et sans concession, jamais malsain ou voyeuriste, aussi dur qu'émouvant. Un bon coup de poing comme on en prend plus beaucoup au cinéma. En un mot : bouleversant.
    Guiciné
    Guiciné

    163 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Assurément un film où la détermination du personnage est impressionnante, mais hélas, le scénario bien qu’au très fort potentiel n’arrive pas à se renouveler dans des scènes qui se suivent et se ressemblent en première partie particulièrement. C’est d’autant plus dommage que l’émotion a été absente.
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Ce film est tout à fait intéressant et pertinent.
    Je salue le réalisateur de parler de ce sujet.
    Le jeune acteur est formidable.
    On ressent bien la grande souffrance de ce jeune adolescent qui ne supporte pas d'être un garçon.
    C'est très poignant et en même c'est très dur et très lourd comme histoire, comme souffrance.
    Il a de la chance, en tout cas, d'avoir un père formidable qui le comprend et le soutient.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    633 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Premier long-métrage de Lukas Dhont, jeune cinéaste flamant, "Girl" s'est fait remarqué au dernier festival de Cannes où il a remporté la Caméra d'Or (meilleur premier film) ainsi que le prix d'interprétation dans la catégorie Un Certain Regard pour l'acteur Victor Polster. La Queer Palm de la Croisette qui a également décerné son prix. "Girl" s'interroge tout en pudeur et en subtilité sur la question de l'identité et du genre. Un film coup de coeur d'une force et d'une émotion sans pareilles.
    Lara, 15 ans, est née garçon et rêve de devenir danseuse étoile. Avec le soutien précieux de son père, elle réussit à intégrer l'une des meilleures écoles de danse de Belgique pour lui permettre d'accéder à ses rêves. Mais son corps, en pleine transformation, la confronte à ses limites et à sa différence dans ce milieu où la discipline est le maitre mot.
    "Girl" est une performance incroyable, autant dans le jeu de ses acteurs que dans la réalisation de Lukas Dhont. L'histoire de Lara, personnage hors des normes du genre dans notre société, nous sensibilise et nous ouvre les yeux sur le combat identitaire des personnes transgenres, et ce, sans nous apitoyer ou nous faire la morale. C'est un regard juste, neutre, tantôt magnifique et tantôt terrible que nous livre le jeune réalisateur flamand. Il témoigne du courage, de la quête d'identité qui se pose naturellement à la période adolescente, de la passion d'un art, du soutient familial, de la relation complexe au corps. C'est un portrait mémorable servi avec une grande pudeur et beaucoup de finesse. C'est à fleur de peau qu'on est cueilli par l'interprétation évidente de Victor Polster qui trouble nos sens, nous scotche par son naturel et son talent pour la danse et nous émeut, sans jamais rentrer dans des états de souffrance extrême. Arieh Worthalter, dans le rôle pilier du père compréhensif et solidaire, est étonnant de dévouement et d'amour pour sa fille. Leur duo transcende notre esprit familial et offre de très beaux échanges sur la relation père-fille.
    Au delà du sempiternel débat sociétal, "Girl" est aussi un très beau film sur la danse, milieu artistique où la question du genre et de l'identité sexuelle des garçons est encore très cliché. Si violence il y a, elle se dégage dans les scènes de cours de danse intensifs plutôt que dans les scènes d'intimité qui ne sont jamais intrusives. La rigueur impose une discipline stricte où la douleur du corps doit rester invisible à l'oeil extérieur. La réalisation a fait le choix de ne pas faire l'impasse sur ces souffrances en nous rapprochant au plus près des corps en mouvements. On est embarqué dans ces tourbillons d'émotions et d'incompréhensions, ne laissant aucun temps mort à notre esprit pour décrocher. La musique m'a au départ effrayé par le côté pathos qui pouvait s'en dégager, mais au contraire, elle s'est avérée d'une douceur subtile, sans accentuer les émotions. Elle accompagne mais elle n'impose rien.
    Magnifique par sa maitrise, percutant par sa frontalité, "Girl" se détache habilement de tout pathos pour offrir un portrait d'une puissante richesse, habité d'une souffrance indicible...
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Un sujet politiquement correct et un bon - même très bon - comédien ne suffisent pas à faire un bon film quoi qu'en dise le la bien-pensance générale. Voilà un film sans l'ombre d'un scénario, qui se résume à un succession de scènes répétitives, les personnages ne sont pas creusés, la réalisation est complaisante, et la fin, seul moment où il se passe enfin quelque chose est insoutenable. Bref, une heure 3/4 d'ennui. A éviter.
    brunetol
    brunetol

    190 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Encore un film adoubé par une critique unanime, fascinée à juste titre par la grâce de son héroïne (Victor Poster est une sorte d'ange déchu absolument bouleversant). Mais comme pour "Climax", j'ai vu un film coupé en deux. Cette fois c'est une séquence un peu facile qui vient brutalement briser le charme d'une première partie en lévitation, pendant laquelle je ne cessais pas de me répéter "quel chef d'œuvre !". D'un seul coup, le film commence à sérieusement "empester le scénario", alors qu'il envoûtait jusqu'aux larmes. Les séquences deviennent lourdement répétitives, on sent qu'il faut que ça se passe mal à tout prix alors que la part d'ombre et de drame était déjà là et ne justifiait pas ce pathos. Les dialogues improvisés qui propulsaient le film en apesanteur deviennent lourds et forcés, on sent que les comédiens doivent surjouer la gravité et n'y parviennent plus, notamment le père, Arieh Worthalter, qui tombe dans la caricature. Erreur de jeunesse sans doute, de la part du réalisateur et de son scénariste, ou formatage Cinéfondation et tropisme du bon élève qui veut coller au fameux canons de "l'évolution du personnage". Navrant, spoiler: car le film s'achève presque gore
    et nous laisse finalement une impression de gâchis.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2022
    Caméra d'Or au dernier Festival de Cannes, Prix d'interprétation de la sélection Un Certain Regard, film qui va être couvert de louanges par la grande majorité des critiques, "Girl", premier long métrage du belge Lukas Dhont, mérite-t-il toutes ces récompenses, tous ces éloges ? A mon avis, pas vraiment, et pour une raison très simple : il est trop répétitif, il donne l'impression de ne pas avancer. En effet, dans cette histoire d'un adolescent qui rêve de devenir une fille et de devenir danseuse, les scènes de danse se succèdent, toujours les mêmes, les rencontres avec le corps médical se succèdent, toujours les mêmes. Les seules transformations qu'on note sont celles des pieds de Lara, qui souffrent de plus en plus des pointes que doit effectuer l'apprentie danseuse. En fait, la partie la plus intéressante du film réside dans les rapports entre Lara et son père, un père aimant, compréhensif, remarquablement interprété par Arieh Worthalter, qu'on avait vu récemment interprétant le rôle de Paul Langevin dans "Marie Curie" et celui de Joe dans "Razzia".
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Caméra d’Or et Prix d’interprétation Un Certain Regard au Festival de Cannes, « Girl » raconte le combat d’une adolescente née garçon qui souhaite s’affirmer pleinement comme une fille. Soutenue par sa famille et en particulier par son père, Laura ne vit pourtant pas son adolescence avec le sourire. Les moqueries l’ont déjà fait changer d’établissement scolaire et semblent lui coller à la peau lorsqu’elle intègre l’une des plus prestigieuses écoles de danse. Si on ne peut que saluer la performance exceptionnelle du comédien Victor Polster, nous restons sceptiques quant au choix de ne pas avoir donné le rôle à un vrai transgenre. Le film est très cru et ose montrer dans les détails le travail et l’obsession de Laura à changer de corps. On pense alors au documentaire « Coby » sortie il y a quelques mois. Mais le corps ne semble être que le sujet de « Girl ». Le spectateur ressentira énormément de compassion face à la douleur du protagoniste, mais pourquoi ne pas montrer de moments de joies ? En abordant un sujet tabou, Lukas Dhont en fait une œuvre incontournable mais qui manque d’un certain optimisme.
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    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2018
    Un film sur la danse classique ? Ou un film sur le genre ? Sur la danse, le spectateur n'est pas venu et n'a pas été attiré par ça. C'est seulement un fil conducteur pour dérouler le scénario. Sur la question de genre et celle sous-tendue de transsexualité, oui bien sûr c'est ça (on a suivi la couverture média). Mais pourtant, l'affaire ne sera guère développée. Étrangement, la demoiselle qui n'en est pas une vit sa vie assez facilement. Aucun ostracisme, aucune hostilité dans son environnement quotidien (on devinera quand même au travers des dialogues que ce fut pas toujours le cas avant, d'où une réinstallation avec son père et son jeune frère). Sur ce droit à la différence, juste un peu de curiosité malsaine lors d'une soirée entre ados (authentiquement féminines). Certes, tout ça se passe en Europe du Nord, réputée beaucoup plus ouverte et tolérante sur ces questions là. Mais du coup, quoi en raconter ? Le spectateur sera donc réduit à devoir suivre l’héroïne et deviner quand même son mal vivre intérieur, difficile à cerner à tel point qu'on se demande s'il est relatif ou profond ? On fera la durée du film avec ça, sans trop savoir. Avec un rebond à la fin, assez stressant d'autant qu'on sent venir le truc. C'est l'avertissement à la sensibilité donné. Le spectateur lambda pourra toujours fermer les yeux et les rouvrir la scène d'après qui annoncera rapidement la fin sans qu'il ne soit rien passé de plus, le laissant à sa réflexion et peut-être dubitatif aussi, comme j'ai personnellement pu l'être.
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