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    Girl
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    Onir
    Onir

    72 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Déçue je suis ...
    Le film est trés lent et trés répétitif... entre les actes d'hygiène et les scènes de danse, mon esprit s'est de nombreuses fois évadé.
    On suit donc une jeune fille trés introvertie, née dans le corps d'un garçon, que le mal être envahi malgré des démarches en cours pour obtenir l'apparence adaptée.
    Je n'ai rien appris, rien découvert et pas ressenti grand chose non plus.
    Le jeune acteur qui interprète Lara est par contre troublant de par son jeu et son visage aux traits féminins.
    Jean-Francois D.
    Jean-Francois D.

    28 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Un très beau film, juste et bien joué, sur le difficile parcours d’une jeune fille qui veut réaliser son rêve et devenir ballerine professionnelle mais dont le corps, qui est celui d’un homme, ne change pas assez vite à son goût. Le rôle de Lara/ Victor est superbement interprété par un jeune danseur belge dont c’est le premier rôle et qui perce l’écran. L’émotion est au rendez-vous sans que ce soit un tire-larmes. Beaucoup de pudeur dans le traitement du sujet. Du grand cinéma.
    Alain M
    Alain M

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Finalement déçu d'un long métrage dont on entend tant parler, pour lequel il faut reconnaitre la très bonne voire excellente interprétation des acteurs mais à mon avis ce film qui utilise trop souvent les répétitions de scènes (danses et médicales) et avec scotomisation de personnage féminin (quid de l'histoire avec une mère?) et du coté paternel étonnement de l'absence total de conflictualisassions avec son fils et qui semble accepter avec une tolérance très grande son désir de changer de sexe..et déliaison car les éléments du passé ne sont pas évoqués lesquels nous auraient permis peut être de mieux comprendre ... que veut dénoncer le réalisateur ,la montée de la toute puissance des individus sur leurs désirs et les dangers encourus?
    lara cr28
    lara cr28

    68 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Un film qui porte sur la transexualité, se désengageant de tout débat sociétal pour n'explorer que la sphère intime, familiale et scolaire. Lara-Victor est dans l'attente d'une opération qui la fera devenir une femme. On la voit dans cette éclosion progressive épouser méthodiquement sa nouvelle condition. Si elle se fait en apparence dans la douceur tant le discours parental est compréhensif, aidant et bienveillant, elle ne s'opère pas sans douleur, les bobos aux pieds ne sont que la métaphore d'une souffrance plus profonde, quasi invisible. Lara n' a pas choisi la facilité et opte pour un féminin exigent, celui de ballerine qui impose ses répétitions dont la rigueur vient finalement épuiser l'héroïne et sa famille. Le film interroge également sur ce qu'est être une femme. Lara souhaite-t-elle devenir une femme pour former un couple avec ce père, seul à élever deux enfants et qui semble prêt à tout sacrifier pour leur bien-être?Aime-t-elle les hommes, les femmes? Cette tranche de vie déconstruit finement la complexité de cette mue. Le passage à l'âge adulte est toujours violence. Et si Lara apparait toujours calme, sereine, rigoureusement appliquée à ses exercices de jeune ballerine, cette violence s'accroît dans une tension sourde qui finit par exploser dans les dernières images.
    selenie
    selenie

    5 580 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Dans cette histoire Lara est acceptée, aussi bien par ses camarades que par les adultes, aussi bien par sa famille que par ses professeurs. Lara est entourée et soutenue, alors quoi ?! Ce qui est intéressant c'est que Lukas Dhont s'intéresse avant tout à la dimension psychologique et le mal être de Lara. Le parallèle entre ses failles psychologiques et ses blessures physiques est alors saisissant. Le cinéaste signe une chronique naturaliste forte qui est, mine de rien, portée par son interprète principal. En effet le jeune Victor Polster offre une performance époustouflante. A voir et surtout à conseiller.
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lara a quinze ans et deux rêves : devenir danseuse de ballet et devenir une femme.

    Le genre n'a jamais autant interrogé. Le cinéma, reflet de notre temps, en porte le témoignage qui, depuis le début de l'année a au moins consacré trois films à des hommes ou des femmes en plein processus de réassignation sexuelle : "Finding Phong" sorti en février, "Coby" en mars, "Il ou elle" en août.

    Lukas Dhont, un jeune réalisateur belge de vingt-sept ans à peine, aurait pu consacrer un documentaire similaire à Nora, une adolescente dans un corps de garçon dont la lecture de l'histoire dans un journal l'avait touché. Mais, face au refus de Nora d'être filmée, il a tiré son récit vers la fiction. Et c'est tant mieux.

    Car la fiction lui permet d'interroger au plus près ce qui est au centre de la vie de Lara : un double combat qui n'en fait qu'un que l'adolescente livre contre son propre corps. C'est un double défi qu'elle relève avec une détermination que sa gueule d'ange ne laisse pas deviner. C'est une double transition qu'elle vit avec la même impatience au risque de détruire son corps. Elle veut devenir danseuse et martyrise ses pieds et ses orteils qui ne sont pas préparés à la dure discipline des pointes. Elle veut devenir une femme, cacher ce pénis embarrassant, accélérer le traitement hormonal qui tarde à produire des résultats.

    On imagine aisément les railleries qu'une telle transition pourrait susciter, les plaisanteries scabreuses que la jeune ballerine aurait pu s'attirer, dans les vestiaires ou sur les planches, les situations embarrassantes voire comiques dans lesquelles Lara aurait pu se retrouver. Lukas Dhont refuse cette facilité scénaristique- au point de laisser croire que la société accepte sans sourciller les Lara. À l'exception d'une scène malaisante où Lara est en bute au chantage des autres ballerines, la jeune adolescente évolue dans un milieu étonnamment et unanimement bienveillant : sa famille, ses docteurs, ses enseignants se coalisent pour son bien. Son père, en particulier, qui a accepté de déménager pour permettre à Lara d'intégrer une meilleure école de danse, est un bloc d'amour prêt à tout sacrifier pour le bonheur de son fils aîné.

    En recrutant Victor Polster pour jouer le rôle principal, Lukas Dhont a eu un incroyable coup de chance et/ou de génie. L'adolescent, qui a emporté le prix d'interprétation d'Un certain regard à Cannes, est parfait dans le rôle. Est-il/elle trop joli.e ? Peut-être. Le film aurait-il gagné à filmer un garçon plus masculin, plus grand, plus musclé, en un mot plus déplacé dans le rôle d'une ballerine en devenir ? Peut-être. Mais toujours est-il qu'on n'est prêt d'oublier Lara, sa chevelure d'ondine, ses yeux bleus, sa bouche délicate, son étonnante maturité et sa froide détermination.
    Edouard64
    Edouard64

    7 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Quelle extraordinaire idée, pour illustrer le problème des transgenres, de raconter l’histoire d’un garçon qui veut devenir ballerine ! Si extraordinaire qu’on doute fort que ce soit celle de Lukas Dhont. A moins qu’il n’ait voulu aller au bout des souffrances qui se cachent derrière ce mot à la mode, et des tortures extravagantes que certains sont prêts à s’infliger pour guérir leurs blessures identitaires ? Que personne ou presque ne s’en offusque est la meilleure preuve de l’exceptionnelle réussite de ce film. Un film sur la torture, donc. D’abord, la moins développée ici, mais la plus terrible sans doute, puisqu’elle génère toutes les autres, la torture d’être ou de devenir ce qu’on ne veut pas être, un homme. Puis les efforts monstrueux qu’il faut s’imposer non seulement pour pratiquer la danse classique en tant que fille, mais en tant que garçon qui veut danser comme une fille… Ne faudrait-il pas raboter ce pied énorme qu’on voit apparaître sur les premières images (en écho terrible avec les dernières), redécouper les os, les chairs, les muscles ? Et la dernière, la pire, censée réparer toutes les autres. Autant de tortures, sauf l'ultime, qui ont l’approbation des adultes, médecins prêts à accomplir la grande métamorphose du convexe au concave, bref de l’homme à la femme, professeurs de danse voulant allier la tolérance à leur lucidité, père consentant, encourageant même. A la suite de quelles terribles angoisses ? La question revient, lancinante. Il est étonnant qu’elle soit à peine posée, et qu’on ne puisse que se demander, étourdi et impuissant, si tout cela en valait l’horrible peine.
    titicaca120
    titicaca120

    358 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    La Belgique nous offre une nouvelle pépite , avec un jeune acteur prodigieux
    Victor Polster éblouissant dans son rôle de jeune adolescent voulant changer de sexe.
    aidé par son père qui le soutien à 100% il intègre une prestigieuse école de danse pour
    devenir ballerine.
    faisant fi des moqueries il travaille dur pour réussir et se cherche amoureusement.
    un film magnifique qui nous scotche littéralement sur notre siège.
    Revo67
    Revo67

    13 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Un film magnifiquement interprété et où l’on ressent cette souffrance,cette douleur chez ce garçon qui veut devenir fille. Un de ces moment de cinéma qui marque et qui ne peut pas laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    L'acteur principal est magistral mais je ne sais pas pourquoi l'émotion ne passe pas... est-ce la lenteur de l'histoire ou la grisaille de l'image ? Impossible à dire.
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Premier long-métrage réussi et prometteur signé Lukas Dhont avec "Girl", qui suit Lara, jeune adolescente transgenre rêvant de devenir ballerine. Le film prend le parti de ne pas mettre en scène de conflits entre les personnages; au contraire, chacun est bienveillant envers Lara, de son père à ses amies en passant par les médecins, ce qui ne confère pas pour autant à l'ensemble une douceur absolue. Même si "Girl" baigne dans une lumière chaude et confortable, il n'occulte pas la douleur d'un personnage qui veut grandir trop vite, devenir une femme avant d'être une fille, ce qui dit beaucoup de la différence entre la manière dont les autres nous voient et la perception que l'on a de soi. Le conflit intérieur n'est jamais démonstratif mais s'explore par petites touches dans un montage qui fait s'alterner visites médicales, moments intimes en présence de la famille et scènes de danse où l'on ressent viscéralement les efforts physiques terribles fournis par Lara, ces derniers risquant de mettre en péril sa santé et donc son opération future. Lukas Dhont ne fait preuve d'aucune complaisance dans sa manière de filmer les blessures de Lara mais trouve une juste distance entre pudeur et frontalité; celle-ci s'exerce dans le respect du corps (la caméra reste souvent à distance) mais aussi dans une nécessaire répétition des scènes qui nous permet de mieux comprendre la souffrance du personnage (les pieds serrés dans les chaussons de danse, les sparadraps sur le sexe). Émouvant par la sensibilité de son écriture et de son regard, "Girl" convainc moins par son final forcé et des choix (mélo) dramatiques convenus, laissant l'impression que le cinéaste ne savait pas trop comment conclure : il est donc dommage que cette issue académiquement ouverte croulant sous les violons contraste avec la minutie de ce qui précède. On reste néanmoins curieux de voir comment Lukas Dhont va faire évoluer par la suite son naturalisme séduisant et lumineux.
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Un film saisissant qui aborde un sujet difficile avec grâce et pudeur, sublimé par l'interprétation exceptionnelle (et récompensée à Cannes) du jeune danseur Victor Polster. Caméra d'or.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Magnifique jeu du jeune acteur. Le sujet est traité avec délicatesse. Une leçon d'écoute et de tolérance.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    234 abonnés 1 603 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2019
    Récit tendu, émouvant, douloureux, magnifique, d'une affirmation de soi. Victor est désormais Lara. C'est une adolescente engagée dans un changement de genre via un processus médical et dans un dépassement de soi via une école de danse. Le réalisateur évite tous les écueils de ce sujet délicat (débat social ou moral, facilités mélodramatiques) ; il reste au plus près d'un être, d'un mal-être, d'une quête, dans une approche subtile qui dégage une vraie puissance empathique. L'acteur principal est incroyable. Le scénario et la mise en scène sont tenus avec maîtrise du début à la fin. C'est remarquable pour un premier film. Et remarquable tout court.
    Joël P.
    Joël P.

    6 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2018
    Un film d’une justesse incroyable. Les deux acteurs, père et fille, sont magnifiques. Le jeune acteur produit une performance remarquable.
    La force du film est d’évacuer la question de la transexualité dans la société. Ici, tout l’entourage de Lara sait, accepte et soutient. Des lors, le film se concentre sur Lara qui vit une sorte de double adolescence : celle de subir un corps de garçon qui devient homme et celle d’un corps mâle qui, par la chimie et bientôt la chirurgie, deviendra femelle.
    Quant à Lara, point de doute : elle n’a jamais été garçon. Et comme le dit le père, fille elle est mais femme point encore.
    Nous suivons donc Lara qui torture son corps pour mieux cacher sa masculinité et qui regarde les filles qui, elles, commencent à vivre leur féminité pleinement. Ce que Lara ne peut pas faire.
    Ce film est fabuleux.
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