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    Girl
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    4,0
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    256 critiques spectateurs

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    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Superbe film pour donner à comprendre la difficulté d'être des transgenres, leur volonté de transformer un corps sexué qui ne correspond pas au genre sexuel qui est le leur intimement. Alors que l'univers des homosexuels, et depuis peu des lesbiennes, a été bien exploré par le cinéma, il y avait un manque de ce côté là, malgré quelques rares films récents. A rapprocher, de manière différente il est vrai quant au sexe du héros et au regard de la fin du film, du magnifique Tomboy de C. Sciamma. L'intérêt de Girl est de montrer que, malgré un environnement plutôt accueillant (du moins dans l'univers urbain ouvert culturellement où elle vient de déménager), cela n'est jamais simple mais que la société a beaucoup évolué dans un sens empathique et tolérant (on doute toutefois un peu que ce soit toujours presque aussi idyllique que dans le film). Excellents acteurs à suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    Lara vit à Bruxelles avec son père et son jeune frère. Elle a 15 ans et un double rêve : être totalement une fille malgré son corps de garçon et devenir danseuse étoile. Pour son père qui essaie d’être à la hauteur, pas de problème, elle est sa fille chérie. Et pour son petit frère, juste une grande sœur attentionnée. Mais quand elle est à la salle de danse, on voit bien, malgré son joli visage et sa longue chevelure blonde, que son buste musclé et dénué de poitrine dépare un peu.
    Pour Lara, plus encore que pour ses copines, la répétition des exercices qu’elle termine les pieds en sang et une terrible souffrance. Et dans les vestiaires, la vérité se dévoile aux autres : elle est transsexuelle. Le changement de genre passera par un long traitement hormonal et de douloureux sacrifices, avant l’opération libératoire. Le film est fait d’incessants allers-retours entre son appartement et la salle de danse. Entre son entêtement dans l’intimité familiale et l’apprentissage de la douleur. Et toujours l’affrontement à ce corps qu’il faut mater.
    La lutte intérieure de Lara qui accepte de se mettre en danger pour devenir la personne qu’elle veut être, est filmée sans voyeurisme ni pathos. Avec délicatesse et pudeur. Sans jamais être dérangeant, Girl est un double choc. Comment peut-on faire un film aussi maitrisé à 25 ans sur un sujet casse-gueule ? Et comment peut-on jouer avec tant d’engagement ce rôle de fille à venir quand on est un gars de 15 ans ? Cannes ne s’y est pas trompé en décernant la Caméra d’or au premier film du réalisateur belge Lukas Dhont et en récompensant l’impressionnant Victor Polster d’un prix d’interprétation.
    Ufuk K
    Ufuk K

    521 abonnés 1 481 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    " Girl " récompense au dernier festival de cannes et plébiscité par la presse est un drame qui prend au trip. En effet nous y suivons le parcours de Lara né garçon qui rêve de devenir danseuse ballerine, le film doit beaucoup à l'acteur principal Victor Polster parfait dans son rôle de transgenre dans un récit apre, réaliste, douloureux et vertigineux. Une réussite
    Loïck G.
    Loïck G.

    339 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Des deux distinctions cannoises je retiens avant tout le prix d’interprétation pour le jeune Victor Polster effectivement sidérant dans ce personnage de petit homme qui veut devenir danseuse étoile. Le thème du transgenre habituellement abordé au cinéma ne prend pas position aussi frontalement que le fait le réalisateur belge très préoccupé ( au risque de beaucoup se répéter ) par le processus médical nécessaire à l’accomplissement de la transformation physique de son héros. Si Dhont n’occulte pas le côté familial des choses auquel il confère une très grande sérénité ( le papa est totalement aux côtés de sa fille, la mère n’apparait jamais … ), il prend aussi surtout position sur l’évolution psychologique et physique d’une héroïne qui après avoir montré beaucoup de patience et de persévérance commence à flancher quand elle doit se confronter aux réalités de son environnement et de ses proches . Un aspect qui me semble-t-il tarde à venir dans le monde du réalisateur qui s’attarde beaucoup trop sur le nombril de son histoire. Il se plait à filmer les corps et l’intime, la féminité en attente, une belle ligne de cou. Il faut alors tout le talent de ce jeune comédien Victor Polster pour en saisir les nuances et la force de son combat .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    C'est une tristesse que le réalisateur ne voie que le coté négatif des choses et malgré qu'il ait fait un film sur les personnes trans il ne doit pas vraiment les comprendre. C'était un film vraiment perfide et cruel envers les personnes trans qui ont surement pleuré de tristesse en le voyant
    axelle J.
    axelle J.

    119 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    Voilà un excellent film sur un sujet difficile.
    On comprend bien la grande souffrance de ce jeune garçon.
    Il a pour lui la grande compréhension de son père mais cela ne suffit pas.
    spoiler: Il a besoin du changement de sexe souhaité pour enfin aller bien.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    La plus belle réussite de Lukas Dhont est de ne pas faire de son premier film ce qui pourrait n'être qu'une illustration stéréotypée d'un débat sociétal mais bien une oeuvre sensible, à la fois pudique et crue, d'une grande justesse de ton sur l'identité sexuelle, sur la relation au corps (surtout quand il n'est pas celui que l'on souhaite), sur la part d'ambiguïté de l'adolescence en particulier, dans le milieu de la danse qui ne fait que l'exacerber. La touchante et subtile relation père/fille (magnifiée par le talent de Victor Polster et Arieh Worthalter) et la sensibilité de la lumière qui ose les changements de Franck Van den Eeden ajoutent à l'émotion suscitée par ce long chemin de croix. Il est donc déchirant de voir le film se terminer de façon radicale et trop appuyée illustré par une musique aux trémolos inutiles. Le chef d'oeuvre était à portée de main.
    Jacques F
    Jacques F

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Un seul mot superbe ........Et quel jeu des acteurs . J'ai vu des critiques trouvant trop de longueurs ,mais c'est tout l'intérêt du film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Quelle interprétation !!! J’en suis restée bluffée . Le sujet est abordé subtilement. Un plaisir à regarder ce genre de film qui nous en apprends beaucoup sur la vie
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lara,15 ans, rêve de devenir ballerine. Mais, elle est enfermée dans un corps de garçon dont elle a décidé de se séparer avec l'aide des médecins et le soutien de son père.

    Entre les cours de danse où il faut apprendre à faire des pointes à l'âge où les filles en font depuis plus de 3 ans, et les visites à l’hôpital et chez le psy, Lara ne se ménage pas. Lucas Dhont place son héroïne dans le milieu de la danse à haut niveau pour souligner sa détermination et sa souffrance. Souffrance dans ce corps qu'il faut exhiber, souffrance de ce corps qu'il faut déformer, transformer pour obtenir de lui de devenir une femme et une danseuse.

    La force du film tient en deux choses : son point de vue et ses deux comédiens Son point de vue est celui de Lara. Il prime sur tout au point de se désencombrer le plus possible des poncifs, sur l'entourage familial notamment, porteur d'une souffrance lui aussi. Ici le père est seul, sans problème particulier et soutien sans réserve son enfant. C'est la volonté, l'impatience, les souffrances et les obsessions de Lara qui prévalent. 

    Les comédiens, père et fille. Victor Polster, 15 ans, danseur à l'école Royale de ballet d'Anvers, visage d'ange, incarne de façon confondante Lara. Il est Lara. Dans un registre différent mais assez complexe également, le rôle du père est tenu par Arieh Worthalter, lui aussi excellent.

    Si la fin du film peut laisser dubitatif, la force de l'ensemble, avec son traitement à la fois cru et délicat, l'emporte.
    rogerwaters
    rogerwaters

    144 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lukas Dhont signe un film choc qui doit beaucoup de son effet sur le public à son jeune interprète, le jeune Victor Polster qui prend ici tous les risques pour incarner ce personnage déterminé à être une fille. Passé la sidération vis-à-vis de cette histoire qui prend place, en plus, dans le milieu très cruel et difficile de la danse classique, le spectateur peut parfois trouver le temps long. Effectivement, le personnage principal ne déviant jamais de sa farouche volonté de changer de sexe, il faut presque deux heures au cinéaste pour parvenir à une scène finale qui a tout pour choquer, mais qui accomplit enfin le destin de cette jeune personne. La réalisation est correcte sans être exceptionnelle. Elle a en tout cas le mérite de prendre à bras le corps un sujet délicat sans chercher obligatoirement le sensationnalisme (sauf peut-être justement lors de la séquence finale, plus extrême). Bref, une œuvre imparfaite, mais à découvrir tout de même.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    135 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2019
    GIRL de LUKAS DHONT avec VICTOR POLSTER.

    BOULEVERSANT, ADMIRABLE,SENSIBLE ET DENSE.
    On suit avec le souffle coupé, cette adolescente en voie de réaffectation sexuelle.Boule de détermination et d’obstination qui ne s’épargne rien et qui n’épargne rien aux autres.
    Ici le problème n’est pas sociétal . Cette jeune transgenre est entourée de bienveillance de la part de tous les adultes qui l’entourent.La description de sa relation avec son père est magnifique et sensible.
    Mais elle souffre seule dans son corps, dans sa tête, dans cette solitude et cette fougue propre à l’adolescence et à la quête d’identité.
    Le film est incroyable de maîtrise, d’intelligence et de rigueur. L’acteur est tout simplement stupéfiant de délicatesse et de grâce mais aussi de rage et d’obstination.
    Je pensais d’ailleurs que c’était son histoire qui était ici racontée , mais pas du tout. L’acteur est effectivement danseur mais à été repéré lors d’un casting.
    Un film dont on ressort bouleversé par la force de vie et la rage de vivre du personnage.
    B.G.76
    B.G.76

    11 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Pour être tout à fait honnête, je n'avais pas spécialement l'intention de voir ce film, j'y suis allé comme accompagnateur, mais j'ai joué le jeu, et j'ai été surpris, j'ai passé un bon moment, riche en émotions, de la joie, des doutes, de l'envie, de l'amertume, du désespoir, bref, une belle palette passée en revue. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est la performance de Victor Polster, à la base casté pour faire de la figuration, il faut tout de même en avoir conscience. Son investissement physique pour le film a dû être énorme. De plus, le rôle est loin d'être conventionnel, pour une première, sans la moindre expérience, il se retrouve à jouer une fille vivant mal d'avoir un corps de garçon. Il le fait sans tomber dans l'excès d'interprétation. Et pour la danse, même si de base c'est un danseur, il a fallu qu'il apprivoise les pointes. Respect. Je coince un peu plus sur la finalité du film, ainsi que sur sa fin, d'ailleurs, qui donne l'impression qu'à un moment donné, il faut stopper, alors on trouve quelque chose, de moyennement probable, et on arrête. Ce film reste malgré cela pour moi une bonne surprise, et encore chapeau pour la performance de Victor Polster, bluffant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Film un peu trop lisse , style papier glacé, qui ne rentre pas assez, voir très peu dans l'émotion, pourtant il y avait de quoi sortir un peu plus ses tripes même si la fin est forte en émotion.
    garnierix
    garnierix

    234 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2018
    Girl est un film d’art et d’essai, on ne peut pas mieux dire. C’est la vision personnelle de l’auteur, Lukas Dhont, sur les transgenres : vision très, voire trop, centrée sur le corps ; personnage introverti… C’est son choix de l’acteur principal : Victor Polster, un adolescent androgyne. C’est sa scénarisation : ambiance non conflictuelle autour de l’ado trans à laquelle on n’est pas habitué ; l’ado qui suit deux lièvres à la fois –la danse et la féminisation, et qui finit par ne rien suivre… C’est sa façon de diriger : répétition de scènes très semblables pendant une heure ; visages inexpressifs –ce sont des canons bien nordiques ! Chacun de ces choix, personnels, pourrait être différent. Donc, il ne faudrait surtout pas croire que ce film démontre quoi que ce soit –qu’il s’agisse des ados, de la danse, des transgenres, des cisgenres, des psys, des parents, des médecins, du sexe, de l’amitié. C’est juste une réflexion sur l’identité et sur le dépassement de soi, ce qui est déjà beaucoup –d’autant que c’est une réflexion, non pas chez le premier venu –chez le marginal, vivre son identité est déjà un dépassement en soi. A ce titre, on comprend que Lukas Dhont ait gagné la Caméra d’Or à Cannes, car il mérite vraiment d’être encouragé après ce premier long-métrage difficile (on comprend moins qu’il ait eu la Queer Palm, récompense LGBT). Difficile, car saturé de souffrances : la souffrance du père (un vrai modèle de père) qui ne tire rien de son ado ; la souffrance de l’ado d’être trop fermé, y compris face à son père ; la souffrance de ne pas savoir vivre sa sexualité au présent ; la souffrance de voir sa métamorphose physique perpétuellement différée ; la souffrance de s’exhiber devant ses condisciples à l’école ; la souffrance des pieds du danseur surtout (celle-là on la voit bien) ; la souffrance enfin de ses génitoires scotchés ; et jusqu’à ce bruit d’os de poulet qu’on brise, à la fin (après les dizaines de plans si « David Hamilton » depuis le début). Difficiles, toutes ces souffrances, mais remarquablement filmées. En contrepartie de quoi, elles semblent trop filtrées, épurées, comme refroidies et refroidissantes. Au point qu’on se sente presque dans la peau d’un anatomiste qui dissèque. Au point qu’on prenne la distance comme avec un documentaire. L’effet recherché ? L’effet Lukas Dhont, tout à ses recherches personnelles ? L’effet Victor Polster, sublime, mais emmuré dans ses sourires mous ? Ce film n’est pas pour les amateurs de thrillers, de pleurs, de rires, bref de sensations fortes –ces amateurs s’étonneront en sortant de ne pas avoir été émus plus que ça.
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