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    Passion Simple
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    71 critiques spectateurs

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    AdamC
    AdamC

    59 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    quiconque à déjà connu le type de romance dépeint dans ce film l'adorera.
    pour les autres cela semblera niais.

    la façon dont cette amour peut être passionnel nous consumer de l'intérieur est si bien décrit
    un amour si puissant qu'il peut nous faire prendre un avion sur un coup de tête.

    mais cette amour un jour pars sans tellement de raison le cap est passé et puis n'en reste que des merveilleux souvenir
    une connexion avec le monde
    quel magnifique film.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2021
    77 pages et pas une de plus. Passion simple, le livre de Annie Ernaux, était réputé inadaptable pour le cinéma, ne délivrant pas un récit à proprement parler mais l'analyse d'une addiction amoureuse et douloureuse (et cependant émancipatrice). Danielle Arbid, qui a prouvé par le passé sa capacité à ne pas redouter les ambiances charnelles (Un homme perdu), semblait cependant un bon choix de réalisatrice pour dépeindre la fièvre et la soumission à un amour clandestin et brûlant. Mais force est de constater que les scènes sensuelles, répétitives avec ses gros plans du visage de son héroïne, ne parviennent guère à fasciner. L'amour à la cosaque, cela va bien 5 minutes, mais bon. Danielle Arbid, qui a ajouté plusieurs éléments de modernité et d'ancrage social qui n'existaient pas dans le roman, est plus heureuse dans la description clinique de cette dépendance sentimentale et sexuelle et réussit quelques scènes comme celle du voyage à Moscou. En revanche, la faiblesse des dialogues et surtout le côté fantasmé de l'amant en "statue du commandeur" climatisent les quelques espérances placées dans cette histoire que d'aucuns ont qualifié de torride (hum). Laetitia Dosch est exceptionnelle, ce qui n'est pas une surprise pour qui suit cette actrice depuis ses débuts, et l'on sent parfaitement qu'elle s'est jetée corps et âme dans cette entreprise. Cela demeurera un rôle marquant dans sa carrière mais le film, lui, peinera à rester dans les mémoires. Qu'il donne envie de (re)lire Ernaux est certainement le plus grand de ses mérites.
    Manuch22
    Manuch22

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2020
    Adaptation réussie car fidèle à l'esprit du livre d'Annie Ernaux. Danielle Arbid prend quelques libertés, imagine des personnages secondaires, mais comment faire autrement pour adapter un tel livre ? La réalisation est inspirée et soignée (très belle lumière, montage fluide), et Danielle Arbid nous fait découvrir Laetitia Dosch comme on ne l'a encore jamais vue au cinéma !
    Rutabaga12
    Rutabaga12

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2021
    J'ai beaucoup aimé ce film que j'ai trouvé très fidèle à l'écriture dépouillée d'Annie Ernaux ce qui n'est pas une mince affaire...
    Il y a des longueurs mais cela donne une bonne temporalité à ce sujet où l'attente est maîtresse.
    La photographie est très belle et Laetitia Dosch lumineuse, parfaite pour incarner ce rôle. On lui trouvera même une certaine ressemblance avec l'auteure.
    Des scènes d'une grande émotion où l'on suit cette femme animée par son désir.
    À voir...
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2021
    Double révélation ce jour pour cette remarquable adaptation ! Le thème n'est pas certes à la drôlerie ou les gags à gogo, c'est la description fine du chaos engendré par une relation compliquée, non maîtrisée et douloureuse. Une prestation éblouissante pour exprimer les panique dans ses sentiments - je ne parle pas bien sur de la photo, non moins réussie grâce à des éclairages parfaits, qui matérialise y compris par des gros plans, toute la passion qui la dévore. Bravo à Laëtitia Dosch extraordinaire de finesse et de simplicité : elle transmet le maximum je crois, dans cette délicieuse délicatesse...!!**
    marine C.
    marine C.

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Danielle Arbid réussit avec une finesse absolue une réalisation autour de la passion et Laëtitia Dosch se révèle comme une tres grande actrice. Son plus beau rôle tout en pudeur et délicatesse , très touchante, bouleversante, elle confirme qu'elle est de sa génération la comédienne qui compte . Passion simple est à voir absolument.
    Liliane F
    Liliane F

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2021
    superbement bien joué sans crier en douceur...et pourtant très violent cette passion dévorante fait du chemin dans nos têtes de femmes
    jwilhelm
    jwilhelm

    12 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 août 2021
    Il y a peut-être une bonne intention (?), mais c’est une histoire qu’on a déjà vu mille fois, non ? La banalité du film et ses personnages ressemble à celles des romans à la Baccara que le personnage principal consulte plusieurs fois dans le film : Une tendance vers le soft porn, sans développent de caractères, beaucoup de baise et de beaux corps à poil, un loooongue plan cul quoi, dont elle n’apprend rien. Le fait qu’un tel film arrive à Cannes ne parle pas forcément pour l’ouverture de l’industrie vers le changement des identités sexuelles, je trouve. Décevant surtout pour l’actrice qui donne beaucoup à matter, sans pouvoir trop nuancer son jeu, et pour la réalisatRICE qui voulait faire ce pour… les producteurs ? Go find out…
    LIntemporel
    LIntemporel

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2021
    Une fable sincèrement touchante sur la passion et la dépendance, librement choisies comme seul antidote, pour l'héroïne, à la solitude qui la ronge. Le traitement du sujet, inspiré du livre éponyme, contient de très beaux moments de grâce, et aussi de profond désarroi. Le spectateur est clairement embarqué par le jeu de Laetitia Dosch, criante de vérité, dans ce personnage de professeur d'université, tombant follement amoureuse d'un Russe aux activités mystérieuses. Une mention spéciale à la lumière - qui offre ici un traitement inédit des rapports charnels, sans tomber dans l'impudeur.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    On ne peut que conseiller de lire le livre d'Annie Ernaux avant de voir ce film ; cela permet de mieux positionner l'objet cinématographique en regard de l'objet littéraire. Le film Passion simple est tiré du livre, mais n'en est pas l'adaptation au sens conventionnel du mot. Danielle Arbid a tiré des dizaines de fils qui n'étaient que lointainement suggérés dans le récit d'Ernaux pour construire son scénario. Cela donne chair à quatre personnages qui restaient des entités verbales abstraites voire inexistantes : une amie, l'ex-mari (joué par un méconnaissable Grégoire Colin), le fils d'une douzaine d'années et l'amant lui-même. En procédant ainsi, Danielle Arbid cerne son personnage féminin de trois hommes multipliant les exigences, les reproches, les sollicitations. Laetitia Dosch, choix parfait pour ce rôle malgré quelques scènes inégales, fait front. Personnifier A., l'amant anonyme et muet d'Annie Ernaux, lui donne voix et ouvre alors la question de la parole et du dialogue dans une relation fondée avant tout sur le sexe. On craint la dissymétrie frustrante entre un Russe viril venu là pour tirer des coups et une universitaire lettrée s'enfonçant dans l'illusion. Mais non, Danielle Arbid suggère des dialogues souvent équilibrés entre les deux protagonistes (dialogues doublés de choix musicaux éloquents, voire parfois trop explicites). Loin de s'enfermer dans le rôle passif de la maîtresse éplorée attendant son amant, le personnage principal confié par Arbid à Dosch se montre souvent intrépide et prend des risques considérables dans une relation dont elle n'est pourtant pas maître. C'est là une vraie invention puisque rien de tout cela n'est dans le livre. Reste que traduire au cinéma la pure passion amoureuse supposerait d'en passer par une mise en scène hors du commun, sachant suggérer par l'image l'incandescence des sentiments (qu'ils soient d'amour, d'attente, ou de désespoir). Le défi est immense, immense. Et reconnaissons que la cinéaste ne parvient pas tout à fait à le relever.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2021
    Malgré le titre, le scénario et le livre traitent plus d’une aliénation que d’une passion amoureuse : Hélène Auguste [Laetitia DOSCH, 40 ans et qui a obtenu le César du meilleur espoir féminin en 2018 pour « Jeune femme » (2017) de Léonor Serraille], enseignante en faculté de lettres, préparant une thèse sur une femme écrivain, divorcée et élevant son fils Paul, ne vit plus que dans l’attente des appels téléphoniques d’Alexandre [Sergueï POLUNIN, 31 ans, danseur classique avant d’être acteur dans 4 films auparavant et ukrainien d’origine ayant obtenu la nationalité russe à 29 ans], marié, agent de sécurité à l’ambassade de Russie à Paris, aux nombreux tatouages, roulant en Audi, portant des costumes haut de gamme et dont les brèves rencontres se limitent à des rapports sexuels. Il s’agit plus d’un constat clinique, d’un état psychologique, minimaliste dans le livre avec l’ellipse des relations charnelles mais impudique et égocentré ; Danielle Arbid a réussi le pari d’une mise en images, avec peu de voix off (qui aurait pu être plus présente néanmoins), en développant les scènes de sexe aux position multiples, filmées en pleine lumière (certes, les amants ne peuvent se voir que pendant la journée où Paul est à l’école ou chez des copains) et de nos jours avec le recours au smartphone et à l’internet qui n’existaient pas encore lors de la rédaction du livre. Certes, le sentiment amoureux constitue au moins 75 % des sujets de livres et de films mais ici, rien de romanesque [on est loin de « Casablanca » (1943) de Michael Curtiz avec Ingrid Bergman et Humphrey Bogart et le couple Jane March – Tony Leung Ka-Fai dans « L’amant » (1992) de Jean-Jacques Annaud, était plus « glamour », exotisme aidant , peut-être ?] avec deux personnages qui n’attirent pas vraiment la sympathie, une femme qui ne contrôle plus sa vie et un homme arrogant et égoïste. Le film doit beaucoup à l’interprétation de Laetitia Dosch, tout en retenue. Une scène résume bien la substance du film, celle de la consultation médicale, Hélène expliquant sa dépression après la « disparition » d’Alexandre. A noter aussi la bande son constituée de chansons variées et bien assorties aux scènes, telles que « C’est merveilleux l’amour » (1953) de Charles Aznavour et chantée par son compositeur, Gilbert Bécaud ou « If you go away », version anglophone de « Ne me quitte pas » de Jacques Brel, chantée par Helen Merrill et accompagnée par Stan Getz.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2021
    Laeticia Doch est excellente et l'ambiance aurait pu être jolie mais la mise en scène bancale, le scénario inexistant (l'adaptation du livre ne marche pas) et le manque de réflexion de l'ensemble (comment la passion amoureuse peut chambouler jusqu'à nos convictions, pourquoi sommes-nous attirer par la masculinité toxique, qu'est-ce que cela dit de la société patriarcale, de la condition féminine, tant de questions non abordées)  laisse complètement de côté.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 septembre 2021
    Appelons ça un ratage. Où est la passion ? Dans la tête de la réalisatrice, pas sur l'écran. Ça n'est pas incarné, plat, et souvent risible. Adapter Ernaux est une erreur : elle décrit un état, mais d'histoire il n'y en a pas...
    Lio P.
    Lio P.

    15 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2021
    J aurais du lire les critiques , beau mec belle femme ça fait l amour et encore et encore ... le film est plat mal joué je trouve j ai tenu 40 minutes et je suis sorti dommage
    Zalfa S.
    Zalfa S.

    22 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2021
    Danielle Arbid réussit avec force, simplicité, singularité, à rendre l'essence du beau roman d'Annie Ernaux : l'état amoureux, sa fébrilité, son ardeur, ce territoire indicible... on y est aspiré par une mise en scène fabuleuse... avec une Laetitia Dosch étonnante qui nous surprend à chaque plan par l'inventivité de son jeu, la vérité qu'il s'en dégage. Sergueï Polounine est aussi frappant par son animalité et par son mystère. C'est un film magnifique et gracieux. On y sort tout en puissance...
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