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    Passion Simple
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    71 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 août 2021
    Traversée lumineuse d'une passion racontée étape par étape, qui laisse un goût en vous. Fluide et puissant.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Simple passion, il faut le dire vite... Il s'agit davantage d'une passion obsessionnelle avec une femme qui est totalement soumise à son amant au point d'arrêter de vivre. Le synopsis qui est l'une des phrases prononcées par Hélène montre bien cela. Elle est à la totale disposition d'Aleksandr et va même jusqu'à pousser son enfant à aller dormir ailleurs pour pouvoir recevoir son amant. Cette relation est simplement vue à travers les yeux de Hélène qui semble l'idéaliser alors que cela ne donne pas du tout envie de l'extérieur. Une relation qui semble à sens unique avec Aleksandr qui semble l'appeler juste pour tirer son coup. L'amour rend aveugle et Hélène ne s'en aperçoit pas. Cette dernière est totalement consumée par cette passion au point de perdre pied et de ne plus savoir gérer sa vie professionnelle et sa vie privée. Malgré la présence du mot dans le titre, c'est un film dénué de passion. Il n'y a pas d'alchimie entre les acteurs et les scènes de sexe sont fades et mal mises en scène. Je ne connais pas l'œuvre d'origine, donc je ne peux pas comparer seulement, cette adaptation ne m'a pas vraiment convaincu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2021
    Hélène (Laetitia Dosch),professeure de lettres à la Sorbonne, mère de famille divorcée, raconte la passion exclusive et dévorante qu’elle a connue un hiver durant pour Alexandre (Sergei Polunin), un jeune diplomate russe en poste à Paris. Pendant plusieurs mois, elle a vécu dans la petite maison qu’elle occupe en banlieue ouest avec son fils unique, l’attente fébrile de ses visites, la fièvre de leurs peaux réunies, l’orgasme de leurs étreintes, la douleur de le voir se rhabiller et la quitter si vite pour rejoindre sa femme. Entre ses rencontres épisodiques, Hélène continue à vivre : elle s’occupe de son fils, donne ses cours, va au cinéma avec une amie, fait ses courses au supermarché. Mais sa vie toute entière est suspendue aux appels de cet amant fuyant et à l’annonce tant attendue de leurs prochains rendez-vous amoureux.

    "Passion simple" est un roman d’Annie Ernaux, écrit à la première personne du singulier, sorti en 1992. L’auteure, déjà célèbre de "La Place", avait déjà atteint la cinquantaine et décrivait l’état de subjugation dans laquelle l’avait plongé la passion amoureuse éprouvée pour un amant russe avec lequel pourtant elle n’avait rien en commun.

    Ce témoignage d’une grande brièveté – le livre fait quatre-vingts pages à peine – avait été fraichement accueilli par la critique féministe. Elle reprochait à Annie Ernaux de décrire une femme soumise, dominée, esclave de ses sens, réduite à attendre passivement les visites de son amant. En un mot, une femme passionnée d’un homme qui se joue d’elle. Que l’auteure dresse au final un bilan positif de cette liaison, qu’elle estime qu’elle en était sortie grandie et meilleure semblait une preuve supplémentaire de son aveuglement.

    Le livre faisait l’impasse sur les rencontres de l’auteure avec A., laissant au lecteur les imaginer sinon les fantasmer. Danielle Arbid filme sans fard leurs corps amoureux : le corps tatoué et musculeux d’Alexandre dont on comprend volontiers l’attraction qu’il exerce sur son amante, celui d’Hélène, blond, rond, lisse et nu (il serait de mauvaise grâce de lui reprocher d’être trop beau par rapport à celui dix ou vingt ans plus âgé, qu’on imaginait être celui de Annie Ernaux). Sa caméra, tout en douceur, baigne dans une lumière hivernale et évite les pièges du male gaze.

    "Passion simple" réussit à la fois à être profondément sensuel et extrêmement intellectuel. Profondément sensuel, il l’est grâce à ces scènes d’amour torrides sans jamais être graveleuses. Mais "Passion simple" ne se réduit pas à cette simple dimension. Comme son titre l’annonce, il s’agit de la description chimiquement pure d’une passion exclusive et oblative, de celles que Éluard décrivait : « j’entends vibrer ta voix dans tous les bruits du monde » et de la sublimation de l’être aimé décrite par Stendhal et son analyse de la cristallisation amoureuse. Qu’elle soit vécue par une femme importe finalement peu – dévoilant l’inanité de la critique ultra-féministe : un homme l’éprouverait tout identiquement. L’histoire de cette passion-là reste à écrire… et à filmer.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Laetitia DOSCH se donne corps et âme, ce qui est le principal intérêt du film. Mais cet amour toxique la consume.
    "If you go away" sublime une scène. Elle ne pense qu'à lui, trop à lui...
    La relation est à sens unique, essentiellement charnelle pour lui.
    Cette passion destructrice est magnifiquement révélée, même si le dénouement surjoue le machisme et l'égoisme de ce russe ténébreux.
    jean emmanuel pagni
    jean emmanuel pagni

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2021
    La claque!!!
    Depuis Intimity je n'avais pas été aussi bouleversé et déconnecté du réel. Traversé par cette histoire passionnelle qui transporte ses amants et le spectateur hors du temps et le déconnecte du réel.
    Danielle Arbid sait nous surprendre une fois de plus par son courage en adaptant un livre culte, dans une période où la soumission au désir s'assimile à de la faiblesse.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2021
    Film vu un peu au hasard mais que j'ai beaucoup aimé sur un sujet qui me semblait au départ éloigné de mes centres d'intérêt (une femme connaît une passion charnelle dévorante avec un quasi inconnu) . Les images sont belles, les dialogues et situations sonnent justes et les deux acteurs principaux forment un couple (au lit) très crédibles. Mention spéciale pour la bande son avec des morceaux bien choisis ( Helen Merrill, Leonard Cohen). Une réalisatrice que je vais commencer à suivre.
    Tekkeitsertok
    Tekkeitsertok

    3 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2021
    J'étais sceptique au début, mais c'est finalement une belle histoire d'amour qui nous est racontée. Ce n'est pas parfait, mais c'est sobre et émouvant. Je recommande.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2022
    Le contexte est donné par l’extrait d’Hiroshima mon avec cet amour autocentré où plus rien n’existe autour.
    Et l’histoire se développe avec une actrice qui ne vit que pas la passion.
    C’est très bien interprété et la sensualité des images est là aussi pour montrer ce besoin charnel qui est en elle.
    Cette passion n’est évidemment pas si simple car en vérité elle est destructrice.
    J’ai trouvé le film assez beau et incarné.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Adaptée d’un roman d’Annie Ernaux, la chronique sensible et charnelle d’une passion obsessionnelle, portée par la prestation à fleur de peau de Laetitia Dosch. 3,25
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 402 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2022
    On voit se succéder des scènes de sexe bestial, bien filmées certes, mais qui n'apportent rien à l'histoire. Le couple à l'affiche est fade, aucun charisme ne s'en dégage. C'est l'ennui profond. Le film m'a paru durer 3 heures interminables.
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Sans aucun apriori sur le roman, "Passion Simple" fut pour l'innocent spectateur que je suis, une succession de scènes érotisées marquant un lien fusionnel entre deux personnages.
    Ne pouvant que saluer la prestation de ces deux acteurs, je reste néanmoins relativement dubitatif sur son intérêt dans l'histoire du cinéma. Qu'apporte-t-il de plus que ce que l'on a déjà pu voir auparavant ? C'est une question affirmative.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Adapté du roman d’Annie Ernaux paru en 1992, “Passion simple” met Laetitia Dosch en scène dans la peau d’une femme passionnée et amoureuse des yeux, du torse, du sexe, des fesses, de la voix d’un homme. Cette prof séparée avec un enfant, n’hésite pas à tout suspendre pour s’offrir à cet homme qui ne la considère que pour sa chair. Le spectateur n’est pas invité à juger. Il sait que la soumise est consciente et consentante de sa position. Qu’importe, ces retrouvailles sont toujours une porte ouverte au plaisir et à la jouissance. “Passion simple” est un film beau et sensuel, mais qui laisse un goût d’inachevé par son récit fortement réduit à un corps à corps.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2022
    Laetitia Dosch a un jeu incandescent. Sa voix est la définition même du charnelle et de la fragilité en même temps. Une ambivalence qui lui donne une séduisante carapace. L'histoire passionnelle racontée par Danielle Arbid lui colle à la peau tant la passion interdite est empreint en elle. On sait déjà que c'est voué à l'échec, mais l'abandon dans le désir est une notion noble. Cela se vit pour s'abandonner, pour souffrir aussi, mais qu'importe. La mise en scène est un peu trop simpliste pour sublimer les personnages et rendre l'histoire plus folle. Simple quoi.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2022
    Au-delà des scènes de sexe qui illustrent la passion entre Alexandre et Hélène, le sujet central est l’attente.
    L’attente qui ronge Hélène. Cette attente qui finit par déstabiliser Hélène. Tout ce à quoi elle tenait ou croyait tenir finit par s’effriter pour enfin s’effondrer.
    Il est difficile d’attendre quand la passion dévore petit à petit Hélène. Ce besoin de toucher le corps de son amant, de le sentir, le ressentir, de s’abandonner à ses caresses.
    Cette attente qui la mène à ne plus être elle-même, à négliger son fils, sa santé mentale au point de passer quelques heures à Moscou pour l'imaginer dans son quotidien quand il est loin d'elle.
    Un amant marié, qui peut s’absenter trois semaines ou plus. Aussitôt son appel, Hélène se rend disponible sans réfléchir aux conséquences de son entourage.

    Laeticia Dosch et Sergei Polunin n’hésitent pas à se mettre à nu sous la caméra de la réalisatrice Danielle Arbid qui filme au plus près des corps.
    En ce qui me concerne, le souci c’est que je suis resté à l’écart de leurs ébats, à l’écart d’Hélène, fragilisée par ces attentes répétitives.
    Je perçois cette attente, cette passion mais pas suffisamment. J’attends comme elle attend.
    J’attends l’essentiel : l’émotion… qui ne viendra pas.
    Je salue la prestation toute en sobriété de Laeticia Dosch qui porte le film sur son corps entier.
    Elle sort un peu de ses rôles de femmes lunaires, délurées, sympathiques looser enchantées.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2022
    L'excellente performance de Laetitia Dosch compense difficilement un scénario trop brut, à la mécanique redondante, qui ne semble jamais vraiment prendre la mesure de ce qu'il veut raconter. La mise en scène est au diapason et ne parvient pas suffisamment à appuyer cette passion dévorante.
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