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habitrouge
2 abonnés
20 critiques
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2,0
Publiée le 14 septembre 2021
Très en-dessous de "Se perdre", la version brute et excellente de Passion Simple sortie après Passion Simple et beaucoup plus forte. Signée Annie Ernaux bien sûr. A lire absolument et en priorité.
Grosse déception malgré un scénario réussi. Le jeu d’acteurs est inexistant et la mise en scène indigente. On aurait préféré une Virginie Effira, Emmanuelle Bercot ou une actrice de cette trempe, bref une comédienne engagée, capable de s’abandonner dans des élans passionnels pour tenir le rôle principal. Quand à l’acteur qui est certainement un excellent danseur, son regard vide et son manque de charisme n’aident pas à la crédibilité de la relation ambiguë et complexe pourtant si bien décrite dans le livre. Les choix musicaux éclectiques et globalement assez médiocres finissent de condamner un univers dans lequel on ne reste que dubitatif
Un film psychologique lourd de sens, à la limite du thriller. nous suivons la passion effrénée que cette femme voue à un homme avec qui elle n'a pourtant rien en commun. Ce film a le mérite de traiter un sujet assez tabou dans notre société et c'est une réussite.
Un film intéressant, bien interprété. On a quand même une impression de film d'il y a 20 ans, où #metoo, youporn, affirmation de soi n'ont pas traversés la société.
Le film me donne envie de lire le livre d'Annie Ernaux, c'est déja cela. Sinon, j'en sors mitigée. Je trouvais le sujet en or : une belle femme, mère indépendante et brillante intellectuellement, tombe sous le joug d'une passion brulante d'un jeune homme russe de passage, déja marié. Le sujet est réellement traité mais l'histoire ne m'a pas emportée, dès le début j'ai été envahie par un certain sentiment de platitude et je crois que c'est le choix de l'actrice principale : elle joue bien sans aucun doute, dans la douleur de cette addiction mais elle m'ennuie. Telle que le joue Patricia Dosch, ce personnage est un peu "cruche", un peu mollasson et on n'est pas étonné qu'elle se laisse ainsi traiter par une serpillère par ce bel égoiste et c'est ce qui m'a manqué : le décalage. Dans une scène chez le coiffeur, on voit l'actrice Dounia Simoff, superbe blonde d'une autorité et d'un charisme qui crèvent l'écran et c'est elle que j'aurais vu dans ce rôle là, amenant un complet décalage entre la nature assertive du personnage et une attitude de soumission destructrice. Avec Laetitia Dosch dans le rôle, il y a pléonasme, elle a l'air d'une victime et elle vit une histoire de victime. Le côté intéressant du film est dans la mise en lumière de l'amour comme une drogue : l'héroine ne vit pas un amour vrai et partagé, un amour joyeux et passionné, un amour qui fait grandir mais un amour addictif, au point qu'elle en oublie son rôle et ses devoirs de mère, cela en est effrayant. Elle en tombe en dépression et le titre du film aurait pu s'appeler Passion Triste. Telle que le film décrit cette passion, il s'agit d'une passion destructrice. Telle qu'en parle Annie Ernaux dans ses interviews, cette relation a été constructive mais je crois que c'est grâce à son talent d'écrivain qui transforme le plomb en or : d'une histoire qui plombe le commun des mortels, elle en tire une oeuvre et met des mots sur des maux. Serguei Polunin est parfait pour ce genre de rôle mais curieusement il ne sort pas non plus d'une certaine platitude : le scénario ne lui permet pas d'exprimer autre chose qu'une belle ombre passagère dont on ne sait pas grand chose et qui ne passionne pas. Les scènes de sexe sont bien filmées mas elles m'on rapidement ennuyé, sans doute parce que je ne suis pas parvenue à me projeter dans le personnage féminin, le film m'a laissé vraiment comme spectatrice extérieure, sans implication émotionnelle. A voir néammoins et certainement à lire, ce que je vais m'empresser de faire.
Film très sensible. On devrait être dégoûté de ce genre de comportement car ça frôle la stupidité, mais l'amour c'est l'amour, et la passion c'est tout sauf simple
Franchement on passe tout le film à se demander qui a pu faire une me**** pareille… Entre le jeu d’acteur horrible, une incapacité à faire retranscrire des émotions, un amant pro Poutine avec un tatouage ukrainien sur la main, dans le cliché jusqu’au bout… Sans parler de la vie de cette femme très parisienne sans problèmes bref on s’ennuie.
Première fois de ma vie que je sors mon portable en pleine séance et c’est pour rédiger cette critique Je pensais que les films bateaux français avaient fait leur temps apparemment non…
La puissance du désir, les ravages de la passion... Magnifique adaptation du roman d’Annie Ernaux, un des meilleurs écrivains contemporains français selon moi