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Alexanderzerozero
1 abonné
5 critiques
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5,0
Publiée le 11 août 2021
Une adaptation réputée impossible... Et, pourtant, la réalisatrice et scénariste, Danielle Arbid, l'a fait. On y voit le voyage intérieur d'une femme en proie à ses pensées obsessionnelles, aux méandres d'une relation douloureuse et consentie, avec un message in fine très universel et atemporel. Comme le livre, le film traite tout cela avec beaucoup de délicatesse - sans jamais tomber dans le pathos - et en magnifiant même les aspects les plus douloureux, grâce à un énorme travail sur la lumière et la bande-son. Une véritable découverte, on film à aller voir, en contrepoint des comédies romantiques mainstream !
Je n'ai pas lu le livre. Je suis allé voir ce film pour voir la vraie passion d'une femme. Eh ben déçu. Les deux acteurs ne sont pas convaincants. C'est mal joué par tout le monde.
D'ailleurs, pas compris qu'on peut passionnément aimer un gars qui est aussi charismatique qu'un lavabo et inintéressant.
Pour son corps ? Une fille sexy comme l'héroïne peut facilement trouver un tas de mecs. Je radote : pas convaincu.
L'envie de nous raconter une passion simple n'était à aucun moment une mauvaise idée, mais si j'ai failli quitter la salle au bout d'une quarantaine de minutes, c'est à cause de la façon de traiter cette passion, non pas de manière simple mais simpliste
Simpliste, c'est ce qui résumera la réalisation, la direction d'acteurs, la qualité des dialogues, le rythme assommant du film. Dès les premières minutes, je l'ai ressenti, quelque chose n'allait pas fonctionner avec ce film.
L'ennui n'est pourtant pas une mauvaise chose à filmer, tout comme la frustration où l'attente, c'est la façon d'appliquer visuellement et émotionnellement ces étapes humaines qui font tout, et la pauvreté de ce que j'avais devant les yeux ne rendait pas cela intéressant à regarder.
Le simple devenu simpliste vire rapidement au superficiel, tant l'ennui s'installe avec aucun espoir de remonter le tout. Il est si triste de se dire que le film a été tourné en pellicule, de se dire qu'on a perdu tant de bobines pour faire ça.
Je n'ai aucun grief contre la réalisatrice ou son casting, et je tiens à préciser que je ne prends jamais de plaisir à ne pas aimer un film, peux être un peu, mais quand l'expérience se révèle aussi intéressante que surréaliste. J'aurais voulu y croire, j'aurais voulu ne pas m'ennuyer devant ce film, j'aurais voulu soutenir son personnage principal face à toutes les épreuves difficiles qu'elle traverse, mais l'instant cinématographique proposé ne m'aide à aucun moment à aller dans ce sens.
Je voulais aimer "Passion Simple", j'en suis ressorti après avoir vécu un moment de cinéma désagréable et agaçant. J'aurais voulu que "Passion Simple" ne soit pas l'un des pires films de l'année à mes yeux, et c'est malheureusement le cas.
on retrouve difficilement l'univers du livre.. Pour un spectateur qui ne l'aurait pas lu, on voit surtout une histoire d'attirance physique ou la femme est assez soumise alors que ce livre était l'ode au féminisme, à son plaisir..
Trop de scènes de sexe, très "brut" en plus.. Les acteurs jouent à la perfection mais cela ne suffit pas
Passion Simple multiplie les séquences d’enlacements et d’étreintes sans jamais pourtant parvenir à représenter ce mouvement de sortie de soi à l’épreuve de l’autre tel qu’il s’explicite par la voix off en clausule. L’ambition du roman d’Annie Ernaux consistait à faire de la passion une nécessité vécue au présent ainsi qu’une communication par désirs interposés qui se répondent l’un à l’autre, la seule communication véritable – dans la mesure où nous n’avons jamais accès aux pensées de l’autre. Or, le film s’accroche moins aux détails du quotidien, s’attarde moins sur la concrétude des choses qui constituent l’environnement des passions représentées ; à la place, il semble flotter au-dessus des corps et des lieux, regarder l’amour depuis l’extérieur d’une baie vitrée ; il ne donne pas de réelles prises sur l’histoire et sur les amants qui l’animent. Nous avons davantage l’impression d’assister à une illustration des appétits de la chair, avec ce qu’ils peuvent avoir d’indicibles et de vertigineux – oubli de soi et des autres, dégradation physique et psychique –, qu’à une incarnation de ces plaisirs, quoique les deux acteurs se livrent corps et âme aux rôles qu’ils interprètent. Nous ressortons de Passion Simple avec une impression vaporeuse faite d’images floues, forte d’un lyrisme que la romancière rejetait en bloc – les séquences de déambulation urbaine, par leur esthétisation importante, tendent à la contemplation. Le mystère intrinsèque à Alexandre se lève à mesure que les révélations sur sa personne se multiplient ; tout se passe comme si la réalisatrice avait peur de se contenter – et par la même occasion de contenter son spectateur – des désirs à l’état brut, captés « d’une manière extrêmement précise, très concrète, de la manière la plus nue ». Et si le travail du son s’avère convaincant, notamment en ce qui concerne la sonnerie du portable qui interrompt un cours à la Sorbonne, amphi Cauchy, ainsi que le sèche-cheveux, il ne suffit pas à créer une expérience sensorielle inventaire qui faisait l’originalité et la puissance du roman. Un film en demi-teinte qui a le mérite de s’attaquer à une œuvre complexe et qui nous donne envie de la (re)découvrir.
Danielle Arbid réussit un pari remarquable : nous projeter dans les moindres sensations d’une femme livrée à sa passion dévorante. C’est un film sur l’obsession amoureuse : comment on peut se retrouver dans tous ses états, comment on ne peut plus rien faire d’autre qu’attendre la personne aimée jusqu’à mettre en danger son travail et son enfant. Et puis quand la personne vient (le danseur Sergei Polunin au regard et à la présence magnétiques) c’est un déchaînement de tous les sens que la mise en scène vient magnifier. Passion simple est un portrait de femme d’une beauté majestueuse, filmée avec une grande tendresse. La caméra vient diffracter par des jeux de surimpression et de transparence à même l’image l’état d’égarement, d’ébriété admirablement incarné par Laëtitia Dosch.
Passion simple a la couleur de ses peaux et des corps, la respiration des scènes d'amour et la mélancolie qui s'en suit.
Le film réussi à nous embarquer dans sa passion et nous faire traverser l'amour qui semble infini et qu'on a du mal à lâcher, malgré sa froideur et sa distance parfois, à l'instar de son personnage masculin.
Un film sur le désir Un film sur l'amour L'expression de la passion ; sensible, troublante et émouvante Laetitia Dosch est magnifique dans ce personnage qui aime sans compter, sans juger et qui apprend à vivre malgré tout
Danielle Arbid a reussi le tour de force de filmer sans voyeurisme malsain des scènes d'amour charnel au plus près des acteurs, séquences d'une grande sensualité et sans vulgarité. A saluer la performance de Laetitia Dosh qui est bluffante dans sont interprétation à corps perdu (c'est le cas de le dire) qui rend crédible et touchant ce personnage de femme qui se consume dans cette passion débridée pour un homme marié, tout en sachant que leur histoire est vouée à ne pas durer et par conséquent à la faire souffrir.
En tant que femme, le film fait très bien ressentir la dépendance de cette femme à son amant. Le côté mystérieux de l'homme aiguise les neurones de la femme, sans compter l'attirance et l'entente sexuelle de ces 2 êtres qui est exceptionnelle (les deux, fort bien filmés). Alors que lui assouvi son désir d'elle, elle reste dans le questionnement.
Film magnifique ! Je me suis totalement retrouvé dans le personnage. Ça fait tellement de bien de se plonger dans cette passion amoureuse, qui fait du mal mais surtout qui fait du bien. Et l’actrice est géniale ! Le film avance sans pathos, toujours avec justesse, comme l’écriture d’Annie Ernaux. Merci de nous faire vivre des moments si intenses qui nous accompagneront longtemps.
Laetitia Dosch et Sergei Polunin (les comédiens) forment un couple qui accroche le regard. Mais passées les 20 premières minutes, l'intérêt retombe vite. Le roman d'Annie Ernaux n'est pas bon pour le cinéma et cette histoire d'amour contrarié aux accents masochistes est trop frustrante à regarder. Les séquences de sexe sont toutes loupées. La réalisation de Danielle Arbid est à l'avenant : molle, terne, effacée, débandante, sans la moindre nervosité.
J ai adoré ce film, les 2 acteurs sont excellents, très très beau film, puissant émotionnellement. Puissant, charnel ,il va puiser l'essentiel la pureté d'une rencontre amoureuse. L'amour dans toute sa splendeur ,la beauté du sentiment tout simplement. Mais aussi le chemin de la dérive passionnel. On se laisse plonger glisser dans cette histoire avec une telle facilité, bravo pour l'interprétation.
brûlant ! la folie de la passion amoureuse révélée par une mise en scène incandescente (et précise !) La réalisatrice doit avoir un drôle de tempérament pour réussir un film pareil. Et une mention particulière pour Latitia Doetsch ... Le film réussit à n'être jamais ennuyeux et emmene très loin d'un simple récit livresque.
Très beau film, extrêmement prégnant, qui reste en tête longtemps après la projection. La bande son est superbe, la lumière magnifique, les acteurs très justes. On est au plus près de Laetitia Dosch et on se lasse pas de la regarder. Le film met en scène avec beaucoup de subtilité la difficulté d’être mère et amante à la fois - et c’est quelque chose que l’on voit encore trop peu au cinéma. L’héroïne a la courage d’être tout cela à la fois, et de vivre cette passion, de lui trouver une place dans sa vie en dépit des convenances, en dépit de ce qu’on pourrait attendre d’une mère. Avec ce film Danielle Arbid poursuit son oeuvre, puissante et singulière. Un film qui donne envie d’aimer, en nous replongeant dans cet état douloureux et délicieux à la fois…