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    Synonymes
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    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 425 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2024
    Malgré une réalisation parfois audacieuse faite de caméras tremblantes ou près des corps et un acteur principal investi, véritable révélation du film (superbe et intense Tom Mercier), on reste trop souvent à distance de ce qu’il se passe à l’écran, perdu entre confusion et incompréhension. Calibré pour les festivals, « Synonymes » restera malheureusement trop hermétique par sa mise en scène, les propos des personnages et certaines séquences singulières (cf. celle avec le photographe), même s’il constitue un OVNI dans le paysage cinématographique.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 octobre 2022
    C'est parce qu'il a remporté le fameux Ours d'Or en 2019 que "Synonymes" a attiré mon attention. Je dois admettre, après visionnement, que j'aurais préféré qu'il n'en fut pas le cas. Ce film israëlien représente tout ce que je déteste dans le cinéma et dont la Nouvelle Vague en fut une triste représentation. "Synonyme" est d'ailleurs fortement inspiré de ce mouvement cinématographique et aurait eu parfaitement sa place aux côté d'un Godard, Resnais ou Varda. De ma part, ce n'est malheureusement pas un compliment.


    "Synonymes" est une oeuvre pédante, prétentieuse et profondément soporifique. Les acteurs alternent textes platement récités et surjeu; rythme irrégulier que l'on retrouve aussi dans la mise en scène. Idem, pour le scénario et ses différents messages et propos qui sont le plus souvent confus et inintelligible.


    Pas pris une once de plaisir durant le visionnement et rarement un Ours d'Or ne m'aura autant déçu. A éviter.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Le cinéaste Nadav Lapid réalisait en 2019 ce film dans lequel il mettait en scène un double de lui-même, le charismatique et quasi-christique Tom Mercier, acteur inconnu au bataillon, dans le rôle d’un jeune Israélien débarquant sans un sou à Paris, afin dit-il de fuir son pays et de devenir Français. Fable politique cynique et impertinente sur les notions d’appartenance à un pays et sur les récits collectifs inventés par les nations, Synonymes est un petit ovni bourré d’humour froid, qui prend la forme plus ou moins consciente d’une message d’amour à Paris autant qu’à un certain cinéma hexagonal en partie fantasmé. En miroir, Israël, pays natal du cinéaste, en prend pour son grade, même si les paradoxes et les fragilités de la France contemporaine finissent aussi par se faire jour. Parfois un peu agaçant, Synonymes est à voir, ne serait-ce que pour son étonnant parti pris narratif.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2022
    Bien que partageant pas mal des idées de Nadav Lapid, j'ai rencontré pas mal de problèmes avec son cinéma : "Le policier" m'avait globalement déçu, j'avais détesté "L'institutrice" et seule la dernière demi-heure de "Le genou d'Ahed" avait trouvé grâce à mes yeux. "Synonymes" ? Je ne m'étais pas déplacé en salle pour le voir, malgré son Ours d'Or à Berlin (Et, pourtant, j'ai en général plus d'affinités avec les palmarès de Berlin qu'avec ceux de Cannes !). Eh bien, j'avais eu tort car "Synonymes", film inspiré par un épisode de sa propre vie, "rattrapé" à la télévision, est incontestablement, pour moi, le film le plus abouti de Nadav Lapid.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    311 abonnés 2 962 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2022
    Sous couvert notamment, d'intégration, de rejet des racines (...), du cinéma fait de petits riens, prétentieux dans les dialogues, les attitudes. Une histoire qui ne prend pas, sur une forme vite lassante.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit là d’un film atypique qui va diviser pas mal de spectateurs. Inspiré de l’expérience vécue par son réalisateur Nadav Lapid, l’histoire suit un militaire déterminé à faire une croix sur son ancienne vie en Israël. Un scénario qu’on finit par mettre de côté à la découverte d’une succession de scènes toutes plus décalées les unes que les autres. Un homme qui renifle les passagers du métro, des tirades sorties de nulle part ou encore une étrange séance de casting ; voilà un extrait de ce que vous réserve Synonymes. Malgré la performance de Tom Mercier pour ce qui est son premier rôle, ça reste aussi un cinéma auquel je ne suis pas du tout sensible.
    Romaric44
    Romaric44

    17 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 janvier 2021
    Film totalement dénué d'intérêt, c'est interminable.
    On ne comprend pas du tout où veut en venir le réalisateur, le film est très mal monté et trop de choses ne sont pas expliquées.
    Les acteurs sont très mauvais et récitent simplement les dialogues sans aucune conviction, même eux donnent l'impression de s'ennuyer.
    Le seul intérêt serait peut-être le physique avantageux de l'acteur principal (et çà ne suffit pas).
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    Deux heures de masturbation pseudo intellectuelle, deux heures d'enchainement de scènes mal jouées et souvent sans queue ni tête, deux heures de dialogues creux, deux heures de plans approximatifs. Bref, deux heures de perdues.
    TheMadCat
    TheMadCat

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Audacieux, puissant, âpre, déroutant, original…. Pour parler du nouveau film de l’israélien Nadav Lapid, ours d’or à la Berlinale de 2019, les adjectifs ne manquent pas, mais difficile en revanche de n’user que de synonymes pour évoquer une oeuvre à l’originalité indéniable, qui semble piocher dans tous les genres et surprend par son âpreté et par la force qui émane d’un kaléidoscope de scènes puissantes et intenses.

    Synonymes est d’abord un film qui étonne. Par le sujet qu’il aborde, inspiré de l’expérience du réalisateur - Yoav, israélien, fuit pour la France son pays qu’il abhorre, et décide de ne plus parler un mot d’hébreu - mais aussi par ses personnages, tous complexes (parfois mentalement dérangés?) et à l’identité jamais clairement intelligible, du jeune bourgeois plein aux as qui tente par l’écriture de donner de la teneur à une vie d’une écrasante banalité au Juif qui cherche à débusquer l’antisémite sous chaque individu, en passant par un protagoniste qu’on ne parvient jamais vraiment à cerner.
    Déroutant, le film l’est aussi par les incohérences d’un récit chaotique, incohérences qui privent le spectateur de tout point de repère. Pourquoi Yoav va t-il se faire embaucher à l’ambassade de France d’Israël s’il déteste son pays? Comment trouve t-il dès son arrivée un appartement à occuper? Comment séparer le vrai du faux dans les récits qu’il livre de son enfance? Des hésitations qui reflètent l’errance du protagoniste, désillusionné par la réalité d’une France qu’il avait idéalisée.
    Enfin, c’est également l’aspect formel (une succession de plans rapprochés, une caméra en mouvement quasi-perpétuel…) qui bouleverse les attendus.

    Synonymes est aussi un film qui marque par son côté brut et par son âpreté certaine, qui rappelle parfois celle du documentaire. Peu de musique hormis celle jouée par les personnages, des caméras qui cernent au plus près un visage qu’aucune émotion ne traverse jamais, des corps qui l’on voit nus, frigorifiés, jouissant ou humiliés.
    Et une tension qui imprègne le film en même temps qu’une violence contenue que l’on sent prête à ébranler à tout moment ce corps puissant et fort qui occupe une place prépondérante à l’écran. Mais si le film marque, c’est aussi par le nombre de sujets qui pointent à l’écran - l’identité et la désillusion, l’arrachement à la patrie, l’intégration, le rapport aux mots ou la fidélité - sans jamais faire l’objet d’un traitement explicite, d’une dénonciation ou d’un plaidoyer. Et si Lapid s’autorise la critique, c’est en laissant de côté conformisme et attendus pour préférer une ironie cynique (on pense ici à la scène de l’école républicaine).

    Finalement, Lapid nous montre des faits, une histoire qui n’est jamais limpide, des plans qui indigent, émeuvent ou surprennent, mais se tient toujours à distance et évite toute explicitation. Les références abondent, les interprétations aussi, mais il n’y a personne ici pour nous prendre par la main.

    Impossible donc de rester de marbre devant Synonymes. On est embarqués (dès le premier plan, caméra en main, qui suit la course du personnage dans les rues de la capitale), dans un récit qui ne nous laissera aucun répit. On nous montrera tout, on nous donnera à voir des scènes d’une hétérogénéité déroutante en nous épargnant tout didactisme, nous laissant seuls face à la tension et la forme d’étrangeté qui émanent d’une histoire trouble et atypique livrée sans fioritures, interprétée d’ailleurs avec une force rare par l’acteur principal Tom Mercer, révélation du festival.
    Mais on aurait tort de se focaliser uniquement sur la forme, puisque dans Synonymes, il y aussi de l’humain. Humanité d’un bourgeois sans repère, d’un père inquiet pour son fils, d’un Yoav déterminé et intègre.

    On pourra reprocher à Nadav Lapid d’abandonner trop tôt l’idée pourtant séduisante de faire parler son personnage en synonymes, de livrer un récit bancal ou de s’éparpiller dans une deuxième partie trop confuse. Mais on ne retirera au film ni l’originalité du fond et de sa forme, ni son refus du conformisme, ni sa force et son efficacité certaine.
    Synonymes reste un long-métrage déroutant mais fort, âpre mais puissant. Une donnée brute qu’il nous faudrait lentement digérer et apprécier pour interpréter ce que Lapid nous donne à voir sans complaisance ni artifice avec une distance qui rappelle parfois celle du documentaire.
    C’est nouveau, déroutant, puissant et intelligent.
    Laurence Belleville
    Laurence Belleville

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 août 2020
    Film interminablement ennuyeux. Pour l'Ours d'or à Berlin je ne comprends pas j'ai dû raté quelque chose. C'est long, très long, il ne se passe rien ce film est plat un vrai calvaire.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 520 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 août 2020
    Film sans doute réalisé par un lycéen prétentieux lors d'un stage. Inconvénients : 1. Yoav s'enfuit d'Israël parce qu'Israël est je cite littéralement, "méchant, obscène, hideux" et il arrive à Paris pour travailler au sein de l'ambassade d'Israël et devinez quoi  il y arrive. 2. Yoav ne parle pas mais Yoav hurle ou crie constamment et inutilement. Car c'est un film ennuyeux. 3. Yoav s'imprègne, paresseusement et avec condescendance des coutumes et des traditions des Parisiens pour combler le vide de sa propre vie et c'est déprimant. 4. Yoav joue de la musique avec une mitraillette sur une chanson française interprétée par le groupe Pink Martini. C'est presque drôle mais non en fait. 5. Yoav est parfois filmé avec une caméra basique tenue par une personne qui manifestement souffre d'épilepsie : droite, gauche, haut, bas rapidement et au hasard. J'avais presque le mal de mer. 6. ... 7. ... et ainsi de suite. Donc finalement aucun point positif absolument aucun dans Synonymes. C'est deux longues heures d'un mauvais film d'art conceptuel et j'aurai du mettre zéro car c'est bien cette note qu'il mérite...
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2020
    "Synonymes" oscille constamment entre dénonciation politique et problématiques sociétales.
    Il est entendu que ces deux thématiques sont intimement liées dans le cas de ce réfugié, mais à trop vouloir en dire, le message se brouille et en devient inaudible.
    La qualité d'interprétation du rôle principal est à saluer pour sa justesse et la transmission émotionnelle au spectateur. C'est indéniablement la force de ce film.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Le film décrit l’arrivée de l’israëlien Yoav à Paris où il fait rapidement la rencontre d’un jeune couple, Caroline et Emile.
    J’ai trouvé ce film d’un ennui profond. C’est dommage car les sujets qu’il aborde auraient pu le rendre intéressant : l’accueil des étrangers, le rejet de son pays, l’armée, la violence…
    La façon de filmer est dérangeante, toute en mouvement, pour figurer le désoeuvrement du héros, c’est un peu évident et ça donne surtout une envie de vomir et une impression de film confus et brouillon, cherchant les effets de style.
    Les scènes sont improbables comme les pseudos discussions philosophiques entre Emile et Yoav, les confidences, les moments de “folie” du héros quand il se met à danser seul chez lui, ou en boite de nuit avec un gros morceau de pain (!!), ou encore quand il se met à déclarer en hurlant des tirades totalement irréelles. L’évolution des relations entre Yoav et le couple est également improbable : Emile semble attiré (au moins amicalement) par Yoav sans le connaitre, Caroline semble exprimer envers lui un rejet pour finalement être à nouveau attirée. Tout semble totalement irréaliste et improbable.
    Le propos est tellement prétentieux et ennuyeux, le héros tellement antipathique (voire agaçant, parfois même ridicule) qu’au final le film laisse indifférent, on ne sait pas quel message le réalisateur a voulu faire passer mais ce n’est pas vraiment une réussite.
    FaRem
    FaRem

    8 601 abonnés 9 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Troisième long-métrage de Nadav Lapid qui nous fait suivre l'exil de Yoav, un homme profondément dégoûté par son pays qui arrive en France pour être français. Pour embrasser son nouveau pays et sa nouvelle culture, il fait tout pour se détacher de ce qu'il était en Israël en rayant notamment l’hébreu de son langage. Sur place, il peut compter sur un couple qui va beaucoup l'aider que ce soit émotionnellement ou financièrement. Avec ce film, le réalisateur aborde les thèmes de l'exil, de l'intégration dans un autre pays, de la transmission et d'héritage avec Yoav qui a beaucoup d'histoires à raconter, et de cette quête d'identité qui s'apparente à une crise identitaire avec le passé du personnage qui refait systématiquement surface ce qui complique son envie de repartir à zéro. Si les thèmes sont intéressants, le problème du film réside dans toutes les scènes qui accompagnent le récit. Le 3/4 du film est quelconque avec des scènes d'une grande banalité ou inintéressantes. Le triangle amoureux n'apporte pas grand-chose tandis que cet érotisme forcé que le réalisateur essaie absolument d'intégrer à son film est parfois grossier. Le film flirte trop souvent avec le voyeurisme alors que la scène du casting est vulgaire. Tom Mercier se débrouille bien pour son premier grand rôle seulement, son personnage ne dégage rien de bien sympathique. Un frein pour moi, car je n'ai pas réussi à m'intéresser à son parcours et par conséquent à l'histoire du film. Au final, "Synonymes" est un film assez déroutant et particulier qui n'est pas mauvais, mais qui n'était pas fait pour moi.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 507 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2020
    Bof, encore un film primé (à Berlin en l'occurrence) qui n'a pas grand chose à raconter.
    Le film est d'une manière générale, bien ennuyeux.
    Autant le début était plutôt intéressant avec le mystère entourant son personnage principal ; autant la suite fait rapidement défaut à cette entame. Malheureusement, les questionnements autour du protagoniste ne trouvent jamais vraiment de réponses et on se lasse très rapidement. Malheureusement, le film fait bien ses deux heures et on voit bien le temps passer. Le film offre quelques scènes de sexe qui se veulent choquantes mais qui en réalité ne font qu'entretenir le vide du film.
    Il y a quelques éléments à sauver : la critique acerbe d'un État israélien particulièrement militarisé, le jeu d'acteur assez spontané de Tom Mercier (très naturel dans son premier rôle au cinéma), des beaux décors parisiens, la déclaration d'amour à la langue français (dont la richesse est particulièrement mis en avant via les nombreuses listes de synonymes énoncées tout le long du film).
    Mais le film est au final très pédant et bien creux. Le genre de film à prix qui ne vaut pas grand chose.
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