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    Synonymes
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    michel a.
    michel a.

    5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Intello,verbeux et confus,esthetisant et narcissique, le heros se regarde vivre et parler,et le spectateur reste exterieur.Quel ennui§
    Princesse de Clèves
    Princesse de Clèves

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Trois personnages principaux: un Israélien, un Français, une Française, tous trois âgés de 20 à 30 ans, à Paris. L’Israélien vient d’arriver en provenance de son pays. Il est le personnage pivot, il porte le film, tandis que les deux autres sont la double expression d’une entité unique manipulatrice et cruelle, couple qui fait advenir l’histoire. Devenir Français, tel est le projet du jeune Israélien, ex militaire, ce que la scène inaugurale pose d’emblée par la mise en nudité du jeune homme, et la sienne seule, épreuve initiatique qui devrait le conduire au-delà de lui-même, assurer sa renaissance. Cette nudité parcourt le film, en alternance avec un long manteau orangé, donné par les voisins, qui dissimule le corps, flotte comme une tunique de supplicié, une oriflamme de duperie, une identité provisoire. Pour sa première nuit, il loge dans un très grand appartement bourgeois vide dont il a trouvé la clef sous le tapis passant du couloir, à l’étage au-dessus de celui où réside le couple, dans un quartier aisé. Alors qu’il se douche, on lui vole ses vêtements. Paniqué, en désespoir, il se rue nu dans l’escalier, atteint la sortie, s’arrête à la porte d’entrée, hésitation, remonte, frappe aux portes des appartements sans obtenir de réponse; mortifié par le froid auquel il est particulièrement sensible, il regagne l’appartement aux fenêtres ouvertes (!) et se réfugie dans la baignoire pour se réchauffer mais l’eau cesse de couler (!). Peu après le couple (voleur potentiel?) apparaît (ouverture des portes?), le découvre inconscient, le réanime, le réchauffe, le sauve. Invraisemblances de l’histoire. Seconde naissance, croit-on, comme un baptême qui aurait réussi, premiers pas dans la réalisation du projet, naissance à la France, pays des droits, pays de la solidarité, pays idéal, loin de l’horrible Israël. En effet, le couple aide le jeune homme, l’homme plus particulièrement, fils d’industriel et écrivain en devenir plus ou moins incertain, en le pourvoyant en vêtements, en argent, en créant pour lui une proximité affective enchanteresse, en lui proposant par la suite un mariage blanc, pour qu’il devienne plus vite Français, avec la femme du couple qui aura déjà consommé l’union, avide qu’elle est du corps somptueux de l’ex soldat, sans que cela éveille la jalousie de son complice lequel, de puis le début de la rencontre, s’emploie à manifester une forte tendresse à cet homme perdu. À vrai dire le couple s’amuse du jeune homme naïf qui existe pour tromper l’ennui de l’un, son absence probable de talent, pour satisfaire le besoin sexuel de l’autrès, jusqu’à la fin de l’exercice de cruauté, portes définitivement closes, quand le jeune homme devient incontrôlable. Le parcours du réfugié accumule les situations de domination symbolique (agent de sécurité à l’ambassade d’Israël, séances de vidéos érotiques en hébreu, cours d’éducation civique obligatoires pour devenir Français, logement, nourriture) qui minent la volonté de trouver un avenir meilleur dans ce pays idéalisé, un avenir émancipateur. Dans son ardeur à enrichir son vocabulaire français par l’apprentissage de listes de mots, notamment des synonymes, le jeune homme confond la maîtrise de la langue et la compréhension de la société qui l’héberge, l’une n’épuisant pas l’autre. Il se heurte à la banalisation de son histoire par le couple, celle qu’il a vécue en Israël mais aussi celle qu’il a reçue en héritage, une problématique familiale et sociale liée à sa condition de juif qui perturbe fortement son sentiment identitaire, peut-être jusqu’à la folie comme le crie le couple dont l’écrivaux en devenir est tout disposé à s’approprier l’histoire du jeune homme pour nourrir son travail peu fécond. Le jeune Israélien refuse de lever la tête, comme pour ne pas offenser Dieu, de continuer à parler l’hébreu, soit de voir et d’accepter toute la réalité. La caméra filme souvent au plus près du sol ou à mi-hauteur avec de rares échappées vers le ciel, pour souligner la difficulté du parcours du jeune homme, ou bien filme au plus près des objets, des personnes pour presque les effacer dans le choc. Belle performance de l’acteur principal dont le réalisateur n’hésite pas à pleinement mettre en évidence la beauté physique comme condition insuffisante d’un bonheur. Chaque mise à nu est une tentative de renaissance poursuivie, en fait une mise à mort qui ruine le projet. Des invraisemblances, une façon de filmer décalée. Une confrontation des histoires et des identités nationales réelles et fantasmées, complexité des sociétés hiérarchisées. Faiblesse et cruauté. Une expérience de l’ailleurs comme miroir de soi qui renvoie le jeune Israélien à son origine sans possibilité de dépassement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Un film extrêmement dérangeant, incompréhensible, mais des acteurs magnifiques. Le message passé reste flou, et je n'aime vraiment pas ces films qui vous poussent vers la sortie, si ce n'était la politesse d'arriver au bout de la pellicule. Les scènes de nu sont tout aussi dérangeantes, si ce n'est qu'il a un très beau fessier cet acteur! On se concentre la dessus pour ne pas subir le reste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Un très beau film dense, intense, complexe et parfois dérangeant mais jamais gratuitement. Une plongée dans les méandres parisiens et une critique acerbe des dérives de l'état israélien.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Vu et avis le 20190328

    Au moins, ce n est pas tout à fait désagréable

    A mes yeux, c est un film prétentieux. Il y a des effets de caméra, des tentatives de mises en scène complexes. Cela me semble trop démonstratif. Par exemple, vers la fin, pour nous montrer deux couloirs, la caméra est placée à au croisement et une rotation nous fait voir les deux couloirs. Sauf que c est fait à la caméra à l épaule, le travelling n est pas aussi bien maîtrisé qu il aurait pu l être, et la façon de tourner, l intention de faire un effet de caméra se voit.

    De toute façon, il y a beaucoup trop de caméra à l épaule, l image ne semble pas mauvaise, c est juste que que c est comme expliquer l humour, lorsque l on voit la façon dont un film est tourné, la plupart du temps c est qu on est sortit du film, que le film a une loupée.

    De toute façon, il y a beaucoup de scènes dont je n apprécie pas la mise en scène. Les gens présents ne savent pas trop quoi faire, les réactions des participants ne sont pas naturelles, ça ne fonctionne pas. Déjà dès le début, il meure de froid et il ne ferme pas les fenêtres ? D ailleurs, on ne voit pas de buée, on n a pas l impression qu il ait froid, encore moins froid à en mourrir.

    Les exemples de réactions pas naturelles des acteurs sont nombreux et on les oublie vite. Je me souviens de l après concert, à la fin, une telle dispute où chacun peut s exprimer. Ou une personne empoigne une autre personne sans que personne n intervienne. Ou la personne véhémente crie toute seule dans son coin et les gens présents l écoutent sagement. Et le coup de violent pour terminer. Je trouve cela ridicule.

    Autre exemple : en pleine nuit visiblement, quelqu un tambourine à la porte, vous mettez du temps à aller voir, mais vous avez quand même pris le temps de vous équiper d un marteau il n y a personne, vous descendez quand même l escalier jusqu à l étage du dessous, vous constatez que la porte du voisin est ouverte et vous allez explorer ledit appartement en laissant la porte de votre appartement grande ouverte. J ai un peu de mal à l imaginer ainsi. Je n apprécie pas non plus l ambassade porte ouverte à cause de la pluie, ni la scène de bagarre dans le bureau avant d aller casser du néonazi le week-end suivant. La scène de La Marseillaise me semble boiteuse aussi.

    Pour mon goût, le film ne raconte quasiment rien qui m intéresse, je trouve qu il le fait mal, je me suis ennuyé et ai hésité à partir avant la fin (d ailleurs, il y a eu je pense un peu moins de 10% de spectateurs qui m ont semblé partir avant la fin. Ce qui sauve le film je crois, c est qu il ne provoque que peu de désagréable, qu on espère jusqu à la que la fin rattrape le film.
    Fabrice C
    Fabrice C

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2019
    MAGISTRAL !!!! Le cinéaste s'empare du cinéma avec une liberté rare qui lui permet de clamer haut et fort ce qu'il pense sans jamais tomber dans l'enfermement du jugement.
    Julien D.
    Julien D.

    9 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Du grand art! Un film impressionnant et dérangeant! 3 jeunes acteurs au top de leur forme ! Synonymes est stimulant, agaçant et séduisant.
    Manou D.
    Manou D.

    21 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Un vrai film qui dit beaucoup et qui donne matière à ressentir et penser. Tous ces synonymes nous ramènent à la poetique de Guerashim Lucas . Yoav nous absorbe dès le début dans les méandres de ses histoires personnelles de ces synonymes association d’idée et de cette phrase recurente « ne pas lever la tête »On entre dans le film par le mouvement saccadé de la caméra , on en sort le coeur écrasé contre la porte de l’ami ... et c’est là que l’histoire de Yoav continue à vivre en nous
    traversay1
    traversay1

    3 676 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Avoir découvert avec ravissement un cinéaste très doué (Le policier) ; avoir adoré son deuxième film, d'une force et d'une subtilité peu communes (L'institutrice) ; avoir attendu avec impatience le suivant, Ours d'Or à Berlin, s'il vous plait, et tomber de très, très haut dans la déception (Synonymes). Après avoir ausculté son pays, Israël, de l'intérieur, Nadav Lapid s'est éloigné pour en parler d'une autre manière, au loin, tout en évoquant les thèmes de l'exil et de l'intégration dans un autre pays. Seulement voilà, dès le début de Synonymes, nous voici à bord d'un objet très spécial, avec pour guide un garçon que l'on voit déclamer, manger des pâtes avec des tomates concassées, s'exprimer dans un français pédant (et refuser de parler hébreu) et, souvent, montrer ses attributs physiques avec une grande générosité. On aurait bien envie de lui dire : mais ne te promène donc pas tout nu mais à quoi bon, il faudrait déjà avoir la force de réagir face à ce film conceptuel, plutôt prétentieux et surtout abominablement ennuyeux. Quelques scènes sortent du lot car Lapid reste un cinéaste puissant mais l'impression d'ensemble est celle d'un camaïeu de saynètes assemblées avec plus ou moins de bonheur dans un Paris fantasmé et en disant pis que pendre de sa contrée d'origine. Ce n'est assurément pas un cinéma innovant car on y retrouve un certain nombre de constantes de celui du début des années 70, déstructuré, intellectuel, politique et, aussi, assez souvent fumeux. Il n'est que de se référer à Godard ou au Bertolucci d'avant Le dernier tango. Le fait est que si Lapid souhaite continuer de pointer les dysfonctionnement sociaux de son pays, ce qui est probable, il serait préférable qu'il le fasse à l'intérieur de son pays et sans tenter d'imposer une vision poétique et absurde qui n'est pas loin, dans Synonymes, de s'avérer grotesque.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2019
    Après la vision du film, j'ai traversé les parcs de la ville en proie à une intense introspection de plusieurs heures, le lendemain de la remise du lion d'or à la Berlinale 2019. Etait-ce dû au film ? Je ne sais pas. Sans doute.
    Mais c'est vrai que le film pose des dizaines de questions, aborde des thèmes, des sujets, des polémiques, ne s'empart d'aucun d'entre eux et Synonymes nous laisse sur le bas de la route, surpris par cette vie étrange et ce personnage énigmatique qui parle beaucoup (et avec charme) mais ne dit jamais rien. Synonymes est un film dont on apprécie la mise en place avant de réaliser un peu tard qu'on ne nous donne pas les clés, pas les codes pour le comprendre ou l'apprécier totalement. On reste devant, on reste dehors. On a voulu embarquer mais on a été refoulé.

    Alors l'art et le cinéma ont-ils pour but de créer des oeuvres fermées sur elles-mêmes ou d'éveiller la réflexion sans se soucier d'elles-mêmes ? Je ne sais pas. Mais il demeure sans doute un peu trop de mystères, de questions et de pistes lancées et jamais exploitées pour affirmer que l'oeuvre cinéma tient pleinement la route.
    Mais Synonymes a le don de susciter l'interrogation. Et c'est déjà beaucoup.
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