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    Synonymes
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    arichy
    arichy

    5 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2019
    suis allé voir ce film dans avoir lu ni pitch ni critique et je n' ai toujours pas compris pourquoi l'acteur fuit Israël ni pourquoi il montre son sexe durant 1/4 du film.
    tout est improbable et ne débouche sur rien si ce n' est que les spectateurs 'de base' font s'éloigner encore plus et se méfier des prix des festivals
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Après les déjà très particuliers Le policier et L'institutrice, le réalisateur israélien Nadav Lapid récidive et fait encore plus fort. Cette fois-ci en France, et Juliette Binoche a été séduite. Elle et son jury lui ont attribué l'Ours d'or au dernier festival de Berlin. On en sort assez décontenancé en se demandant bien ce que l'on vient de voir. C'est complètement bordélique en fait. La mise en scène est tantôt calme tantôt hyper speed (j'ai eu limite mal au cœur parfois). Pareil pour les dialogues, parfois brillants, souvent beaucoup trop décalés ou ridicules. Il n'y a pas vraiment d'histoires (inspirée de la propre expérience du metteur en scène à son premier voyage en France), les liens entre les personnages sont ambigus. L’interprétation est par contre sans faille (comme chaque fois chez Lapid). Tom Mercier est une vraie et belle révélation. Il est de toutes les scènes, bouffant littéralement l'écran. Aussi beau (on ne nous cache rien de son physique avantageux) et talentueux que charismatique. On espère le revoir très vite donc. Les autres font ,du coup, plus pâle figure même s'ils sont impeccables, comme Quentin Dolmaire, ou Léa Drucker aussi truculente qu'hilarante. De ce fouillis sort tout de même quelques belles scènes, d'autres plus fortes et plus poétiques mais le résultat laisse tout de même perplexe. A laisser macérer et à revoir dans quelques temps peut être.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2019
    J'ai beaucoup aimé ce film pour les raisons suivantes, il a une facture très moderne qui m'a plu, et un esthétisme gracieux, c' est très beau. J'ai aimé le manteau jaune du personnage. Mais c'est aussi dérangeant par moment, mais dérangeant et nécessaire. Ca me fait penser à du cinéma et des films de la nouvelle vague. Le héros entier, curieux de tout, sincère en recherche de lui-même, et qui vient bousculer les certitudes du spectateur. C'est touchant, pas forcément facile mais ce film ouvre des fenêtres sur l'humain, la souffrance, l'identité, la rupture, la loyauté, l'amour, l'entraide. C'est un héros de roman on a peur pour lui, on veut le sauver dont ne sait pas quoi et on l'aime.
    Christoblog
    Christoblog

    838 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Synonymes est ce genre de film qui propose des scènes où l'on ne comprend pas pourquoi les personnages font ce qu'ils font. Ce genre de film dans lequel pullulent les tics en tous genres (de mise en scène, de scénario, de dialogues, de situations) et qui aime à placer dans la bouche des acteurs des phrases absconses qui sont prononcées d'un air pénétré, comme : "Jouer du hautbois dans un conservatoire d'arrondissement est ce qui se rapproche le plus de cultiver des pommes de terre".

    En un mot, un film d'auteur formaté pour les grands festivals (celui-ci a obtenu l'Ours d'or à Berlin), qui ne se soucie pas du confort du spectateur. Si l'auteur est un génie qui sait nous happer dans son monde par la force d'évocation des images ou la poésie intrinsèque de son propos, on peut tenir un chef-d'oeuvre (Holy motors). Sinon, cela donne les films de Carlos Reygadas.

    Ici l'exercice est tellement cérébral et désincarné qu'on ne peut être à mon sens qu'au mieux intéressé par la mise en scène parfois brillante, mais malheureusement jamais vraiment séduit et encore moins ému. La prestation très intense de l'acteur Tom Mercier sauve un peu Synonymes du labyrinthe nombriliste dans lequel il nous entraîne. C'est trop peu pour que l'on puisse conseiller d'aller voir ce film que je ne peux m'empêcher de trouver froidement poseur.
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Sujet passionnant, hélas traité de manière souvent grossière
    et pataude. Filmé à la va vite avec des acteurs mal dirigés, on a du
    mal à être ému et touché par ce garçon, qui essaye de s'adapter
    à Paris, traumatisé par son expérience dans l'armée israélienne (très mauvaises
    scènes de flashback). Et pourtant certaines scènes intriguent et nous réveillent :
    une scène dérangeante avec un réalisateur de porno ou les leçons de civisme avec
    Léa Drucker. Dommage que le réalisateur n'ait pas trouvé la bonne distance pour nous
    faire partager son amertume et sa colère.
    Kip D.
    Kip D.

    8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Je me connecte rarement pour rédiger des critiques mais ça je ne pouvais laisser passer. Un Our d'Or pour ça???

    Premièrement, qu'est-ce que cet acteur principal ? Son amourette avec la fille n'est pas crédible, il est tellement maniéré, comment peut-il être un hétéro ? Il aurait vraiment fallu qu'il retravaille son personnage. Au contraire une histoire avec le mec aurait été bien plus crédible, je la sentais la tension entre les deux acteurs.
    Ensuite, avec son accent, on ne comprend rien (il aurait fallu le sous-titrer) à ce qu'il dit, à ses "histoires" décousues, sans intérêt, incompréhensibles.
    Puis il y a ce truc, où il faut aussi blâmer le réalisateur : cette poésie prétentieuse ne fait que nous sortir du film. Les monologues de l'acteur principal exaspérants.
    A la fin du film je n'ai toujours pas compris ce qu'il fuyait en Israël !

    Autre chose : oser montrer son sucre d'orge pendant 1/4 du film n'a jamais fait un bon acteur ou un bon personnage. C'est déjà coûteux à regarder, si en plus ça ne se justifie pas ... C'est bien le courage, mais c'est comme de critiquer Israël; "courage" n'est pas synonyme (puisqu'on en parle) de "talent".
    Sinon, Si je n'ai rien à reprocher à celle qui jouait Caroline ou aux autres acteurs (excepté le principal), celui qui jouait Emile était d'une manque de profondeur !
    Et enfin, je ne ressentais rien, et n'étant pas juif / israëlien, les chansons qu'il y a pu avoir ne me parlaient pas. Et le film durait des plombes !

    Pourtant il y avait tant à faire sur ce film, le pitch était bon. Vraiment dommage.
    Pour moi ce traitement bâclé ne méritait pas le sacre à la Berlinale.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    638 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Voilà un film bien étrange. A la fois fort, brut et sensible et d'un autre côté expérimental, maladroit et abstrait, "Synonymes" suscite un intérêt mi-figue mi-raisin. Le réalisateur raconte ici l'histoire de son arrivée en France alors qu'il ne pouvait plus supporter la folie de son pays. Il y a donc une empreinte culturelle et politique très forte qui n'est pas forcément accessible et compréhensible par tous. Ce récit d'une errance pose les questions de l'exil et de l'accueil, des immigrés qui fuient leur pays en horreur. Mais le regard de Nadav Lapid est bien plus spécifique car il se concentre sur la nationalité israélienne et donc sur son Histoire et son mode de vie. C'est ce prisme-là que j'ai eu du mal à vraiment cerner. Beaucoup de scènes, dont les flash-back et celles avec le personnage de Michel, m'ont paru floues voire incompréhensibles. Et pourtant, l'Israël justifie la fougue intrépide de ce personnage principal. Mais oui, je me suis senti pommé et peu concerné par la plupart des scènes qui relevaient d'avantage d'un grand n'importe quoi guignolesque.
    Heureusement, "Synonymes" propose en contre-partie des scènes vibrantes et marquantes. Les images de cet étranger en proie à l'envers du décor de la culture française est parfois très parlante. Les scènes sont souvent violentes, dérangeantes ou étonnantes. La séquence d'ouverture tout comme la dernière scène véhiculent une réflexion intéressante sur notre place dans le monde. Une touche d'humour non-négligeable est apportée par Léa Drucker dans le rôle d'une professeur des valeurs françaises totalement bidon. Mais surtout, le film ne serait rien sans Tom Mercier, qui, par sa force sauvage et sa grande présence, secoue, rendant ainsi ce film incontrôlable. Il est épatant tout en restant très simple. Son maniement de la langue française est très singulier et surplombe ses deux partenaires de jeux qui s'écoutent parler et ont eu le don de m'exaspérer. La façon de parler irréaliste de Quentin Dolmaire est insupportable tout comme Louise Chevillotte qui minaude plus qu'autre chose.
    Les parti prix de mise en scène m'ont aussi dérangé. C'est très expérimental si bien que le réalisateur opte pour une caméra tremblante pour figurer le point de vue du personnage principal. On a donc plusieurs plans de son errance dans Paris, filmés en GoPro, majoritairement en gros plans et visant le sol. C'est... conceptuel et ça ne sert nullement le film. Une fois sorti de la salle, on a l'impression d'avoir assisté à une succession de scènettes, plus ou moins marquantes, rendant compte de la vie d'un exilé en France, mais sans que l'ensemble soit homogène. Le scénario est imprécis et il manque un ciment pour consolider chacune de ses scènes entre elles. Pour ma part, je ne suis pas rentré dans le film mais j'ai été captivé par ce jeune acteur qui impose une vraie rage de vivre.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    139 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    SYNONYMES de NADAV LAPID

    Intrigant, déroutant, déstabilisant, radical.

    Film en colère et pourtant très posé,dont le héros est un taureau fulminant, dérangeant, qui nous bouscule de son corps tendu , boule de muscles menaçante que l’on sent prête à imploser à tout moment.
    il nous hypnotise aussi avec sa voix douce et mélancolique, avec la scansion de ces mots français auxquels il s’accroche, litanie libératrice de ce qui le hante .
    Cependant , la radicalité de cette colère n’est pas la mienne, et m’est restée souvent inaccessible, même si l’on comprend bien ce qui la soutend.
    Un film fascinant mais qui m’a laissé souvent en dehors, mais reste très original et nous pousse à nous interroger.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Un choc. Un film "ofni" qui vous bouscule, qu'il est préférable de voir à 2 ou pour tenter de comprendre les dessins du réalisateur. Les comédiens sont excellents, la manière de les filmer du réalisateur proche, en beauté, crue aussi. Quelque chose de la Nouvelle Vague. Trois vies écorchées qui se rencontrent, s'entrechoquent, s'emmêlent, se démêlent...
    Critique forte du système israélien.
    Paris dans sa beauté et ses errants...
    Si vous êtes cinéphile, ne manquez pas ce film.
    Scaar Alexander Trox
    Scaar Alexander Trox

    15 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Synonymes de Synonymes : assommant, aberrant, absurde, clownesque, creux, pontifiant, prétentieux, ridicule, stérile, superflu, vain, vide.
    Je n'avais pas été à deux doigts de quitter la salle depuis le Pinocchio de Benigni. Soyons plus clairs : ce truc est une des pires expériences cinématographiques que j'ai vécues. Je n'ai pas vu les précédents films de Nadav Lapid, mais son troisième long est une aberration. En fait, il est encore moins que ça : une aberration, ça reste en mémoire, or j'aurai oublié Synonymes dans 5, 4, 3, 2, 1... Il n'est rien, dans le sens où il ne vient de nulle part de vraiment définissable, tout juste l'insignifiante mégalomanie de son metteur en scène qui n'en a pas les arguments artistiques, et ne va nulle part, puisqu'aucun de ses propos (l’ambiguë réalité de l'appartenance à une terre, la complexité de l'assimilation, le langage comme marqueur d'identité, la légitimité de la frontière, l'immigration, Israël !) ne dépasse le stade embryonnaire, Lapid étant trop occupé par sa régurgitation nauséeuse de films de la Nouvelle Vague (de Godard à Eustache) à laquelle il n'a clairement rien compris (avec son Antoine Doisnel de supermarché joué par l'insignifiant Quentin Dolmaire), et par son besoin compulsif de faire dans le "cinéma coup de poing". En résulte un enchaînement abrutissant de scénettes-happening ridicules qui croient retourner le cerveau sauf que non, aussi saoulant que confus, dévoué corps et âme au one-man-show d'un acteur certes habité, mais potentiellement insupportable, et à qui Lapid a confié un des premiers rôles les plus antipathiques du cinéma, en plus d'être clairement obsédé par sa bite (dès la première scène, où il prend TROP son temps à le filmer à poil, on sent qu'on va voir un film d'auteur "radical"...). Désolé, gars, mais c'est pas en agitant ta caméra dans tous les sens et en faisant brailler ton acteur que tu vas faire un film coup de poing ; ce sera tout au plus une petite branlette. L'hystérie de Synonymes ne cache pas sa nature d'immonde pensum bouffé par la théorie, négligeant son chouïa d'intrigue (plombée par au moins UNE grosse incohérence) et la nécessité élémentaire de personnages attachants (c'est proche du zéro d'un point de vue dramaturgique).
    À mes yeux, la Berlinale ne se remettra JAMAIS de cette débâcle intégrale, même en prétextant l'hallucination collective. Pour s'exciter sur ce pensum, il faut être complètement à la ramasse.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Film prétentieux, sans queue ni tête, aux dialogues constamment ridicules, et dont les scènes s’éternisent. A reçu inexplicablement l’Ours d’or du meilleur film à Berlin. Tout aussi inexplicable, le comportement des personnages, à commencer par celui qui occupe le centre et manifeste une folie permanente.

    Pour ne rien arranger, beaucoup de séquences sont filmées à la caméra portée, selon la mode du moment. Mais il paraît que cette caméra tremblante se justifie par le désir de « coller au point de vue du héros, alors en perte de repères » (sic). Plus simplement, la réalisation était fauchée, n’avait qu’une caméra bon marché, et l’équipe ne se composait que du réalisateur, de l’acteur, du chef-opérateur et du preneur de son !
    eocen
    eocen

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2019
    Je n'ai pas compris la subtilité du film. Et pour cause, l'accent fort marqué de l'acteur principal nous enlève de la compréhension. Pour le reste, les jeux d'acteurs et la mise en scène sont vraiment, vraiment très bas. 2h, c'est long en fait..
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2019
    Lapid questionne, à l'image du beau et émouvant L'institutrice, la notion de disparition d'un pays. Privilégiant l'absence d'humour au profit d'une certaine âpreté de pensée, le cinéaste nous livre ici un film concept, intellectuel et branché ayant comme cadre l'univers parisien, bien filmé il est vrai. Synonymes échoue le plus souvent à cause d'un manque total d'émotion, absent du personnage principal qui ne sait que se mettre à nu pour convoquer d'une manière métaphorique le dénuement total d'un déraciné comme le peuple hébraïque qui va disparaître. Par la répétition de ses gestes et habitudes vestimentaires et alimentaires le soldat ne fait que de se débattre pour éviter la noyade. Le film, très long, ennuie souvent et échoue dans sa position de film d'auteur. Il aurait dû être un film comique. Le ridicule est le plus fort lors des scènes prétentieuses avec le jeune couple du début. Le didactisme appuyé, lors de la scène de classe, frôle même le ridicule. Cependant, notre déraciné, dans sa chambre avec ses nouilles a parfois quelque chose de touchant. Si le film est très décevant est bien en deçà de L'institutrice, le cinéaste, à certaines occasions nous montre son talent lors des scènes violentes ou de danse filmées avec talent et force. Quasiment sans humour et dérision volontaires, sauf dans quelques plans où celui-ci parait voulu, Synonymes emballe tout, mais c'est très rare et le tout est décevant et pesant. Quelques dialogues et références guerrières étonnent mais l'ensemble est assez fat.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Critiques flatteuses, pitch allechant, allons y! Mais des les premiers plans on se trouve devant des facilités scenaristiques, et malgre certaines scenes emballantes ( les derives dans Paris, les interrogations des personnages...) d'autres chapitres alourdissent ou denaturent le propos. A l'arrivée on reste perplexe et devant ces deux heures tres disparates, on regrette le film que cela aurait pu être. Le comedien principal est par contre assez surprenant!
    pgioan
    pgioan

    32 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Oui, 4 étoiles car ce film les mérite , par sa mise en scène, son côté "ovni" et tut ce qu'il invoque chez le spectateur. MAIS ;;;;Il faut quand même être bien masochiste pour l'aimer : pas mal de montage qui nous mènent on ne sait où , un déroulement sans autre but , en fait, que de voir un personnage tenter de trouver sa voie....Et , précisément, en ce qui me concerne en tout cas, un personnage totalement antipathique, du début à la fin....Rien pour le sauver !!! En plus , il a un physique vraiment ingrat , est affublé d'un manteau horrible...Oui, le réalisateur fait tout pour qu'il soit repoussant . Et c'est réussi !!!! C'est pour ça que je mets 4 étoiles !
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