Un beau gâchis : un sujet en or, un bon début, avec une montée en flèche dans l'humour et le rythme. On en redemande! Et puis soudain, le calme plat. A partir du moment où la vieille poule richissime coupe les vivres à son mignon (à part une excellente scène avec Thierry Lhermitte, en potentiel "césarisable" dans la catégorie "gigolos"), le film se prend les bobines dans le tapis ouaté du scénario plan-plan, avec un seul objectif : faire de ce looser sans intérêt de Kad/vieux beau l'outil de la parfaite harmonie familiale (et professionnelle !).
Un seul exemple : désormais célibataire, il débarque chez sa soeur, qui lui signifie fermement qu'elle ne l'hébergera qu'une nuit. Comment faire pour contourner le problème? Eh bien c'est très simple, on n'évoquera plus la question. le lendemain, le frérot passe une deuxième nuit chez la soeurette, puis une troisième, etc.
Le schéma personnage catastrophique / situation qui se complique / personnage catastrophique qui s'avère à la fin le grand réconciliateur (que Franck Dubosc fait accepter avec une bonne énergie) est ici complètement mou, et au final générateur de tristesse : j'ai eu un peu honte d'avoir assisté à ça. Le générique de fin quant à lui passe un excellent moment : on y comprend qu'acteurs, techniciens et réalisateur on passé un sacré bon moment sur ce film ! j'aurais bien voulu partager leur enthousiasme.