Derniers Avis : Les Invisibles - Page 10

Le sujet traité est délicat et rarement exposé au cinéma, mais pourtant bien présent dans la société, je met trois étoiles pour les actrices, ces vraies femmes de la rue, pleines de courage et de volonté, des battantes. Hélas, le réalisateur se disperse, il y a des longueurs, l'histoire avec Audrey Lamy est pour moi inutile et trop développée au détriment du "vrai" sujet abordé. Ce film manque de profondeur, d'épaisseur. Et alors quelle avalanche de bons sentiments, trop de bons sentiments, assez familier dans le cinéma français, ça en est presque lassant, un brin pathétique. Beaucoup de choses invraisemblables également, viennent étouffer un peu plus l'histoire des femmes sans domicile fixe...Bref' c'est un gros "dommage", mais un beau mérite pour avoir laissé des femmes plus vraies que natures prendre place sous la caméra.

Touchant, intelligent, sensible. Je ne dirais pas que c’est un film drôle, ça donne plutôt à réfléchir et c’est émouvant.

Un film intéressant, qui touche à des problèmes de société actuel. Audrey Lamy joue bien et les seconds rôles ont tous leurs histoires. Enfin, le film se porte un peu comme un documentaire ce qui laisse une place à la réalité.

Dans « Les Invisibles », Audrey Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky et Déborah Lukumuena s’occupent de L’Envol, un centre d’accueil de jour pour femmes SDF. Mais suite à une décision municipale, le centre menace de fermer dans trois mois. Après « Discount » et « Carole Matthieu » Louis-Julien Petit continue d’exploiter le cinéma social en offrant un visage à celles qu’on ne regarde pas dans la rue. Ces femmes qui errent dans la rue et qui s’arrêtent parfois dans un refuge en quête de chaleur ont désormais leur film. Le réalisateur a d’ailleurs choisi des actrices non professionnelles pour incarner les femmes SDF. Louis-Julien Petit met également en lumière la pression qui pèse sur ces structures qui doivent elles aussi être rentables avec des objectifs. Bien que l’histoire soit à la limite de l’utopie et trop bienveillante, « Les Invisibles » dévoile un métier de passion et le casting dynamique nous touche pleinement. Un film qui ouvre les yeux et qui fait du bien.
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Une très bonne surprise !!! Ce film ne manque pas d'humour, alors qu'il évoque un sujet grave, et ne laisse pas de côté l'émotion et la profondeur pour autant !

En ce début d'année les scénaristes sont en manque d'inspiration donc ils reprennent des histoires déja vécus, en ce moment (la mule, greenbook, une femme d'exception) donc la c'est un sujet qui se déroule en France, et on se demande encore comment c'est possible qu'a notre époque il y a encore des sdf, ce que je pourrais dire du film c'est ce dicton "aide toi et le ciel t'aidera"
donc en résumé un casting émouvant, avec des scènes droles, une bande son entraînante, mais le film manque de rythme et est un peu lent pour ma part

Voilà une trés belle surprise dans ce scénario et ces jolis personnages !! Un film qui devrait être récompensé. Humour, humanité, force, espoir : ils ont converti une histoire a priori tristounette en une joyeuse bouffée d'air frais ! Bravo.

Un film social réussit car il ne tombe pas dans le pathos. L’humour, l’humeur et l’émotion sont présents. Un hommage aux personnes dévouées qui donnent sans être suffisamment reconnues. A se demander en sortant de la séance, qui sont réellement les invisibles.

Magnifique ! Le réalisateur sait rendre les gens beaux ! Un film qui sait embellir "le nord", grâce à des acteurs d une belle sincérité. À voir absolument...

Décevant. Qd on lit le résumé ou que l'on regarde la bande annonce, on s'attend à plus d'actions et de rires. Or les blagues ne sont pas drôles et tellement prévisibles.

Un film à taille humaine, une histoire très bien orchestrée
Et Audrey Lamy mène très bien l'histoire !

Très beau film plein d'espoir grâce à ces femmes qui se battent pour en sauver d'autres de la rue
Casting super avec une Audrey Lamy d'une grande justesse et une Corinne Masiero (capitaine Marleau) qui nous prouve la qu'elle peut aussi bien nous faire rire que nous émouvoir et bravo à toutes ces SDF bluffantes dans leur propre rôle

Elles s’appellent Lady Di, Dalida, Brigitte Macron ou encore Edith Piaf. Toutes ont choisi d’utiliser ces noms d’emprunt pour ne pas avoir à révéler leur véritable identité. Voilà bien longtemps, en effet, que leur réalité ne les fait plus rêver. Par dizaines, elles franchissent chaque jour la porte du centre l’Envol de Roubaix qui leur offre le nécessaire pour survivre mais aussi et surtout une main tendue et un peu de chaleur humaine. Elles sont sans abri. Totalement invisibles.

A leurs côtés, on retrouve Manu (Corinne Masiero) directrice du centre, Audrey (Audrey Lamy) assistante sociale, Angélique (Déborah Mukumuena) et Hélène (Noémie Lvovsky), accompagnatrices. Ont-elles elles-mêmes la vie plus facile ? Pas vraiment. Bien sûr, elles ont la chance d’avoir un toit au-dessus de la tête, bien qu’elles soient loin de vivre dans un château. Mais la misère, comme le montre le film de manière très subtile, ne touche pas seulement la part matérielle ; parce qu’elles se donnent corps et âme pour ces femmes des rues, elles négligent sans même en prendre conscience leur propre vie.

Quand la nouvelle de la fermeture du centre tombe, pour cause de résultats insuffisants en matière de réinsertion, toutes sont abasourdies. L’équipe de l’Envol accuse le coup mais refuse pourtant de s’avouer vaincue. Commence alors une véritable course contre la montre destinée à réinsérer au plus vite toutes ces femmes. Les initiatives proposées par toute l’équipe du centre se révéleront aussi farfelues qu’efficaces.

Les Invisibles, film mettant les femmes, toutes les femmes, à l’honneur a été réalisé par un homme, Louis-Julien Petit. Il y est question de l’engagement sincère des travailleurs sociaux face à l’absurdité des décisions politiques mues par la notion de rentabilité. Ces femmes des rues aussi fortes que fragiles, incarnées avec authenticité par des comédiennes amateures, nous rappellent que chacun a quelque chose à apporter à l’autre pour le faire grandir. Le personnage le plus énigmatique de ce film, Julie (Sarah Suco), soulève aussi une question fondamentale : jusqu’où peut-on aider ? Une comédie d’une grande et belle humanité.

Bon film, belle distribution, bon moment, tous les ingrédients sont réunis. Peut-être un manque de fin ! Mais c’est pour pinailler.

Désespérant, tant d'altruisme, d'abnégation pour un résultat aussi maigre. Un tableau très noir car voir ces malheureuses femmes retourner à la case départ après tant de lutte et d'acharnement contre la misère, elle même, l'administration est un crèvecoeur. Enfin un film qui montre ce que notre société ne veux pas voir ! Et ceci avec dignité, sans tomber dans le misérabilisme et même avec un humour ravageur. Par contre, j'aurais apprécié un peu plus de soin dans la prise de vue.