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papadoc
10 critiques
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2,5
Publiée le 7 février 2019
On trouve ici plein de bons sentiments, de générosité, d'empathie. Tous les acteurs sont excellents. Le fond est bon. Par contre la forme laisse à désirer. Le découpage du scénario est cahotique et le film pèche par son maigre scenario. Certaines situations, certaines histoires de la vie des protagonistes ne sont pas si explicites. Dommage.
Les Invisibles , tous ces gens qu'on ne voit pas ou qu'on préfère ne pas voir , toutes ces personnes cassées par la rue, détruites par les circonstances de la vie , qu'on préfère oublier ... parce que ça nous arrange qqpart ,parce que c'est plus commode , comme ça on ne se pose pas de question , on ne remet rien en cause ! Ces personnes qui ont surtout besoin de compassion , qqfois juste d'un regard , d'un sourire pour savoir qu'elles existent encore !Car ce ne st pas des objets ! Elles ont besoin qu'on leur tende la main ,qu'on les écoute , qu'on les réconforte pour rebondir , retrouver l'estime d'elles même et croire à nouveau ds la vie , leur vie !C'est ce que montre de façon admirable ce film ! Toutes ces femmes sont touchantes , on mesure bien toutes les difficultés , la précarité !! Personne n'est à l'abri d'une cassure , d'une fragilité !!! Bravo à toutes ces personnes de nous heurter , de nous faire réfléchir , de porter un autre regard !!! Mention spéciale à Audrey Lamy !!
Sur un sujet grave le réalisateur réussit un film à la fois drôle et avec de l’émotion. Ces femmes de la rue essaient de s’en sortir mais la réalité n’est pas éludée. L’une d’elles ne fait rien pour s’en sortir et rechute régulièrement. Une vie de SDF entourés de responsable peut sembler plus rassurant que s’en sortir, être indépendant, faire les démarches. Ce n’est pas de l’assistanat, juste du réconfort. Certaines répliques font mouche et on rit vraiment, d’autant que ces femmes n’hésitent pas à utiliser l’humour ou la méchanceté. Quand il s’agit de partager l’argent gagné, le genre humain prend le dessus et celle jugée non méritante n’a pas droit à son billet. Quant aux 3 responsables qui se donnent bien du mal, elles sont épatantes. Coup de cœur pour Noémie Lvovsky qui n’hésite pas à faire des ateliers « psychologie » et se lancer la 1ère pour les motiver. Malgré les échecs ces femmes sortent la tête haute se sentant prêtes à se réinsérer dans la société.
J'ai ris, j'ai été prise aux tripes, j'ai pleuré, et je me suis surtout identifiée à ces femmes que l'on peut toutes être d'un instant à l'autre... Nous avons été toute une salle de cinéma à faire la queue dehors sous la pluie un samedi après-midi durant une heure pour voir ce film et personne n'a regretté.. Bien au contraire, j'étais si heureuse de voir autant de monde rassemblé pour un sujet si important. Je suis heureuse que les Invisbles soient misent au devant de la scène. C'est actuel et c'est en France. Gros coup de coeur pour Adolpha Van Meerhaeghe qui ma rappelé ma grand mère tant aimée. Allez-y! courez-y! allez vous prendre une bonne claque dans la gueule !!!!
Jamais film n'a mieux porté son titre. Portrait de femmes SDF et de travailleuses sociales impliquées au delà du raisonnable, "Les invisibles" nous donne à voir ce que nous refusons de regarder et l'absurdité d'une administration sclérosée et absurde. C'est ce qui fait la force du film en plus de l'implication évidente du réalisateur, de l'humour dont il émaille son film pour le rendre plus humain et du jeu extraordinaire de l'ensemble du casting professionnel ou non avec une mention particulière pour Audrey Lamy et surtout Deborah Lukumuena qui confirme son césar du meilleur espoir pour "Divines". Il est donc dommage qu'avec toutes ces qualités qui laissent une impression positive à la sortie de salle, le film présente toutefois des faiblesses d'écriture : les scènes se succèdent, fictionnelles ou réelles, sans lien véritable ne créant finalement aucun enjeu, ni solution à long terme malgré une dernière scène un peu trop dramatisée jusque dans sa mise en scène. Mais l'implication de tous et l'honnêteté de la démarche finissent par laisser une impression durable.
bon petit film,qui reflete la realité des sans abris,et surtout la perséverance d un groupe de jeune femme ,pour sortir les gens de la misére….. les actrices sont extra ,super casting ou j ai remarqué sans vexer personne ,dans le monde du cinéma il ya des acteurs et des actrices qui sont toujours dans les mémes roles "misérable et neuneu de service ",n est ce pas Audrey et corinne ??? "lol...en tout cas ça fonctionne c est l important….
Super film durant lequel j ai pleuré de rire et d'émotion. A voir car on en sort avec le sourire malgré tout. Acteurs pros et amateurs au top dans le naturel et la comédie. A voir pour passer un tres bon moment et reflechir en douceur.
Parlons d'entrée de petits bémols qui empêchent Petit de faire un très grand film. L'image finale met en scène l'une des travailleuses sociales (sans rien dévoiler de ce qui se passe, ce qui n'a d'ailleurs aucune importance), alors qu'il nous semble que la conclusion revenait de droit aux invisibles, spoiler: l'embauche de Chantal aurait très bien pu convenir par exemple. Mais non, ce sont les visibles qui auront le dernier mot. Petit clairement défend la position des travailleuses sociales, leur engagement et excuse leurs défauts, face à une hiérarchie qui impose ses vues arbitraires. La réalité n'est pas si manichéenne, et des ratés existent à tous les étages. Les comédiennes n'y sont pour rien, leur engagement fait plaisir à voir, ainsi que leur respect attentionné envers leurs partenaires éphémères le temps d'un tournage. La réussite vient donc, et pour cela bravo à Petit, d'avoir su capter et mettre en valeur l'instinct de survie et dignité qui subsiste dans ces "invisibles", méconnues ou plutôt mal comprises de nous tous. Leur métamorphose progressive recèle un peu d'idéalisme militant, peu importe, mais qui d'autre que ces femmes de la rue pouvait incarner si bien, leur franc-parler, leurs blessures, leur humour dévastateur face à une vie qui ne leur épargne rien. Ces grands dames ne demandent pas qu'on les regarde avec pitié, mais en tant que personnes encore debout. On peut rire avec elles, pas d'elles, la différence est de taille. C'est dans esprit qu'elles attendent visiblement les spectateurs. Cinéma - février 2019
Un film poignant et plein d'espoir qui nous fait osciller entre rires et émotions. Une belle manière d'aborder des situations si difficiles et bien réelles.
il montre bien la réalité de la vie des femmes de la rue confrontées à 1000 problèmes avec beaucoup d'humour et d'émotions sans mélo, un grand film bravo
Comédie amenant du rire aux larmes, j ai été très touchée par ces portraits de femmes trimbalant leur misère dans des sacs à courses, dans un monde ingrat où la rue est sans pitié pour ses femmes vulnérables, les comédiennes professionnelles sont remarquables,Corine Masiero, bien plus sobre et juste que dans Marleau, Audrey Lamy à contre emploi, particulièrement touchante, Noémie Lvovsky, généreuse et motivée bénévole qui fait un pied de nez, à la vie qui lui joue des tours, bravo
Le cinéma français aurait-il trouvé son Ken Loach ? Ce qui est sûr, c'est que Louis-Julien Petit a la passion du drame social et il nous le montre avec brio dans son dernier film intitulé joliment "Les Invisibles". Et de fait elles sont le plus souvent "invisibles", ces femmes SDF qui espèrent trouver un toit et un peu de chaleur humaine en s'adressant à un centre d'accueil. Du moins de jour... et à condition qu'il ne ferme pas, ce qui dans le cas présent va se produire. Alors que peuvent faire les travailleuses sociales sinon ruser ? Et les astuces ne manqueront pas pour venir en aide à ces défavorisées, ces femmes meurtries dans leur existence qui ont de bonnes raisons de se sentir exclues de notre société. Le film pourrait être larmoyant, il ne l'est jamais. Émouvant, oui, bien sûr il l'est, mais Louis-Julien Petit réussit un mélange de comédie et de drame social qui force le respect. En outre, le film doit être perçu comme une œuvre collective et voilà qui ajoute à son originalité. Bien sûr, s'y distinguent des actrices connues et reconnues : Audrey Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky... Mais on aime ces figures improbables, ces "invisibles" à qui la caméra donne miraculeusement un corps, une voix ou plus encore une âme. Souvent on les surprend à cabotiner : elles prennent manifestement plaisir à être filmées, à s'exprimer comme elles le font dans la vie quotidienne sans le moindre chichi, bref à exister enfin - mais avec quel avenir ? Le film se déroule tel un "feel good movie" auquel on a peut-être la naïveté de croire. Car le drame de ces femmes si vulnérables va sans doute se prolonger et notre bonne conscience aura été réconfortée le temps d'une séance. C'est peu et en même temps c'est beaucoup car le spectateur aura ainsi été mis au contact visuel d'une réalité qui dérange nos vies faites le plus souvent de confort et de stabilité. Ajoutons - pour la partie purement formelle - que le rythme est parfaitement maîtrisé et que l'image est des plus soignées. C'est dire que l'on peut traiter de sujets douloureux en observant des exigences d'ordre esthétique. C'est même là un authentique signe de respect.
Le genre de film que l'on a envie de défendre, pour sa façon de prendre son sujet à bras-le-corps et, aussi, pour savoir écouter les femmes laissées pour compte qui jouent leur propre rôle. Pourtant, il faut avouer qu'on est ici bien loin de Ken Loach ou des Dardennes, en partie parce qu'on peine à s'intéresser aux histoires des autres personnages, ceux qui sont supposés être intégrés à la société (Hélène et sa famille, par exemple). Bref, la partie la plus romanesque n'est pas très maitrisée mais le regard bienveillant du cinéaste sur ces invisibles mérite le déplacement.