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Votre avis sur Les Invisibles ?
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L’histoire d’un groupe de femmes brisées par la vie. Le film débute très lentement. En mode documentaire et réaliste. Mais heureusement le groupe reprend goût à la vie et apparaissent d’émouvantes scènes. Au final un film qui fait du bien. Les actrices sont parfaites de justesse.
Le sujet est osé, la réalisation très bonne. Il n'y a pas grand chose à redire à ce film, qui traite son sujet comme il faut, sans faire du film un combat politique lourd. Il y a de belles choses, il y a une détresse sociale qui n'est pas surjouée et qui pousse à réfléchir. Mais c'est ce côté qui, personnellement, m'a gêné. Car le film a un côté documentaire qui limite les émotions, en parlant plus à notre intellect qu'à notre âme.
Un film poignant, entre rires et larmes, qui vous secoue les neurones et vous bouleverse le coeur et les idées. Des actrices formidables, subtiles, sobres, tout en retenues, bouleversantes. Où l'on voit bien tous les problèmes, les paradoxes, les égarements, les injustices de la société actuelle qui nous fait mieux comprendre, si besoin en était, l'actuelle révolution des Gilets Jaunes... Un bon film; vraiment !
Audrey et Manu (Audrey Lamy et Corinne Masiero), des travailleuses sociales investies corps et âme dans leur mission, travaillent à l’Envol, une centre d’accueil de jour pour femmes à la rue. Leur équipe se complète de bénévoles dont Hélène (Noémie Lvovsky), un femme fantaisiste en instance de divorce et de salariées dont Angélique (Déborah Lukumunea).
Presque toutes les bénéficiaires du centre jouent leur propre rôle ce qui donne au film un aspect documentaire et très sincère. Leur journée : prendre une douche, laver le linger, déjeuner, trouver du répit et du réconfort.
Mais les autorités sociales reprochent à Manu et Audrey de trop chouchouter les femmes et de ne trouver pour elles aucune solution d’insertion, l’Envol risque d’être fermé. Dans le même temps, les femmes à la rue sont « délogées » du quartier où elles campent et invitées à rejoindre un centre de nuit situé à 50 km de l’Envol.
Manu et son équipe cherchent coûte que coûte des solutions pour aider ces femmes à retrouver une place dans la société.
Résumé ainsi, cela semble être un film social comme les autres, mais c’est tout autre chose. Filmé avec discrétion et sans ambition cinématographique d’ordre esthétique, « Les invisibles » est davantage un film à messages multiples.
La situation des femmes sans abri est décrite en quelques événements significatifs, vraiment saisissants : le délogement des femmes à 5h du matin par les CRS, les protections mises sur les divers lieux communaux qui pourraient être des aires de repos…
L’implication des travailleuses sociales qui mouillent vraiment leur chemise et portent les femmes à bras le corps est admirable.
Ce qui crève l’écran c’est la justesse du jeu des femmes. L’humour et la fantaisie sont bienvenus et salvateurs, tant l’insécurité et le manque d’espoir plombent leurs existence à reconstruire.
Des questions essentielles restent posées même si le scénariste esquisse des réponses : faut-il vraiment ne pas « chouchouter », « porter à bout de bras » des personnes en extrême difficulté ? Des lieux de répit et rassurants doivent-ils être supprimés s’ils ne sont pas rentables en terme d’insertion ? La logique comptable des technocrates du monde social est-elle compatible avec ce monde de vies brisées ?
Un film à ne pas manquer.
Mon blog : https://larroseurarrose.com/
Presque toutes les bénéficiaires du centre jouent leur propre rôle ce qui donne au film un aspect documentaire et très sincère. Leur journée : prendre une douche, laver le linger, déjeuner, trouver du répit et du réconfort.
Mais les autorités sociales reprochent à Manu et Audrey de trop chouchouter les femmes et de ne trouver pour elles aucune solution d’insertion, l’Envol risque d’être fermé. Dans le même temps, les femmes à la rue sont « délogées » du quartier où elles campent et invitées à rejoindre un centre de nuit situé à 50 km de l’Envol.
Manu et son équipe cherchent coûte que coûte des solutions pour aider ces femmes à retrouver une place dans la société.
Résumé ainsi, cela semble être un film social comme les autres, mais c’est tout autre chose. Filmé avec discrétion et sans ambition cinématographique d’ordre esthétique, « Les invisibles » est davantage un film à messages multiples.
La situation des femmes sans abri est décrite en quelques événements significatifs, vraiment saisissants : le délogement des femmes à 5h du matin par les CRS, les protections mises sur les divers lieux communaux qui pourraient être des aires de repos…
L’implication des travailleuses sociales qui mouillent vraiment leur chemise et portent les femmes à bras le corps est admirable.
Ce qui crève l’écran c’est la justesse du jeu des femmes. L’humour et la fantaisie sont bienvenus et salvateurs, tant l’insécurité et le manque d’espoir plombent leurs existence à reconstruire.
Des questions essentielles restent posées même si le scénariste esquisse des réponses : faut-il vraiment ne pas « chouchouter », « porter à bout de bras » des personnes en extrême difficulté ? Des lieux de répit et rassurants doivent-ils être supprimés s’ils ne sont pas rentables en terme d’insertion ? La logique comptable des technocrates du monde social est-elle compatible avec ce monde de vies brisées ?
Un film à ne pas manquer.
Mon blog : https://larroseurarrose.com/
bof bof j'imaginais assister à un Ken Loach français, je me suis retrouvée devant un épisode d'une série télé de france 2... évidemment le sujet est intéressant mais le scénario bâclé, l'image bancale, les dialogues plats ne donnent rien de cinématographique au final... dommage
C’est un film souriant. Mais pas larmoyant. Il redonne une fierté. Mais les rouages de nos organismes de fonctions sociales sont biens moins lisses et bien moins tendres.
Je trouve qu’il manque de force dans les émotions.
Lamy joue très bien. Même si elle n’arrive pas à être grave. elle ressemble à Lelouche.
Je trouve qu’il manque de force dans les émotions.
Lamy joue très bien. Même si elle n’arrive pas à être grave. elle ressemble à Lelouche.
L'estime de soi est à l'honneur et on est face aux contradictions de l'administration. Un peu de bon sens et de visite sur le terrain peut faire bouger les lignes. Bonne interprétation des personnages. Bon film bravo
J'y allais sans espoirs trop fous, j'en suis ressortie bouleversée. Ce film est magnifique sur tous les plans : artistique, cadrage et composition de l'image sublime et décors réalistes, et le sens égale l'image. Pleurer et rire en même temps sans arriver à empêcher l'un ou l'autre, je l'ai découvert devant Les Invisibles. Ca rayonne de naturel et de sincérité, sans facilités de scénarios pour émouvoir les gens : ce qui appelle les larmes c'est ce sincère attachement que les personnages (et dont on est amenés à penser que même les acteurs eux-mêmes) ont les uns pour les autres. On comprend tout le monde, pas seulement ceux qui sont le plus en difficulté : on partage la peine de chacun des personnages.
J'espère que si vous lisez cela avant d'y aller, vous ne penserez pas que Les Invisibles est une sorte de "documentaire" réaliste et "transpirant de vérité", cru et sans beauté cinématographique. C'est un film, un très beau film, avec une très belle histoire qui peut se résumer en une phrase peut-être : des gens qui font tout pour en aider d'autres qui ont simplement besoin que l'on croie en eux.
J'aime à penser que toutes les personnes qui ont oeuvré pour ce film (scénario, réalisation, acteurs) sont aussi beaux que les personnages auxquels ils ont donné vie.
J'ai beaucoup pleuré, les musiques sont sublimes, soulignent sans sur-théâtralisation la beauté de chaque instant clé du film, les plans sont magnifiques, les idées tout autant (les portes-ouvertes m'ont beaucoup émue // le tapis rouge de matelas aussi ; ce n'est pas un spoiler, disons juste que j'espère que vous ressentirez la même émotion en les voyant).
Magnifique film. Du genre à ne pas savoir comment retranscrire justement ce qu'il nous a procuré.
Bravo.
J'espère que si vous lisez cela avant d'y aller, vous ne penserez pas que Les Invisibles est une sorte de "documentaire" réaliste et "transpirant de vérité", cru et sans beauté cinématographique. C'est un film, un très beau film, avec une très belle histoire qui peut se résumer en une phrase peut-être : des gens qui font tout pour en aider d'autres qui ont simplement besoin que l'on croie en eux.
J'aime à penser que toutes les personnes qui ont oeuvré pour ce film (scénario, réalisation, acteurs) sont aussi beaux que les personnages auxquels ils ont donné vie.
J'ai beaucoup pleuré, les musiques sont sublimes, soulignent sans sur-théâtralisation la beauté de chaque instant clé du film, les plans sont magnifiques, les idées tout autant (les portes-ouvertes m'ont beaucoup émue // le tapis rouge de matelas aussi ; ce n'est pas un spoiler, disons juste que j'espère que vous ressentirez la même émotion en les voyant).
Magnifique film. Du genre à ne pas savoir comment retranscrire justement ce qu'il nous a procuré.
Bravo.
Très beau film voir documentaire
Moi qui n étais pas fan d Audrey Lamy , j avoue qu elle jouait très bien, actrice principale dans le film.
Corinne Masiero est un personnage , bon moment de réflexions sur l humour mais aussi la vérité sur les centre d accueil
Bon film à voir !!!
Moi qui n étais pas fan d Audrey Lamy , j avoue qu elle jouait très bien, actrice principale dans le film.
Corinne Masiero est un personnage , bon moment de réflexions sur l humour mais aussi la vérité sur les centre d accueil
Bon film à voir !!!
Un film plein de bons sentiments, particulièrement bien interprété et pourtant je n’ai pas été totalement conquis par le déroulement du scénario qui me semblait se répéter et par une mise en scène nonchalante qui m’a transmis par moment de l’ennui.
Dommage car il y de beaux moments et de belles émotions.
Dommage car il y de beaux moments et de belles émotions.
beaucoup de longueurs. Les invisibles le sont pour les comédiens de ce films ? Je les connaissais et c'est une version très édulcorée.
Les invisibles est un film dans l'air du temps, très bien interprété, qui nous décrit de très beaux portraits de femmes meurtries par les épreuves de la vie qui se sont retrouvées à la rue. On partage leur douleur, leurs difficultés mais aussi leur optimisme et leur envie de s'en sortir. Elles nous émeuvent, nous font rire aussi beaucoup et au final on s'attache à ces femmes qui ne sont pas des actrices et ont véritablement connue la rue mais interprètent leur rôle avec beaucoup de naturel, de sensibilité et d'humour aussi. Bravo aussi à Audrey LAMY qui est très convaincante dans son rôle de travailleuse sociale qui se démène pour aider ces femmes à s'en sortir au détriment de sa vie personnelle.
La bonne presse autour de ce film est totalement justifiée. Et j’espère qu’il a et aura un grand succès bien plus mérité que beaucoup de ces niaises comédies françaises qui envahissent les salles. C’est instructif, émouvant, dur mais aussi drôle parfois. Certaines scènes arrachent le cœur et les larmes. Le mélange d’acteurs pros et amateurs est une réussite. Il apporte de la crédibilité et de la justesse, sans jamais nuire à la qualité du jeu, sans doute grâce à un gros travail de coaching de la réalisation et des acteurs pros. Que reprocher à ce film ? Peut être un peu trop d’angélisme dans le caractère des personnages ? Vraiment un détail au regard des qualités. L’empathie et la prise de conscience générées sont telles qu’il faudrait proposer à chaud, à la sortie du film, des inscriptions à des associations ou des dons qui feraient sans doute un carton.
Un beau film social, des personnages attachants mais on aurait pu s’attendre au vu du casting à ce que le film soit plus drôle, un peu plus léger par moment.
Émouvant et amusant à la fois. Ce film met en lumière le travail des travailleurs sociaux, le paradoxe de la rigueur administrative face à un drame social qu’ont ne prend pas suffisamment en compte.
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