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Dust-in-the-wind
17 abonnés
100 critiques
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5,0
Publiée le 15 avril 2012
Bouleversant ! à voir absolument, ne serais ce que pour l'incroyable prestation de Bjork totalement investie dans le rôle de Selma. du très grand art ,Lars- von- trier signe ici l'un de ces plus beaux films et nous laisse sans voix .
Grandiose! j'étais un peu sceptique au début du film, mais vraiment ébahi à la fin! L'histoire est vraiment belle, et les chansons nous transportent dans l'histoire d'une manière incroyable! un excellent film dans son genre!
Il y a des œuvres d'art qui justifient l'existence: le film "Dancer in the Dark" appartient à cette catégorie. C'est une marche à la mort d'une petite fille qui a tout faux: son enfant est aveugle, on la vole, elle tue son agresseur par accident et elle condamnée à mort. Elle a peur et pourtant elle chante la vie jusqu'au dernier moment. Les esprits forts vous diront que le film manque de réalisme, que les situations ne sont pas crédibles ou que les personnages sont caricaturaux... C'est vrai! Mais ce film ne raconte pas une histoire, il montre un mythe en train de s'accomplir. Pas plus que Sisyphe ou Œdipe, "Dancer in the Dark" n'est réaliste. Ce que vise le film se situe bien au-delà de la vie quotidienne: il s'agit de la condition humaine. Björk est magnifique dans le rôle de Selma, le personnage principal et les passages musicaux ne sont pas des intrusions surimposées dans l'intrigue. L'orchestration naît du bruits des machines dans l'usine où Björk travaille, dans le vacarme du train qui passe ou dans l'exubérance de la nature. Il n'y a pas de rupture entre l'intrigue parlée et l'envolée musicale: il y a prolongement par le haut comme l'homme qui prie tend vers Dieu. Voilà un film hors du commun à voir avec ferveur -- esprits tièdes s'abstenir.
Si je fais abstraction d'avoir l'impression qu'on égorge un rat près de moi à chaque fois que Björk se met à chanter ainsi que de quelques longueurs, sans être profondément marqué j'ai plutôt apprécié ce film à l'histoire barje, à la mise en scène barje par un réalisateur-scénariste barje. Le côté Amérique scandinave parce que le réalisateur barje a peur de l'avion donne un côté intéressant au film, la réalisation en caméras numériques insuffle un relief unique à l'ensemble et l'hommage à la comédie musicale est présenté d'une manière originale. Certaines scènes sont très fortes surtout sur la fin.
Lars Von Trier nous propose avec ce film l'insupportable calvaire d'une femme. Vu les problèmes lors du tournage, la réalité a rattrapé la fiction. Bjork signe une performance époustouflante mais à quel prix. Cela devait être pénible pour elle et d'ailleurs le visionnage du film a été une épreuve pour moi aussi. Que de souffrance gratuite. Sadique et complaisant.
Expérience douce-amer, atroce et violente mais touchante et percutante. Il ne pouvait y avoir que Lars von Trier pour oser mais surtout pour aboutir sur quelque chose d'aussi brillant. Je suis vraiment pas un amateur de comédie musicale mais là avec le nom du fameux réal plus celui de Björk, je dois dire que j'ai pas hésité longtemps avant de sauter dedans ! Un film à l'ambiance lourde et pesante et c'est là que les passages musicaux tirent toutes leurs forces. Que ce soit dans l'esprit de l’héroïne où dans le notre, ces interludes visent le même objectif, celui de marqué une pause tendre et poétique dans un monde de fou, fait de trahison et d'incompréhension. Dancer in the Dark se fonde autant sur le naturalisme que sur le symbolisme. On y parle du milieu ouvrier dans les années 60, et les conditions dans lesquels ils travaillent. On assiste également à un procès plus qu'expéditif, injuste et déloyal. Mais la première chose qui saute aux yeux, c'est le sacrifice absolue d'une mère pour offrir un avenir viable à son fils. Des scènes très violentes (les deux morts) si bien visuellement que psychologiquement et finalement aussi violentes que le propos en lui-même ! Je ne vais pas parler de Björk, sa prestation nous laisse sur le cul, ça se passe de tout commentaire. Et sinon esthétiquement, on retrouve encore un peu de Dogme95 bien qu'il s'en éloigne grandement. Le film est plus travaillé, avec plus d'artifice mais il garde néanmoins ce style simple et épuré. Les passages musicaux sont tournés avec une véritable maestria, souvent les plus magnifiques, juste après les scènes de "meurtres" ! Purement grandiose, encore un film que je ne regrette absolument pas d'avoir vu, Un film qui sonne comme une claque à vous retourner le cerveau...
Dancer in the Dark puise toute sa force dans l'injustice et la cruauté de l'être humain. Ces énergies, Lars von Trier a su les exploiter de main de maître, film après film, sans jamais arriver à deux résultats similaires. C'est d'ailleurs ce qui le différencie des autres grands réalisateurs du cinéma moderne : avec chaque nouveau long-métrage, celui-ci parvient à repousser les limites du cinéma grâce à un style cinématographique tout à fait atypique. Dancer in the Dark n'est là que pour confirmer ce talent, ce don. Du moins ces dons. Car il faut savoir que le réalisateur a plus d'un atout dans sa manche. Il a aussi le pouvoir de faire briller ses actrices devant sa caméra : Emily Watson, Nicole Kidman, Charlotte Gainsbourg et puis plus récemment, Kirsten Dunst. Ici, c'est Björk qui rayonne. Qui illumine l'écran par la justesse de son jeu. Par son monde de rêveries issu de l'âge d'or d'Hollywood. Ce monde aux couleurs plus vives que la réalité. 'Où rien de mal ne peut arriver'. C'est avec quelques interludes musicales, tout aussi atypiques que le film en lui-même, que Lars von Trier accorde quelques minutes de répit à Selma, héroïne aveugle de ce conte cruel et révoltant. Selma, qui semble atteinte de tous les malheurs qui soient et dont la comédie musicale semble être la seule chose qui l'aide à les surmonter. Une goutte d'optimisme dans cette vision du monde emplie de pessimisme. Aux côtés de Björk, on retrouve notre Catherine Deneuve nationale, ainsi que d'autres très bons acteurs plus ou moins fidèles au cinéma nordique comme Peter Stormare (plus) ou David Morse (moins). Esthétiquement, le film marque le début de l'indépendance dogmatique de Lars von Trier, sans pour autant le faire appartenir à un quelconque style conformiste. Au contraire, celui-ci privilégie les plans courts et caméra à l'épaule en conservant cependant toute l'atmosphère d'un film du Dogme95. Une atmosphère qui rappelle souvent Bergman. Pour conclure brièvement, Dancer in the Dark est une merveille unique en son genre que l'on se doit de découvrir.
J'avais vu ce film dans un ciné club. Je me rappelle encore les gens qui déambulait à la sortie du cinéma ... encore sonné et avec probablement un besoin de parler tout en ne disant rien. Le film est un chef d'oeuvre.
Un film très space, forcément, c'est du Lars von Trier. Beaucoup y voient un chef-d'oeuvre, mon avis est mitigé mais je vous conseille tout de même de voir le film et de vous forger votre propre avis.
Pas le meilleur du réalisateur qui nous habituera à bien mieux. De nombreuses récompenses ont été attribuées à ce film et à juste titre notamment par le jeux des acteurs et l'émotion dégagée. Pourtant la mise en scène est relativement pauvre et le film a un aspect assez vieillot, tout comme se mélange dramatique et comédie musical certes divertissant mais pas très cohérent. Le film manque aussi pas mal de réalisme et n'a pas la dimension attendue. Ça reste un grand film mais il ne m'a pas convaincu!
Assez déçu. Moi qui sais pourtant à quel point Lars Van Trier a du talent, je dois dire que je suis assez déçu.
Le scénario est assez pauvre, bien qu'elle s'axe autour du combat d'une vie d'une mère pour son fils.
Pourtant, les acteurs jouent bien et il faut admettre que Bjork est déroutante dans sa capacité à intégrer son personnage. Notre Catherine Deneuve est également très convaincante. Et pourtant, il manque la touche de cohérence. Le réalisateur nous offre une soupe indigeste alliant très mal les réalités socioéconomiques d'une petite ville ouvrirère des Etats-Unis et des scènes musicales très naïves, symbole d'évasion.
Les scènes de mort sont insoutenables. Tout y est (volontairement) montré crument ce qui était fort dispensable.
La scène du procès est une parodie qu'on ne peut voir que dans les films. L'accusée avait toutes les cartes en main pour prouver son innocence et elle ne le fait pas, laissant croire qu'elle attendait peut-être des jurés de la compassion due à son handicap.
Bref, déçu de ce film. De plus, la BO n'est pas une réelle réussite...
Selma devient aveugle. Et son fils aussi, qui a hérité de la même maladie génétique. Pour le sauver et lui payer une opération, elle est prête à tout. Elle truquera l'examen médical pour pouvoir continuer à travailler, elle se coupera des autres pour cacher sa cécité. Puis elle commet l'irréparable : elle tue l'homme qui a découvert son secret et volé l'argent économisé. Dans Dancer in the Dark, Lars von Trier explore l'amour d'une mère, plus fort que tout, prête à tout sacrifier pour sauver son fils. Pour cela, il alterne les séquences dramatiques, filmées caméra à l'épaule, selon les règles du Dogme, et les scènes de comédie musicales, filmées comme des clips musicaux, et permettant d'alléger le propos. Mais le film vaut surtout pour Björk, mère sacrificielle passionnée par les musicals, qui livre une des performances les plus intenses jamais vues au cinéma. Les scènes en prison (toute la fin du film) justifient amplement son prix d'interprétation cannois.
Un drame convaincant pour un scénario assez pauvre malgré tout... La trame repose donc essentiellement sur la performance des acteurs à savoir notre Catherine Deneuve nationale et surtout Björk, qui a réellement beaucoup de talent ! A voir pour ceux qui aiment les drames !