Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 décembre 2006
3 jours pour m'en remettre! Film sombre auréolé par la noblesse d'une mère. Réflexion sur les valeurs de l'humanité: un destin terriblement difficile qui n'aura pas raison de la détermination d'une humble femme. Superbe!
Histoire déchirante. Même le « juda » du film fait pitié. La mise à mort injuste de Selma est le déchirement de trop pour les curs sensibles, la fin est laborieuse. Et malgré tous, on est admiratif devant labnégation de Selma pour son fils. Une abnégation sans images héroïques : la terreur devant sa mort malgré ce choix. Cest labnégation de lamour : Selma est un « cur dor », titre de la trilogie. Seul les instances « de la justice » apporte un dégoût. Voilà pour lhistoire. Après, javoue une affinité minimum avec les comédies musicales, mais cest le personnage de Selma : donc il faut laccepter, et cest une belle réussite. Bjork est parfaite dans son rôle de femme frêle et fragile, qui sévade en déconnectant à coup de comédie musicale, mais qui a un courage magnifique et un amour entier pour ce qui est toute sa vie : son enfant. Cest lun des films de Lars Von Trier qui à forgé limage du réalisateur : nattendez donc rien dautre de ce film si vous vous savez déjà allergique. Par rapport au reste de son uvre, cest juste un peu plus chantant dans la forme et, dans le fond, un peu moins manichéen dans la démonstration dun monde pas si jolie que cela quand lhomo sapiens populaires est en but au cours de son monde.
Dans "Dancer in the dark", Lars Von Trier exécute un triple exploit : celui de manier une caméra à l'épaule, d'écrire un pan de l'histoire américaine, entre la classe ouvrière, les principes d'intégration et les remises en cause de la peine de mort, et d'enrober le tout de comédie musicale techno. Entre ciel et terre, le réalisateur danois signe un film d'une virtuosité sans précédent. Le format 35mm semble prendre une envolée totale, servie par une musique anthologique signée Björk elle-même. Schématiquement riche et d'une puissance inouïe, cette oeuvre hors-normes est aussi la preuve que le cinéma peut se passer de mots. Mettre en scène l'humain dans sa simplicité et le confronter aux points noirs d'une Amérique qui semble volontairement être hors de tous les temps, voilà le défi ô combien relevé de Lars Von Trier. La conception dramatique est sans précédent ; volonté, abandon, échéance, trois volets qui crééent une dimension naturelle et limpide. Contrairement à "Last Days", "Dancer in the dark" va jouer de tous les codes du cinéma, va tout retoucher afin d'accéder à une simplicité trichée. Ici, il y a un mix là où Van Sant ne suit qu'une ligne tracée à l'avance, une overdose de cultures artistiques en lieu et place d'une unique présentation, des penchants critiques remplacant la volonté de Van Sant de laisser son film hors de tout contexte social. En transcendant l'ordre des choses et ses mises en scènes, Von Trier fait de son film un drame poignant et d'une originalité hors du commun. En mêlant aux grands gestes symboliques la musique, aux déplacements des buts, en définissant chacun des personnages, Von Trier prend le chemin inverse à celui de Van Sant. Les deux films ne dialoguent aucunement entre eux par rapport à ce qu'ils racontent, et ne laissent pas de sensations similaires. Mais pourtant, dans la mise en scène de l'être à l'écran, un parallélisme se fait à l'évidence. Peu importe que le style soit incomparable, ces deux oeuvres ont une manière personnel
J'ai comme une forte migraine, un grand coup de déprime à chaque fois que je vois ce film, boulversant à partir de la première image jusqu'au générique de fin où l'on reste complétement immobile, la bouche grande ouverte, les mains crispées au fauteuil, le coeur qui bat plus fort et cette mélodie, cette musique de Björk qui résonne en nous tel un requiem. Vraiment tout nous parraît alors noir et le pire c'est qu'on à cette envie de le revoir pour nous dire que notre vie est comme même belle.
Une claque cinématographique. Lars von Trier, dans son souci de prendre à contre-pied le cinéma traditionnel, va montrer les évenements à sa manière: il filme avec une grande liberté et inventivité, et donne a son mélodrame une puissance et une intensité exceptionnelle. Lars von Trier ne fait jamais les choses a moitié et va aller jusqu'au bout de son film et de lui-même: créer, sous couvert de comédie musicale, un mélodrame total, ou rien n'est épargné, sans jamais reculer et implique alors un effort du spectateur qui doit choisir accepter ou non cette histoire cruelle. Tout le mérite de Lars von Trier tient a cela: il parvient à nous emmener loin de toutes les conventions actuelles pour élever le mélodrame a un niveau d'intensité inégalé et atteindre le sublime. La foi et l'acharnement qu'il met a tenter de réussir ce pari fou est pour le moins déconcertant. On a jamais vu une telle force dans un film, une telle noirceure se côtoyant pourtant au sublime. Car au-delà du côté noir et désespéré du film il y a un côté humaniste et réaliste, mais aussi beaucoup d'espoir, celui de croire encore en l'amour d'une mère. Car c'est dans la grandeur d'âme que Selma trouvera son salut. La noblesse et l'amour transcendé qui se dégagent de Selma font preuve d'une foi encore plus déroutante. Ce film à l'émotion radicale prend aux tripes par le jeu bouleversant de Björk, absolument prodigieuse. Dancer in the Dark est au-dessus du chef-d'oeuvre, c'est un film d'émotion pure, un morceau de cinéma à l'état brut. Diamant noir et désespéré au caractère sublime, ce film unique réinvente le mélodrame et confirme Lars von Trier comme un des plus grands créateurs contemporains.
A moins que vous n’ayez un cœur de pierre, ce drame chanté et chorégraphié aura pour effet d’augmenter considérablement votre tension artérielle, sans parler de l’activité de vos glandes lacrymales. La "faute" à une Björk transcendée par son personnage de mère aux aboies qui prodigue, d'un bout à l'autre, des pics d’émotion semblables aux uppercuts fulgurants de "Boys don’t cry" (...) Toutefois, le jeu un peu gauche et l’exécrable accent anglais de Catherine Deneuve (VO) ainsi que la réalisation libertaire de Lars von Trier viennent entacher ce délié émotionnel d’une grande pureté.
Quelque chose comme le combat du siècle. A ma droite, Lars Von Trier, cinéaste dit expérimental, jamais à cours d'idées quand il s'agit de délivrer des messages cathos déguisés en drames humains. A gauche, Björk, apprentie actrice, chanteuse vivante et entendant bien le rester. L'argument : une improbable histoire d'ouvrière condamnée (forcément) à devenir aveugle qui, pour éviter le même sort à son fils, se voit contrainte (forcément, bis) de commettre un meurtre afin de récupérer l'argent devant servir à l'opération du gamin. Et, pour compter les points, Catherine Deneuve et Jean-Marc Barr dans leurs grands numéros (inédits) de prolos/patrons spectateurs de la chose. Au final, une sorte de fausse comédie musicale sociale (?) vrai traité du parfait petit cynique illustré avec objectif tire-larmes à peine masqué et somptueuse escroquerie humaine et numérique. Effet lacrymal garanti pour qui souscrit à cette racoleuse histoire de petite marchande d'allumettes moderne, grosse colère à prévoir pour ceux qui flaireront sans mal l'arnaque intellectuelle et l'obscénité poseuse de ce navet nauséeux.
On ne peut pas rester insensible devant l'histoire de Selma, qui partage avec nous à la fois la cruauté de la vie et toute sa joie de vivre. Un combat contre une vie gâchée d'avance, qui se termine durement mais laisse voir toute la beauté de l'existence. Les scènes musicales dégagent une véritable sensation de rêve, d'évasion. Un très grand film!
Björk est tellement bonne chanteuse et ici je l'ai découverte également très très bonne actrice : c'est fabuleux. La façon de filmer nous entraîne irrémédiablement dans l'histoire et la scène finale m'a arraché des larmes ... Âmes sensibles, évitez...
Dancer In The Dark est un chef d'oeuvre. La mise en scène est originale et Bjork joue à la perfection. Le film ne vole vraiment pas ses prix cannois. Quant à la musique, elle est géniale. Un film culte à voir absolument !!!
Ceux qui disent que ce film est trop sombre n ont pas compris le film. "il n y a pas de derniere chanson" Comment ne pas etre toucher? l'interpretation est juste et si certain reproche au film son scenario "pas assez fin" c'est surement qu'ils ont l'habitude de voir des films pour les idéaux qu'ils transmettent.La seule chose que je pourrais reprocher a ce film c est d'etre trop proche de la réalité
l'étoile je la donne pour Lars qui est tout de même un realisateur aux idée sortant de la norme (même si je ne suis pas fan des Dogmes en général et encore moins au cinema). Malheureusement Dancer in the dark est un mélodrame simpliste essayant tellement désespérement de suciter l'émotion qu'il en devient agacant et presque drole (la scène de la fin m'a vraiment fait rigoler). Lars Von trier n'a décidemment pas le talent d'Hitchcock pour manipuler le spectateur.
Björk joue vraiment bien, les musiques sont belles (surtout celle du générique de fin qui est absolument géniale ! )... Lars Von Trier a fait un grand chef d'oeuvre contre la peine de mort, assez cru par moments. Il n'embellit rien et ne s'embarrasse pas avec trop des scènes pathétiques... Vraiment, un grand film.
Ce film, ce n'est pas très compliqué, c'est un chef d'oeuvre à revoir et voir le plus souvent possible pour se remettre les valeurs primordiales à la bonne place. Comme je le dis, les valeurs modulées dans ce film sont trop importantes comme la famille, l'amour... pour qu'elles soient obliées. La performance de Björk est tout-à-fait incroyablement bien réussie autant dans son jeu d'actrice que dans les chansons. Bref, si vous ne l'avez pas encore vu, honte à vous ou courrez tout de suite à votre club vidéo le plus proche pour le voir !