Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
garnierix
236 abonnés
462 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 février 2023
On rit d'un grincheux et de ses manies au début. Tom Hanks est excellent pour le jouer. Il excelle dans tous les rôles de toute façon. C'est pourquoi il nous émeut ensuite quand le grincheux se métamorphose en voisin serviable. Justement, on ne comprend pas le pourquoi d'un titre aussi stupide pour ce film (juste "Otto" aurait été parfait). Mais entre les deux visages, il y a le vrai Otto. Celui dont on découvre la très triste vie. Celui qui nous amuse quand même encore parce qu'il n'est vraiment "pas doué pour mourir" (le synopsis du film dit qu'il veut en finir). Donc c'est un petit film sur un grand acteur. C'est clair, Tom Hanks est de toutes les scènes, et toutes les scènes font mouche. Mais ça reste un petit film, c'est clair aussi, sans grande ambition, sans histoire très originale, sans mise en scène percutante. C'était sans doute le repos du guerrier pour ce réalisateur faisant partie des grands. Cependant, il y a un côté de cet Otto qui risque d'en émouvoir plus d'un, et plus d'une, jusqu'aux larmes. En effet, le spectateur qui a perdu l'être cher de sa vie va trouver dans ce film un écho à la douleur de cette perte (même si aucune perte ne ressemble à une autre). Les larmes attendent donc ce genre de spectateur. Car là encore, il y a Tom Hanks à l'œuvre. On le croit quand il dit "I don't want to move on" (j'ai pas envie d'avancer). Il faut être ce spectateur amputé de sa moitié pour comprendre. A.G.
Quel dommage ce titre débile qui fait penser qu'il s'agit d'une comédie à deux balles, alors que non. Sous ses airs de "rien d'exceptionnel" le film est super. Ce gars bougon et psychorigide, qui est en mode "game over" depuis le décès de sa femme, veut donc quitter le jeu / la vie ici-bas. Mais pas de pot, il y a toujours quelque chose faire, à contester, un besoin irrépressible de râler, un voisin qui demande un truc, quelqu'un ou quelque chose qui sort du cadre... bref une nécessité d'être là, à contre-coeur ou non. De bougon à bon-gars il n'y a qu'un pas. Tom Hanks / Otto en énervé perpétuel malheureux et drôle malgré lui, est extrêmement touchant. Mariana Treviño / Marisol, la voisine "grain de sable" pleine de peps, est juste géniale. Pour résumer : un film terriblement humain
Film classique, plein de bonnes ondes, la joie contagieuse, le deuil, la colère, le sens des autres, la justice, l'amour, la vie quoi... Tom Hanks est magnifique et j'ai beaucoup aimé.
En soi, l'histoire n'a rien d'extraordinaire. C'est celle d'un vieil homme aigri que la vie n'a pas épargné. Mais c'est de ce synopsis tout simple que naît un film touchant, beau et qui vous fait verser une petite larme.
Mon Dieu ! Marc Forster, qu’est ce que vous nous avez fait là ? Confidence : J’ai pleuré comme une madeleine. Fichu poussière dans l’œil. Qu’il va être dur de déloger ce film du podium de mes tops de l’année 2023. « 9.5/10 ? Le mec est dans le déni. Il y a forcément des points négatifs ». Aucun à mes yeux. Ce film - dans son registre - a absolument tout ! Je n’ai pas souvenir d’avoir été touché à ce point au cinéma ces dernières années. Réalisation, photographie, bande originale, histoire, acteurs … tout n’est que perfection ! Il faut courir voir ce film. Mais tenez vous prêt, c’est possible que vous sortiez retourner.
D'autres critiques disponible sur le compte instagram : lecinema.clement
Vous voyez Carl Fredricksen du film Là-Haut ? Il a troqué son déambulateur pour quelque chose de plus radical pour fuir les gens : une corde à pendre. C'est sur ce constat de tristesse profonde (il a beau être désobligeant, ce vieillard nous brise le cœur quand on commence à cerner les raisons de son mal-être) mais aussi de comique inattendu (les voisins-Bisounours sont toujours là pour embêter ce papy ronchon avec leur bonne humeur légendaire) que Le Pire Voisin du monde gagne à être connu. On n'a pas vu l'original suédois (A Man Called Ove), ni lu le livre de Fredrik Backman dont ces deux films sont l'adaptation, et c'est avec tous les doutes possibles qu'on s'est installé dans le fauteuil rouge : Tom Hanks est depuis quelques temps un peu fatigué, l'affiche est assez laide (on a cru à un film Amazon Prime), le titre français pique les yeux... Mais, puisqu'il y a un grand "Mais", on s'est laissé apprivoiser par les émotions diverses du film, alternant, comme l'ensemble de la salle (une dizaine de curieux), les "Ooooh" tristes (avec un reniflement à la discrétion loupée dans le dernier rang) et les "Mohhh" attendris (trop de bonté et gentillesse au même endroit, alors forcément, nous, on fond). Évidemment, le film n'évite pas les bons sentiments, mais on le lui pardonne souvent au profit du beau message d'entraide qu'il véhicule, avec une mise en scène soignée de Marc Forster (si on avait su que le réalisateur de Neverland et Les Cerfs-volants de Kaboul était aux commandes, on aurait pris des kleenex...) et un Tom Hanks qui est effectivement fatigué mais en nourrit son personnage (cela fonctionne parfaitement). On s'attache vite aux voisins en tous genres, couleurs, âges, profils de vie... et on ne peut pas détester cet Otto dont le mal-être est un criant appel à l'aide. Parfois facile, un brin mielleux, Le Pire Voisin du monde se révèle être une belle tragicomédie, qui mêle larme et sourire, et beaux messages d'acceptation. Adoptez Otto.
On débute le visionnage de ce type de film au cinéma comme on pourrait rentrer chez soi et se mettre dans de vieux chaussons confortables : on sait l’effet que cela fait d’avance, on n’est pas surpris mais cela reste plutôt très agréable. D’autant plus que ces chaussons-ci sont plutôt de bonne qualité. Traduction : si « Le pire voisin du monde » ne révolutionne pas le cinéma, pas plus qu’il ne va nous surprendre ou tenter d’innover sur quoi que ce soit, il n’en demeure pas moins un long-métrage bien fait et qui fait du bien. Un moment doux et agréable qui va gentiment nous délivrer une morale appréciable sur le vivre ensemble et le deuil et nous distiller quelques notes d’humour et des bons sentiments (pas trop mielleux) durant plus de deux heures.
C’est peut-être d’ailleurs l’un des petits problèmes que l’on peut reprocher au film : il est bien trop long pour ce qu’il a à raconter. On aurait facilement pu lui retirer une demi-heure sans que cela ne change grand-chose à son appréciation, que ce soit dans sa narration ou son rythme. En effet, les nombreuses séquences où l’on voit Otto, le personnage principal, râler ou maudire ses voisins sont certes réussies, mais elles sont nombreuses et quelques-unes en moins n’y aurait pas changé. « Le pire voisin du monde » développe aussi pas mal de sous-intrigues, un peu comme un pilote de série télévisée (qu’il aurait pu être) et une ou deux en moins n’aurait pas non plus dérangé. Mais, paradoxalement, on ne s’ennuie pas pour autant. Ensuite, ce côté prévisible pourrait en lasser ou désintéresser certains mais si on passe outre, on passe un bon moment.
Tom Hanks excelle dans le rôle du bougon suicidaire et misanthrope. Cela fait plaisir de le voir continuer à camper des personnages un peu moins sympathiques qu’avant comme l’an passé dans « Elvis ». Il n’en fait pas trop et il nous amuse autant qu’il nous agace. Les seconds rôles sont parfois un peu caricaturaux mais cela reste raisonnable et on prend plaisir à suivre tous ces personnages issus du voisinage graviter autour de cet homme difficile. Entre notes d’humour assez réussies et tendresse, « Le pire voisin du monde » nous fait passer un bon et beau moment de cinéma malgré sa facture basique et classique. Et on ne peut nier que niveau émotion, le final est certes attendu mais il n’en demeure pas moins réussi en plus de nous procurer quelques larmes. Et si Marc Forster nous offre une relecture de ce remake d’un film norvégien à la facture esthétique très classique, un tel sujet ne demandait de toute façon pas forcément de folles inventions visuelles. Un film sympathique donc!
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Comme dans la majorité de ses films, Tom Hanks nous livre une prestation superbe ! Certes l'histoire ressemble beaucoup à ce qu'on a déjà vu par le passé, mais cela suffit amplement ! Avec quelques idées scenaristiques, le film est très touchant et on s'attache facilement aux personnages. Un film qui mérite + d'attention !
Voisin très bougon-mais-pas-si-méchant-que-ça-en-fait, Otto veille sur son quartier et ses habitants. L'arrivée d'une nouvelle famille envahissante à côté de chez lui va bouleverser son existence...
Le genre de long-métrage dont on comprend assez vite la nature de remake US tiède d'un film étranger à succès (en l'occurence du suédois "Mr Ove" de 2015, lui-même adapté d'un best-seller local). Le film d'origine avait sans doute trouvé la recette d'un très bon feel-good movie à partir de la personnalité de son Otto acariâtre, dépressif et faisant régner sa loi au sein de son lotissement, son remake semble tout simplement être en pilote automatique, se contentant de délivrer un béaba émotionnel aseptisé et paresseux, comme l'on peut en voir dans une fournée de productions américaines de ce genre d'où seuls quelques rares et timides sourires peuvent émerger.
Non pas que "Le Pire Voisin Au Monde" soit le pire représentant au monde de sa catégorie mais, à l'instar de son titre VF trompeur (avoir Otto comme voisin est tout sauf un calvaire pour les personnages secondaires fonctionnels/ne paraissant exister que pour attirer ses bonnes grâces), ses aspects les plus touchants, à chercher du côté de la tristesse du héros et de ses causes, sont rapidement noyés dans un déferlement de bons sentiments et une répétition de chansons mièvres (la B.O. en arrive même à gâcher plusieurs scènes) pour n'en faire qu'une guimauve à la croissance toujours plus indigeste sur plus de deux heures. En s'épuisant par toutes les grosses ficelles possibles à provoquer une larme chez le spectateur, le dernier acte en devient même carrément risible et juste bon à provoquer des fous rires nerveux.
Si l'on excepte la présence d'un Tom Hanks qui lui a sans doute permis d'avoir les honneurs d'une sortie en salles (à moins que l'acteur soit subitement devenu un tueur en série de chatons exposé sur la place publique, son capital sympathie n'avait nullement besoin d'un tel projet pour rester à son sommet), "Le Pire Voisin au Monde" aurait mieux fait de déballer ses cartons au détour d'une plateforme de streaming, comme une autre de ces sorties hebdomadaires se résumant à un contenu gentillet, dénué de la moindre originalité et qui se regarde d'un oeil avant de disparaître dès l'arrivée de nouvelles propositions similaires la semaine suivante. Un autre Otto-bot ronchon prendra vite la relève de celui-ci.
Le pire voisin du monde ne fait pas partie du genre de films qui me plaisent généralement. Néanmoins, j'ai été plutôt surpris de l'apprécier. Car s'il n'a rien d'exceptionnel, notamment sur son histoire très classique, il arrive parfaitement à jongler entre un humour noir assez efficace et un aspect dramatique, partant du personnage d'Otto et de ses flashbacks très bien amenés tout au long du film. Comme presque tout les personnages incarnés par Tom Hanks, je me suis facilement identifié à Otto. Certaines scènes m'ont donc ému, d'autant que la mise en scène apporte parfois quelques petites séquences inventives. Je trouve que sur les personnages secondaires, l'inclusion sociale semble un peu forcée même si leurs développement masque un peu ce que certains qualifieront de "wokisme". A man called Otto m'a donc plus ému que fait rire et ne m'a pas fait regretter ma séance.
Comédie vraiment mauvaise avec une réalisation des plus banales de la part de Marc Foster, aucune idée de mise en scène et une photographie pas folle. La BO ne m’a pas non plus marqué, alors que c’est Thomas Nweman. Effectivement on est sur un feel-good movie qui veut vraiment nous donner le sourire et le film veut absolument avoir une morale a la fin, le problème c’est que tout est beau et le monde est très joli, trop joli. J’ai trouvé Tom Hanks absolument insupportable, effectivement entendre Tom Hanks, râler/ronchonner pendant 2h c’est assez horrible. Je n’ai pas rigolé une seule fois, problème pour une comédie, surtout avec un scénario aussi basique que ça, le vieux ronchon qui va devenir gentil au fur et à mesure du film grâce aux gentils voisins.
Un veuf dépressif, grincheux et aigri de la vie n'a qu'une hâte : rejoindre sa femme dans l'au-delà. En attendant, dans son quartier, c'est un être détestable avec tout le monde. Quand une nouvelle famille avec deux petites filles s'installe en face de chez lui, les lignes de ses certitudes vont peu à peu bouger... Tirée du livre suédois "Vieux, râleur et suicidaire : la vie selon Ove" de Fredrik Backman (2012), cette comédie dramatique est un petit joyau d'humour noir teinté d'émotion. Comme toujours, Tom Hanks n'a pas d'égal pour réussir à nous faire rire et nous toucher, quel que soit le personnage qu'il incarne. Ici encore, son rôle de grognon défraîchi au bout du rouleau fait mouche : c'est drôle, émouvant... Irrésistible ! Malgré une mise en scène des plus classiques, l'ensemble est profond, poignant, réjouissant et revigorant ! Même s'il est un demi-ton en dessous, l'ensemble n'est pas sans rappeler le génialissime "Gran Torino" de Clint Eastwood de 2008. Succulentissime ! Site CINEMADOURG.free.fr
O.T.T.O est déprimé, voire suicidaire, depuis la mort de sa femme et mène la vie dure à cette joyeuse bande de voisins qui ne respectent pas à la la lettre les règles de son quartier pavillonnaire. Heureusement, un couple va emménager et peu à peu lui redonner le goût de vivre. Tom Hanks récite très bien sa partition de personnage bougon et râleur. Bien que sceptique la première demi-heure, il réussit à rendre Otto assez attachant grâce à la bienveillance de son voisinage. Un feel good qui se regarde facilement, mais qui traite du suicide d'une manière un peu trop légère, voire malaisante.
Bien que prévisible, je trouvais ce film intéressant. Comme si le talent de Tom Hanks ne suffisait plus à combler assez de public, il a fallu nous imposer "un personnage " à la nouvelle mode. Déjà qu'il n'y avait aucun enjeux, c'était creux, Mais la propagande forcée a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase.