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Fêtons le cinéma
685 abonnés
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1,0
Publiée le 6 juillet 2024
Le long métrage d’Eric Khoo ressemble au plus banal des feuilletons, et sa célébration culinaire pourrait bien offrir une variation autour des scenarii convenus que l’on trouve dans la programmation des chaînes à l’heure de la sieste – ces téléfilms dans lesquels un personnage malheureux décide de bousculer son quotidien monotone pour revenir sur les traces de sa mère et redoubler les rencontres faites autrefois. Le filmage publicitaire, avec la surexposition de la lumière en signe de flashback, la musique larmoyante et l’interprétation atone des comédiens échouent à conférer une quelconque profondeur à cette production multiculturelle qui, entre Japon, Singapour et Chine, participe malgré elle à la superposition et à l’amalgame desdites cultures.
Une histoire délicieuse qui tire sur nos émotions tout au long du film et qui peut sembler un peu too much : mais ici, on en redemande ! Jeune homme à la recherche de son identité et de son histoire, sur fond d'humour, de nourriture alléchante et de deuil et qui la trouvera, non sans peine, à l'aide de ses proches. Film à voir !
Jolie peinture de la culture chinoise et japonaise au travers de la soupe aux ramen, un plat culte asiatique. Film assez contemplatif et mélancolique, ca fait voyager et s'émouvoir un peu, très bien!
une très belle histoire de réconciliation et de douleur liée aux méfaits des japonais à Singapour pendant la guerre. Mais l'amour passe par là. Les scènes de cuisine sont très savoureuses et on sent littéralement l'odeur du célèbre bouillon (bak kut teh). La facture du film est parfaite, images, sons, silences ou musique, tension dans le jeu des acteurs, notamment le rôle de Masako. Les aller-retour entre le passé et le présent surprennent mais on est jamais vraiment perdu, et cela sert le récit.
Le secret familial, la répétition transgenerationelle, la guerre, la maladie, ce sont autant de thématique que le film aborde, avec délicatesse mais sans fausse pudeur. Par ailleurs il s'agit là d'une ode magnifique au dialogue des cultures et à l'histoire des gastronomies. Les acteurs sont extrêmement touchant et l'ensemble est plus que juste : poignant. À voir impérativement.
J'ai jamais été aussi ému devant un film, c'est bouleversant de réalisme... Puis cela émane du plus profond de nos âmes, on se souvient tous des plats de notre grand mère ou mère, l'odeur, les petites tendresses
Ce film nous rappele ça que la cuisine est un héritage et qu'ils font revivre des personnes à travers les plats. Si vous êtes fan des ramens vous allez baver pendant 1h30!
L'acteur principal jouant Masoto est vraiment parfait, j'ai rarement été autant scotché au cinéma
Après la mort de ses parents, un fils part à Singapour pour retrouver le goût de certains plats liés à la mémoire de sa mère. Un film simple et émouvant sur la mémoire, la transmission et la cuisine qui donne (très) faim.
Les plats ont l'air délicieux. Chaque chef explique sa propre technique. Les produits utilisés sont d'excellente qualité. C'est la base. La cuisson est lente. Elle dure plusieurs heures. A ce niveau, ce n'est plus de la cuisine mais de l'art. Chaque restaurateur devrait s'en inspirer. Ils n'ont qu'une envie. C'est de satisfaire le client. Qu'il sort du restaurant en étant satisfait de son repas. Ce jeune homme ne cherche pas qu'à apprendre la cuisine même si c'est primordial chez lui. Avec l'aide d'un oncle et d'une blogueuse, il va partir à la recherche de ses origines. Tenter de se réconcilier avec sa grand-mère qui s'était brouillée avec sa fille jusqu'à sa mort. Dur. Les notes mélancoliques du piano, la lenteur du récit dénotent de tous ces non-dits, cette amertume, ces rancunes devenus si banals face à la mort. Même si en remontant encore plus loin, il y a les souvenirs de la seconde guerre mondiale et les relations entre Singapour et le Japon. La colère de la vieille dame aura fait des ravages dans sa famille. Après, quand on en connaît la source...C'est compliqué. Le mélange, réussi, de ramen et de bak kut teh qu'essaiera de concocter Masato sera l'image d'une réconciliation trop tardive entre elles. Et moi, je donnerai n'importe quoi pour y goûter là maintenant.
La saveur des Ramen est une magnifique poésie qui aborde divers sujets : recherche du passé notamment à travers la cuisine avec sa palette inépuisable de goût, de couleurs et d'odeurs. Ce film nous fait voyager dans le passé du jeune Masato entre le Japon et Singapour. C'est une sorte de chemin initiatique qui a pour but de lier le passé et le présent. De très beaux passages autour de délicieux Ramen et Bah kuh teh... C'est fou comme la nourriture peut nous transporter loin. Une seule question persiste après ce film : où peut-on goûter ces succulents plats ?!
Quel magnifique film. Aussi subtil que délicat, aussi émouvant qu'intriguant, la saveur des ramens est une réussite à tous niveaux. Il nous donne également l'envie de goûter à toutes ces recettes traditionnelles japonaises, mais aussi singapouriennes, complexes mais tellement alléchantes. Le réalisateur s'invite ici dans la cour des grands cinéastes de ce nouveau siècle. Bravo monsieur Khoo.
Le titre, contrairement à souvent, résume bien le thème du film. Un film de gourmandise, de gastronomie asiatique, qui fait saliver et vous donne faim. Mais… il ne vous laisse pas sur votre faim car il vous emmène aussi sur les étals de l’émotion et de la résilience. Avec beaucoup de pudeur et de subtilité toute asiatique. On peut seulement regretter un léger excès de sucre frisant parfois la mièvrerie. Mais peu et donc supportable voire plaisant peut-être pour certains sentimentaux. La réalisation est soignée, elliptique et tous les interprètes sont irréprochables, le héros par dessus tout. Mais qu’est-ce qu’ils mangent, les goinfres ! Un très bon film sur les valeurs et qui vous fait voyager agréablement et pas seulement dans les cuisines.
Une ode au pouvoir de la transmission culinaire à travers le canevas classique d'un jeune homme à la recherche de ses origines qui se heurte au pouvoir de sombres heures de l'Histoire. Joli mais l'aspect documentaire prévaut parfois.
Après « le goût du saké » dans les années 60, « les délices de Tokyo » plus proche de nous, on s’attaque ici aux Ramen. Dans l’ordre culinaire nous mettrons celui-ci en dernier. C’est un joli film mais il est un peu trop joli. Trop à la surface. Il aurait être réalisé en DA par Miyazaki ou ses compères. Il en a tout à fait l’esprit. La douceur, l’amour filial, la peine et les retrouvailles. Joli donc
Cette coproduction japonaise, singapourienne et française est un joli film sur le pouvoir de la transmission, ainsi que sur le pouvoir du souvenir, qu'il soit visuel, olfactif et même, dans cette histoire, gustatif...