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Revo67
15 abonnés
175 critiques
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4,0
Publiée le 29 décembre 2018
Beaucoup de sensibilité et de douceur dans ce film japonais qui nous emmène dans des secrets de famille mais aussi dans des images culinaires magnifiques. Ce lien à la nourriture et les goûts de l' enfance reliés aux souvenirs. Emouvant et magique.
Un vrai bijou de cinéma, jubilatoire du début à la fin. La photo est magnifique, le son aussi. Dès le début on est immergé en Asie. Les acteurs sont tous excellents. Le scénario est très bien construit, on découvre petit à petit ce qui s'est passé avant le début de l'histoire. La musique est discrète, elle s'intègre bien sans s'imposer. Ce film fonctionne en mode lent, comme la plupart des films asiatiques. La durée du film, 1h30, c'est un format vraiment sympa. En quittant la salle, on n'a qu'une envie, revoir ce film tôt ou tard. J'aurais aimé attribuer 5 étoiles à ce film, mais il faut les réserver aux chefs d'oeuvres.
http://www.matchingpoints.fr/2018/11/26/cinema-the-spy-gone-north-et-la-saveur-des-ramen/ Chaque pays a sa madeleine de Proust ! Pour Masato (Takumi Sait) c'est une soupe que le cinéaste singapourien Eric Khoo fait mijoter tout le long de son film. Nous assistons à l'élaboration de différentes recettes, c'est coloré et le spectateur arrive à presque sentir les odeurs... Bien sûr, la soupe est bien plus qu'un simple met. Elle le renvoie à son enfance, aux personnes disparues, par une suite assez maladroite de flashbacks. A travers sa recherche culinaire, il essaie de comprendre... C'est un peu longuet, certains diront fade, mais les images des mets sont appétissantes ! Comme dans le premier film, nous voyageons nous aussi et découvrons qu'en Asie du Sud-Est, la deuxième guerre a laissé des souvenirs douloureux et que les ressentiments du passé résistent encore de nos jours. Comme dans le premier film, nous voyageons nous aussi et découvrons qu'en Asie du Sud-Est, la deuxième guerre a laissé des souvenirs douloureux et que les ressentiments du passé résistent encore de nos jours.
J'ai été déçue. Mélo indigeste à mon gout. L'acteur principal essaie d'y mettre du relief, mais le scénario n'est pas assez compliqué, on comprend tout de suite ce qui va se passer et les scènes de préparation trop longues si on n'est pas fan de cuisine asiatique et les flash backs insupportables de mièvrerie...
Un de mes coup de cœur de cette année ! Poétique, émouvant et poignant, ce film a tout pour plaire. Personnellement, j'ai lâché des petites larmes, et je suis content que ce film a pu être projeté dans nos cinémas, en France grâce à Art House, une jeune société qui a aussi notamment permis de projeter A Silent Voice, un petit bijou du cinéma d'animation japonais. Grâce à eux, j'ai pu découvrir des petites pépites japonaises, et je ne le regrette pas. Je ne m'attendais vraiment pas à autant aimer ce film, j'ai clairement pris ma grosse claque en sortant de la salle. Je suis heureux d'avoir pu découvrir ce film, je vous invite à le voir !
Soyons honnête : c'est mon estomac qui m'a poussé à aller voir ce film, "les r�men étant des mets japonais constitués de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au miso ou à la sauce soja, importés de Chine au début du XXᵉ siècle". Des mets succulents, ajouterons nous ! Le film ? Plutôt décevant. A part la partie cuisine, le sujet tourne autour de relations familiales et de l'antagonisme entre le Japon et Singapour. Parfait ! Sauf que la réalisation est par trop mollassonne et lisse, ce qui aboutit à l'impression de visionner un film gentillet, vite vu, vite oublié.
un jeu magnifique avec des acteurs sublimes. on entre ds l'intimité de cette famille avec beaucoup d' émotion. un grand film qui ne passera pas inaperçu.
Il semble décidément que les cinéastes asiatiques puissent évoquer les sentiments les plus profonds à travers l'art de cuisiner, comme Naomi Kawase dans Les délices de Tokyo, Fruit Chan dans Nouvelle cuisine ou Ang Lee dans Salé sucré.
Le réalisateur emblématique de SIngapour, Eric Khoo, choisit de raconter ici une page de l'histoire de son pays (l'occupation par les Japonais pendant la guerre) à travers une chronique familiale tendre et sensible.
Le jeune personnage du film est cuisinier et la quête des évènements du passé va l'amener progressivement à cheminer à travers les traditions culinaires des deux pays concernés. Le fil conducteur du film peut paraître assez simple, mais sa construction est relativement complexe, et révèle un très beau travail d'écriture, qui mêle avec bonheur les différentes époques.
La saveur des ramen génère beaucoup d'émotions différentes assez intenses. Vous serez tour à tour surpris, ému, intrigué, séduit et amusé. Une belle réussite, servie par un casting impeccable. A découvrir.
J'ai trouvé ce film vraiment intéressant, je voulais absolument le voir. J'adore en apprendre plus, surtout sur l'Asie. Pour moi les acteurs étaient bons, mais à mon avis on ne peut pas vraiment dire, puisque le jeu d'un acteur français diffère de celui des asiatiques, ici des japonais. J'ai énormément apprécié ce film, car nous pouvons avoir la sensation de voyager avec Masato (personnage principal), à condition d'être vraiment concentré et intéressé par le film ;). Et vous savez quoi ? Cela me donne d'autant plus l'envie de voyager, de goûter de vrais ramen, et déguster tous ces jolis plats. C'est tout un voyage autour de la nourriture et de l'importance qu'elle peut avoir dans nos souvenirs. Le goût sucré des bonbons de quand nous ne dépassions pas le mètre trente, par exemple. Après avoir vu ce film, je me suis dit que si il y avait bien un sens que je ne voudrais pas perdre c'était bien celui du goût. Je conseille ce film, il n'est pas cliché et il change de ce que l'on peut avoir l'habitude de voir.
De Eric Khoo (2018). Un petit bijou à déguster avec délectation . Les forces du film sont multiples. La première et non des moindre est la description de la vie de tous les jours . Ce côté immerssif où les acteurs sont d'un naturel communicatif . Un véritable voyage olfactif et empli de milles sensaions qui ennivront votre palais . On est dans un film certes autant qu'à la cuisine . Si bien qu'en sortant de la salle , on voudra se faire un bon restaurant . C'est très bien filmé bien mieux qu'une leçon didactique de cuisine. C'est bon autant que cela sent très bon . Une histoire remarquable d'un fils à la recherche de sa vérité au travers le drame (très subtilement amené) de la Chine et du Japon . Quand aux acteurs tous excellents . Un film fort , empli de grande humanité . Comme une main tendue à la comphréhension et au pardon. Avec Takumi Saitoh, Jeanette Aw Ee-Ping.
« La saveur des ramen » du singapourien Éric Khoo est pour ma part un film très décevant. L’intrigue psychologique est on ne peut plus classique et se dispense d’avoir l’opinion du père de Masato qui décède pratiquement dès le début du film, d’avoir le comment du décès précoce de sa mère et d’avoir un développement sur sa grand-mère (qu’au passage il peut interpeller sans problème malgré la barrière linguistique) et qui sur la simple dégustation d’un « ramen » va complètement changer d’avis sur son petit-fils. La forme du film est également mauvaise avec une intrication très lourde entre l’aventure de son père (japonais) et de sa mère (chinoise de Canton) et la propre aventure entre Masato et une singapourienne bloggeuse d’art culinaire, et aussi de multiples flashbacks sur la vie de son père et la propre enfance de Masato avec – si jamais on n’avait pas bien compris – des séquences souvent surexposées pour bien montrer qu’il s’agit de flash-backs. Quant à la dernière scène où Masato ayant réussi à allier les 2 plats traditionnels (le « ramen » pour le japon et le « bak kut teh » une soupe chinoise de Singapour), elle est d’un profond ridicule avec un lent regard en arrière du héros qui voit son rêve se réaliser avec un fondu au noir puis clap de fin, une scène digne d’un mauvais roman photo … sans parler de l’omniprésence du piano dans les moments clefs ! Certes le film nous fait saliver devant tous ces plats mais … il est absolument creux et n’a rien à voir avec un autre film japonais « culinaire », « Les délices de Tokyo » avec les dorayakis de Naomi Kawase (2016). Encore une bande annonce bien trompeuse !
Ce film japonais est de toute beauté. On suit avec grand intérêt l'histoire de ce monsieur qui découvre une tragédie familiale, tout cela sur fond de cuisine. Ce film est délicat, très joli et émouvant, j'ai littéralement adoré.
Le père de Masato vient de mourir. Depuis la mort de sa femme, il s'était muré dans le silence. Il tenait un restaurant de ramen au Japon. Son fils travaillait avec lui. En rangeant les affaires de son père, Masato trouve le journal intime de sa mère, d'origine chinoise, rencontrée à Singapour. Cette découverte l'incite à partir à Singapour sur les traces de son passé.
Depuis "Tampopo" (1986) jusqu'aux "Délices de Tokyo" (2015), la gastronomie japonaise fait recette au cinéma. Eric Khoo, qu'on avait connu plus imaginatif, par exemple dans "Apprentice" (le portrait bouleversant d'un jeune garde pénitentiaire affecté auprès du bourreau chargé de procéder à une exécution capitale) ou dans "Hôtel Singapura", en appelle autant à nos glandes salivaires que lacrymales.
L'histoire qu'il raconte n'a rien de très original. Elle est rythmée par des retrouvailles convenues : avec un oncle cuisinier, avec une grand-mère repentante. À quoi s'ajoute une vague bluette avec une guide gastronomique - qui, à vue de nez, semble avoir une bonne quinzaine d'années de plus que notre héros ... mais bon ...
Il y avait pourtant à cette histoire sino-japonaise se déroulant à Singapour une dimension historique voire géopolitique. L'occupation par le Japon impérial de la colonie britannique a ouvert des cicatrices qui ne sont pas toutes refermées. Comme le montre l'exposition que visite Masato, elle fut d'une particulière cruauté, entretenant parmi la population chinoise de l’État indépendant depuis 1965 un solide racisme anti-nippon. Aussi l'histoire de Masato et de ses parents se veut-elle une réponse à ces rancœurs ataviques, une lueur d'espoir annonçant une impossible réconciliation entre deux peuples que l'Histoire avait opposés. Le réalisateur préfère hélas filmer des nouilles en pleine cuisson. Dommage...