La saveur des ramen est un film centré sur l'art de la table. On selectionne ses produits minutieusement, on prépare avec délicatesse, on ajoute les ingrédients un à un, on goute avec attention, on fait gouter avec générosité, on partage, on apprécie...
L'histoire est celle d'une famille d'abord, dont tous travaillent en cuisine, dans leurs restaurants.
Le père vient du Japon, la mère de Singuapour, mais la grand-mère maternelle d'accepter cette relation à cause du conflit sino-japonnais qui a causé beaucoup de souffrance.
Le petit fils appartient à la nouvelle génération, il veut renouer avec ses origines, et parrallèlement il va mettre souhaite mettre au point une nouvelle recette.
Cette recette va s'inspirer traditions des deux pays, et sera synonyme de réconciliation.
Par cet aspect, le film est très politique, et explique pourquoi l'ambassadeur de Singapour accompagnait l'equipe du film lors de l'avant-premiere.
Néanmoins pour parler du film, on note quelques faiblesses.
Il est lent, bascule par moment dans le sentimentaliste, soutenu par une petite musique enfantine. Il y a des larmes, et le jeu d'acteur sonne parfois faux.
Les personnages sont assez simplistes, le scenario linéaire, prévisible. Il y a peu de profondeur chez les personnages. Seul l'oncle, qui parle anglais, amène une energie communicative, et un peu d'humour qui font beaucoup de bien au film.
Quant au positif, déjà, le film donne faim.
Il n'est pas du tout vegan-friendly, mais il donne envie de visiter Singapour, le Japon et leurs restaurants. Ou, à defaut pour les parisiens, d'aller faire un tour vers les restaurants du quartier St Anne.
critique publiée sur https://critique-ouverte.blogspot.com/2018/09/la-saveur-des-ramen.html