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    Spider-Man: No Way Home
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    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    À la fois vingt-septième long-métrage du MCU, quatrième film de la Phase IV et troisième opus des aventures du Tisseur incarné par Tom Holland, "Spider-Man : No Way Home" débarque enfin en salles entouré d'une hype comme ce large univers super-héroïque n'en avait plus connu depuis un long moment, en particulier avec le début de cette nouvelle phase au cinéma qui oscillait jusqu'alors entre l'anecdotique ("Black Widow"), le divertissant ("Shang-Chi...") et le clivant ("Les Éternels" que l'on a beaucoup aimé). On peut aisément le comprendre car, en plus d'avoir l'honneur de jouer enfin avec la notion de Multiverse sur le grand écran après que la série "Loki" en ait établi les bases auprès du public, ce nouveau volet consacré au Spider-Man du MCU est censé représenter un véritable feu d'artifice pour tout fan de l'Homme-Araignée prêt à assister au fracas forcément jouissif des différents univers cinématographiques l'ayant mis en scène en live-action depuis 2002 (et à toutes les surprises que cela peut induire). Par ailleurs, ce long-métrage se focalisant plus radicalement sur le Spider-verse que ses deux prédécesseurs est peut-être aussi le moyen d'affirmer l'identité d'un super-héros qui a finalement évolué au sein des films de Jon Watts souvent au plus près des événements du MCU -dans l'ombre de l'image imposante de son mentor Tony Stark notamment- avec pour spécificité un ton plus adolescent et désinvolte certes sympathique mais encore loin d'exploiter la plénitude de l'aura et du monde si uniques de l'Homme-Araignée que la trilogie originelle de Sam Raimi avait su par exemple si bien saisir pour en devenir la référence au cinéma.
    Bref, les grandes espérances véhiculées par ce "Spider-Man: No Way Home" appelaient de grandes ambitions pour les concrétiser et, avec des bandes-annonces faisaient déjà monter la sauce en dévoilant peu à peu le retour de vilains cultes, autant dire que les araignées semblaient s'aligner pour tisser la meilleure des toiles...

    Débutant directement à la suite des derniers instants de "Far From Home", et donc de la révélation-choc de l'identité de Spider-Man au monde par un Jonah Jameson toujours aussi irascible en blogueur complotiste, "No Way Home" place Peter Parker au pied du mur après le dernier vilain tour posthume que lui a joué Mysterio. Le temps de l'insouciance semble en effet se terminer pour l'adolescent car, si la première partie du film (clairement la plus faible) s'attache à conserver le ton léger de teen-movie propre à la saga de Jon Watts pour passer en revue toutes les têtes connues du monde du jeune super-héros devant la déflagration que représente la découverte de sa double-vie, elle sert avant tout à l'emmener vers une solution tout aussi facile que radicale pour tenter d'en réparer les effets dévastateurs. Une solution qui, bien évidemment, fait entrer en scène la magie de Docteur Strange et des conséquences encore bien plus terribles...

    On aurait pu craindre que Strange devienne une nouvelle fois une figure tutélaire pour Peter, un nouveau Stark en somme, plaçant encore Spider-Man trop sous la coupe d'un autre héros du MCU, mais, sur ce point, le film fait le bon choix de, d'abord, renouer avec la légèreté de caractère du personnage de Strange (un peu oubliée depuis le film qui l'a introduit) et de l'associer à la naïveté de Peter dans le but, ensuite, de faire complètement évoluer la relation de ce duo face à la manière de gérer les conséquences de leur acte déraisonné. Plaçant le sorcier en "gardien du temple cosmique" prêt à tout pour réparer les dégâts, le film lui oppose la bonté héroïque d'un Peter Parker qui cherche toujours à se rattraper et à panser les plaies de son affrontement avec Mysterio sur des adversaires venus d'univers bien connus. Alors, certes, à bien y regarder, les principaux mouvements de ce tandem et, plus globalement, de l'intrigue du long-métrage ressemblent à une boucle d'agissements sacrément irrationnels afin de mettre le monde en danger de façon trop irréfléchie, mais ils correspondent quelque part à des ficelles naïves (faciles diront sans doute certains), très "comicsiennes", et donc pardonnables pour mettre en avant le parcours plutôt bien construit de Peter Parker vers une forme de gravité plus adulte par de nombreuses rencontres et de confrontations qui vont n'avoir de cesse de combler tout aficionado de "Spider-Man"...

    Sur la teneur des surprises que le film réserve (et il y en a tout de même beaucoup), on n'en dira pas plus. Forcément, si vous en suivez l'actualité de très près depuis longtemps, le terme "surprise" sera probablement trop grand au sujet d'événements majeurs mais la promesse d'une jubilation de tous les instants à leurs apparitions sera à chaque fois tenue (surtout, si vous le découvrez dans une salle pleine à craquer, les acclamations à tout rompre d'un public en communion ne pourront que vous convaincre !). L'hommage aux aventures de l'Homme-Araignée sur grand écran se fera évidemment par une bonne dose de nostalgie, de clins d'oeil, de combats ou de rédemptions que l'on aurait jugés encore impossibles il y a peu, de traits d'humour savoureux sur l'improbabilité d'une telle aventure... Bon, sur ce dernier point, reconnaissons que le film en fait encore une fois trop (à croire que le MCU fait une fixette sur les personnes âgées pour créer un décalage comique par exemple, on avait déjà le cas récemment dans "Les Éternels"), les remarques badines d'un héros comme Spider-Man -et ici jeune de surcroît- le justifient peut-être plus que pour d'autres confrères du MCU mais on aurait aimé parfois plus de sérieux, plus d'échanges profonds pour mettre en relief l'importance de certaines situations. Car, quand il se veut plus grave, ce "No Way Home" vise juste, se recentrant sur l'évolution de son héros pour lui faire tourner une page, celle de cette trilogie sur son adolescence, et l'emmener vers un avenir où Peter Parker doit désormais apprendre à se définir sous un jour nouveau à l'aune de ces épreuves sans précédent.

    On aurait aussi d'autres reproches à formuler envers "No Way Home", comme d'en rester visuellement à des canons trop standards du MCU alors que Jon Watts avait semblé mettre la barre un peu plus haute lors des combats atypiques avec Mysterio dans le deuxième film ou encore le traitement inégal de la flopée de vilains VIP mais, dans le fond, si le flacon n'est parfois pas à la hauteur, l'ivresse est bien là, la multitude de sourires de gosse que le film nous colle généreusement nous suivent bien après la séance et il est clair qu'on n'aura pas ressenti une telle ferveur pour un film Marvel durant sa projection depuis au moins la bataille finale de "Avengers: Endgame", c'est dire et jusque dans la deuxième "scène" post-générique proposée de surcroît !
    Oui, "No Way Home" aura régalé, aura tenu ses principales promesses et nous aura même donné hâte de découvrir la suite des aventures de ce Peter Parker à jamais chamboulé par le caractère inédit de ce périple dans les failles du Multiverse. Vivement que les frontières de ce Spider-Verse s'élargissent à nouveau !
    HawkMan
    HawkMan

    183 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    3ème volet de Spiderman version Marvel, les fans seront plus que content de cet opus menant au Multiverse.
    Spiderman, dont l'identité révélé l'empêche d'avoir une vie normale, va demander à Doctor Strange si un sort permet au gens d'oublier l'identité du célèbre héros.
    Évidemment, tout ne se passera pas comme prévu et Spiderman devra lutter face à de terribles ennemis !
    Quelle inventivité dans cette histoire ! Rien que pour le scénario, le film est à voir.
    Après, niveau ambiance et intérêt, j'estime que le second film avec Mysterio reste le plus intéressant.
    Bref : il faut vraiment voir ce film sans spoil pour ne rien gâché !
    Shelby77
    Shelby77

    168 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Merci Marvel pour ce moment de nostalgie. C'est le film dont les fans avaient besoin. On ne pouvait pas espérer mieux en terme de surprise.
    L'action est bien rythmée, bien que peu de scènes ne soient vraiment impressionnantes à ce niveau (par rapport à ce qui peut se faire d'habitude dans les écuries Marvel, j'entends). La bande-son est quant à elle clairement oubliable.
    En réalité, c'est surtout l'alchimie entre les acteurs et le rôle conclusif de cet épisode qui en mettent plein les yeux. Jamais un Spider-Man n'aura été aussi émotionnellement fort et le film témoigne d'un amour pour la licence et ses fans rarement égalé jusqu'à présent. Ce film offre des ouvertures à de nouveaux films Spiderman.
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    On l'attendait, le voici enfin : le troisième volet de ce Spider-Man s'attaque au multivers, sans surprise mais avec une impatience de grand enfant. Fan service, oui c'est certain mais quel énorme plaisir ! L'histoire reprend tout de suite la fin du deuxième volet et enchaîne, avec un Peter Parker démasqué, qui va tenter de demander de l'aide à Dr Strange, mais rien ne va se passer comme prévu. Peter est naïf, il veut bien faire mais est toujours pris de maladresse, ce qui va lui causer pas mal d'ennuis.
    On en apprend davantage sur le multivers, ouvrant des portes à de bons vieux méchants connus de tous (si on connaît un minimum les anciennes sagas) et peut-être d'autres...
    2h28 de film sans ennui, dynamique, plein d'effets spéciaux soignés , de scènes combats haletantes et surtout une nostalgie qui ravira tous les spectateurs. Un délice !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    lmc-3
    lmc-3

    275 abonnés 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2021
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    2 POSTS-GENERIQUE
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    Beaucoup d’attente, de théories de fans, de spéculations, des intox à tout vas sur le net, des annonces dont personne ne pouvait être sûre de la fiabilité, qui allait répondre à l’appel? Quels Ester-Eggs aux comics/séries animées/anciens films allait-il y avoir? Une liste longue comme un parsec d’espérances de fan, dont une théorie (à laquelle je croyais moi-même) d’un format de 3h30, pour un produit final de 2h30.
    C’est dingue à quel point le film est généreux en ‘si peu’ de temps, à croire qu’à l’instar des phénomènes métaphysiques qui se produisent dans le film, le temps dans le monde réel se distant lui-même pouvant permettre cette quantité d’élément en 2h30 (bien qu’un film plus long n’aurait pas été de refus (une version longue de prévu peut-être?)).
    Quel sont les prérequis pour pouvoir aller voir ce film? qui est présent? Répond-t-il globalement aux attentes? Jusqu’où se dirige le fan service? Quel est son niveau général de qualité? On va décortiquer tout ça ensemble point par point.
    Pour commencer: Réponse à la grande question sans cache spoiler (de toutes façon vous l’avez sans doutes déjà lu chez d’autres utilisateurs Allociné ou sur les réseaux sociaux): les trois Spider-Man sont-ils réunis? La réponse est: OUI
    Tom Holland aux côté de sa Zendaya, Andrew Garfield sans son Emma Stone, et le très espéré Tobey Maguire… sans sa Kirsten Dunst pourtant annoncée au casting (ses scènes coupées au montage final?)
    Les antagonistes présents dans le film joué par les acteurs originaux.
    Ce spoil était nécessaire pourquoi, pour parler des films prérequis:
    L’ensemble des spider-man de Maguire, Garfield et Holland (+films mcu nécessaires pour comprendre les deux premiers spider-man du mcu), donc au final, côté long métrages mcu, on part sur ‘des obligations’ assez légères. Ensuite les séries Marvel, Netflix/Disney + : zero référence, nada, même si, la nature des évènements du film étant intimement liés à la saison 1 de Loki, avoir vu Loki permet de regarder et d’apprécier ce film sous un œil différent, en faisant sois même les liens que le film ne fait pas de son côté. Donc des prérequis concernant les films spider-man live action du XXIe et mcu analogues, concernant les séries (un caméo de spoiler: Matt Murdock (Daredevil (Charlie Cox (Netflix))
    ): RAS.
    Le film est bien coupé, les deux autres versions de Peter arrivent un peu tard mais ont un temps d’écran très généreux, applaudissements non-stop dans une salle en folie comme je n’en avais pas vu depuis Infinity War; Ne connaissant rien aux comics, je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup de refs, sinon de magnifiques plans où on voyait les trois spider-man ou l’ensemble des méchants où le public s’est mis à applaudir (mais ils auraient tout à fait pu applaudir pour l’esthétique), sinon, le simple fait de les voir réunis, dans leur costumes d’origine, d’entendre les thèmes musicaux d’origine, de les entendre parler entre eux de leur background en commun, de leurs pouvoirs en commun, mais aussi de leurs différences…
    Toujours beaucoup d’humour, mais aussi des moments tragiques.
    Pour ma part, mon top 2 des longs métrages du mcu après Infinity War et de loin, et un de mes films préférés tout film confondu. Le film ne pouvait évidemment pas répondre aux attentes de tout le monde, comme il n’a pas répondu à l’ensemble des miennes spoiler: reproduire le meme des trois spider-man se pointant du doigt
    , spoiler: Eddie Brock et Venom apparaissant DANS le film et non seulement dans la première post-générique
    , mais tellement de bonnes choses, spoiler: offrir une seconde chance aux antagonistes en essayant de les soigner plutôt que choisir la méthode simple de les tuer tout de suite
    , spoiler: la référence à Miles Morales lorsqu’un personne annonce espérer qu’il existe quelque part une version noire de spider-man
    , spoiler: la rédemption d’octopus
    , spoiler: Peter-Garfield sauvant MJ d’une mort certaine par chute là où il avait échoué avec Gwen
    , tante May spoiler: prononçant « un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » avant de mourir
    … et plein d’autres!
    Cinéphile voyant minimum un film par semaine, ce film, qu’on la chance de voir débarquer en salle plutôt qu’en VOD, est LE film évènement du moment, LE film évènement depuis la pandémie, LE film à voir sur grand écran à tout prix, tant qu’on peut. Car l’expérience de voir un tel film seul ou en petit comité sur un petit écran c’est une chose, mais aux côtés d’une centaine d’inconnus qui hurlent à nos côtés toutes les 5 minutes tout en respectant le silence quand les dialogues reprennent, c’est une opportunité à saisir quand elle se présente, et l’occasion: c’est aujourd’hui.


    Le film de l’année: une claque

    Concernant la seconde post-générique, il s’agit spoiler: d’une bande annonce de Doctor Strange in the Multiverse of Madness, annonçant (pour le coup) clairement, qu’il sera étroitement connecté et nécessitera clairement d’avoir vu les séries WandaVision et Loki
    .
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2022
    Sans rivaliser pour autant avec les 3 volets de Sam Raimi, « No Way Home » est le meilleur des « Spiderman » avec Tom Holland (à ce jour) en solo. Si cela reste un blockbuster pop-corn calibré pour cartonner au box-office, le plaisir est ailleurs. En s’engouffrant dans des mondes parallèles et sans frontières - le "multivers", Marvel s’ouvre un champ aux perpectives infinies qui s’annonce aussi à double tranchant. En effet, si le studio en abuse (ce qui risque malheureusement bien d’arriver) et ne travaille pas mieux ses scenarii (comme c’est le cas ici), cela peut lui être fatal. Pour l’heure, l’idée est cool et le film très amusant, alors pourquoi sans priver.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2022
    "Spider-Man: No Way Home", film Marvel américain réalisé par Jon Watts, sorti en 2021.
    Avec Tom Holland, John Favreau, Willem Dafoe, Jamie Foxx ...
    Comme souvent, un gros fourre-tout scénaristique, mais un film bien réalisé, sans temps mort et du bon gros spectacle, généreux en effets et en durée.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    190 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Un excellent film spectacle popcorn qui remplit son rôle de satisfaire les geeks fan que nous sommes de Spiderman. Nombres références à tous les films MARVEL précédents. Mais il demeure toujours cet effet MARVEL : l'impression de voir un gros épisode couteux d'une longue série . Chaque phase ressemble à une saison. Il manque le souffle d'inspiration, et d'originalité qu'avait les Raimi / Donner / Burton et même Nolan.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    181 abonnés 1 752 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Troisième Spiderman avec Tom Holland après Homecoming et Far From Home, No Way Home est une très bonne surprise. Les premières minutes sont poussives (avec la révélation de l'identité de Spiderman) jusqu'à la rencontre avec Doctor Strange. A partir de là, le film change d'univers (c'est le cas de le dire) et devient excellent. Les personnages historiques s'enchainent à un rythme effréné dont deux glorieux ainés en guest Star Surprise. Un pur Bonheur. C'est clairement le meilleur Spiderman depuis un moment et peut être le mieux au cinéma toutes époques confondues. Tom Holland incarne parfaitement Spiderman avec ses muscles et ses doutes. Depuis Endgame, le filière Marvel avait du mal à repartir. Ce dernier Spiderman va contribuer à relancer largement la dynamique.
    Ezhirel
    Ezhirel

    53 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Quelque part Jon Watts vient de réaliser un vrai bon film Spider-Man à l'ancienne, avec un peu de tension, d'émotion, de dramaturgie et dans lequel on voit Peter morfler, physiquement, mentalement et swinguer entre les buildings dans des scènes de haute voltige qui manquaient cruellement aux deux premiers épisodes. Bref, les ingrédients que l'on a appréciés dans les précédentes sagas se retrouvent un peu dans ce No Way Home, dans une certaine mesure… bien que certaines ficelles scénaristiques soient un peu simplistes, voire bâclées à mon sens. Ceci dit, bon point pour lui, c'est un film qui tient ses promesses, avec du bon gros fan service. Un peu facile diront certains mais tellement jouissif ! Je n'ai pas boudé mon plaisir. Personnellement, je pense que c'est le meilleur film Spider-Man de la saga Jon Watts / MCU. Il pourrait presque se hisser au niveau des films de Raimi (non peut-être pas quand même, disons plutôt se hisser aux côtés des films de la saga Marc Webb). Bref, c'était bien cool, et je le regarderais probablement une seconde fois.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Difficile de donner un avis sans spoiler le film, ce que l'on peut en retenir, c'est qu'il comblera la nouvelle génération, car les effets spéciaux sont naturellement réussis, on en attendait pas moins, mais elle comblera l'ancienne génération pour d'autres raisons.
    L'univers de Spider man est donc associé cette fois-ci à Dr Strange, comme si l'homme araignée ne pouvait plus soutenir un film à lui seul; alors certes, sans la magie du sorcier le film ne tient pas, mais tout de même, est-ce que les prochains opus vont revenir à l'existentielle de spider man. Difficile à imaginer au regard du niveau des enjeux et de la surenchère déployé dans celui-ci.
    Tout ici reste jubilatoire, drôle et inventif, le carton de cette fin d'année vient d'arriver sur les écrans, il s'adresse à un très large public, et le succès est annoncé et il est mérité.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    51 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    MARVEL, FILM 27: SPIDER-MAN: NO WAY HOME (2021): A la fin du dernier épisode "Spider-man: Far From Home", l'araignée était démasquée. Dur! Dur! Pour Peter Parker. Une seule solution, prendre conseil auprès du Docteur Strange. Certes, il aura la solution, mais la sorcellerie est une discipline précise et délicate. Un nouvel opus très amusant, surtout si vous avez la connaissance de tous les Spider-mans depuis 2002. Ici, ce ne sera pas les To Be Free de la chanson, mais les To Be Free de l'action. Un épisode toujours aussi spectaculaire, de l'humour bien placé, des acteurs agréables, un scénario bien écrit qui fera écho à cette phrase "On ne naît pas méchant, mais avec le temps qui passe, on peut le devenir", n'est-ce pas Peter Parker. Pour moi ce film a été une grosse surprise. Vraiment excellent.
    Gadelus
    Gadelus

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Alors j'ai beaucoup aimé le film, mais ce n'est pas pour spoiler: l'apparition des autres Spider-Man qui était assez prévisible.
    Mais bien le traitement de notre personnage principal. Qui voyage dans de nombreux sentiments et ou on se demande si certaines lignes seront franchis. Par contre, le coup de Ned spoiler: qui arrive à utilise la magie en mode tranquille, je suis pas trop convaincu.
    En tout cas, la fin est exactement ce qu'il devait faire. Une suite qui pourrait vraiment devenir intéressant
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Conclusion plus qu’attendue de cette trilogie sur l’homme-araignée incarné par Tom HOLLAND, « Spider-Man : No Way Home » possède à la fois du cœur et de l’âme. Bourré d’actions et d’effets spéciaux digne d’un « Avengers : Endgame », le film constitue un véritable bouquet final éclatant, comme il se doit. Le casting est incroyable : pour ceux qui ont grandi avec Alfred MOLINA et Willem DAFOE en Docteur Octopus et Bouffon Vert, c’est un choc générationnel jouissif. C’est exaltant, épique et profondément émouvant. L’émotion l’emporte vraiment sur l’humour d’un traditionnel film Marvel.
    En somme, le nouveau volet du personnage le plus célèbre de la saga de l’univers Marvel tient totalement ses promesses. C'est un bel hommage à l'univers de Spider-Man, un cadeau de Noël grandiose pour des générations de fans.
    Alexis Seny
    Alexis Seny

    57 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    À lire plus confortablement sur : https://branchesculture.com/2021/12/15/spiderman-no-way-jon-watts-tom-holland-home-critique-multivers-retour-bouffon-vert-doc-octopus-grandir-sam-raimi-marc-webb-humour-action-emotions-surprises/

    Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, et les erreurs ? Spidey nous aura tous hypés pour ce troisième opus de la troisième franchise placée sous le signe de l'homme-araignée en 20 ans. Depuis que les univers partagés sont encore plus étendus grâce aux multivers (merci notamment à Doctor Strange ou Flash, côté DC), les rumeurs les plus folles ont couru, rêvant de voir resurgir des limbes Tobey Maguire et Andrew Garfield aux côtés des vilains annoncés qui leur ont donné du fil (de soie) à retordre et, évidemment, du moins expérimenté d'entre eux parce que le plus ado attardé: Tom Holland. Les théories se confirment-elles avec trois Peter Parker pour le prix d'un?

    Je ne vous en dirai rien, découvrez-le par vous-mêmes, une chose étant certaine, voilà un film surprenant qui regarde autant vers le futur que vers le passé, qui cherche à consolider ce que les studios ont parfois tendance à casser, à vouloir faire différent, en rupture, toujours mieux qu'avant. En n'excluant pas de se planter royalement. Dans cet équilibre fragile, fracassé, ce No way home trouve admirablement sa place. Un rêve de gosse dont les forces colossales compensent les maladresses (des temps morts, une première partie fourre-tout qui ne va pas droit au but, des blagues jusqu'à plus soif, paraissant parfois improvisée, ce qui donne aussi ce côté wtf au film).

    Mais reprenons par le début de la suite. Dans Far from home, nous laissions Peter Parker pris au piège des événements terroristes de Londres: démasqué par le martyr Mysterio, son identité laissée en pâture dans les mains expertes du polémiste J. Jonah Jameson. On peut lui faire confiance - grâce à ses grands écrans répartis dans la ville, qui lui serve autant à faire de l'infox que de la pub pour ses produits dérivés - pour briser une réputation, pourrir une vie qui peinait déjà assez comme ça à être équilibrée.

    Voilà l'opprobre jeté sur Spider-Man mais aussi tous ceux qui avaient la chance... et maintenant le malheur de compter parmi ses proches : May, MJ (Michelle Jones pas Mary Jane!), Ned Leeds, Happy... L'araignée se retrouve engluée dans sa propre toile, entraînant dans sa chute, malgré elle, ceux qui l'ont toujours aidée. Sous les airs de vaudeville des trente premières minutes, c'est une foutue pagaille, bien dans l'air du temps. Des influenceurs commandent à la foule en délire de lyncher quelqu'un, chacun y va de son avis... Et allez vous laver des accusations desquelles vous êtes blanchi quand l'opinion publique vous a déjà condamné. Leçon apprise d'un certain Murdock!

    Pouvoir médiatique traditionnel ou nouveau, complotisme, tout ça peut être dévastateur et terriblement contemporain. Au point que la Spidey Family se verrait bien déménager, un nouveau départ vers Boston, par exemple. À moins que Doctor Strange (qui possède un frigo qui pourrait rivaliser avec la malle de Norbert Dragonneau dans Les Animaux Fantastiques) n'ait un tour, une rune, pour que tout revienne à la normal. Alors, Peter s'y rend comme on va chez le pharmacien, sauf que les sortilèges magiques, ce n'est pas automatique... et ça comporte quelques effets secondaires... et des concessions auxquelles l'étudiant n'est pas prêt. Alors, fidèle à la fois à son bagout, sa naïveté et sa maladresse, Peter fait tout dérailler: l'époque, le temps, le monde. Tout se mélange et voilà que les vilains d'ici et d'ailleurs se retrouvent propulsés dans son New-York: le Bouffon Vert, Doc Oc, l'Homme-sable, le Lézard et Électro. Les Sinister... Five en quelque sorte et un grand bonheur de retrouver les acteurs originels !

    Car tous ceux-là ont beau ne pas connaître les Avengers dans leur réalité, c'est un casting qui n'a rien à y envier qui est réuni sous la houlette de Jon Watts (après le Maître Sam Raimi et le bien nommé Marc Webb). Quel bonheur, un peu masochiste parfois il est vrai, de retrouver Jamie Foxx, Thomas Haden Church, Rhys Ifans (qui n'est toujours pas gâté par le look donné à sa créature et conservé dans ce nouvel opus) et, en tête, les somptueux Alfred Molina et Willem Dafoe, en proie à leur dédoublement de personnalité. Manque juste le Venom de Sam Raimi et Topher Grace, qui a depuis été remplacé par une nouvelle version à succès mais très peu qualitative et qu'il était, on s'en doute, compliqué à inviter. En réalité, tous les méchants sont, ici, en perte totale de repères mais finalement libérés des conventions de leurs carcans précédents. Et, en un regard, une parole, juste avant de resombrer pour certains, tous ces gars qu'on a adoré détester, pour qui on trouvait déjà quelquefois des circonstances atténuantes, gagnent en épaisseur. Parce que tout le monde "a ses problèmes, mentaux ou physiques". Aussi parce qu'ils prennent conscience qu'ils sont dédiés à la mort, des autres et la leur...

    ... et que le Peter Parker 3.0, celui du Marvel Cinematic Universe qui voit débouler avec un vocabulaire mignon tous ces adversaires coriaces ("un elfe vert volant"), ne peut se résoudre à réaliser. Car, lui, se veut sauveur pas tueur. Même si certains mentors peuvent lui asséner qu'il n'a pas le choix, que c'est leur destin, et que d'autres veulent lyncher du boloss. Peut-être Peter n'a-t-il pas encore été assez poussé dans ses retranchements ?

    Dans ce nouveau film de 2h30, Jon Watts y parvient, sans jamais se départir de son humour (lui aussi salvateur et sans limite, de situation et de multiplication), en allant chercher dans ses prédécesseurs le partage d'expériences et des erreurs pour aider ce jeune super-héros, ce "mathlète" peut-être un peu trop cartésien. Dans cette foule de personnages, personne n'est mis à l'écart, tout le monde a son rôle à jouer, même les antagonistes une fois réarmés de mauvaises intentions, dans cette histoire éclatée. À tout moment (sauf un), drame et humour s'allient pour faire de ce film un grand moment de fun et éblouissant. Car au-delà de l'air du Tisseur de ne pas y toucher mais de croire en son rêve plus loin que le manichéisme, ce métrage musclé bénéficie de scènes à tomber à la renverse, avec des chorégraphies dingues et un sens du rythme en elle (là où cet opus connaît quelques baisses de régime) qui nous adhère complètement.

    Au-delà de la forme, dans le fond, il y a là une incroyable déclaration aux films (de divertissement ou pas, d'ailleurs, pourquoi toujours vouloir catégoriser) et à leurs protagonistes qui viennent en one-shot ou connaissent la joie d'une série et puis qui un jour tirent leur révérence... mais continuent à vivre quelque part dans l'esprit des cinéphiles, des amoureux d'histoires. Parce que les bons héros ou les excellents vilains ne meurent jamais, que la vie continue dans l'usage qu'on fait des métrages, épisodiquement ou en y revenant souvent. Avec le potentiel, également, dans les salles, de créer de vrais moments de communion entre les générations et les adeptes de différents cinémas. Y compris dans la formidable musique de Michael Giacchino.

    Au-delà du blockbuster, de sa réussite comique (peut-être encore plus que les deux précédents, Homecoming et Far from home) et au niveau des effets spéciaux et d'action, Spiderman - No Way Home se veut aussi très touchant, brut d'émotions en ayant la bonne idée de ne jamais en rajouter, de faire les choses avec beaucoup de sincérité et de générosité. Une réelle réussite dans le chef de tous les acteurs confondus. Pas sans défaut, mais c'est peut-être aussi pour ça qu'on va tant l'aimer, ce Spider-Man là, tellement inattendu et surprenant, frais, trouve et trouvera définitivement sa place dans nos maisons et nos coeurs. Et la fin de cette première trilogie immortalisée par Tom Holland (qui avoue avoir un projet de seconde trilogie), en pointillé, parie sur le fait que le meilleur est à venir et à créer. Recréer? C'est terriblement touchant et excitant. Bienveillant, par-dessus tout.
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