Séance IMAX 3D à Pathé Archamp (Haute-Savoie)
1 an d’attente, 1 an de rumeurs, 1 de confirmations au compte-goutte, voici comment l’on pourrait parfaitement décrire, dans un premier temps ce qui est en phase de devenir le nouveau « Avengers » made in « Spider verse ». Un film évènement déjà bien avant l’annonce d’une première bande-annonce tant la première fuite sur le net aura suscité toutes les convoitises. Une photo, 2 anciens hommes-araignées sur le tournage puis fut lancer le marathon d’interrogations. Un récit Marvel / Disney / Sony et Columbia pour l’éternelle bataille des droits du jeune homme le plus connue de la planète.
Réalisation : Jon Watt aura réussi un pari complètement barjo, tous droit sorti d’un scénario de la saga Avengers tant le défi fut de taille. Il aura mis sur pied un mastodonte dont la mise en scène globale réussira à mêler tous les genres possibles.
Mise en scène, gesticule : millimétrée, soignée et cousue main, des affrontements aux scène banales jusqu’aux combats ultimes, pas un membre du casting n’aura put rater son jeu tant la fluidité des scènes, chorégraphies et gestes tous bonnement, parfait. Il est d'une évidence que ces 2h30 ne sont qu'une triple dose d'hommage, clin d'œil et références à tous le spider-verse. Pas une scène de combats ou de dialogue ne fut pas une référence nette à un précédent film.
Musique : Michael Giacchino signe ici une partition mêlant habilement dynamisme, émotion et rigolade dans un véritable tourbillon émotionnel nous entrainant dans une délirante aventure ou espace temp s’entrechoquent, comme les notes accompagnant les instants. Seul petit bémol faisant partie des 2 uniques points faibles du film, la manque de nostalgie musicale avec les 2 autres Spidey ainsi qu’une absence regrettable d’une sonorité épic pour le départ vers l’affrontement final.
Scénario : Il aura susciter autant de convoitise et de théorie qu’« Avengers « End Game » » lors de sa longue promotion. Multivers, nombre indéfini de personnages « gentils » que de super-vilains, place de Dr Strange dans le dérouler, choix décisif de Peter et déroulement des actions, multivers et son complexe fonctionnement, les scénaristes auront suent mêler instants courts primordiaux aux scènes d’anthologie durables en passant par les moments fantasques ou la démesure règne en maître. Chaque morceau de récit coller les uns aux autres pour ne finalement former, que l’inévitable évidence annoncée dès le démarrage.
Visuel / son : Si Marvel à clairement rater « Shang-Shi », il aura largement su se rattraper avec ses prochaines productions dont celle-ci. Des plans d’une démesure inégale, l’univers totalement démontant de Strange ou la dimension miroir offre une scène parmi les plus démonstrative du MCU. Une motion capture légèrement gentillette pour notre lézard et homme-sable mais qui sera d’une toute autre perfection pour les 3 autres antagonistes du mal incarner. Les studios auront tous bonnement réussi leur visuel ainsi que le son qui lui, fut à la digne hauteur de l’enjeu colossal. Il offri des instants aussi bien crispant que destructeur pour les tympans, mais que ce fut bon.
Casting : Tout comme le récit et les bandes annonces, il fut dévoilé au compte-goutte mais là aussi, plus grand chose ne fit de doute dès la fameuse photo des 2 premiers interprètes et de l'officialisation de 2 mythique super-vilains. XXL par son envergure et son nombre, un casting 4 étoile ayant regrouper la quasi totalité des membres des films pour une nostalgie à la hauteur, une émotion dans les retrouvailles ainsi que dans chacune des scènes ou les admirer.
Tom Holland : 3ème sélection officielle pour le plus jeune homme araignée, un jeu toujours aussi décomplexer et d'un humour toujours aussi indissociable de sa personne. Ses mises en scène de combats, gesticules et moments de grâce furent une perfection absolue et il respecta comme un dieu la manière d'interpréter une araignée humaine. Un défi également pour lui tant l'évènement n°1 du récit fut que son identité secrète fut pour la première fois révélée au grand jour. Plus si facile d'exercer son activité en toute et simple discrétion.
Zendaya et Jacob Batalon : Tous comme Tom, leur jeu et leur humour sont rester intact, des scènes comme ils en ont le secret pour ne jamais nous lasser puisqu'ils ne sont jamais dans l'abus humoristique. Le final nous offre une dose monumentale d'émotion qu'en à l'enjeu décisif final choisi par Tom.
Marisa Tomei : 3ème tante May, 3ème version toujours plus jeune et encore plus canon voir un brin sexy pour ce volet.
Son jeu fut pour la première fois "central" tant sa présence à l'écran pulvérise amplement celle des 2 premiers. Dynamique, jeune donc et d'un soucieux avec son partenaire de jeu, son ultime scène de deuil fait clairement partie des plus symboliques, tristement parlant, du MCU. Qui n'à pas lâcher ne serait-ce qu'une larme face à sa disparition.
Jon Favreau : Difficile de dire à quoi il aura réellement servi tant sa présence fut minime au récit, son aide fut très utile en début de récit mais son rôle tel, pour une fois, fut clairement dispensable.
Même lors de la mort de May il n'aura eu aucune réaction d'ampleur.
J. K. Simmons : L'indéboulonnable journaliste de la première trilogie, hypocrite, arrogant, bourgeois non-gentilhomme et d'une haine légendaire pour Spidey, son jeu fut la première radicalement différent de la trilogie d'origine, "plus posé", il marque également une vraie modernité dans son rôle, passage du journalisme de presse du Daily Bugle et patron sans pitié à celui de présentateur de JT, au sein du même média, mais un environnement tellement plus moderne et radical. Un véritable cap temporel pour son grand retour.
Benedict Cumberbatch : Son rôle fut crucial tant il est celui ayant, ou presque, tous provoquer. Un jeu culte, humour décaler notable, ses scènes d'envergures furent d'une absolue perfection tant l'univers mystique et ensorcelant est d'une complexité à toutes épreuve.
Alfred Molina :
Le premier confirmer, le plus culte, Molina frappa l'écran dès son entrée ultra fracassante et pulvérisa comme depuis le début de son jeu, caractère et humour distinguer. Si son premier plan intégralement numérique, ignoble à souhait, ne servit à rien mais un peu quand même, toutes ses scène furent épiques. Son lien éternel avec l'homme araignée reste lui, intact.
Willem Dafoe :
Mention d'honneur, spéciale et tous ce qui pourrait être. Le bouffon est à Marvel ce que le Joker est à DC. D'une absolue perfection émotionnelle, des répliques cousues mains pour soulignée d'un rouge massif la folie meurtrière de son personnage emblématique, il nous offra tous bonnement les instants les plus émouvant avec Peter (Tom) tant son passé propre fut lui aussi tout aussi touchant avec son propre "fils". Sa scène finale avec Tom, d'une perfection monumentale, rappela évidement la mort du Bouffon en fin de 1er film, puis l'ultra noirceur du 3ème avec Tobey Maguire.
Jamie Fox :
Moins percutant dans le jeu, il fut la version diabolique d'Iron Man avec là aussi des dialogues très significatifs sur ses intentions. Son look, bien différent, rappela celui de Mickey Rourke dans "Iron Man 2". Ses scène de combats restant extrêmement percutante.
Rhys Ifans et Thomas Haden Church :
Egale dans leur jeu, les vilains les moins développer du film, entièrement visible en motion capture, par conséquent, en version criminelle, presque inégal sur le plan personnel si ça n'est lors de leur multiples échanges concernant leur passé respectif, seul les scènes de combats furent digne de leur rôle. Leur retour à l'état humain en fin de film fut honnêtement les seule instants émouvant du film.
Tobey Maguire et Andrew Garfield :
Les seuls, les uniques, l'originel et le grand frère, N°1 et 2, leurs présences dans le récit fut aussi garder secrète que l'affrontement final d' "Avengers "End Game" ". Une arrivée à des années lumières de ce que j'aurais put penser, une rencontre au sommet, un humour décaler et adorable tel 2 frères mais après tous, c'est bien loin d'être faux. Leur jeu, caractère, dialogue et lien avec l'autre Peter enchaina les moments nostalgiques, un passé presque commun, des aventures presque communes, des scènes dors et déjà culte. Seul point faible du duo, leur échange comique en scène final ayant trop fait ambiance maternelle. Mais bon, toujours le côté nostalgique et touchant, ce fut l'objectif voulu. Dans l'ensemble, un véritable régal.
Affrontement final : D'une démesure totale, visuel, sonore et musical, son ensemble fut iconique mais l'unique point faible fut le départ du choc entre tous ayant manquer d'une partition impériale et de longueurs comme j'en souhaite si rarement. Le final, XXL.
Un 3ème Spiderman sous Tom Holland de très haute voltige, un récit passionnant, un casting XXL mythique, de l'émotion magistrale, des combats démesurés, la complexité du multivers et ses conséquences sur le temps et l'espace encore une fois très bien démontrées. Même s'il n'y à pas encore de nouveaux films solo réellement confirmer, "No Way Homme" restera à mon humble avis le meilleur de tous. Comme l'auront dit les oncles Ben et tantes May au cours des 20 dernières années : "Un grand pouvoir implique, de grandes responsabilités."