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    Un Peuple et son roi
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    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    687 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2019
    L'ambition est réelle, le constat : d'une tristesse alarmante. Sans doute le réalisateur rêvait-il à un grand film, une immense épopée sur l'histoire de France, construite selon une volonté de complémentarité, de dialogue, entre symbolisme politique et cinématographique. Une belle promesse, pour un beau mariage. Hélas, deux invités sont venus gâchés la fête. Vous savez, ces deux personnes du fond de l'Eglise qui, au moment fatidique, se lèvent et s'opposent avec fracas.

    D'abord : le chef opérateur. Privilégier une esthétique ostensiblement numérique pour un film d'époque est soit l'idée d'un fou, soit d'un alcoolique. Les séquences oniriques sur-esthétisées chères au réalisateur (déjà présentes dans L'Exercice de l'Etat) sauvent épisodiquement le désastre, mais le reste ressemble à une adaptions TV de Jacquou le Croquant version NT1. Et ce n'est pas un compliment, citoyens.

    Ensuite, le directeur de Casting. La solution, son renvoi. Pur et simple. Si Louis Garell en Robespierre m'a fait pouffer de gêne, c'est bien Stefan de Groot en prêcheur évangélique qui m'a achevé. Après cette vision tragique, prendre le film au sérieux relevait de l'impossible.

    Ces deux personnes, les saligauds, ont tué ce long-métrage, bâti sur les plus nobles intentions. A une certaine époque, on aurait guillotiné pour moins que ça.
    Adrien J.
    Adrien J.

    112 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Je reste très mitigé face à ce long métrage. D'un côté je salue le travail absolument incroyable apporté à la photographie, les images sont vraiment magnifiques et semblent être de véritables tableaux par moment ; mais d'un autre côté je trouve le film trop décevant, peu captivant et manquant énormément de souffle. Les décors, les costumes, le jeu des acteurs sont réussies mais ne sauvent pas un rythme trop peu efficace.
    Je m'attendais à un peu mieux quand même...
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    A vouloir faire trop dans l’originalité, grâce à son découpage très stylisé, et une réalisation souvent chantée par ses comédiens de renommée, l’œuvre de Pierre Schoeller perd en crédibilité et surtout en intensité dramatique. Bien trop propre sur lui, le peuple censé avoir faim ne fait ni pitié ni envie… Reste Versailles et son Roi, excellent Laurent Lafitte, de la Comédie-Française… Ce qui aurait pu être une grande fresque baroque reste, contre toute attente, une énumération rapide des grandes dates de notre révolution, et fait l’impasse sur un casting pourtant remarquable.
    Paul B
    Paul B

    75 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    De beaux décors,de beaux costumes...mais un récit bâclé ( coupures de scènes intempestives et récurrentes), un jeu de comédiens catastrophique (même pour les stars Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Louis Garrel) et des dialogues creux et insipides. Fuyez !
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Commençons par remercier Pierre Schoeller pour son audace : les films d'histoire se font rares et les costumes sont ici aussi beaux que le propos est noble. Rien à dire sur les reconstitutions, pas une erreur, seulement quelques adaptations de l'histoire à sa mise-en-scène. Malheureusement, le film souffre de son érudition ; le spectateur a droit à une longue leçon d'histoire un peu lourde, effleurant tous les thèmes de la Révolution mais ne montrant ni l'incarnation du peuple ni la désacralisation du monarque. C'est hors sujet et désincarné, ça manque de cris, de peur, de violence et de rêve. La Révolution française s'y prête pourtant aisément. On a beau goûter les analyses de Soboul ou de Furet, on leur préfèrera toujours les récits épiques de Michelet.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Mais que sont ils allés faire dans cette galère? Question que je me suis posée pendant le film pour les comédiens bien mal employés... Pourtant beau casting sur le papier et ils n'y sont sans doute pour pas grand chose dans la fausseté du jeu et des mises en scène.
    Les parties qui sonnent le plus juste sont celles concernant le roi (Laurent Lafitte toujours impeccable) et les interventions des têtes d'affiche de la Révolution (Robespierre, Marat, Saint-Just... bien campés).Les interventions reposant sur de vrais discours sont du coup intéressantes et retentissent encore à nos oreilles et à notre actualité.
    Les interventions et la vie du "peuple" qui occupent les 3/4 du film sont poussives et superficielles. C'est joli, bien filmé, les personnages sont beaux, sourient beaucoup, chantent bien, s'aiment bien... Mais ils ont faim et on a du mal à y croire...
    En sortant de la salle, je me suis aussi demandé quelle était la valeur ajoutée de ce film, quelle vision voulait il apporter. peut être que la lecture d'autres critiques m'apporteront des réponses.
    Yvan P
    Yvan P

    11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Je me suis pas mal ennuyé. Ce film est une succession de scènes pendant les épisodes de la révolution. Cela m'a rappelé mes cours d'histoire. Mise à part un bon casting, des décors magnifiques, j'ai pas trop accroché.
    Edith V
    Edith V

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Long et chiant. Pas de personnage attachant. Musique lancinante.
    Je n’ai ressenti aucune empathie pour qui que ce soit
    Christiane H.
    Christiane H.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Passionnée d'histoire je nai pas attendu pour aller voir ce film...Déception ! Je me suis rarement autant ennuyée ....
    Ce n'est pas les acteurs ils sont tous très bons....les débats certe étaient authentiques.. mais c'était toujours du côté revolutionnaire ...quand à Louis XVI on le voit très peu et on ne voit pas non plus ses avocats plaider..De toute façon le film n'accroche pas il est long et ennuyeux...Ah j'oubliais la prise de la Bastille désolée de dire que c'était ...hum ..pas terrible !
    Caine78
    Caine78

    6 846 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Je n'avais pas trop aimé « L'Exercice de l’État », mais la belle bande-annonce et le sujet (loin d'avoir été traité si souvent!!) avaient su susciter un certain attrait chez moi, malheureusement peu concrétisé sur grand écran. On ne peut nier un vrai travail de recherche, et pour une personne comme moi ayant de très grosses lacunes sur le sujet, cela m'a un minimum éclairé quant à la manière dont se sont déroulés les événements, l'immersion au milieu du « peuple » étant plutôt convaincante. Malheureusement, si le quotidien n'est pas mal décrit et certains discours éloquents, difficile d'être captivé deux heures durant. Beaucoup de longueurs, de personnages sacrifiés dans un récit manquant d'équilibre et trop souvent confus, scènes « spectaculaires » au rabais souffrant d'un manque de moyens et de figurants criants, donnant même l'impression que Pierre Schoeller les a un peu traités par-dessus la jambe... Et même si ce n'était pas forcément le propos, voir aussi peu Laurent Lafitte en Louis XVI, alors qu'il s'agit probablement des meilleurs moments, c'est tout aussi frustrant. Après, il y a quelques éléments intéressants : voir que le fonctionnement de l'Assemblée Nationale a très peu changé en 230 ans, tout comme les arguments et les manœuvres politiciennes, à même se demander si les représentants de l'époque ne réfléchissaient pas un peu plus qu'aujourd'hui, plusieurs plaidoiries, notamment celles de Denis Lavant et Marat, valant le coup d'œil. Mais pour un film qu'on nous avait vendus comme presque épique, le compte n'y est clairement pas, à l'image de cette interminable séquence où un invraisemblable nombre de députés vient expliquer son vote concernant le destin du Roi : trois ou quatre auraient été amplement suffisants... Dommage, il y avait de belles promesses, hélas très partiellement tenues. Les beaux yeux d'Adèle Haenel pourront toujours être une consolation, mais ne suffiront pas pour qu' « Un peuple et son roi » remporte les suffrages.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    193 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Vouloir parler de l'Histoire de France et traiter de l'événement qui l'a plus marqué est audacieux. "Un peuple et son roi" est un film qui s'apparente à une grande fresque chorale, avec un casting 4 étoiles et qui souhaite parler de tout. Mais le problème de trop vouloir parler de tout et montrer tous les points de vues, on finit par se perdre un peu. Et ici on n'y échappe pas. C'est dommage car les acteurs sont bons, la reconstitution de l'époque est bien faite, il y a une volonté de mettre des métaphores dans le scénario qui est plutôt bien pensée, donc ces points-là sont réussis. Mais la réalisation fait très scolaire tout comme le développement de l'histoire. On a l'impression être à un cours de philo sur la Révolution Française. Au bout d'un moment ça lasse et c'est dommage car l'intention est bonne. Il aurait été peut-être plus judicieux d'aborder le sujet en séries pour vraiment aborder tous les points de vues avec intérêt.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Jeudi Saint de l'an de grâce 1789. Comme ses prédécesseurs avant lui, Louis XVI (Laurent Lafitte) lave les pieds des pauvres à Versailles. Ce sera la dernière fois. Car la Révolution éclate. En octobre 1789, une foule de femmes trempées par la pluie vient en délégation à Versailles et force le Roi et sa famille à les raccompagner à Paris.
    Tandis que l'Assemblée constituante se réunit dans le manège des Tuileries, on suit la vie au jour le jour d'un verrier du Faubourg Saint-Antoine : L'Oncle (Olivier Gourmet), sa femme (Noémie Lvovsky), leurs deux filles, Françoise (Adèle Haenel) et Margot (Izïa Higelin).
    Après la fuite à Varennes (juin 1791) et la fusillade du Champ-de-Mars par les troupes de La Fayette (juillet 1791), l'animosité à l'égard du monarque ne cesse de croître. la monarchie constitutionnelle a vécu. Les Tuileries sont prises d'assaut le 10 août 1792. Plus de six cents gardes suisses sont tués. Le Roi et sa famille sont faits prisonniers. La royauté est abolie ; la République est proclamée. Le procès de Louis XVI s'ouvre qui conduira à sa condamnation et à son exécution le 21 janvier 1793.

    Révélé en 2011 pour "L'Exercice de l'Etat", un film qui ambitionnait de percer les arcanes du pouvoir, Pierre Schoeller, avec un budget de 16.9 millions d'euros s'est lancé à l'assaut d'un Himalaya : la Révolution française. D'autres s'y sont frottés avant lui : Jean Renoir - dont j'oserais affirmer, au risque de me faire guillotiner en place de Grève, que sa "Marseillaise" (1938) a bien mal vieilli - Jean-Paul Rappeneau et les rebondissants "Mariés de l'an II" (1971), Andrzej Wajda et son fiévreux "Danton" (1983), Robert Enrico et son académique diptyque bicentenaire (1989), Eric Rohmer et le so British "L'Anglaise et le duc" (2001), Sofia Coppola avec une "Marie-Antoinette" Fashion victim (2006), etc.

    Pierre Schoeller a une double ambition : nous raconter la Révolution en consacrant une vignette à chacun de ses épisodes les plus marquants (la chute de la Bastille, la fuite à Varennes, la prise des Tuileries, l'exécution de Louis XVI...) et nous faire partager le quotidien des Parisiens durant cette période. Il ne parvient ni tout à fait à l'un ni tout à fait à l'autre.

    Son film, trop court, dont le financement et le tournage du second volet dépendent du succès rencontré par le premier, ne brille pas par sa clarté pédagogique. Il faut avoir quelques connaissances historiques - ou une bonne 4G - pour comprendre tout ce bruit et toute cette fureur. Et Pierre Schoeller fait plusieurs fois fausse route à vouloir en actualiser les enjeux, par exemple en en faisant un combat féministe ou en mettant dans la bouche d'Adèle Haenel un slogan soixante-huitard ("Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner").

    Pour louable que soit son souci de nous faire toucher du doigt la vie quotidienne des Parisiens, Pierre Schoeller, qui s'est entouré des conseils de l'historienne du sensible Arlette Farge, n'y parvient pas non plus. Par exemple, la longue scène, qui alterne les déclarations des députés durant le procès de Louis XVI et l'apprentissage de Basile (Gaspard Ulliel) au métier de verrier, ne fait guère sens.

    Le film de Pierre Schoeller a un mérite qu'il faut lui reconnaître : il échappe à la vision téléologique qu'on a trop souvent de la Révolution. Il évite de lire les événements de 1789 et de 1791 au prisme de ce que nous savons de la Terreur et du Directoire. Mais, son échec relatif a des causes plus profondes et hélas plus définitives : si la Révolution française fut un événement historique considérable, il n'est pas certain qu'elle suscite encore un écho chez le spectateur du début du XXIème siècle.
    Jean H.
    Jean H.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    La révolution française revue et corrigée mais sans grande réussite les évènements sont survolés une vague histoire d'amour s'insère la dedans mais rien de convainquant personnages décors un film raté
    Marclille
    Marclille

    25 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Bon point pour le directeur de la photo, et pour le décorateur. Mauvais point pour la mise en scène. Théâtralité excessive, jeu d'acteur hystérique, scénario confus. Dommage.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    En 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Prise de la Bastille, était sorti La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron, un film en deux époques (chaque réalisateur s’occupant d’une d’entre elles) s’étalant sur près de 6 heures. Si une période de l’histoire de France a regorgé d'événements, c’est bien la période évoquée dans celui-ci. La durée de ce diptyque était donc tout à fait justifiée pour pouvoir correctement la décrire. Voir donc Pierre Schoeller raconter ces années (même s’il s’arrête un an et demi avant) sur seulement 2 heures avec Un peuple et son roi amène donc le réalisateur à offrir une espèce de zapping évoquant brièvement chaque événement sans réellement créer une véritable implication du spectateur. En effet, l’inclusion de sous-intrigues inutiles faisant perdre encore plus de temps, il aurait fallu montrer uniquement soit la Révolution vue par le peuple soit le déroulement des grands événements : le mélange des deux fait que le premier n’a pas le temps d’être approfondi et donc d’être attachant et que le second va trop vite pour être totalement suivi par un spectateur non-initié (même si le spectateur français, à qui le film s’adresse principalement, connait normalement plus ou moins la majorité des événements décrits). En outre, il est étonnant de voir un film intitulé Un peuple et son roi n’offrir que très peu de dialogues au roi justement. Toutefois, on peut noter l’intéressante idée de montrer Louis XVI être hanté en rêve par les fantômes de ses ancêtres Louis XI, Henri IV et Louis XIV, le mettant face à son échec. Enfin, il est surprenant de voir presqu’occulté la violence d’une période marquée par un déferlement d’exécutions. Peut-être est-ce dû à un budget trop faible pour décrire cela correctement (auquel cas on peut se demander si l’argent utilisé pour engager des acteurs aussi connus et pourtant peu bankables, ce qui n’enlève rien à leurs talents, que Adèle Haenel, Noémie Lvovski, Olivier Gourmet ou Izia Higelin n’aurait pas dû plutôt être utilisé autrement) ? Au final, Un peuple et son roi se révèle être assez décevant et il est plus recommandé de visionner le diptyque de 1989 pour se faire une réelle idée des événements de cette période.
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