AlloCiné
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Un film touchant ou on vit avec l’antagoniste sont évolution : hésitation, déni, chamboulement et acceptation. A travers son histoire on découvre la dur réalité de ce que vit des millions de jeune. Très belle histoire
Joel Edgerton incorpore vraiment bien dans cette œuvre les thématiques du coming-out et plus précisément de la recherche et de l’acceptation de soi. C’est une proposition vraiment audacieuse et bien écrite qui manque peut-être d’idées de mise en scène encore plus fortes.
Je fais référence au souhait de Joel Edgerton lu dans AlloCiné : « sensibiliser le public à la toxicité des thérapies de conversion ». Plus loin, je lis que le réalisateur avait le souci de ne diaboliser personne et de rendre compte des convictions de chacun des protagonistes impliqués.
Que dois-je entendre par « ne diaboliser personne » ?
Le fils Jared Eamons (Lucas Hedges) ? certainement pas, à moins d’être un catho pur et dur.
Le père prédicateur Marshall Eamons (Russel Crowe) qui s’inscrit parfaitement dans cette Amérique puritaine et hypocrite ?
Maintenant, inutile d’être un pasteur pour renier les orientations sexuelles de son enfant.
Les « pseudo-psychlogues-gouroutisés » (Joel Edgerton) qui s’adjugent la légitimité pour guérir un ado dont l’homosexualité est considérée comme une maladie incompatible avec les soi-disant préceptes de Dieu ?
C’est ça le souci du film : il manque d’un point de vue précis et de profondeur. On ne peut pas à la fois ne pas diaboliser personne et sensibiliser sur la toxicité de ces thérapies. Le récit ne trouve pas son équilibre. Sensibiliser c’est en partie pour souligner la toxicité d’une pratique douteuse.
Que dois-je entendre par « ne diaboliser personne » ?
Le fils Jared Eamons (Lucas Hedges) ? certainement pas, à moins d’être un catho pur et dur.
Le père prédicateur Marshall Eamons (Russel Crowe) qui s’inscrit parfaitement dans cette Amérique puritaine et hypocrite ?
Maintenant, inutile d’être un pasteur pour renier les orientations sexuelles de son enfant.
Les « pseudo-psychlogues-gouroutisés » (Joel Edgerton) qui s’adjugent la légitimité pour guérir un ado dont l’homosexualité est considérée comme une maladie incompatible avec les soi-disant préceptes de Dieu ?
C’est ça le souci du film : il manque d’un point de vue précis et de profondeur. On ne peut pas à la fois ne pas diaboliser personne et sensibiliser sur la toxicité de ces thérapies. Le récit ne trouve pas son équilibre. Sensibiliser c’est en partie pour souligner la toxicité d’une pratique douteuse.
Adapté de l'autobiographie de Garrard Conley (2016), "Boy Erased: A Memoir", ce film aborde de nombreux thèmes qui auraient dû l'élever au rang de film culte : découverte (et acceptation) de son homosexualité par un adolescent, homosexualité et religion, homosexualité et relation parentale, thérapies de conversion, etc. . Hélas, la réalisation est lisse, la mise en scène maladroite, et le montage chaotique. Ce film aurait dû être dur et fort, il ne suscite qu'un intérêt d'estime.
Pourtant, le trio d'acteurs principaux (Lucas Hedges, Nicole Kidman, Russel Crow) livre des prestations honorables, le jeune acteur ne se laissant pas étouffer par les deux monstres hollywoodiens. Mais les analepses montrant les différents événements qui ont conduit le jeune homme en "thérapie" troublent l'atmosphère délétère de l'institut de thérapie. Cette narration erratique affaiblit le propos. Le film perd alors toute tension dramatique et le spectateur glisse dans la torpeur. Seul le dernier quart du film ressuscite un peu d'émotion ; la prise de décision de la mère, la dernière confrontation père-fils notamment. Juste un bon point pour la bande son.
Bref, bon sujet, mais film trop sage, trop fade.
Pourtant, le trio d'acteurs principaux (Lucas Hedges, Nicole Kidman, Russel Crow) livre des prestations honorables, le jeune acteur ne se laissant pas étouffer par les deux monstres hollywoodiens. Mais les analepses montrant les différents événements qui ont conduit le jeune homme en "thérapie" troublent l'atmosphère délétère de l'institut de thérapie. Cette narration erratique affaiblit le propos. Le film perd alors toute tension dramatique et le spectateur glisse dans la torpeur. Seul le dernier quart du film ressuscite un peu d'émotion ; la prise de décision de la mère, la dernière confrontation père-fils notamment. Juste un bon point pour la bande son.
Bref, bon sujet, mais film trop sage, trop fade.
Sujet fort intéressant et bien traité. Le scénario tient la route. L'émotion est là. L'injustice aussi. Les acteurs sont parfaits. Le premier rôle tient le film sur ses épaules. La réalisation manque cependant de souffle et de personnalité. Mais le récit est fluide et toujours pertinent. Bon film.
Je n'avais jamais rédigé d'avis pour un film auparavant... Je viens de finir le film et j'avais vraiment pas envie qu'il se finisse. Superbe, un chef d'oeuvre !
Bon bah là c'est la désillusion... ca fait des années que j'ai envie de voir ce film et récemment j'ai vu un docu sur les camps de conversion homosexuelle aux USA et je me suis donc enfin décidé à le regarder, persuadé d'etre remué et choqué par l'histoire vraie de ce jeune homme mais j'ai été bien refroidi... j'ai trouvé ça long, froid et pas choquant du tout ! Quand on voit ce que certains ont vécu dans ces centres, là j'ai trouvé ça plat et un peu cliché parfois même... tout finit bien, le jeune gay ne vit pas l'enfer et même ses parents pasteurs ne sont pas terrifiants... non un mini flop pour moi pis vu le casting je m'y attendais pas... ouiiiin !
Au nom du père, la mère s'efface et laisse le fils souffrir au milieu d'esprits pas très sains. Amen.
Triste réalité mise en scène dans ce film tiré d'un ouvrage. J'ai été touché par la détresse pleine de pudeur du personnage principale, l'interprétation des acteurs est excellente.
Bon film tiré d une histoire vrai. Le sujet est super intéressant et peu évoquer au cinéma . A voir sans hésiter
COME AS YOU ARE. Viens guérir es tendances, tes pulsions, ton organisme. Un conflit de genre, d'identité et d'illusions perdues, filmé peinard.
Un film édifiant et émouvant sur l'Amérique profonde et ses croyances bornées. Les interprètes sont excellents, notamment Nicole Kidman, parfaite en mère tiraillée entre son amour pour son fils et ses croyances religieuses fortement ancrées dans le puritanisme ambiant.
Un film americain d'une subtilité rare dans ce cinema. Cette histoire poignante est traité avec délicatesse et l'acteur principal nous touche du début à la fin. beau , simple et efficace.
Très agréablement surpris par ce film que je connaissais absolument pas et dont je n'avais jamais entendu parler.
L'histoire de ce jeune homme envoyé dans un "centre" pour "soigner" son homosexualité et faire en sorte qu'il devienne hétérosexuel est passionnante et surtout très orignale.
Joël Edgerton a voulu démontrer les traitements subis par ces adolescents, parfois mal connus et pourtant terriblement d'actualité que cela soit évidemment aux Etats Unis ( par son ampleur là bas) mais également en France si on s'informe un peu sur le sujet.
La mise en scène d'Edgerton est bonne dans l'ensemble , j'ai aimé le traitement réservé à ses personnages notamment aux parents de notre héro. En effet Edgerton ne fait pas dans le manichéisme mais bien dans la subtilité pour démontrer les motivations de ses parents qui semblent perdus. Ils apparaissent très humain et c'est une force , le réalisateur ne fait pas que dénoncer ces centres mais montre aussi la fragilité et l'ignorance des parents qui décident d'envoyer leurs enfants.
L'interprétation de Crowe ( bien que finalement peu présent à l'écran mais qui dans la scène finale rappelle son formidable talent) et Kidman y est aussi pour beaucoup
Mais c'est surtout Lucas Hedges qui est bluffant
Edgerton dans son rôle de coach est aussi très bon.
Bref malgré quelques longueurs, quelques flashbacks maladroits ce film est dans son ensemble une réussite sur un sujet d'actualité malheureusement trop souvent oublié ou négligé
L'histoire de ce jeune homme envoyé dans un "centre" pour "soigner" son homosexualité et faire en sorte qu'il devienne hétérosexuel est passionnante et surtout très orignale.
Joël Edgerton a voulu démontrer les traitements subis par ces adolescents, parfois mal connus et pourtant terriblement d'actualité que cela soit évidemment aux Etats Unis ( par son ampleur là bas) mais également en France si on s'informe un peu sur le sujet.
La mise en scène d'Edgerton est bonne dans l'ensemble , j'ai aimé le traitement réservé à ses personnages notamment aux parents de notre héro. En effet Edgerton ne fait pas dans le manichéisme mais bien dans la subtilité pour démontrer les motivations de ses parents qui semblent perdus. Ils apparaissent très humain et c'est une force , le réalisateur ne fait pas que dénoncer ces centres mais montre aussi la fragilité et l'ignorance des parents qui décident d'envoyer leurs enfants.
L'interprétation de Crowe ( bien que finalement peu présent à l'écran mais qui dans la scène finale rappelle son formidable talent) et Kidman y est aussi pour beaucoup
Mais c'est surtout Lucas Hedges qui est bluffant
Edgerton dans son rôle de coach est aussi très bon.
Bref malgré quelques longueurs, quelques flashbacks maladroits ce film est dans son ensemble une réussite sur un sujet d'actualité malheureusement trop souvent oublié ou négligé
Le sujet est aussi intéressant que le film est lent voir amorphe. On suit les déconvenues d'un adolescent mal aimé à la recherche du bonheur. Nicole Kidman (avec la perruque de mars attack) et Russell Crowe ne jouent pas de leur qualités intrinsèques pour valoriser cette production : Dommage(s) !!
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