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toumanu
2 abonnés
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4,5
Publiée le 31 mars 2019
Film poignant et émouvant !!! Une interprétation pleine d’authenticité de Russel Crowe, Nicole Kidman et Lucas Hedge ! Un sujet dur sur les thérapies de reconversions dans le milieu des communautés religieuses où comment sur fond de foi et de dieu on en arrive à détruire l’âme humaine. Je pense que Joel Edgerton aurait même pu aller encore plus loin et pousser encore plus certains passages du film montrant la dureté et l’horreur psychologique dans laquelle on se retrouve au milieu de ses jeunes et moins jeunes !
" Boy Erased " inspiré d'une histoire vrai est un film edifiant sur les thérapies de reconversion. En effet en dépit d'un problème de forme du scénario et d'un jeu acteur surtout nicole kidman un peu trop larmoyant, cette histoire m'a revolote, comment une religion peut elle diriger notre vie ? C'est honteux en 2019 il existe encore ce genre de centre aux Etat Unis.
Les acteurs sont bien choisis pour interpréter cette histoire que l'on croit de prime abord venir d'un autre temps (années 50 par ex. voire antérieur, un épisode de la série ''Cold case'' avait d'ailleurs abordé ce sujet de la rééducation des homosexuels, sous un autre angle bien entendu) mais non, c'est bien de l'époque contemporaine qu'il s'agit, le message délivré à la fin du film a d'ailleurs de quoi faire frémir mais bon, c'est bien connu les Etats-Unis sont le pays des excès et du puritanisme bien pensant. Pour rester sur el registre puritain, on a surtout de la peine pour le bon Pasteur interprété par Russel Crowe, le seul finalement dans l'histoire dont le cheminement reste bloqué, et le film est une démonstration éclatante que l'on ne peut nier la vraie nature de l'être humain dans toute sa diversité au risque d'aller dans le mur et de provoquer des crises et des drames sur tous les plans : personnel, social et familial. Ce n'est pas avec de bons sentiments que l'on devient plus humain, c'est par le respect de la liberté inaliénable que chacun a de s'accomplir selon ses choix et ses orientations et cela ne peut s'obtenir que par l'amour des siens. Le bon Pasteur Russel Crowe fait pitié avec tout son savoir biblique qui ne lui est d'aucune utilité, il est resté humainement incompétent et incapable de gérer seul un souci sans s'en remettre à d'autres, quelle pauvreté d'esprit, quelle vide abyssal d'autonomie de pensée et d'esprit critique, On est avec ce film à des années lumières du Russel Crowe de ''Gladiator'' (2000) ou même de ''La promesse d'une vie'' (2015) le sujet est bien plus sérieux mais le physique colle toujours parfaitement à ses personnages (Rire). Nicole Kidman à ses côté campe une mère plus intelligente qu'elle n'y paraît au début du film, en tout cas capable d'amour et de remise en question, on retrouve un peu l'actrice vue dans ''Lion'' (2017) mais dans un rôle un peu moins dramatique. Pour une histoire vraie, c'est une de celles qui secouent et qui remettent les pendules à l'heure en notre XXIème siècle déjà bien entamé, il serait grand temps !
En juillet de l'année dernière est sorti Come as you are dans lequel une jeune adolescente, dans les années 90, est envoyée dans un centre pour suivre une thérapie destinée à "corriger" sa sexualité déviante. Joli film d'ailleurs, bien qu'un peu convenu, mais ses défauts ne sont rien à côté de c eux de Boy Erased, en grande partie raté et pas seulement parce que le metteur en scène, Joel Edgerton, a cru malin de brouiller la chronologie de façon à faire plus "auteur." Mais c'est peine perdue tant les intentions du scénario sont transparentes et assénées avec une lourdeur pachydermique. Comment ne pas être révulsé par les méthodes de ce centre de "désintoxication sexuelle" si ce n'est qu'elles sont montrées de manière tellement démonstratives que nos capacités d'émotion et de rejet en sont forcément réduites de minute en minute. Qui plus est, l'on sent bien que le propos du film est aussi, et peut-être surtout, de montrer le caractère dysfonctionnel, bien qu'aimant, d'une famille chrétienne perturbée par les orientations sexuelles du fils. Propre et amidonné, Boy Erased est pourtant solidement documenté et inspiré par le témoignage de l'une des "victimes' de ces centres de réhabilitation américains. Mais malgré une interprétation sans faille, notamment des parents, Kidman et Crowe, le film est trop vite plombé par ses errements narratifs et son didactisme pesant. Et il ne secrète alors plus qu'un ennui poli mais consistant.
Un jeune américain se découvre gay mais dans l’état où il vit et à l’époque où il vit cette orientation est une maladie qui se traite... un film tiré d’une histoire vraie et touchant. Le monde a besoin d’évoluer et ce film le témoigne.
Le deuxième long-métrage de l’acteur Joel Edgerton a le mérite de mettre en exergue un phénomène dont j’ignorais l’existence, à savoir ces centres de conversion pour tenter de transformer un homosexuel en « bon » citoyen respectable et surtout fidèle aux préceptes de la religion chrétienne. Bien évidemment, si l’on connaît déjà la tendance réactionnaire de cette Amérique de la Bible Belt, on en reste toujours bouche bée et l’on tente de se rassurer en se disant que cela ne pourrait pas avoir lieu en France (ce qui n’empêche pas la recrudescence d’actes homophobes au pays des Lumières). Malheureusement, le film s’attache peut-être un peu trop à décrire par le menu cette thérapie odieuse. On sent bien qu’il s’agit de critiquer l’intolérance des intégristes religieux, mais fallait-il pour autant que le premier acte marquant l’entrée dans l’homosexualité du jeune homme soit un viol ? Ne peut-on parler de l’homosexualité que sous la forme d’une déviance qui suscite le malheur ? Ce point est quelque peu problématique, même si le film tente bien de se rattraper par la suite en décrivant quelques relations plus épanouies. Niveau interprétation, rien à redire et c’est sans nul doute le point fort du film, mais la réalisation, très sobre, est à peine supérieure à celle d’un téléfilm et cela dessert également le propos. Finalement, il s’agit essentiellement d’un film à thèse qui manque de réelle émotion pour susciter une réelle indignation. Encore une fois, son seul véritable mérite est d’alerter sur l’existence de tels centres. C’est mieux que rien, mais cela n’en fait pas un grand film pour autant. Un documentaire aurait été tout aussi, sinon plus, pertinent.
« Boy Erased » dépasse de loin le film académique auquel certains le réduisent, rien que par sa démonstration pertinente et effrayante d’un genre de pseudo-thérapie qui fait froid dans le dos ! En effet, le fait d’être immergé avec tous ces jeunes et moins jeunes au sein de cet établissement dont l’enjeu est de modifier tout simplement et rien que ça (!), leur orientation sexuelle va nous permettre de vivre une véritable horreur, dont le programme et ses méthodes s’apparentent à une sorte d’humiliation et de torture morale, auxquelles on assiste les yeux hallucinés ! Et de penser que 700000 individus dans 36 états des États-Unis ont en effet subi ces actes ou traitements innommables, encore récemment est plus qu’édifiant et incroyable, et même bien plus quand on sait qu’aucune loi ne les interdit encore actuellement ! Ce qui est de plus très bien abordé, concerne toute la relation familiale dont chacun des membres de Russel Crowe à Nicole Kidman, jusqu’au principal intéressé, soit Lucas Hedges lui-même, sont tous extrêmement sobres et parfaitement justes dans leur rôle ! On reste aussi assez fasciné par la partie complètement interne à cet établissement bien particulier, par de multiples scènes très troublantes et déstabilisantes dont soignants et soignés nous offrent des prestations d’un grand réalisme en révélant par beaucoup de pudeur, de nombreux moments intenses empreints de drame et d’émotion ! Par son côté documentaire, doublé d’un aspect psychologique et humain indéniable, ce film de Joel Edgerton nous secoue et nous interpelle de bout en bout ! La conclusion qui se concentre sur le rapport père/fils pointe là aussi toute une problématique vraiment bien amenée dans tout ce que chacun a à attendre et à espérer de l’autre... Une très belle approche d’un sujet délicat qui sait englober et traiter de bout en bout et avec beaucoup de tact tous ses nombreux aspects, ceci dans son contexte familial, social et religieux, et en montrant surtout toutes les dérives impensables quant aux solutions trouvées, puis utilisées dans ces fameuses thérapies dont on se demande encore comment il a été possible de les envisager...
Etonnant ! comment peut-on laisser une religion diriger sa vie ??? comment peut on laisser une religion dicter ses actes, ses sentiments, sa raison d'être ??? comment peut-on confier à autrui la chair de sa chair pour en faire un être "conforme" aux diktats de cette même religion ???? autant de questions posées par ce film magistral. Une excellente réalisation qui amène peu à peu à la raison, une interprétation magistrale, tout est réuni pour nous donner un film fort, dur, sans concession mais plein d'amour.
magnifique histoire vraie et contemporaine. Un pasteur R.Crowe marié à N.kidman ont un fils ..gay. Le pauvre garçon est envoyé dans une école pour redevenir hétérosexuel. peine perdue et dramatique , superbe.
Difficile de faire un film attrayant avec un sujet comme celui-ci. On découvre avec une aberration croissante les thérapies de conversion et ce qui s'y passe. Ce sont des sortes maisons de redressement pour homosexuels et plus largement LGBTQ , on y persuade les "patients" qu'ils sont malades, que ça se soigne, à coup de religion, de culpabilité, de maltraitance psychologique, de lavage de cerveau, et avec bien souvent la bénédiction des parents, dont la plupart ne savent pas vraiment ce qui se passe réellement. Le pompon c'est qu'on n'est pas dans les années 60 (comme j'ai d'abord cru à cause du style vestimentaire de la mère, de la déco de leur maison, des repas familiaux glauques) mais bel et bien de nos jours ! Les pauvres victimes se rebellent à peine, je vous laisse imaginer les dégâts de la thérapie. Le film est grave mais sans beaucoup de relief, c'est plombant et long, et des émotions franches et extraverties m'ont manqué.
Porté sur les thérapies de conversion, Joel Edgerton réalise un sujet effrayant mais qui manque cruellement d'émotion. Le casting est bon : Russel Crowe en pasteur buté, Nicole Kidman en mère touchante, et Lucas Hedges dans le rôle du fils homosexuel qui va être envoyé dans le centre. On y découvre les pratiques et les leçons effectuées afin de « guérir » ces jeunes de l'homosexualité. C'est quand même aberrant de savoir que ce genre de centre a existé et existe encore... Mais malheureusement malgré un fort sujet, l'histoire peine à décoller, l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, c'est trop plat à mon goût. Dommage.
Film très simple sur une situation complexe, violente et horrifiante. Le blâme est énorme sur une société qui produit de telles structures criminelles. des milliers de vies gachées, de familles ruinées, de suicides.... Mais le film intelligemment ne pose pas le blâme sur une responsabilité individuelle. Les personnes sont faillibles et sont elles même sujette à une construction morale et politique qu'elles ne maîtrisent pas toujours. Y compris parmis les bourreaux. Ce film n'est pas un pamphlet, il met en lumière l'horreur d'une réalité qui brise encore des vies et offre ainsi des billes à quiconque voudrait lancer une bataille plus féroce contre l'homophobie, et il ramène malgré tout un peu d'espoir, les préjugés portés dans et par une société peuvent être dépassés à une micro échelle, chez les individus qui en sont l'objet, mais plus largement encore, au sein parfois de la famille qui nous a mis au monde, et puis dans celle qu'on se forge en devenant adulte
Après The miseducation of Cameron Post, ce film, inspiré de la biographie de Garrard Conley, “Boy Erased : A Memoir�, interroge à nouveau l’inquiétante actualité des thérapies de conversion imposées aux adolescents homosexuels développées aux USA. Gros casting, avec Nicole Kidman, Russell Crowe, Lucas Hedges, Xavier Dolan, etc.